Cinq astuces des internautes pour manger de bons fruits et légumes

Publié le par Notre Terre

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Ça a le goût de quoi déjà une tomate? Pour près de 70 % des consommateurs interrogés, pas facile à dire. D’après une enquête dévoilée ce mercredi, ils sont nombreux à trouver les tomates «ni bonnes, ni mauvaises». Du moins, celles vendues dans les supermarchés. Hors de ces mastodontes de l’alimentation, une autre saveur est possible. La preuve.


1/Arrêter de «vouloir du joli» en grande distribution

Lâcher la grande distribution. C’est la première étape du mieux-manger, selon les internautes. «C’est honteux de vendre un produit sous appellation tomate qui ne vaut rien, écrit RM, je considère que c’est de la tromperie à l’état pur.» Fini le «goût de flotte» des tomates du commerce, pour Gérard aussi. «Quand les consommateurs cesseront de vouloir à tout prix du joli et du calibré, rebondit B. dans les commentaires, déjà on tiendra le bon bout!»


2/ Ne pas se dire que les tomates «sont indispensables en février»

Fille de maraîcher, Claire s’indigne face à la consommation des légumes et des fruits hors-saison. «Il faut toujours produire plus, on manipule les consommateurs pour qu’ils croient que les fraises et les tomates sont indispensables à leur vie au mois de février.» La suite est logique. «On les cultive à 3.000 km de l’assiette, donc les producteurs développent des produits qui résistent au transport.» Au passage, on oublie le goût.


3/Ne plus acheter «à l’aveuglette»

C’est la recommandation de Jean. «Trop de gens ne se préoccupent que du prix. Lorsqu’on a trouvé un bon goût à certains produits, il faut continuer à prendre la même variété. Par exemple les tomates "cœur de bœuf" sont absolument infectes, même sur les marchés.» Marmote n’est pas forcément d’accord sur la «cœur de bœuf» mais tous suivent Jean sur un point: pour bien manger, «il faut faire un petit effort».


 4/Les cultiver soi-même et les «cueillir en fin d’après-midi»

Evidemment. Mais pas possible pour tout le monde, malgré les jardins partagés qui poussent comme des champignons en ville et les balcons qui sont plus exploitables qu’on ne le pense. Michel plante dans son «potager carré» une dizaine de pieds greffés chaque année. «C’est vrai qu’à la fin de la saison nous ne pouvons plus manger de tomates achetées», assène ce chanceux. Claire enjoint les déçus à «chercher des graines anciennes, des vraies, et à les faire pousser tranquillement au soleil». Mieux, «allez les cueillir en fin d’après-midi lorsqu’elles n’en peuvent plus d’être gorgées de soleil, vous serez sans voix.»


5/Aller chez un petit producteur local tous les deux jours

En Indre-et-Loire, Séverine s’est inscrite auprès d’une association qui «propose des paniers de légumes bio toutes les semaines». Cette année, le panier de 5 kg est vendu 12 euros, «je vous assure que les tomates ont un goût exceptionnel. Il y en a assez de manger tout et n’importe quoi.» Elisabeth, dans le Gers, se fournit directement auprès d’une agricultrice «qui vend les produits cueillis le matin même». Cette internaute se déplace tous les deux jours. Résultat, «goût et parfum assurés, un peu de sel c’est tout, pas besoin d’huile et on peut manger la peau.»

Publié dans Nutrition & Santé

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