Des chercheurs dévoilent le repas le plus sain au monde

Publié le par Gerome

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Après des années de recherche, des scientifiques britanniques ont réussi à concocter un menu qu'ils estiment comme le plus sain au monde. Un repas qui contiendrait tous les éléments indispensables pour l'organisme.


Alors que les vacances approchent à grand pas, beaucoup ont décidé de surveiller leur alimentation pour perdre les petits kilos qui se sont installés durant l'hiver. Manger plus de fruits et légumes, éviter de grignoter entre les repas, abandonner le trop gros dessert en fin de repas : les conseils des spécialistes fleurissent. Mais dans la quête des menus équilibrés, les chercheurs de la Leatherhead Food Research au Royaume-Uni ont pris une grosse longueur d'avance. Ceux-ci viennent en effet de révéler qu'ils étaient parvenus à concocter le repas le plus sain au monde.


Des travaux qui ont nécessité plusieurs années de recherche. Pour arriver à cela, les scientifiques ont en effet analysé plus de 4.000 allégations santé mentionnant des composants essentiels et utilisées par les industriels et les supermarchés pour convaincre les consommateurs d'acheter leur produit. Ils en ont ainsi sélectionné 222 qui avaient pour eux un réel fondement scientifique et ont éliminé toutes les autres. Puis ils ont enquêté pour dénicher les aliments qui correspondaient à ces allégations et finir au final par concocter à partir de ceux-ci le menu le plus sain au monde. Autrement dit, celui qui permet de fournir à l'organisme tout et uniquement ce dont il a besoin.


D'après les résultats dévoilés, le fameux repas est composé en entrée d'une terrine de saumon accompagnée de feuilles de salade mélangées et assaisonnées à l'huile d'olive ainsi que d'un morceau de pain multicéréales, en plat principal, d'un ragoût de poulet accompagné de lentilles et de légumes mélangés, et en dessert, d'un fromage blanc assaisonné de noix et d'une sauce sans sucre au goût de caramel. Un menu dont chaque étape a pour but d'apporter à l'organisme des éléments bien particuliers.


Des acides gras, des fibres et des protéines bons pour l'organisme


Plus en détail, la terrine de saumon frais et fumé de l'entrée contient évidemment de l'huile de poisson riche en acides gras oméga 3 et en acide docosahexaenoïque qui sont bons à la fois pour les artères, pour le coeur et pour le cerveau. L'huile d'olive contenue dans la salade aide à maintenir des niveaux normaux de bon cholestérol et le pain, quant à lui, recèle des fibres et de l'acide folique qui booste le cerveau et s'avère bénéfique pour le développement des foetus. De même, le plat principal au poulet est lui aussi un plat très complet qui remplirait d'après l'étude des chercheurs, 80 conseils santé officiels.


Les protéines qu'il contient "contribuent à la croissance de la masse musculaire", tandis que l'acide pantothénique trouvé dans les lentilles aide à réduire la fatigue et "améliore les performances mentales", d'après les scientifiques cités par le Daily Mail. Quant au dessert, celui-ci est à la fois bon pour la digestion grâce au lactulose contenu dans le fromage blanc, pour les dents et pour le contrôle du taux de glucose sanguin. Les noix elles, sont un aliment  reconnu pour contribuer à "améliorer l'élasticité des vaisseaux sanguins".


De l'importance du goût des aliments

Mais les scientifiques ne se sont pas arrêtés là. Ils ont également mis au point une boisson capable selon eux de booster les performances et qui contiendrait notamment du calcium, du zinc, du cuivre, du fer, du potassium, du sélénium, du magnésium ainsi que de la biotine qui joue un rôle dans le métabolisme, au sein du système nerveux, de la peau et des cheveux. En outre, les scientifiques recommandent également le chocolat chaud velouté riche en mélatonine qui aide à s'endormir rapidement ainsi que les tablettes de charbon pour contribuer "à réduire les flatulences excessives après manger".


Le docteur Paul Berryman, directeur de la Leatherhead Food Research, a en fait imaginé ce repas pour les compagnies aériennes mais il a expliqué que ces ingrédients et ces plats pouvaient tout aussi bien servir à la maison. "Nous avons également montré que les repas sains ne doivent pas être ennuyeux. Nous avons mené des milliers de tests de goût avec des consommateurs et une chose est claire. Peu importe qu'elle soit saine, si de la nourriture n'a pas un bon goût elle ne se vendra pas", conclut le chercheur.

 

 


Publié dans Nutrition & Santé

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Quand l’industrie de la viande dévore la planète

Publié le par Gerome

Les projections démographiques moyennes de l’Organisation des Nations unies (ONU) montrent que la planète accueillera neuf milliards de personnes en 2050, date à laquelle la population mondiale commencera à se stabiliser. Un vent de panique souffle sur la planète, certains Etats agitant le spectre de la surpopulation… Y aura-t-il alors suffisamment de ressources et de nourriture pour tous alors que déjà, en 2011, plus d’un milliard de personnes ne mangent pas à leur faim ?



Depuis quelques années, les pays qui craignent une pénurie se sont lancés dans une course effrénée pour acquérir de nouvelles terres arables que se disputent les industries de l’agroalimentaire et des agrocarburants. Et une violente controverse oppose ceux qui veulent utiliser les produits agricoles pour faire tourner les moteurs à ceux qui préféreraient qu’on nourrisse les êtres humains.



Mais peu dénoncent un business encore plus vorace en ressources naturelles, en produits agricoles et en espace : celui de l’industrie de la viande.



L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) explique dans son rapport 2009 : « Du fait de l’expansion rapide du secteur de l’élevage, les terres et les autres ressources productives font l’objet de rivalités croissantes, ce qui pousse les prix des céréales de base à la hausse et met à rude épreuve la base de ressources naturelles, un mécanisme qui pourrait affecter la sécurité alimentaire. »



« L’intervention publique est nécessaire pour atténuer l’impact de l’élevage sur l’environnement et s’assurer que ce secteur fournit une contribution durable à la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté. La production animale, comme toute autre activité économique, peut être associée à des dommages environnementaux. Le manque de clarté des droits de propriété et d’accès aux ressources et l’absence de bonne gouvernance du secteur contribuent à l’épuisement et à la dégradation des terres, de l’eau et de la biodiversité », précise-t-elle.


La production animale n’a rien d’une activité marginale : en 2009, elle représentait 40 % de la production agricole mondiale. Fondé au tout début du XXe siècle aux Etats-Unis sur le modèle productiviste de l’industrie automobile, l’élevage industriel n’a cessé de croître tout au long du siècle, d’abord en Amérique du Nord et du Sud, puis en Europe et enfin en Chine.

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Bien que ce mode de production se soit révélé calamiteux — pour l’environnement mais pas seulement — la FAO a soutenu sans faille l’industrie de la viande au prétexte qu’elle serait nécessaire pour éradiquer la faim dans le monde. Une promesse loin d’avoir été tenue ; c’est la santé de ceux qui en mangent le plus qui est affectée.


L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estimait en 2008 à 1,5 milliard le nombre de personnes atteintes de surcharge pondérale, 2,3 milliards d’ici 2015. Les boissons sucrées et les chips, à juste titre incriminées, sont associées à ce fléau sanitaire typiquement occidental. La viande rouge et la charcuterie sont elles aussi explicitement identifiées comme facteurs de dysfonctionnement à forte dose. Obésité, diabète, maladies cardio-vasculaires et cancers du côlon sont des effets secondaires indésirables et dangereux d’une alimentation trop riche en protéines animales.


L’heure est donc venue, pour les carnivores invétérés, de reconsidérer sérieusement leur plat du jour en alternant riz complet, lentilles et cuisse de poulet... Un menu plus équilibré leur serait profitable, et profiterait d’ailleurs aussi à tous. Parce qu’à n’en pas douter, de ces pavés charolais quotidiens dépend l’avenir des futures générations. Au point que l’organisation onusienne ne dissimule plus ses préoccupations : « Le secteur agricole est le plus grand utilisateur et gestionnaire mondial de ressources naturelles et, comme toute activité de production, la production animale implique un coût environnemental. L’élevage est aussi souvent conjugué aux distorsions politiques et aux dysfonctionnements du marché, et par conséquent, il a sur l’environnement des conséquences qui sont souvent sans commune mesure avec son rôle dans l’économie.

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Par exemple, s’il représente moins de 2 % du PIB mondial, il est à l’origine de 18 % des gaz à effet de serre à l’échelle de la planète. » Voilà qui laisse songeur. « Le changement climatique représente une “boucle de rétroaction” spéciale, puisque la production animale contribue au problème en même temps qu’elle en subit les effets. Si des mesures adéquates ne sont pas prises pour améliorer la viabilité de l’élevage, les moyens d’existence de millions de personnes seront menacés. »

En d’autres termes, l’élevage intensif pervertit le génie des sociétés humaines en agissant négativement sur les équilibres naturels, sociaux, ruraux, environnementaux, économiques et sanitaires.
Traditionnellement, on pratique l’élevage quand la nourriture pour le bétail est disponible sur place, souvent en complément d’une agriculture céréalière et maraîchère (système de production mixte). Les pâturages, naturels ou cultivés, font l’objet d’une attention permanente pour permettre la régénération de la prairie après le passage des ruminants. Ce qui implique leur déplacement constant pour éviter les piétinements, la destruction des plantes et la concentration des déjections qui affectent la qualité des sols et de l’eau.

Pour les animaux restés à l’étable, la nourriture provient des résidus de récoltes, des déchets de l’alimentation humaine, de fourrages enrichis de pois, de lupins et de féveroles. Les cochons fouinent sous les arbres à la recherche de fruits et de glands dont ils raffolent. Bucolique ? Il se trouve que les pratiques ancestrales ne sont pas complètement dénuées de sens, de science et d’efficacité. Il n’est pas question de revenir à l’agriculture de nos lointains ancêtres mais bien de développer une agriculture paysanne moderne fondée sur les savoir-faire traditionnels, régionaux et durables.



Les systèmes de production mixtes ne sont pas, par nature, ceux qu’affectionne l’industrie de la viande. La diversité impliquerait un processus beaucoup trop compliqué et donc coûteux. Donc, vive l’usine à viande formatée et les chaînes d’approvisionnement sans fin qu’un technicien actionne en appuyant sur des boutons depuis son bureau.

On distingue deux catégories de production animale industrielle : le pâturage, lequel concerne surtout les bovins, et l’exploitation hors-sol où sont concentrés porcs ou volailles dans des bâtiments en béton.



Les pâturages recouvrent 60 % des terres agricoles, le fourrage quant à lui occupe 35 % des terres arables. Au total, 81 % des terres agricoles sont ainsi dédiées au bétail et à son alimentation.
On cherche à minimiser les coûts en « rationalisant » toute la chaîne de production jusqu’à la distribution, abattage et transformation inclus : réduction de la main-d’œuvre, automatisation et programmation des tâches, standardisation des produits. Tout un manège mis en œuvre pour répondre aux diktats productivistes de l’« agrobusiness » et de la grande distribution.



On perd jusqu’à la notion d’animal : on fabrique des côtelettes comme on fabrique une voiture, à partir d’une matière première. La différence est qu’elle est vivante et souvent souffrante.

Sélection après sélection, les bêtes ont été « élaborées » par des instituts agronomes tels que l’Institut national de recherche agronomique (INRA) en France dans le but d’obtenir des hybrides qui se distinguent pour le développement rapide de leur masse musculaire et leurs performances reproductrices.



En contrepartie, les organes vitaux sont réduits au strict minimum et ne sont plus à même de remplir leurs fonctions originelles. Les animaux sont devenus hypersensibles aux maladies, d’où le recours fréquent aux médicaments, ce qui contribue au développement des bactéries résistantes aux antibiotiques dans le monde, un casse-tête pour les chercheurs avec de graves conséquences sur la santé publique. Ces pratiques sélectives à outrance ont conduit à la quasi disparition des espèces naturelles et régionales.

 

 


Publié dans Pollution

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Publié le par Gerome

Chers lectrices, chers lecteurs,

 

Tout d'abord, je tiens à vous remercier chaleureusement pour l'intérêt que vous portez à ce site dédié à la protection de mère nature.

Notre Terre existe depuis maintenant 6 ans et il est devenu la référence en matière d'infos sur l'environnement.

Je consacre beaucoup de temps à améliorer ce site, à créer des articles ou bien à rechercher du contenu valable, crédible et attractif.

Ce site, malheureusement me coûte de l'argent pour son hébergement. Je suis donc déficitaire. Pour pallier à ce problème, j'ai du me résoudre à insérer de la publicité, croyez-moi, cela ne me réjouis pas...

Ceci dit j'ai fait en sorte que cette publicité ne soit pas invasive et qu'elle ne perturbe pas votre lecture des articles.

Je suis soucieux de la qualité de ce site et c'est pour cela que je ne veux pas que Notre Terre devienne illisible ou innatractif.

J'espère que cette modification ne vous empêchera pas de venir et que vous comprendrez un choix devenu nécessaire.

Je reste à votre disposition pour toute question éventuelle.

 

A bientôt sur Notre Terre!

Publié dans Divers (Hors sujet)

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De Rio 92 à Rio 2012 : et si la crise économique permettait enfin d'évoluer sur la question du développement durable ?

Publié le par Gerome

La Conférence internationale sur l'environnement commence ce mercredi à Rio. Il y a vingt ans, son aînée avait déjà déchainé les passions sur les mêmes problématiques. Dans un contexte de crise mondiale, les questions écologiques pourront-elles relancer à la fois l'appareil économique tout en protégeant notre environnement ?

 

Rio+20

 

Comment concilier développement et environnement ? La question fut posée pour la première fois aux gouvernements à la conférence organisée par les Nations Unies en 1972 à Stockholm. Depuis, les décideurs politiques du monde entier se retrouvent tous les 10 ans. Le prochain Sommet de la Terre qui se tient à Rio du 20 au 22 juin est donc le quatrième du genre. Il ne viendrait pourtant à personne l’idée de parler de Stockholm + 40 ! Qu’a donc introduit de si particulier la conférence de 1992 ? Et que subsiste-t-il, 20 ans après, de son illustre éponyme ?


En premier lieu, la conférence de Rio de 1992 a introduit une rupture dans l’organisation des réunions internationales. Lors des précédents sommets, les gouvernements étaient les seuls acteurs convoqués dans l’enceinte des Nations Unies. Les représentants de la société civile restaient dans l’ombre, activant les leviers plus ou moins ambigus du lobbyisme. Le sommet de la Terre de 1992 a introduit une nouvelle façon d’organiser la coordination internationale avec la participation d’acteurs représentant la communauté scientifique et la société civile.


Pour appréhender les questions écologiques globales comme le changement climatique ou la biodiversité, les décideurs politiques ont besoin d’une information de qualité et accessible en provenance de la communauté scientifique. C’est la raison pour laquelle le Groupement des Experts pour le Climat (GIEC), créé cinq ans avant le sommet de Rio a joué un rôle essentiel pour alimenter les discussions sur des bases communes. Simultanément la présence de représentants de la société civile, syndicats, entreprises et organisations non gouvernementales, a fait passer le nombre de personnes concernées par le sommet de quelques centaines de négociateurs mandatés par les gouvernements à plusieurs dizaines de milliers de personnes représentant les différentes parties prenantes. C’est un facteur de complexité pour l’organisation des conférences, mais un levier majeur pour inscrire les discussions dans les débats de société.


Seconde nouveauté du sommet de 1992 : trois conventions juridiques internationales en matière de diversité biologique, de lutte contre la désertification et d’action face aux changements climatiques ont été signées puis ratifiées à sa suite par une grande majorité de pays dans le monde.  C’est ce que rappellent régulièrement les organisations écologistes lorsqu’elles militent pour un nouvel accord climatique « juridiquement contraignant ».


Des trois conventions, c’est celle sur le changement climatique qui a le plus marqué la vie internationale. Elle a posé les bases d’une négociation continue sur les changements climatiques via la réunion annuelle de la « Conférence des Parties » ; elle a conduit à l’adoption du protocole de Kyoto qui a traduit les principes de la convention par des engagements de réduction d’émissions pour les pays riches assortis d’instruments économiques innovants : le mécanisme pour un développement propre a déclenché des investissements de plusieurs dizaines de milliards de dollars dans les pays en développement.

 

Les instruments du protocole de Kyoto sont aujourd’hui à bout de souffle e l’absence d’engagements suffisants des pays d’ici 2020. Il n’y aura pas d’avancée en la matière à Rio. Dans le meilleur des cas, la conférence débouchera sur une déclaration générale sur la « croissance verte » que chacun appelle de ses vœux sans en donner un contenu opérationnel.

 

 


Publié dans Nature

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Il a inventé la douche sans eau !

Publié le par Gerome

Un étudiant de l'Université de Cape Town a inventé la douche sans eau. Alors produit pour paresseux ou innovation écologique majeure ?

 

D'après Reuters, un étudiant africain aurait résolu le problème de son ami trop paresseux pour prendre une douche. Marishane, un étudiant de 22 ans à l'Université de Cape Town a en effet inventé un produit appelé DryBath : un gel transparent appliqué sur la peau qui fait le travail de l'eau et du savon. Après quelques mois de recherches sur internet, cette invention lui a valu de remporter le prix de l'Entrepreneur étudiant de l'année 2011... ainsi qu'une reconnaissance mondiale.


Le produit se distingue des gels de lavage anti-bactériens par son absence d'alcool. Il crée un film nettoyant hydratant biodégradable et inodore.

Son produit, à la base créé pour compenser la paresse d'un de ses amis offusqué par le temps perdu dans un bain, va beaucoup plus loin qu'une simple innovation. Eh oui, pensez à tous ces pays en voie de développement où l'eau courante ne l'est pas tant que ça et l'hygiène quotidienne, une chose difficile. Se pourrait-il qu'un étudiant change le cours de l'Histoire ? Peut-être bien oui...car qui parle d'aménagement en terme d'hygiène parle aussi d'avancée sur certaines maladies.

 

DryBath n'est surement que le commencement d'une suite d'innovations qui pourrait changer la vie de millions de personnes dans le monde, à suivre donc !

 

 


Publié dans Les bonnes nouvelles

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