Un été pour ramasser les déchets de l'hiver en montagne

Publié le par Gerome

Entre le 1er mai et le 1er septembre, les bénévoles de l'association Moutain Riders ne sont pas vraiment en vacances: ils mènent leur campagne annuelle de ramassage des déchets sur les pistes de ski, où la fonte des neiges révèle bien souvent des tonnes de papier, mégots ou plastiques abandonnés. Pour inciter tout le monde à les aider dans cette tâche, l'association a tourné une vidéo et rappelle que chaque année, ce sont 65 tonnes de déchets qui sont ramassés grâce aux volontaires.


Un éco-événement


En 2010, les 6.000 bénévoles se sont déployés dans 165 stations de ski, pour y ramasser canettes, emballages, bouteilles, métaux ou mégots. Cette année, Moutain Riders espère agir dans 200 stations, et a besoin de bras pour ces opérations qui se transforment à chaque fois en éco-événement: covoiturage entre participants, tri sur les lieux des animations liées (repas, jeux, expositions,…) et bien sûr, pour ne plus passer les vacances d'été à ramasser les déchets laissés pendant les vacances d'hiver, diffusion de messages… sur papier recyclé.

 

 

 

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Exploitation d'uranium dans un site classé au patrimoine mondial en Tanzanie

Publié le par Gerome

Les mines se situeront dans la seconde réserve animalière d'Afrique...

 

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La Tanzanie va exploiter une mine d'uranium dans le parc de Selous, seconde réserve animalière d'Afrique et site classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco, a déclaré mardi le ministère de l'Energie. La société australienne Mantra Ressources souhaite débuter l'exploitation de la mine en 2012 dans la partie sud du parc de 54.600 km2 dont les réserves d'uranium sont estimées à 24.400 tonnes. «L'exploration et les préparatifs d'ouverture se poursuivent mais la mine ne sera opérationnelle entre la mi et la fin 2012, pour respecter plusieurs conditions posées par le comité de l'Unesco» chargé du patrimoine mondial, a dit le ministre, William Ngeleja à l'AFP.

Une mine et une route à travers le parc du Serengeti

William Ngeleja a précisé que ces conditions comprenaient une évaluation de l'impact environnemental de l'exploitation et l'obtention d'autorisations des organismes de régulation. Il s'est déclaré optimiste sur un feu vert des autorités tanzaniennes de l'environnement, ajoutant qu'une équipe de l'Unesco se rendrait en Tanzaine pour des vérifications. Le ministre du Tourisme et des Ressources naturelles, Ezekiel Maige, a ajouté que le comité de l'Unesco qu'il a rencontré récemment à Paris, au siège de l'organisation, avait donné son accord conditionnel à l'ouverture de la mine de Selous.


Ces informations sont rendues publiques alors que Ezekiel Maige avait déclaré la semaine dernière que la Tanzanie allait construire une route à travers le parc du Serengeti, autre site protégé par l'Unesco, en dépit de déclarations de l'organisation internationale affirmant qu'elle avait stoppé le projet. Les associations de défense de la nature ont fait campagne contre ce projet estimant qu'il mettait en danger des millions de gnous et de zèbres qui migrent chaque année du Serengeti au Masai Mara au Kenya, un spectacle qui attire des centaines de milliers de touristes. Le gouvernement tanzanien fait valoir que le pays doit s'occuper tout autant des hommes que de la faune sauvage. Cette nouvelle voie doit relier Musoma, sur les rives du lac Victoria, à Arusha.

 

 


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Une marée noire très discrète en Chine

Publié le par Gerome

Une marée noire très opaque. Depuis la mi-juin, du pétrole s'échappe d'une plate-forme pétrolière dans le golfe du Bohai (nord de la Chine) et, tandis que l'opérateur CNOOC affirme que la situation est sous contrôle, les médias officiels chinois soulignaient dimanche le manque d'informations sur cette marée noire. Le site de la Radio nationale chinoise (CNR) a rapporté dimanche que la China National Offshore Oil Corporation (CNOOC) a attendu jusqu'au 1er juillet avant de confirmer à l'attention de ses investisseurs cet accident, qui avait filtré dès le 21 juin sur Weibo, le Twitter chinois.

 

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«Cacher ce genre d'informations peut avoir de graves conséquences»

Selon Han Xiaoping, directeur du site china5e.com, spécialisé sur l'énergie, cité par CNR, «cacher ce genre d'informations peut avoir de graves conséquences», car «le Bohai étant une mer fermée, sa capacité à s'auto-nettoyer est limitée». De plus, ce golfe est entouré de côtes très peuplées et beaucoup de produits de la pêche destinés à la consommation humaine en proviennent, selon Han Xiaoping.


La nappe de pétrole mesure environ 200 mètres, selon une source au sein de CNOOC citée par la radio chinoise, qui ajoute que le Bureau des affaires maritimes doit présenter un rapport d'enquête sur le sujet mardi. La télévision nationale CCTV a également souligné dimanche le manque d'informations sur l'origine de cet accident, qui pourrait être lié à la corrosion des tuyaux, selon un spécialiste qu'elle a interrogé. CCTV s'est également demandé si la fuite de pétrole était terminée ou perdurait.

 

 

 

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La Tanzanie renonce à la route trans-Serengeti

Publié le par Gerome

À la grande satisfaction des défenseurs de l'environnement, le gouvernement tanzanien a abandonné son projet de tracer une voie express traversant le parc du Serengeti, route qui risquait de compromettre tout l'écosystème du parc national et son attrait pour les touristes.

 

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Sensible aux avertissements des scientifiques et des écologistes, le ministère des Ressources naturelles et du tourisme tanzanien, dans une lettre envoyée au Centre du patrimoine mondial à Paris, a confirmé l'abandon du projet de construction d'une grande route goudronnée à travers le Parc national du Serengeti pour relier le lac Victoria aux ports côtiers, se contentant de l'actuelle piste caillouteuse de 50 kilomètres dédiée au tourisme et à l'administration.


Des études avaient montré l'impact potentiel du tracé d'une nouvelle route sur la grande faune du parc, notamment sur les migrations de zèbres et de gnous, ces derniers risquant de passer d'un effectif de 1,3 million à 300.000 individus. Avec, à la clé, une incidence sur les populations de prédateurs - lions et guépards - qui participent à l'attrait touristique du parc national, grand pourvoyeur de devises, un argument auquel le gouvernement a sans doute été sensible.


Le mouvement nord-sud annuel d'environ 1,5 million d'ongulés sauvages pourra donc se perpétuer, sans la gêne occasionnée par des clôtures bordant une route, et sans collisions avec des véhicules rapides, qui auraient en outre risqué d'introduire accidentellement au Serengeti, site du patrimoine mondial, des espèces végétales invasives.

 

 

Publié dans Les bonnes nouvelles

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Le mouvement vert

Publié le par Gerome

Quand la vieille femme a choisi le sac en plastique pour ses produits d'épicerie, la caissière lui a reproché de ne pas se mettre au "VERT".
 La caissière dit que la génération de la vieille femme ne comprenait tout simplement pas le mouvement environnementaliste; que seuls les jeunes allaient payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources!



La vieille femme s'est excusée auprès d'elle et a expliqué: " Je suis désolée, nous n'avions pas le mouvement vert dans mon temps."

Alors qu'elle quittait le magasin, la mine déconfite, la caissière en rajouta: 
 " Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à notre dépend.  C'est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l'environnement dans votre temps!"



La vieille dame admit qu'à l'époque, on rapportait les bouteilles de lait, les bouteilles de Coke et de bière au magasin. Le magasin les renvoyait à l'usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau; on utilisait les mêmes bouteilles à plusieurs reprises.  À cette époque, les bouteilles étaient réellement recyclées, mais on ne connaissait pas le mouvement vert.




En son temps, on montait l'escalier: on n'avait pas d'escaliers roulants dans tous les magasins ou dans les bureaux.  On marchait jusqu' à l'épicerie aussi.  On ne prenait pas un bolide à 300 chevaux-vapeur machine à chaque fois qu'il fallait se déplacer de deux coins de rue.  Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement vert.
À l'époque, on lavait les couches de bébé; on ne connaissait pas les couches jetables. On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde à linge; pas dans une machine énergétique avalant 220 volts.  On utilisait l'énergie éolienne et solaire pour vraiment sécher les vêtements. 
À l'époque, on recyclait systématiquement les vêtements qui passaient d'un frère ou d'une soeur à l'autre.  C'est vrai ! On ne connaissait pas le mouvement vert.


 À l'époque, on n'avait qu'une TV ou une radio dans la maison; pas une télé dans chaque chambre.  Et la télévision avait un petit écran de la taille d'une boîte de pizza, pas un écran géant.
Dans la cuisine, on s'activait pour brasser les plats et pour préparer les repas; on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts.
Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait des rembourrages comme du papier journal ou de la ouate, pas des bulles en mousse de polystirène ou en plastique.




À l'époque, on utilisait du "jus-de-bras" pour tondre le gazon; on n'avait pas de tondeuses à essence auto-propulsées.
À l'époque, on travaillait fort physiquement; on n'avait pas besoin d'aller dans un club de santé pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l'électricité. Mais, vous avez raison: on ne connaissait pas le mouvement vert.
À l'époque, on buvait de l'eau à la fontaine quand on avait soif; on n'utilisait pas de verres ou de bouteilles en plastique à chaque fois qu'on voulait prendre de l'eau. 



On remplissait les stylo-plumes au lieu d'acheter un nouveau stylo; on remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir tout simplement à chaque rasage.  Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement vert. 
À l'époque, les gens prenaient le tramway et les enfants prenaient leur vélo pour se rendre à l'école au lieu d'utiliser la voiture familiale et Maman comme un service de taxi de 24 heures.
 On avait une prise de courant par pièce, pas une bande multi-prises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables  aux jeunes d'aujourd'hui.


 La vieille dame avait raison  :

à son époque, on ne connaissait pas le mouvement vert;  mais on vivait chaque jour de la vie dans le respect de l'environnement.

 

 

Publié dans Nature

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