Jude Law, un ambassadeur de choix pour protéger les phoques

Publié le par Gerome

Pour ceux (et surtout celles) qui ne le savaient pas encore, Jude Law est un acteur qui s’engage pour la protection des espèces animales. Et les phoques ont malheureusement bien besoin de son soutien. La lutte contre la chasse aux phoques s’est organisée depuis plusieurs années déjà au Canada, mais les massacres de bébés phoques continuent.

 

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On peut s’interroger sur les motivations de ces chasseurs qui sont prêts chaque année, à la même période, à tuer des bébés phoques de moins de trois mois, qui n’ont rien demandé à personne et qui ne savent même pas nager, et n’ont donc aucune chance de s’en sortir. L’explication est toute simple : tant qu’ils ont moins de trois mois, ils ont encore leur fourrure et cette dernière sert à la fabrication de vêtements et accessoires. Et se vend très cher.


Il faut espérer que la voix de Jude Law, venant s’ajouter à celle de nombreuses autres célébrités, permettra de mettre fin à cette tradition canadienne qui n’est rien d’autre qu’une barbarie. De nombreux pays, y compris les Etats-Unis, la Russie, Taiwan ou encore le Mexique ont interdit l’importation de produits fabriqués à partir de fourrure de phoques. Espérons que l’Union Européenne en fasse autant. Cela permettrait sans doute de donner un sérieux coup d’arrêt à cette horrible pratique.

 

 


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La pile du futur est née, ultra-puissante et biodégradable

Publié le par Gerome

Charger un téléphone en 30 secondes, une voiture électrique en l’espace de quelques minutes ne relève plus de la science fiction. Deux chercheurs américains ont mis au point un super-condensateur révolutionnaire à base de graphène. Ultra-puissant, super résistant, flexible et biodégradable, cette pile du futur offre des opportunités de développement très prometteuses.


Mines de crayon et prix Nobel

On côtoie le graphène depuis notre plus jeune âge sans le connaître vraiment. C’est un cristal de carbone que l’on retrouve notamment sous forme de graphite dans les mines de nos crayons à papier. Sa découverte par deux chercheurs de l’université de Californie remonte à 2004. Le duo de scientifiques s’est vu remettre le Nobel de physique pour leurs travaux en 2010.

Découverte inattendue

Les plus grandes découvertes sont souvent le fruit du hasard, de l’erreur ou de l’accident. L’idée s’est vérifiée pour notre pile du futur. Après avoir déposé de l’oxyde de graphite liquide sur un CD, les chercheurs l’ont solidifié grâce au laser d’un graveur d’ordinateur. Ils s’aperçoivent alors en le testant avec un appareil électronique et une LED que celle-ci reste allumée plusieurs minutes après avoir chargé le graphène seulement quelques secondes. Eurêka !

Ultra-puissant et biodégradable

Sitôt branché, sitôt chargé. A peine 30 secondes pour un smartphone, quelques minutes tout au plus pour une voiture électrique, c’est le temps, ou l’instant, qu’il faudra pour recharger nos appareils électriques demain. Non content d’être le meilleur conducteur d’électricité connu à ce jour, le graphène recèle d’atouts multiples : il est ultra-puissant, super résistant et flexible. Et cerise sur le gâteau, il est aussi biodégradable. Constitué d’atomes de carbone, il est donc possible d’en faire du compost au côté de déchets végétaux.

 

 

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OGM : le maïs transgénique Bt affecterait la faune aquatique

Publié le par Gerome

Selon une étude américaine, l’insecticide produit par le maïs génétiquement modifié Bt, abondamment utilisé aux Etats-Unis, agirait aussi sur les insectes des cours d’eau, notamment via le pollen.

 

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Dans la saga des OGM, voilà un nouvel épisode où des scientifiques apportent des pièces à charge. Un groupe de chercheurs mené par Todd V. Royer, de l’université d’Indiana, a étudié les effets du maïs Bt sur les écosystèmes aquatiques. Génétiquement modifiée, cette céréale possède un gène issu de la bactérie Bacillus thuringiensis, qui provoque la production par le maïs d’une substance toxique pour les insectes, permettant de réduire la quantité d’insecticides épandus dans les champs.

 

Entre 2005 et 2006, l’équipe a passé au peigne fin douze rivières de l'Etat d’Indiana pour comprendre ce que devenaient les apports en produits végétaux émis par les champs de maïs : le pollen mais aussi les débris de feuilles et d’épis. Leurs résultats sont publiés cette semaine dans les comptes-rendus de l’académie des sciences des Etats-Unis (Pnas, Proceedings of the National Academies of Sciences).

 

Un insectide efficace

 

Le premier constat est que ces produits parviennent bien dans les cours d’eau avoisinant les champs de maïs. Le deuxième est que des insectes vivant dans ces eaux, des trichoptères, ingèrent ces débris végétaux, que l’on retrouve dans leur système digestif. Le troisième est plus inquiétant. Au laboratoire, des trichoptères nourris avec des matériaux végétaux tirés du maïs Bt affichent un taux de croissance de moitié inférieur à celui d’animaux nourris uniquement avec du maïs normal.

 

A condition de monter les proportions de maïs Bt à deux ou trois fois celles rencontrées dans les cours d’eau étudiés par l’équipe, la mortalité des trichoptères augmente beaucoup. Les chercheurs précisent que, d’une rivière à l’autre, les quantités de maïs Bt varient énormément. Or, dans d’autres Etats, comme l’Iowa et l’Illinois, ce maïs OGM est davantage présent et les auteurs estiment tout à fait possible que de telles doses se rencontrent dans les rivières de ces régions.

 

Pourquoi ces conséquences n’ont-elles pas été déjà observées ? Avant la mise sur le marché du maïs Bt, en 1996, expliquent les chercheurs, des tests ont bien été effectués pour estimer l’effet sur la faune aquatique mais ils ont été conduits sur des daphnies. Ces animaux sont des crustacés, et donc assez éloignés des insectes. Il n’est pas surprenant que la toxine du Bt ait davantage d’effets sur les trichoptères. L’impact des vastes étendues de cultures de ce maïs producteur d’insecticide pourrait donc être plus important que prévu sur les écosystèmes aquatiques.

 

 


Publié dans OGM j'en veux pas!

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La photo d'un koala désorienté après la destruction de son habitat inonde le web

Publié le par Gerome

 Twitter, Facebook... Cette photographie de la tristesse d'un koala inonde les réseaux sociaux. 

 

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Le petit animal voulait retourner à son habitat, à New South Wales, en Australie, chose qu'il n'a pu faire puisque des exploitants forestiers avaient tout rasé la semaine dernière. Un collaborateur pour WIRES et un employé de NSW National Parks ont affirmé que le jeune koala avait dû passer plus d'une heure à cet endroit, sur cet amoncellement de bois, complètement désorienté.

Le koala a ensuite été présenté à un vétérinaire local puis, remis en liberté avec d'autres koalas dans un environnement avoisinant.


La photo démontre bien la triste réalité à laquelle les animaux australiens doivent faire face actuellement. Destruction de leur habitat, épidémie de chlamydia mortelle; l'espérance de vie des koalas diminue, tellement que le gouvernement australien a même annoncé l'an dernier que la survie de l'animal était menacée dans certaines régions.

 

 


Publié dans Nature

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Les derniers rhinocéros du parc Limpopo du Mozambique tués par leurs propres gardes !

Publié le par Gerome

Des braconniers, aidés par des garde-chasses, ont abattu les derniers rhinocéros qui vivaient dans la partie mozambicaine du parc transfrontalier du Grand Limpopo.

 

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Le parc national du Limpopo, dans sa partie située au Mozambique, abritait quelque 300 rhinocéros en 2002, lors de sa création. Mais aujourd'hui, cette population n'est plus : les 15 derniers rhinocéros qui y vivaient ont été tués le mois dernier par des braconniers, aidés par des garde-chasses du parc. Un massacre qui marque l'extinction de cette population de rhinocéros au Mozambique.


Pour Kelvin Alie, Directeur du programme Criminalité faunique et sensibilisation des consommateurs d'IFAW (Fonds international pour la protection des animaux), ceci est un témoignage de l'ampleur qu'a pris ces dernières années le braconnage des animaux. "Cette situation est insoutenable. Les garde-chasses ont désormais rejoint les lignes ennemies dans la lutte pour la protection des rhinocéros contre le braconnage de leurs cornes", affirme t-il cité dans un communiqué de l'IFAW.


"Le fait qu'une population entière de rhinocéros ait été exterminée dans le cadre d'une initiative de conservation majeure avec le concours d'agents de protection de la faune sauvage montre bien que les braconniers ne reculent devant rien pour obtenir leur butin", ajoute t-il encore. Le responsable du parc a promis que les 30 garde-chasses impliqués seraient rapidement traduits en justice, inculpés pour complicité dans le massacre de rhinocéros.


180 rhinocéros tués en 4 mois

 

Néanmoins, le mal est déjà fait et la situation pourrait encore empirer davantage. Le parc national du Limpopo du Mozambique qui fait partie du parc national du Grand Limpopo, englobe le parc national Kruger d'Afrique du Sud et le parc national de Gonarezhou du Zimbabwe. Il s'étend sur plus de 35.000 kilomètres carrés dans lesquels le braconnage fait rage, en particulier celui touchant les rhinocéros et les éléphants.


Ainsi, en 4 mois seulement, pas moins de 180 rhinocéros sur les 249 vivant encore dans le parc Kruger ont été tués. L'année dernière, 668 rhinocéros sont morts en Afrique du Sud à cause du braconnage. Pour lutter contre ce fléau, l'IFAW a décidé de s'associer à Interpol afin de proposer des formations aux douaniers et aux rangers du Mozambique. "Une coopération transfrontalière et des opérations de répression s'appuyant sur les renseignements de terrain constituent le seul moyen de mettre un terme au braconnage et au trafic d'espèces sauvages".

 

Un fléau qui nécessite une réaction internationale

 

"Le problème est trop vaste pour qu'un pays puisse faire cavalier seul. Il faut que les pays de l'aire répartition des espèces concernées, les pays de transit et les pays demandeurs partagent leurs ressources judiciaires, et notamment les informations dont ils disposent, si l'on veut mettre un terme à l'impunité des cadors du trafic international d'ivoire", assure Jason Bell, Directeur d'IFAW en Afrique australe.


Plus de 1.600 officiers en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie, en Océanie et dans les Caraïbes ont déjà été formés depuis 2006 pour lutter contre les crimes liés à la faune sauvage. Néanmoins, le massacre ne recule pas. "Le braconnage et le commerce illégal d'ivoire et de corne de rhinocéros sont un problème global qui appelle une réponse internationale".


"Cela n'arrivera pas en un claquement de doigt : les pays demandeurs, la Chine, le Vietnam et l'Indonésie, doivent travailler de concert pour réduire la demande en produits dérivés de la faune sauvage sur leur territoire. S'ils ne réagissent pas, la bataille est perdue d'avance...", conclut ainsi Jason Bell.

 

 


Publié dans Nature

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