Le CREA sur France 3

Publié le par Gerome

A l'occasion du sommet de Copenhague, France 3 a réalisé un reportage sur l'impact du changement climatique en montagne. Vous pourrez y retrouver le CREA parmi de nombreux autres intervenants.

L'émission sera diffusée sous différents formats dans les jours et mois à venir :
- Jeudi 26 Novembre : présentation de Phénoclim au Journal Télévisé
- Samedi 28 Novembre à 15h25 : émission de 52 minutes "alerte sur les glaciers" diffusée au niveau national
- Dans les mois à venir, une version longue du reportage sera diffusée dans "Chroniques d'en haut", nous vous tiendrons informés quand nous aurons la date.



Observatoire du Mont-Blanc
74400 Chamonix

TEL: 33+(0)4 50 53 45 16
floriane@crea.hautesavoie.net
www.crea.hautesavoie.net

Publié dans Nature

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Marre du roundup!

Publié le par Gerome

Lettre d'information du MDRGF
Le MDRGF prouvent que les formules de 2 Roundup® déposées au Ministère de l'Agriculture ne correspondent pas aux formulations des produits vendus
Suite à des analyses effectuées à la demande du MDRGF et de Jacques Maret concernant 2 formulations de Roundup® (RU), les résultats attestent de failles dans la mise sur le marché de ces RU.


Le MDRGF prouvent que les formules de 2 Roundup® déposées au Ministère de l'Agriculture ne correspondent pas aux formulations des produits vendus

Rappel des faits. Le 16 juin 2009. Le MDRGF et J. MARET (agriculteur) demandent, sur la base d’études scientifiques, au Ministre de l’Agriculture d’abroger les autorisations de mise sur le marché (AMM) pour trois formulations de Round Up® : Express, Extra et GT Plus (les « RU »).

Le 18 octobre 2009. Le MDRGF et J. MARET attaquent devant le Conseil d’Etat le refus tacite du Ministre d’abroger les AMM par une requête fondée notamment sur l’absence de prise en compte du POEA présent dans les RU comme « substance active (cette substance POEA n’étant considérée que comme un adjuvant).

Réponse du Ministre : Pas de POEA dans les dossiers de demande d’AMM ! Début octobre 2009. Les plaignants (MDRGF et J. Maret) reçoivent enfin un courrier de réponse de Monsieur Bruno LEMAIRE, Ministre de l’Agriculture, daté du 14/10/2009 qui affirme que dans les « dossiers de demande d’autorisation de mise sur le marché des produits en cause [les trois Roundup] (…), aucune des préparations susmentionnées ne contient de POEA ».

Expertises et révélations ! Octobre - Novembre 2009. Le MDRGF et J. Maret font faire des analyses sur 2 de ces RU (Express et GT plus) pour vérifier ces propos par deux laboratoires distincts. Ces résultats contredisent formellement le Ministre en confirmant la présence de POEA dans les 2 Round Up® testés ! Ces résultats montrent que la composition réelle de ces 2 Round Up® commercialisés ne correspond pas à la composition intégrale figurant dans les dossiers des demandes d’AMM.

Encore plus fort !! En outre, les analyses réalisées par l’un des laboratoires montrent des différences de composition chimique entre deux échantillons du RU Express (ayant le même numéro d'AMM) et également entre deux échantillons du RU GT PLUS (même numéro d'AMM mais dates d'AMM différentes).

«Les analyses que nous avons fait faire témoignent de la présence du POEA dans les 2 round up testés, contrairement aux informations transmises par le ministre de l'agriculture. Les 2 Round Up® commercialisés ne correspondent donc apparemment pas aux formules déposées et homologuées par les services du ministère du l'agriculture. Cette situation n'est pas acceptable ! » déclare F. Veillerette, Président du MDRGF qui demande « le retrait immédiat de la commercialisation de ces 2 round up ».

« Nos analyses montrent également une différence de composition de 2 Roundup pour des formulations ayant le même numéro d’AMM. Cela ne devrait pas être le cas puisque à un numéro d’AMM doit correspondre une formulation. Il faudra que l’Afssa et le ministre donnent des explications sur ces incohérences. » ajoute J. Maret.

« Nous étudions actuellement la possibilité d'entreprendre des actions en justice » concluent-ils.


Plus d'infos sur le site du MDRGF :

http://www.mdrgf.org/newsRU.html

Publié dans Pollution

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Merci!

Publié le par Gerome

Vous avez été plus de 30.000 à visiter mon blog depuis sa création, ça mérite un grand merci!

Le combat continue pour la Nature et internet devient un outil d'information de plus en plus intéressant, même si j'ai de moins en moins de temps pour aller sur le terrain relever les effractions flagrantes faites à notre Terre Mère, j'essaye d'agir de derrière mon écran, ça a d'abord été frustrant car je me sentais inutile mais éveiller les consciences en utilisant le plus gros outil d'information au monde me rend très fier et donne un nouveau sens à mon combat.
FORCE ET HONNEUR


Publié dans Divers (Hors sujet)

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La pénurie d'électricité en France est inévitable

Publié le par Gerome

- Si la pénurie n'est pas pour cet hiver, ce sera pour les suivants
- Depuis 5 ans, c'est l'électricité allemande qui sauve la France
- C'est l'échec de l'option française "nucléaire + chauffage électrique"

 
 
Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle l'opinion publique française à prendre acte de la faillite de l'option nucléaire française qui, outre les graves problèmes de déchets radioactifs ou de vulnérabilité des réacteurs nucléaires comme l'EPR, va aboutir à une véritable pénurie de courant en France. En effet, les coupures d'électricité en France sont inévitables, que ce soit dès cet hiver (si les températures sont basses) ou les années suivantes. La situation va d'ailleurs s'aggraver inexorablement du fait de trois phénomènes dont les conséquences se cumulent :
 


1) Le vieillissement et l'usure prématurée des réacteurs nucléaires français

Les réacteurs nucléaires français atteignent l'un après l'autres 30 ans de fonctionnement, c'est-à-dire leur durée de vie prévue à l'origine (1). Certes, EDF entend continuer à faire fonctionner ces réacteurs, mais ils vont être de plus en plus souvent en panne (sans parler du risque d'un accident grave). De plus, les réacteurs nucléaires français sont bien plus usés que des réacteurs du même âge dans d'autres pays car la prédominance du nucléaire dans la production électrique française (80%) obliger EDF à utiliser les réacteurs "en suivi de réseau" (c'est-à-dire en suivant les variations de consommation dans la journée et sur l'année), ce qui les use prématurément. (2)
 


2) L'augmentation continue du nombre de chauffages électriques

Alors que les réacteurs nucléaires français vont être de plus en plus souvent arrêtés, la consommation d'électricité ne cesse d'augmenter, en particulier en hiver du fait de la politique insensée de développement du chauffage électrique, imposée par l'Etat et EDF pour "justifier" le nucléaire : actuellement et depuis des années, 80% des nouveaux bâtiments sont chauffés à l'électricité (3). Il en résulte que, chaque hiver, les consommations d'électricité battent des records et dépassent très largement les capacités nationales de production. A quoi bon avoir 58 réacteurs nucléaires si c'est pour devoir importer massivement de l'électricité ? Notons aussi, si nécessaire, que la construction de réacteurs nucléaires supplémentaires ne répond en rien au problème : utiliser des réacteurs seulement l'hiver, et les laisser arrêtés le reste de l'année, ruinerait EDF en peu de temps.

 

3) La réduction des périodes permettant la maintenance des réacteurs

Traditionnellement, c'est en été que EDF programmait prioritairement les opérations de maintenance dans les centrales nucléaires, du fait le la consommation modérée d'électricité en cette période. Mais les canicules 2003 et 2006 ont totalement remis en cause cette pratique : non seulement la consommation d'électricité a été importante du fait de l'essor des climatiseurs, mais il a aussi fallu faire fonctionner à bas régime ou même arrêter les réacteurs disponibles, du fait de la difficulté voire l'impossibilité de les refroidir correctement.
Du coup, désormais, c'est seulement au printemps et en automne que EDF peut programmer la majorité des opérations de maintenance (4), ce qui implique une grande vulnérabilité : si des évènements imprévus (incidents, grèves, etc) viennent perturber les prévisions et décaler les opérations de maintenance, EDF se retrouve rapidement avec trop de réacteurs arrêtés en hiver ou en été.



Conséquences
 
L'option imposée en France, "centrales nucléaires + chauffages électriques", se traduit par des importations d'électricité de plus en plus fortes, par la production de déchets radioactifs ET de fortes émissions de co2, et par une dépendance énergétique plus élevée que jamais.
 


- Depuis 5 ans, c'est l'Allemagne qui est exportatrice d'électricité vers la France
 
On entend souvent dire "L'Allemagne sort du nucléaire… mais en achetant l'électricité nucléaire française". C'est totalement faux. Depuis 2004, c'est bien l'Allemagne qui est exportatrice nette d'électricité vers la France : 8,7 TWh en 2004, puis 9,7 TWh en 2005, puis 5,6 TWh en 2006, et 8,2 TWh en 2007, et carrément 12,6 TWh en 2008 (5), c'est-à-dire environ la production annuelle de deux réacteurs nucléaires. Il est d'ores et déjà avéré que, pour 2009, les importations depuis l'Allemagne seront encore plus élevées.
C'est donc bien le pays qui sort du nucléaire qui, tous les hivers, sauve le pays du nucléaire
. Mais l'augmentation insensée de la consommation électrique française fait que, à brève échéance, l'Allemagne ne pourra plus sauver la France nucléaire, qui va donc être frappée par des pénuries, et ce peut-être dès cet hiver si les températures sont basses.
 


- La France produit des déchets radioactifs ET émet beaucoup de co2
 
Il est de bon ton de critiquer les centrales allemandes au charbon, "fortement émettrices de co2", mais le fait est que ce sont elles qui, tous les hivers, alimentent une bonne partie des chauffages électriques français. Il serait d'ailleurs parfaitement logique d'attribuer à la France les émissions allemandes de co2 correspondant à l'alimentation des chauffages électriques français.
Il faut prendre acte de ce que l'option imposée en France, "centrales nucléaires + chauffages électriques", se traduit par la production de déchets radioactifs ET par de fortes émissions de co2. Ces données sont reconnues par un document récent du Réseau de transport de l'électricité (RTE) et de l'ADEME (6). C'est un échec total.
 


- La France est de plus en plus dépendante sur le plan énergétique
 
En 2008, la France a certes gagné 2 milliards d'euros en exportant de l'électricité, mais elle a surtout dépensé 61 milliards pour importer du pétrole et du gaz (7). C'est la preuve que, même poussé à son maximum, le nucléaire n'empêche pas la dépendance aux énergies fossiles. Il est donc faux de prétendre, comme on l'entend trop souvent dire, que "le nucléaire donne à la France son indépendance énergétique".
Qui plus est, la France exporte de l'électricité lorsque les prix sont bas et elle en importe (massivement) lorsque les prix sont très élevés, en particulier en hiver. Au vu de l'augmentation des importations françaises en hiver, il est clair que, sous peu, la France dépensera plus d'argent en achetant de l'électricité qu'elle n'en gagnera en en vendant.
 

Conclusion
 
Il est grand temps que les citoyens français prennent connaissance de la réalité des données, qui est exactement inverse des idées reçues entretenues dans l'opinion par les publicités d'EDF et d'Areva et par les discours des dirigeants politiques. Non, la France n'a aucune indépendance énergétique. Non, ce n'est pas l'Allemagne qui est dépendant de l'électricité française, c'est l'inverse. Oui, la France est menacée par une véritable pénurie d'électricité. Oui, la France est à la fois productrice de déchets radioactifs ET fortement émettrice de co2.
La solution passe par une remise en cause urgente de la consommation démesurée d'électricité en France, en particulier par une remise en cause de l'option du chauffage électrique, et par une politique ambitieuse d'économies d'énergie et de développement des énergies renouvelables.
 

Références

(1) Le quotidien Le Monde du 15 mai 2003 a rappelé que "les décrets d'autorisation ne précisaient pas la durée de vie des centrales" mais que "les dossiers d'autorisation présentés par EDF avançaient une durée d'exploitation de trente ans".

(2) Dans un courrier adressé à EDF le 17 février 2003, l'Autorité de sûreté nucléaire écrivait "EDF a souhaité faire fonctionner certains réacteurs en base, d'autres se trouvant donc davantage soumis au suivi de réseau ; certains aléas techniques, notamment les problèmes de dégradation du combustible sur des réacteurs de 1300 MW, ou des problèmes d'ordre neutronique, ont amené d'autres réacteurs à ne pouvoir fonctionner en suivi de réseau, ce qui a pu encore davantage concentrer ce mode de fonctionnement sur certains réacteurs. Je vous demande de m'indiquer l'analyse que vous faites de l'impact de ce fonctionnement du parc sur la sûreté des centrales, et en particulier sur les réacteurs assurant l'ajustement de la production à la demande."

(3) EDF a signé le 28 mai 2001 avec MISA ( premier constructeur de maisons individuelles avec 10 marques dont Maisons Phénix, Maisons Familiales, Maisons Mamet), un accord pour imposer le chauffage électrique dans 80% des nouvelles habitations.

(3 bis) "Près de 30% des logements étaient équipés de chauffage électrique en 2006, contre environ 2% trente ans plus tôt. Et la tendance s'accentue, la majorité des nouvelles habitations étant chauffées à l'aide de convecteurs." (AFP, 31 octobre 2009)

(4) "Le changement le plus notable depuis 2003 concerne sans doute les arrêts des différentes tranches nucléaires. Désormais, EDF s'efforce en effet d'en programmer le moins possible pendant les mois d'été" (Les Echos, 5 juillet 2006)

(5) http://www.rte-france.com/htm/fr/mediatheque/telecharge/statistiques_annuelles_2008.pdf

(6) http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/CO2-Chauffage-electrique-RTE-Ademe.pdf

(7) http://www.developpement-durable.gouv.fr/energie/statisti/pdf/facture-2008.pdf pièce jointe document texte brut (message-footer.txt)

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Hélicoptères et vols de loisirs dans les Alpes

Publié le par Gerome

L’utilisation de l’hélicoptère et les vols de loisirs dans les Alpes

Un sujet qui fait débat…à entendre, à comprendre, à lire !

 

CIPRA France, Mountain Wilderness France

et la Fédération Française des Clubs Alpins et de Montagne

ont le plaisir de vous inviter à une journée d’échanges internationale

le 9 décembre au Manège de Chambéry

 

A deux jours seulement de la journée internationale de la Montagne, venez profiter des interventions de différents experts et professionnels des milieux juridiques, environnementaux, touristiques, etc., de France, de Suisse et du Val d’Aoste, sur un sujet qui fait débat dans les Alpes, et au-delà.

Un grand nombre d'utilisateurs de l'hélicoptère en montagne interprètent en effet de manières différentes les règles de la navigation aérienne. Alors que ces pratiques génèrent une activité économique qu’il s’agit de mieux comprendre, cette situation entraîne des critiques, particulièrement du point de vue de l'éthique sportive et de la protection de l'environnement.

 

 

CETTE JOURNEE EST BASEE SUR UN OUVRAGE D’ANALYSE INEDIT QUE VOUS POURREZ DECOUVRIR A CETTE OCCASION !

 

Jennifer Heuck, juriste, dans un ouvrage de 120 pages et 240 références, a recensé de manière exhaustive la législation, les règlements mais aussi les pratiques aériennes en montagne aussi bien en France que dans les pays frontaliers et au-delà en se penchant plus particulièrement sur la pratique de l'héliski.

Envoi aux médias sur simple demande à CIPRA France.

 

 

POUR EN SAVOIR PLUS :

http://www.cipra.org/fr/CIPRA/cipra-france/accueil/prog_helico.pdf/download

 

Le séminaire

A la suite de la publication de cet ouvrage qui sera envoyé aux participants avant le séminaire, les organisateurs ont souhaité faire un état des lieux juridique et des pratiques en faisant dialoguer toutes les parties prenantes. Outre la pratique de l'héliski et de l'hélicoptère de loisir en montagne plus généralement, les échanges seront étendus à tous vols de loisirs avec des engins motorisés.

 

L'animation du séminaire a été confiée à :

Yannick Vallençant, guide de haute montagne, consultant en communication, ancien journaliste TV.

 

Les intervenants :

  • Jennifer Heuck -Institut de droit européen, Université de Fribourg- Suisse
  • Catherine Marthe - Office Fédéral de l'Aviation Civile - Suisse
  • Giovanni Agnesod – directeur de l’ARPA Val d’Aoste
  • Un représentant de la Direction Générale de l’Aviation Civile - France
  • Commandant Lavergne - PGHM Chamonix
  • Daniel Gerfaut Valentin - coordinateur des gardes des réserves naturelles 74
  • Marco Onida - secrétaire général de la Convention alpine
  • Christophe Rosset - Directeur général de SAF-Hélicoptères
  • Gérard David - Président de l’Union Française de l’Hélicoptère
  • Denis Crabieres – Vice Pdt du syndicat national des guides de montagne
  • Elsbeth Flüeler - Directrice de Mountain Wilderness Suisse
  • Jean Jacques Bonniot - gardien du refuge du glacier Blanc
  • Olivier Martel- Directeur SARL Takamaka Alpes Sports Nature
  • Jean Pierre Courtin
  •  

Les représentants de la presse sont cordialement invités

 

Contacts presse : CIPRA France Alexandre Mignotte - 04 76 48 17 46

 Patrick Le Vaguerèse 06 82 32 07 53 - france@cipra.org

 

 

POUR TOUTES INFORMATIONS :

http://www.cipra.org/fr/CIPRA/cipra-france/accueil/prog_helico.pdf/download

 

Cette journée et l'édition de l'ouvrage de Jennifer Heuck ont reçu le soutien de :

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