Les désastres climatiques les plus probables

Publié le par Gerome

Depuis la disparition des forêts à la fonte des glaces de l'Arctique, le changement climatique peut affecter la planète de multiples façons. Certains de ces désastres sont plus probables et vraisemblables que d'autres. Le site américain Fast Company les a répertorié et explique quels seraient leurs mécanismes.


Il est évidemment impossible de prédire exactement quand les effets du réchauffement vont échapper à tout contrôle, mais une nouvelle étude scientifique menée par l'université d'Exeter en Angleterre montre qu'il serait possible de détecter des «points critiques» (tipping points), des petites modifications dans la mécanique du climat et l'adaptation de la planète au changement en cours qui conduisent à des bouleversements dramatiques. L'étude classe ses «points critiques» selon leur degré de probabilité. Fort heureusement, les plus probables sont les moins catastrophiques même si leurs conséquences seraient considérables.

Voilà donc ce qui nous menace dans le ciel les prochaines années dans l'ordre croissant de probabilité (du moins probable au plus probable).


La disparition de toute glace en Arctique pendant l'été


Selon l'Institut Max Planck de Météorologie, la disparition de toute glace en Arctique qui marquerait un changement irréversible du climat planétaire peut encore être empêchée si nous parvenons à ralentir la progression des émissions de gaz à effet de serre.

La disparition des forêts amazoniennes et boréales


La disparition de toute forêt majeure, pas seulement de l'Amazonie, mais aussi au nord de l'Amérique, de l'Europe et de l'Asie serait dramatique car elle se traduirait immédiatement par une augmentation de la quantité de gaz carbonique dans l'atmosphère qui est stocké par les arbres.

L'arrêt du Gulf Stream dans l'Atlantique


Dans ce scénario, la circulation des courants chauds et froids dans l'Atlantique liée aux différences de températures et de salinité de l'eau pourrait être grandement perturbée par l'écoulement d'eau froide dans l'Atlantique nord provenant de la fonte des glaces. Cela signifie que le nord de l'Europe entrerait dans un mini âge glaciaire, que le plancton serait menacé et avec lui une bonne partie de la faune de l'Atlantique.

El Niño va devenir permanent


El Niño est ce phénomène climatique particulier qui est une conséquence d'une perturbation dans la circulation atmosphérique entre les pôles et l'équateur. Il se produit de temps à autres et se caractérise par des températures anormalement élevées de l'eau dans la partie est de l'océan Pacifique sud qui ont pour effet de dérouter les cyclones tropicaux de leurs routes habituelles, et de déplacer les zones de précipitations et de sécheresse autour du Pacifique avec des conséquences dramatiques.

La fonte des glaces de l'ouest de l'Antarctique et du Groenland


Si les masses de glaces situées aux deux pôles diminuent fortement, l'effet évident sera celui d'une hausse du niveau de la mer. Cela ne signifie pas seulement que certaines régions côtières seront noyées, mais aussi que les tsunamis et autres ouragans seront nettement plus dévastateurs.

La disparition de la mousson en Afrique de l'ouest


La mousson annuelle dans l'ouest de l'Afrique sub-saharienne se produit notamment à cause des différences importantes de température et d'humidité entre la région équatoriale et le Sahara. Si ses différences se réduisent, cela signifie que la sécheresse et son corollaire la famine vont s'étendre brutalement et rapidement en Afrique de l'ouest.

 

 


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Michel Rocard s'inquiète de l'augmentation du tourisme en Antarctique

Publié le par Gerome

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Ambassadeur en charge des Pôles, Michel Rocard s'est inquiété de la mode pour le tourisme en Arctique et en Antarctique...

Les vacances dans un igloo sont à la mode, et cela inquiète l'ex-Premier ministre socialiste français Michel Rocard, ambassadeur chargé des négociations sur les pôles Arctique et Antarctique. Mardi à Buenos Aires, il s’est déclaré inquiet de l'augmentation «vertigineuse» du tourisme en Antarctique. «Le problème qui pointe, c'est le tourisme: parti de zéro il y a trente ans, il atteint les 55.000 personnes par an», a déclaré à la presse Michel Rocard, qui participe dans la capitale argentine à la 34e réunion consultative sur le Traité de l'Antarctique. «Il augmente de manière vertigineuse. Or, il est polluant. Comment peut-on limiter la pollution produite par le tourisme?», a poursuivi Michel Rocard, rappelant que les limitations déjà décidées pouvaient s'avérer insuffisantes.


Elargir le nombre de pays ayant ratifié le Traité de l'Antarctique


Les signataires du Traité s'étaient notamment engagés en 2009 à limiter le nombre de personnes à terre à cent à la fois. En outre, «est-ce que la biodiversité est menacée sur telle ou telle espèce de baleines?», s'est interrogé Michel Rocard. «Il y a des pays qui continuent à braconner. Sommes-nous obligés d'augmenter le niveau de protection?».


L'ambassadeur a fait valoir que la France cherchait à élargir le nombre de pays ayant ratifié le Traité de l'Antarctique. «Il y a beaucoup de gens pour faire le pronostic que nous aurons la pression pour lever l'interdiction des activités minéralogiques en Antarctique», a prévenu l'ancien chef de gouvernement. «Si la France a entrepris le combat pour renforcer l'autorité politique du traité en élargissant le nombre de gens qui l'ont ratifié, c'est précisément pour résister à cela», a-t-il dit.


Les pays signataires doivent fêter, jeudi à Buenos Aires, les cinquante ans du traité de l'Antarctique. Un protocole au traité, relatif à la protection de l'environnement en Antarctique, avait été signé en 1991, alors que Michel Rocard était Premier ministre français. Il a fait de l'Antarctique une réserve naturelle.

 

 


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Océans : des signes annonciateurs d’une extinction de masse ?

Publié le par Gerome

Un collège d’experts mondiaux, qui s’étaient réunis en avril à l'Université d'Oxford, a publié lundi 20 juin un rapport montrant que l’océan mondial montre les signes d’un épuisement bien plus profond que ce que l’on supposait. 

 

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Trois signaux, aujourd’hui au rouge, inquiètent particulièrement ces 27 experts qui ont planché sur l’état de santé actuel de la mer : le réchauffement des océans, leur acidification, et l’hypoxie (manque d'oxygène) consécutive. Des phénomènes étroitement imbriqués, qui n’annoncent rien de bon, selon ces scientifiques de six pays différents, réunis autour d’Alex Rogers, directeur scientifique du Programme international sur l'État des Océans (Ipso).


"Ils constituent trois facteurs que l'on retrouve dans chacune des extinctions de masse de l'histoire de la Terre", avertissent les auteurs, qui parlent de taux actuels de carbone dissous dans l’eau "déjà bien plus élevés aujourd'hui qu'à l'époque de la dernière extinction de masse d'espèces marines, il y a environ 55 millions d'années, lorsque près de 50% de certains groupes d'animaux (…) furent exterminés".


Réchauffement climatique, surpêche, pollution par des nutriments agricoles et des détergents constituent bien sûr autant de pressions sur l’écosystème marin, le plus vaste de notre planète. "Les océans du monde entier risquent fortement d'entrer dans une phase d'extinction des espèces marines. (..) La vitesse et le taux de dégénérescence dans les océans sont bien plus rapides que tout ce qui avait été prévu", insistent ces experts, qui préconisent "l'adoption en urgence d'un meilleur système de gouvernance de la haute mer, encore très peu protégée, mais qui représente la majeure partie des océans du monde entier".

 

 


 

 


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Réduire, Réutiliser, Recycler

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Les 3 R sont Réduire, Réutiliser, Recycler. Ce sont trois réponses au problème de la gestion des déchets. Un français produit en moyenne 450 kg de déchets par an. La règle des 3 R peut permettre de produire moins de rebuts ou de valoriser ses déchets par :

  • la réduction de la production de déchets (choix de matériaux recyclables non polluants, choix de produits à emballage limité).
  • La réutilisation des déchets
  • Le recyclage des déchets (compostage, transformations...)

Le principe des 3 R permet de réduire la production d'ordures ménagères nécessitant un traitement collectif. Or la réduction du volume de déchets signifie automatiquement la réduction du nombre de camions poubelle sur nos routes, la réduction de déchets incinérés ou mis en décharge...

 

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Réduire

 

Le meilleur déchet est celui qu'on n'a pas produit. Réduire les déchets à la source est la meilleure solution pour diminuer ses déchets et économiser les matières premières comme le bois, le pétrole ou l'eau. Il s'agit par exemple de réfléchir quand on est dans un magasin et de se demander si ce qu'on achète correspond vraiment à un besoin.

Des exemples concrets :

  • Utiliser un cabas ou un caddie pour les courses et refuser ainsi les sacs plastiques
  • Acheter des produits qui ne sont pas suremballés, des recharges, des grands formats ou en vrac
  • Acheter des appareils de qualité qui dureront longtemps
  • Éviter les produits jetables (lingettes, appareils photo, vaisselle en carton...)

 

Réutiliser

 

Réutiliser ou réemployer, c'est prolonger la durée de vie d'un objet en le réparant ou en lui affectant une nouvelle place. L'objet garde cependant sa fonction initiale.

Des exemples concrets :

  • Entretenir et réparer les objets
  • Réutiliser les papiers imprimés d'un côté comme brouillons, réutiliser les sacs plastiques comme sacs-poubelle, des emballages comme rangements...
  • Louer ou emprunter au lieu d'acheter ce dont on fait peu usage
  • Donner ce dont on n'a plus besoin à des proches ou des associations
  • Acheter/Revendre d'occasion dans des dépôts-ventes, des braderies, sur Internet...

Certains emballages sont également consignés et peuvent donc être rapporté au vendeur qui les retournera au fabricant du produit, fabricant qui réutilisera l'emballage pour emballer un nouveau produit (autrefois fréquent sur les bouteilles en verre).

 

 

Recycler

 

Recycler, c'est fabriquer un nouvel objet à partir d'un vieil objet. Le nouvel objet n'a rien à voir avec l'ancien qui sert de matière première. Le déchet devient une ressource. Par rapport à la réduction et à la réutilisation, le recyclage a l'inconvénient de souvent nécessiter de l'énergie pour le transport et la transformation.

Des exemples concrets :

  • Acheter des produits recyclables et recyclés.
  • La récup' permet de bricoler de nouveaux objets.
  • La collecte sélective pour les emballages, le verre, le papier, les piles, les médicaments.
  • Le compost, qui sert d'engrais.
  • Les prospectus de publicités peuvent servir à fabriquer des briques de liant papier pour plus tard être utilisés en construction.
  • L'huile de friture usagée filtrée à 5 microns peut servir de Biocarburant.
  • Utiliser des cartouches d'imprimantes recyclées ou remanufacturées.

 

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Des parasols géants dans l'espace pour sauver le climat?

Publié le par Gerome

Les experts des Nations unies se penchent sur les solutions technologiques pour lutter contre le réchauffement climatique...

Trouvailles d’apprentis sorciers ou technologies du futur, les parasols géants dans l'espace ou les tours pour capter le CO2 vont être soumises aux scientifiques des Nations unies. Des spécialistes du Groupe d'experts sur l'évolution du climat (Giec) se retrouvent à partir de lundi à Lima pour passer en revue ces solutions qui soulèvent nombre de critiques de la part de ceux qui redoutent plus de conséquences néfastes que de bénéfices pour la planète. Ils vont regarder à la loupe les options technologiques envisagées pour lutter contre le réchauffement climatique au moment où les négociations internationales patinent toujours.


Ces propositions de géo-ingénierie n'en sont globalement qu'au stade de projets mais certaines ont toutefois déjà été expérimentées. Parmi les options évoquées pour refroidir la planète ou au moins freiner la hausse de la température: «fertiliser» les océans avec du fer pour accélérer la croissance des micro-organismes absorbant le CO2, diffuser des particules artificielles dans la haute atmosphère pour réfléchir les rayons du soleil, construire des tours capables d'extraire du CO2 de l'atmosphère... Sans compter celle, digne de la science-fiction, d'envoyer un parasol géant dans l'espace.


«C'est une façon pratique d'esquiver les engagements de réduction»

Ces réponses technologiques suscitent des critiques face aux risques potentiels d'effets secondaires ou de conséquences non prévues qu'elles pourraient entraîner pour la fine mécanique climatique et la biodiversité. L'autre danger, selon certains observateurs, est politique: la perspective d'une solution rapide au réchauffement affaiblirait le fragile consensus existant sur la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre. «C'est une façon pratique pour les pays du nord d'esquiver leurs engagements de réduction», souligne Silvia Ribeiro, de l'ETC Group, une ONG nord-américaine spécialisée sur les questions technologiques.


Plus d'une centaine d'organisations, dont ETC et Les Amis de la Terre, ont adressé cette semaine une lettre ouverte au Giec «demandant une déclaration claire sur son engagement à la prudence». Il y a quatre ans, dans son quatrième rapport d'évaluation, l'état des lieux de référence sur le changement climatique, les experts de l'ONU avaient écarté en quelques lignes ces options de géo-ingénierie en raison de leurs risques potentiels et de leurs coûts non évalués. Ils choisissent aujourd'hui de regarder le sujet de plus près alors que les négociations climatiques en cours sous l'égide de l'ONU, dont un nouveau round vient de se tenir à Bonn (Allemagne), ne progressent guère.


Le Giec veut apporter une information neutre


Les promesses actuelles de réduction des émissions de gaz à effet de serre annoncées par les pays sont loin de permettre de contenir le réchauffement sous le seuil de 2°C préconisé par la science. «Mon souci est de remplir le mandat du Giec en apportant la meilleure information disponible pour permettre que soient prises des décisions en connaissance de cause pour protéger le climat et l'environnement», explique à l'AFP Jean-Pascal van Ypersele, vice-président du groupe d'experts. «Nous allons regarder les avantages et les possibilités, mais aussi les aspects potentiellement négatifs», assure-t-il.


Les experts réunis pour trois jours au Pérou doivent évaluer les connaissances scientifiques sur le sujet mais sans faire de recommandations. «En l'absence d'évaluation objective du GIEC, la seule information disponible pour les décideurs proviendrait d'une grande variété de sources, dont certaines pourraient avoir des intérêts en jeu», fait valoir Jean-Pascal van Ypersele.

 

 


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