Les biocarburants : pas si bien que ça finalement

Publié le par Gerome

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A l'heure où nous faisons des progrés considérables en matières de piles à hydrogène, l'humanité en manque de soucis a décidé de mettre l'accent sur les biocarburants, pour faire face à l'après-pétrole. Cette technologie dite "verte" n'a que le nom de vert car d'un point de vue technique les biocarburants sont loin d'être écologiques. En comparaison au pétrole, le rejet de CO2 est nul, mais là où le bât blesse c'est la production et l'acheminement!
Le Brésil est le premier producteur mondial d'éthanol, un alcool issu de la betterave et de la canne à sucre. Pour se faire le pays à décupler ses champs et a commencé à raser des parcelles de la Forêt amazonienne. Jusqu'où ira t-on dans la folie?
Nous vivons dans un monde où la moitié de la planète a peine à se nourrir et où un quart n'a pas accès à l'eau potable; les cultures qui générent ces biocarburants sont gourmandes en eau, de plus par leur expansion elles mettent en danger l'agriculture traditionnelle, celle qui nous nourrit. Alors que ferons-nous lorsque l'espace viendra à manquer? Eh bien nous déboiserons.
Le paradoxe de tout ceci c'est que la pile à combustible pour les véhicules créee par General Motors est en bonne voie de finalisation, ensuite nos voitures peuvent rouler à l'eau, à l'éléctricité et à l'énergie solaire depuis longtemps et nous décidons de rouler avec des biocarburants qui au stade de la production ont de graves conséquences écologiques.
Au delà de la question de la limite de la disponibilité de l'eau, les experts craignent que la production à grande échelle des carburants "verts" entraîne une forte hausse du prix des denrées alimentaires de base.
On est en train de faire les même conneries qu'avec le pétrole.
Selon le SIWI (l'Institut international de l'eau à Stockholm), en 2050, la quantité d'eau nécessaire à la fabrication de biocarburants sera équivalente a celle requise par le secteur agricole pour nourrir l'ensemble de la population de la planète. Autrement dit il nous restera plus qu'à lécher la rosée du matin sur les cailloux.

Au delà du problème de l'eau réside  un autre problème celui des pesticides et des engrais chimiques qui sont utlisés dans les productions, car les légumes seront sujets aux maladies et il faudra alors les traiter......ou peut-être qu'ils créeront des betteraves OGM grosses comme des pastèques et qui résisteront aux maladies! ça n'aurait rien d'étonnant.
Je pense que les biocarburants ne doivent pas être vus comme LA solution mais comme une des solutions à l'après pétrole. Je ne dénigre pas son utilité mais si on ne choist que cette méthode on va droit dans le mur, il faut diversifier nos sources de carburants.


Par ailleurs en france, le gouvernement a lancé officiellement fin 2006 l'E85, un mélange de 85 % d'éthanol et de 15 % d'essence comme agrocarburant. Il devrait être disponible dans plusieurs centaines de stations de service d'ici la fin de l'année 2007.

Alors, boire ou produire il faut choisir!

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Le Prix « MIREILLE »

Publié le par Gerome

Je fais suivre un appel  de l' Agence Régionale pour l'Environnement PACA

Vous avez réalisé un projet exemplaire qui a participé au développement durable des territoires de notre Région.

Nous vous invitons à le présenter dans le cadre du prix « MIREILLE », Meilleure Initiative REgionale Innovante et Locale Labellisée Ecodéveloppement, organisé dans le cadre des 18emes Rencontres Régionales de l’Environnement qui auront lieu les 18 et 19 octobre 2007 à l'Europôle del'Arbois.

 

Le prix remis au projet "lauréat" permettra à la structure porteuse du projet "lauréat" de bénéficier de :

  • la réalisation d’un film de 3 minutes sur le projet ,
  • la valorisation du projet ,sur le site internet et dans le rapport d’activité de l’ARPE,
  • un label reconnu par les professionnels et décideurs des secteurs d’activité concernés.

Vous trouverez ci-dessous le règlement et la fiche de candidature pour participer au prix. Pour tout renseignement complémentaire vous pouvez contacter Audrey MICHEL au 04 42 90 90 60 ou a.michel@arpe-paca.org .

 

Vous êtes invités à transférer ce mail à l'ensemble de vos réseaux et partenaires.

 

Agence Régionale pour l'Environnement PACA

Parc de la Duranne -240, avenue Léon Foucault

Le Levant - BP 432 000 - 13 591 Aix-en-Provence Cédex 03

18es Rencontres Régionales de l'Environnement

18-19 octobre 2007 - Europôle méditerranéen de l'Arbois (Aix-en-Provence)

Thème : Biodiversité et développement des territoires

www.arpe-paca.org


Publié dans Nature

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Épandage de pollen sur du maïs transgénique en Ardèche

Publié le par Gerome

 

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L'ex-candidat à la présidentielle et 500 militants anti-OGM ont épandu du pollen de maïs traditionnel sur un champ de maïs OGM, rendant les semences impropres. Les organisateurs avancent que l'opération s'est déroulée "dans un cadre légal" car personne n'a eu à entrer dans le champ.

Ils ont conçu cette opération comme un "baptême". 500 militants anti-OGM, José Bové en tête, ont "pollinisé" jeudi en Ardèche un champ de maïs OGM, c'est à dire qu'ils ont épandu du pollen de maïs traditionnel afin de rendre les semences OGM impropres. L'opération s'est déroulée à Lussas "sans incident", sans que personne n'ait à entrer dans la parcelle d'environ 6.000 m2, et la gendarmerie présente sur les lieux n'est pas intervenue, selon les "organisateurs".

Face aux nombreuses condamnations dont ils font l'objet, les militants anti-OGM ont imaginé ce moyen d'action pour limiter leur responsabilité. "Nous avons simplement agité des épis. Les pollens sont déplacés par le vent, les insectes, les humains, donc on a pas eu besoin de rentrer dans la parcelle", a souligné le responsable d'Agribio Ardèche, association de promotions des produits biologiques du département participant à l'opération. Les organisateurs estiment que l'opération s'est déroulée "dans un cadre légal" car personne n'a eu à entrer dans le champ. "Jusqu'à présent ce sont les OGM qui polluent les paysans autour, et bien là pour la première fois nous allons polluer la semence en envoyant du pollen de maïs traditionnel et le semencier ne pourra rien en faire. C'est la politique de l'arroseur arrosé, on va polluer le pollueur", a pour sa part déclaré José Bové.

"Nouvelle forme de sabotage"

Le semencier français Limagrain, qui exploite le champ, a annoncé son intention de porter plainte et qualifié l'opération de "nouvelle forme de sabotage". Selon le directeur stratégie et communication du groupe, "c'est parfaitement l'équivalent d'une destruction, puisque la pureté du maïs est exigée dans tous les cas de commercialisation". "On va analyser les conséquences de ces actes mais c'est certain qu'on va porter plainte", a-t-il ajouté. De son côté, la préfecture de l'Ardèche n'a pas souhaité faire de commentaire.

Les anti-OGM accusent les semenciers d'OGM d'être incapables de maîtriser les pollens de leurs plantes et de contribuer à la prolifération des OGM dans les champs de cultures traditionnelles. La parcelle de Limagrain concernée par l'action est située à Lussas, près d'Aubenas. Interrogé récemment sur les sites de Limagrain, le groupe avait mentionné des champs dans le Tarn-et-Garonne et le Gers, mais aucun en Ardèche. Le directeur général du groupe avait annoncé début juillet qu'il "s'interrogeait très sérieusement" sur la poursuite de ces essais en France, à la veille du Grenelle de l'environnement qui doit notamment se prononcer sur les OGM.

Source : http://terresacree.org

Publié dans OGM j'en veux pas!

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