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Le pape s'inquiète de l'état de la planète

Publié le par Gerome

L'église catholique romaine prend un virage à 90 degrès: comme pour enterrer une bonne fois pour toute son passé destructeur, le vatican prend un nouveau cap : le cap Terre!
Dans mon article daté du 28 mai je parlais de l'église de Norvège qui elle aussi se préoccupait de la dégradation obssedante de l'environnement ( voir l'article www.notreterre.org/article-10603195.html
Dans un article similaire titré "Ecologie et spiritualité" je dénonçais le manque d'investissement de la part de l'église envers la protection de l'environnement et le regain d'intérêt des religions animistes et de leures liens très étroits avec la Nature.
Très sincèrement je suis content d'avoir eu tort. L'église si elle veut peut être porteuse d'un nouvel avenir grâce à l'influence qu'elle a sur ses fidèles. Il faut y croire. Bien que non catholique, je salue la nouvelle politique menée par le vatican.

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Le monde doit prendre des initiatives courageuses pour sauver la planète "avant qu'il ne soit trop tard", a déclaré Benoît XVI lors du premier rassemblement de jeunes catholiques basé sur la protection de la Nature

"Un 'oui' décisif est nécessaire pour les décisions dont dépend la sauvegarde de la création, ainsi qu'un engagement vigoureux pour inverser les tendances qui risquent d'aboutir à des situations de dégradation irréversibles", déclare t-il dans une homélie prononcée au sanctuaire marial de Lorette.

Benoit 16 faisaient face à un public de plus de 300.000 jeunes. Selon les organisateurs, 200.000 autres personnes les ont rejoints dimanche matin en provenance de toute l'Italie
"Les nouvelles générations seront chargées de l'avenir de la planète, qui porte les signes évidents d'un mode de développement qui n'a pas toujours préservé les fragiles équilibres de la nature", a dit l'ancien dirigeant du saint office inquisitorial.
"Des choix courageux, propres à reconstituer une alliance robuste entre l'homme et la terre, doivent être opérés avant qu'il ne soit trop tard."

Ce rassemblement, qui avait débuté la veille et s'est achevé dimanche matin par une messe célébrée par le pape, était la première grande manifestation de jeunes catholiques vouée à la cause de l'environnement - en rupture avec certaines réunions passées où s'amoncelaient des tonnes de détritus.

Dans le "fourniment" dont disposaient les participants, on trouvait des sacs à dos en tissu recyclable, une lampe de poche à manivelle et non à pile, ainsi que des sacs poubelles de couleurs différentes pour faciliter le recyclage des ordures. Des repas étaient servis dans des assiettes biodégradables.
Des dizaines de milliers de missels ont été imprimés sur papier recyclé et un nombre d'arbres correspondant au carbone produit lors du rassemblement devaient être plantés en Italie, surtout dans le Sud, frappé dernièrement par les incendies de forêt.

Le Vatican a mis en place des cellules photovoltaïques sur divers bâtiments afin de produire de l'électricité et a accueilli une conférence consacrée aux effets du réchauffement climatique.
Le pape a déclaré en août que l'humanité devait écouter "les voix de la terre" sous peine de provoquer sa propre destruction.
Dans son homélie de dimanche, il a encouragé tous les jeunes à "aller contre le courant" et à se défier des procédés de séduction médiatiques incitant au matérialisme, au consumérisme et aux plaisirs éphémères:

"Soyez critiques. Ne suivez pas la vague créée par ce puissant moyen de persuasion. N'ayez pas peur, chers amis, d'emprunter des chemins différents suggérés par l'amour véritable, un mode de vie sobre et bienveillant..."



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L'église de Norvège au chevet de la planète

Publié le par Gerome

Dans mon article du 13 mai intitulé "Ecologie et spiritualité" je faisais une comparaison entre la vision de la Nature chez les Païens et chez les chrétiens. Pour résumer je disais que le paganisme était plus enclin à protéger la Nature car ses cultes se déroulaient en pleine forêt et que sa doctrine était basée sur le rythme des saisons et la vénération des éléments. A contrario, le christianisme de l'époque était matérialiste, belliqueux et ne se gênait pas pour raser des forêts entières pour répondre à ses besoins mais aussi pour saper le moral des animistes qu'ils tentaient de convertir au Dieu unique.
En conclusion je m'étais posé la question de savoir pourquoi les religions monothéistes ne prônaient pas un message en faveur de la protection de l'environnement à leurs fidèles.
Je viens d'avoir la réponse ce matin en lisant les infos du net :

47139.jpgUne église typique de Norvège, faite tout en bois


"Tu ne réchaufferas point l'atmosphère": du simple pasteur à l'évêque le plus éminent, l'Eglise luthérienne de Norvège se mobilise contre le CO2 et les autres gaz à effet de serre dans une croisade des temps modernes dont l'enjeu n'est rien moins que le salut de la planète.

Installation de râteliers à vélos sur le parvis des églises, baisse du thermostat dans les lieux de culte, prières pour le climat: l'Eglise luthérienne multiplie les gestes pour se fondre dans la société "zéro émission" que le pays scandinave ambitionne de devenir en 2050.

"L'Eglise s'est toujours engagée pour des causes sociales et éthiques", explique Helen Bjoernoey, ministre norvégienne de l'Environnement, elle-même... pasteur de formation.
"Elle a été très impliquée dans la lutte contre l'apartheid et dans la lutte contre la pauvreté. C'est donc naturel qu'elle s'engage aussi dans le dossier le plus important du moment: le climat".
Dans le cadre de la Journée mondiale de l'environnement, le 5 juin, pour laquelle la cité norvégienne de Tromsoe dans l'Arctique a été retenue comme ville-hôte, l'Eglise de Norvège a institué une Journée de l'oeuvre du Créateur.
Chaque paroisse est invitée à cette occasion à adopter une liturgie spéciale.
"Nous admettons dans notre avidité et étroitesse d'esprit avoir troublé le cours délicat qui règle les courants marins, la météo, la pluie et le soleil", énonce le texte de contrition. "Dieu éternel, dans ta grande miséricorde, change nos coeurs", conclut-il.


"Nous devons tous partager la même cause, que l'on soit protestant, laïc, musulman ou bouddhiste. C'est la responsabilité de tous les hommes de transmettre un cadre de vie acceptable aux futures générations", estime Mme Bjoernoey.
Au jour le jour, l'Eglise tente de sensibiliser ses ouailles aux enjeux climatiques, tout en faisant la chasse aux émissions de CO2 chez elle.
Elle a créé un label "paroisse verte" attribué aux paroisses obéissant à certaines règles, telles l'utilisation du papier recto-verso, le recyclage des déchets, l'achat parcimonieux de fournitures, l'organisation d'une messe en plein-air ou la tenue d'un prêche sur l'environnement au moins une fois par an.

"Dans la Bible, l'homme n'est pas le maître de la nature mais son protecteur. Il doit l'exploiter avec respect", assure Hans-Jürgen Schorre, responsable des questions sociales au sein de l'Eglise de Norvège.
Joignant le geste à la bonne parole, quatre pasteurs ont parcouru à vélo les 480 km montagneux qui séparent Bergen et Oslo en 2005, afin d'obtenir que les déplacements professionnels sur deux-roues soient défrayés au même titre que les déplacements motorisés.
"Les pasteurs sont des personnes-clés parce que leur rôle, c'est de changer les comportements. C'est chose difficile mais il faut montrer que tout le monde peut contribuer en se fixant des objectifs accessibles", déclare Ingeborg Midttoemme, présidente de la Fédération des pasteurs.
La cohérence n'est pas toujours de mise: une partie des fonds de l'Eglise, gérés par un organisme distinct, est ainsi investie dans le capital de compagnies pétrolières et de transporteurs aériens, deux secteurs "climatiquement peu corrects".
Mais la Norvège est coutumière des paradoxes: si elle entend devenir "neutre en carbone" à l'horizon 2050 --en réduisant ses rejets de CO2 et par des achats de crédits d'émission--, elle est aujourd'hui l'un des principaux exportateurs de pétrole au monde.

Source : AFP

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Ecologie et spiritualité

Publié le par Gerome

Ecologie et spiritualité : deux notions complémentaires.


Les grandes religions monothéistes d'antan n'avaient cure de la protection de la planète. Le christianisme pour ne citer qu'elle, était une religion gourmande en ressources naturelles et versé dans le matérialisme : grandes cathédrales richement décorées, campagnes de déboisement pour satisfaire les besoins de l'expansion urbaine, de l'agriculture, de l'armée etc....
Dans ses efforts pour convertir les païens au Dieu unique, elle s'est evertuée à détruire tout les symboles religieux de ces peuples, les arbres et les Forêts, considérés comme des lieux de culte, furent les premières victimes des guerres de religion.
Avant l'expansion chrétienne sur le vieux continent, puis sur le nouveau monde, existaient des croyances anciennes (dites primitives ou primaires). Ces croyances ancestrales étaient en fait la première religion de cette humanité naissante. Les premiers hommes croyaient en plusieurs Dieux, ils croyaient aux Ancêtres et reportaient leurs sentiments les plus communs en des personnages mythiques, créant ainsi une base mythologique ou chaque homme se retrouvait.
Il existe plusieurs termes pour parler des religions primaires : animisme, paganisme ( du latin paganus qui signifie paysan), les chrétiens les appelaient également les gentils ou encore les innocents.

 

 

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La ceuillette du Gui chez les gaulois

Quelques précisions sur le paganisme :


c'est une philosophie religieuse et mystique qui vit au rythme de la nature en fêtant les saisons, les pleine lune, les récoltes. Les hommes sont en contact direct avec la Nature, de ce contact rapproché, de cette intimité avec la Terre, naît la compréhension et le respect de cette dernière. Le paganisme peut être celte, nordique, sibérien, amérindien, grec, wiccan…
Pour les Païens la nature est régie par des âmes ou esprits, analogues à la volonté humaine : les pierres, le vent, les animaux. Il se rencontre surtout chez les sociétés traditionnelles comme en Afrique, en Amérique du Sud ou en Océanie, mais aussi chez les enfants. Le biologiste Geoffrey Miller a montré que les chances de survie des humains étaient grandement augmentées s’ils développaient un mécanisme permettant de projeter des intentions sur les objets de leur milieu (en particulier bien entendu autres humains et animaux divers) pour prédire leurs réactions. Cette disposition a donc été favorisée par la sélection naturelle et l’animisme pourrait en constituer une conséquence. Dans les pays scandinaves, il existe un fond animiste en parallèle au christianisme. Les sociétés animistes peuvent être monothéistes ou polythéistes. En effet, on peut considérer qu’il y a une âme dans chaque objet et croire en un dieu créateur unique. Le fait de croire que tout est énèrgie et vibration donne à ces peuples le respect de tout ce qui vit et de tout ce qui est inerte. La rivière vit, la pierre, l'arbre, la plante, le vent, la montagne. On n'est pas si loin de la philosophie boudhiste qui prône le respect inconditionnel de la vie.

 

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Odin, le Dieu des Dieux dans la mythologie scandinave.

 

Quelques exemples :
les anciens Mayas lorsqu'ils coupaient un arbre en replantaient trois juste après, ils avaient compris que la Forêt était vitale pour eux et ne voulaient pas la détruire, ils se servaient des ressources naturelles avec toute la conscience possible. D'ailleurs ils avaient shématisé leur monde à partir d'un arbre : les branches étaient le ciel, le monde des Dieux, le tronc était le monde terrestre, et les racines étaient l'inframonde, le monde des démons.
Certaines tribus germaniques contemporaines à Charlemagne vénéraient l'Irminsul, un arbre gigantesque considéré comme le pilier du monde, ces gens avaient fait des Forêts leurs sanctuaires et les protégeaient comme leur propre demeure.
On constate que les « religions » d'autrefois ont toute rendu un culte à l’Arbre sacré en hommage au plus important : l'arbre cosmique. Il est le lien entre l'homme et le Divin la Nature et le sacré.
Il a toujours été la colonne centrale, l’axe du monde(axis mundi) autour duquel s’ordonnançait l’Univers, la Nature, le physique, comme la métaphysique et la spiritualité.
L'arbre est une symbolique ancestrale ; il évoque l’élévation et l’amélioration des deux corps principaux : le physique et le spirituel.
L’ arbre hisse ses racines du sol, mais ses branches s'étirent vers le supérieur, vers le firmament.

 

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Irminsul, le pilier du monde.

Suite à ces constats on est en droit de se poser une question existentielle : comment serait notre monde si les religions animistes avaient survécues? Je sais qu'avec des si on pourrait mettre Paris en bouteille mais je suis très curieux de savoir dans quel état serait notre Terre actuellement. En d'autres termes, aurait-on basé notre société sur le respect de la Nature comme le préconisaient si justement nos Ancêtres? Là est la question. Les religions monothéistes nous ont apporté leurs lots de guerres, de génocides, d'intolérance, de massacre, d'irrespect face à la Nature, aujourd'hui encore elles n'arrivent pas à se positionner. Des centaines de millions d'individus dépendent des 3 grandes religions, pourquoi les prêtres, les imams et les rabins ne parlent pas plus d'écologie à leurs fidèles? On pourrait espérer qu'ils écoutent et appliquent les prédications de leurs chefs spirituels...
Quoiqu'il en soit je suis très heureux d'assister au renouveau spirituel; de nombreuses religions autrefois disparues reviennent à nous. Le renouveau celtique, l'Asatrù, l'Odinisme, le Druidisme, la Chamanisme, la Wicca, toutes ces religions plongent leurs racines dans l'aube des temps et avec elles, un fabuleux message : RESPECTONS LA TERRE!!

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Une représentation artistique de Gaïa, la Déesse de la Nature. C'est une divinité importante dans la mythologie grecque car elle est primordiale. En premier arrive Chaos, suivi de Gaïa et puis d'Eros.


Publié dans Divers (Hors sujet)

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