L'herbicide de nos jardins se retrouve dans le corps humain

Publié le par Gerome

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L’association Les Amis de la Terre a voulu rechercher comment les herbicides utilisés dans l’agriculture et les jardins privés pouvaient affecter le corps humain. Après avoir analysé le sang de volontaires dans 18 pays européens, l’association affirme que "49,3 % des échantillons" testés (entre 8 et 12 par pays) présentaient des traces de glyphosate, l’herbicide le plus vendu dans le monde.

 

 

Selon les informations données par les Amis de la Terre, les recherches se sont appuyées sur l’analyse d’échantillons d’urine de sujets habitant en ville, n’ayant pas utilisé ni manipulé de produits à base de de glyphosate dans la période précédant les tests. Les résultats positifs révèlent la présence de "traces" de ce produit chimique dans le corps humain, sans toutefois en préciser la quantité exacte ni analyser si ces quantités peuvent être nocives pour l’homme.


Les Amis de la Terre ont ciblé cet herbicide car il est "employé par les agriculteurs, les collectivités locales et les jardiniers". Certaines plantes OGM sont également "traitées au glyphosate", et "importées en Europe pour nourrir les animaux d’élevage ".

Le glyphosate est vendu sous la marque "Roundup", commercialisé par Monsanto.

 

 


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OGM : Du riz avec des gènes de foie humain

Publié le par Gerome

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On se rapproche sournoisement du fameux film de science-fiction (d’anticipation selon Wikipédia, c’est tout dire) Soleil Vert, dans lequel les êtres humains qui n’ont pas les moyens d’acheter des aliments naturels à cause de leurs prix exorbitants, mangent un aliment de synthèse, produit par une multinationale, qui s’avérera être fabriqué à partir de cadavres humains. 

Selon le site américain WorldTruht TV, de réputation sérieux, la Société Ventria cultive dans le Kansas, du riz OGM contenant des gènes de foie humain dans le but d’en extraire les protéines artificielles et fabriquer des produits pharmaceutiques. 

Pratique scandaleuse au regard de la morale humaine universelle et des risques pour l’Humanité dont plus de la moitié dépend pour sa survie du riz quand on sait la capacité de propagation des graines OGM. 



« A moins que vous achetiez du riz « certifié biologique », vous pourriez peut-être manger du riz contaminé avec de véritables gènes humains. 

Il s’agit d’un riz OGM réalisé par la société de biotechnologie Ventria Bioscience qui est actuellement cultivé sur 3.200 hectares à Junction City, Kansas – et peut-être ailleurs – et la plupart des gens n’ont aucune information à ce sujet. 

Depuis environ 2006, Ventria procède discrètement à la culture d’un riz OGM contenant des gènes de foie humain dans le but d’extraire les protéines artificielles produites par ce « Frankenrice » (contraction de « Frankenstein et « rice », riz en anglais- ndrl) afin de les utiliser dans des produits pharmaceutiques. Avec l’approbation de l’US Department of Agriculture (USDA), Ventria a utilisé l’une des céréales les plus largement cultivées au Monde aujourd’hui, et l’a transformée en un catalyseur pour produire de nouveaux médicaments. 

A l’origine, la culture de ce riz OGM, qui se décline en trois variétés approuvées (http://www.aphis.usda.gov/brs/biotech_ea_permits.html), a été limitée à l’environnement de laboratoire. Mais en 2007, Ventria a décidé d’exporter le riz à l’extérieur. L’entreprise a d’abord essayé de planter les cultures dans le Missouri, mais a rencontré une résistance de Anheuser-Busch et d’autres, qui ont menacé de boycotter tout le riz de l’Etat dans le cas où Ventria commence à planter son riz à l’intérieur des frontières de l’Etat (http://todayyesterdayandtomorrow.wordpress . com ). 

Ventria s’est finalement rabattue sur le Kansas, où elle a développé sa culture du riz OGMdans le but de fabriquer des médicaments sur 3.200 hectares à Junction City. Et alors que ce riz OGM à base de gènes humains n’a jamais été approuvé pour la consommation humaine, il est maintenant cultivé dans des champs ouverts où le risque de contamination et la propagation effrénée de se gènes indésirables est pratiquement acquis. 


»Ce n’est pas un produit que tout le monde veut consommer», a déclaré Jane Rissler de l’ Union of Concerned Scientists (UCS) au Washington Post en 2007. »Il n’est pas sage de produire des médicaments en dehors des plantes. »Bien que des dizaines de milliers de réactions hostiles ont eu lieu et que beaucoup s’inquiètent à juste titre la propagation des gènes OGM, l’USDA a approuvé la culture ouverte du riz Ventria alors que la Food and Drug Administration (FDA) avait refusé l’approbation du riz OGM de Ventria en 2003.(http://www.kansasruralcenter.org/publications/PharmaRice.pdf ).Le riz «pharmaceutique» OGM pourrait causer davantage de maladies, indique le rapport 

Outre la menace de contamination et de propagation sauvage, ce riz OGM, qui est soi-disant cultivé pour aider les enfants du tiers monde à surmonter la diarrhée chronique, peut provoquer à l’inverse d’autres maladies chroniques. 

«Ces médicaments issus du génie génétique pourraient exacerber certaines infections, ou provoquer des réactions dangereuses du système immunitaire ou allergiques», a déclaré Bill Freese, analyste de la politique scientifique au Centre for Food Safety (CFS), qui a publié un rapport en 2007 sur les dangers du riz OGM de Ventria. 

Vous pouvez consulter ce rapport ici:http://www.centerforfoodsafety.org

Les sources de cet article: 

http://www.organicconsumers.org/ge/humangene042505.cfm

http://www.washingtonpost.com

http://www.worldwatch.org/node/4956

http://todayyesterdayandtomorrow.wordpress.com

http://www.naturalnews.com/035745_GMO_rice_human_genes_Kansas.html # ixzz1tqzFZAjZ

Source: WordlTruth.TV (en américain, traduction Eldon)



http://www.blogapares.com/dur-riz-ogm-avec-des-genes-de-foie-humain/

 


Publié dans OGM j'en veux pas!

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Singapour suffoque, l'Indonésie tente de déclencher la pluie

Publié le par Gerome

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La pollution à Singapour, provoquée par des feux de forêts dans l'Indonésie voisine, a atteint vendredi un niveau "dangereux", poussant Jakarta à recourir aux moyens extrêmes, comme l'ensemencement de nuages dans l'espoir de faire tomber une pluie providentielle.

 

L'indice de pollution à Singapour a dépassé les 400, un record historique qui "peut représenter une menace pour la vie des malades et des personnes âgées", a indiqué l'agence gouvernementale de la qualité de l'air. Le niveau était retombé à 143 en fin de journée. Tout indice supérieur à 300 est considéré comme "dangereux" pour la santé des quelque 5,3 millions d'habitants de la cité-Etat, où les gratte-ciels de verre et d'acier étaient perdus dans une fumée à l'odeur âcre. 

Les Singapouriens, souvent considérés comme des obsédés de la propreté et de la santé publique, se ruaient chez leur médecin. Philip Koh, médecin de famille, a ainsi observé une hausse de 20% de patients dans son cabinet. "C'est déjà élevé, à 400. Jusqu'à où ça va monter?", se demande le médecin, précisant que les stocks de masques jetables de sa clinique étaient presque épuisés. 


L'Indonésie responsable


Chaque année à la même période, la petite île de Singapour étouffe sous l'épaisse fumée que lui envoie l'île indonésienne voisine de Sumatra, où la culture sur brûlis est encore largement pratiquée. Mais le problème atteint cette fois-ci des proportions historiques, provoquant une guerre des mots entre l'Indonésie et Singapour. Le ministre singapourien de l'Environnement, Vivian Balakrishnan, a effectué vendredi un déplacement en Indonésie, après avoir la veille exhorté l'archipel à agir "de manière décisive et urgente". 

Mais à Jakarta, Agung Laksono, le ministre indonésien responsable de la lutte contre les feux de forêts, a répondu très sèchement, estimant que Singapour "devrait cesser de se comporter comme un enfant et de faire tout ce bruit". Le ministre a par ailleurs renvoyé la balle à la cité-Etat, évoquant la possibilité que les feux aient été allumés par certaines plantations de palmiers à huile singapouriennes ou malaisiennes qui ont d'importantes concessions à Sumatra. 

L'Indonésie n'en a pas moins redoublé d'efforts. Lors d'une réunion d'urgence jeudi soir, le président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono a ordonné "la mobilisation immédiate des ressources du pays". Mais les pompiers sont "dépassés", confesse Ahmad Saerozi, responsable de l'agence de conservation des ressources naturelles de la province de Riau, ravagée par les incendies. 

Déclenchement artificiel de pluie


Face à ces difficultés, les autorités ont décidé de recourir à des moyens originaux comme le déclenchement artificiel de pluie. Trois hélicoptères et deux avions ont été dépêchés vers Riau afin d'ensemencer les nuages, a indiqué le porte-parole de l'Agence nationale des catastrophes, Sutopo Purwo Nugroho. La technique consiste à larguer de vastes quantités de produits chimiques dans les nuages afin de provoquer la formation de cristaux de glace qui accélèrent l'éclatement d'averses.

 


Seule cette pluie providentielle semblait en mesure de venir à bout des incendies qui s'étendent sur des centaines d'hectares. Le Premier ministre de Singapour, Lee Hsien Loong, a averti que le pic de pollution pourrait durer "plusieurs semaines", une hypothèse qui pourrait sérieusement affecter l'économie de l'île, en partie dépendante du tourisme.

 

 

Le nuage de fumée représente également une menace d'accident dans l'importante voie maritime du détroit de Malacca, a averti l'Association singapourienne du transport maritime (SSA), qui s'est dit "très inquiète". La pollution atmosphérique touche également la Malaisie voisine. Des centaines d'écoles ont dû être fermées tandis que la capitale Kuala Lumpur commençait à être envahie par un épais smog, sans cependant que l'indice de pollution atteigne un niveau inquiétant.

 


Publié dans Nature

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Un représentant de Monsanto lauréat du Prix Mondial de l'Alimentation

Publié le par Gerome

Ce prix constitue un premier pas vers "l'acceptation de la technologie OGM". 

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Le scientifique Marc Van Montagu est le premier Belge à recevoir le Prix Mondial de l'Alimentation. C'est le secrétaire d'État américain John Kerry qui l'a annoncé mercredi à Washington D.C., indiquent dans un communiqué l'Université de Gand et le VIB, institut de recherche en sciences biologiques. Les recherches du professeur portent sur des technologies OGM permettant la création de plantes génétiquement modifiées aux propriétés favorables. 

Marc Van Montagu et les Américains Mary-Dell Chilton et Robert T. Fraley (vice-président exécutif de Monsanto) reçoivent le prix 2013 "pour leurs contributions au développement" de la technologie verte moderne. Leurs travaux ont notamment permis aux agriculteurs de cultiver des plantes qui résistent aux insectes ainsi que le développement à court terme de plantes adaptées aux environnements défavorables. Marc Van Montagu est l'ancien directeur du VIB Department of Plant Systems Biology de l'Université de Gand et actuellement conseiller scientifique du VIB. Il a découvert à la fin des années 70 avec le professeur Jeff Schell un "vecteur permettant de modifier génétiquement les plantes". 

Pour le lauréat belge, ce prix constitue un premier pas vers "l'acceptation de la technologie OGM" comme "partie intégrante d'une production durable" d'aliments. En 2012, la superficie OGM totale dans les pays en développement était pour la première fois supérieure à celle des pays industrialisés, ce qui renforce "la sécurité alimentaire", précise le communiqué. Aujourd'hui, "1 personne sur 8 dans le monde souffre de la faim", ajoute Kenneth M.Quinn, président de la Fondation World Food Prize, soulignant la contribution des lauréats à l'augmentation de la quantité de nourriture disponible. Le prix ainsi qu'un montant de 250.000 dollars à partager entre les trois lauréats seront remis en octobre prochain.

 

 


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La Norvège reconnaît que son saumon peut être dangereux pour la santé

Publié le par Gerome

Femmes enceintes et jeunes, ne mangez pas de saumon plus de deux fois par semaine. Telle est la nouvelle recommandation du gouvernement norvégien, forcé de reconnaître – tardivement – que ce poisson gras est aussi bourré de produits toxiques.

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Le gouvernement aimerait surtout que la nouvelle ne traverse pas la frontière. Pensez : la Norvège a été en 2012 à l’origine de 60% de la production mondiale de saumon atlantique, le pays a produit près d’1,2 million de tonne de ce poisson. Et les 29 milliards de dollars annuels générés par les exportations de ce secteur-clé de l’économie pourraient s’en trouver affectés.

FRANCE

Un Français consomme environ 2,3 kilos de saumon norvégien en moyenne par an. La France a importé, en 2012, quelque 161 175 tonnes de saumon norvégien, soit environ 15% de la production du pays nordique. C’est le premier marché d’export, devant la Russie.

En 2011, Rue89 vous avait alerté sur ce sujet, et trouvé étonnant que le ministère de la Santé recommande de manger du poisson gras deux à trois fois par semaine au nom de ses nombreuses vertus supposées pour la santé (ils sont bons pour le cœur, la circulation et la lutte contre certaines maladies inflammatoires, voire contre certains cancers).

Est-il bien raisonnable de manger autant de poissons nourris aux farines animales, aux antibiotiques et même aux pesticides ? La pharmacologueClaudette Béthune, qui a travaillé pour l’organisme norvégien de sécurité alimentaire (le Nifes), avait clairement tranché :

« La présence de polluants tels que les dioxines et le PCB dans le saumon génère un risque de cancer, qui, pour les personnes jeunes, dépasse les bénéfices attendus du saumon sur la santé. »

Des polluants organiques persistants dans le saumon

Ce n’est qu’à la suite d’une grosse pression médiatique que les autorités sanitaires ont fini par reconnaître qu’elles avaient trop poussé à la consommation. L’alerte lancée par le journal VG est très claire :

« Les médecins appellent à ne pas manger de saumon d’élevage. »

Le journal fait parler une équipe indépendante du laboratoire de biochimie de Bergen, qui estime que ce poisson est tout simplement dangereux pour les jeunes enfants, adolescents et femmes enceintes en raison des polluants organiques persistants qu’il contient.

En vertu du principe de précaution, ces groupes de populations ne devraient pas en consommer.

Le Dr Anne-Lise Bjorke Monsen, membre de ce labo, précise :

« Les polluants retrouvés dans le saumon d’élevage ont une mauvaise influence sur le développement du cerveau, et sont associé à l’autisme, à l’hyperactivité et à la baisse de QI.

On sait aussi qu’ils peuvent avoir un effet négatif sur les défenses immunitaires, le système hormonal et le métabolisme. Ils se transmettent aussi par allaitement. Si l’on a besoin d’oméga-3 provenant du poisson, le maquereau et le hareng sont très bien. »

De surcroît, le toxicologue Jérôme Ruzzin avait établi un lien, chez les souris entre une nourriture exclusive au saumon d’élevage pendant huit semaines et le développement de l’obésité et du diabète de type 2.

Des avis pas écoutés

LA RECOMMANDATION
« Il est recommandé que les jeunes femmes et les femmes enceintes consomment deux à trois repas à base de poisson par semaine, dont la moitié de poissons gras. Nous précisons que la consommation de poissons gras, tels le saumon, la truite, le maquereau, le hareng, devrait rester inférieure à deux repas par semaine », dit le gouvernement norvégien.

Face à ces révélations en série, les autorités ont été obligées de revoir leur discours en urgence. Quatre jours après les articles de VG, largement relayés par le reste de la presse, le ministre de la Santé a ordonné que soient revus les conseils de santé concernant le saumon d’élevage.

Il était temps. La Russie avait stoppé toute importation de saumon norvégien en 2006 et des chercheurs américains avaient déjà prévenu qu’il ne fallait pas manger de saumon norvégien d’élevage plus de trois fois par an.

En Norvège, déplore le journal Dagbladet, le Comité scientifique pour la sécurité alimentaire avait recommandé en 2006 de ne pas dépasser plus de deux repas par semaine contenant du poisson gras. Mais l’agence norvégienne de la Santé n’avait jamais suivi ces recommandations.

Les Norvégiens auraient pu éviter d’être abreuvés pendant toutes ces années d’un message erroné diffusé à tous : « Il faut manger au moins deux repas par semaine contenant du poisson gras ».

Et les exportations ?

Si ces nouvelles pouvaient ne pas traverser les frontières, cela ferait les affaires des autorités. L’organisme de promotion des produits de la mer de Norvège n’a toujours pas communiqué sur le changement de recommandation.

Dans un article intitulé « Vend du saumon norvégien comme si rien ne s’était passé », Dagbladet révèle que le Centre des produits de la mer de Norvège, et la ministre de la Pêche ne comptaient pas informer les consommateurs à l’étranger. « Ce sont les recommandations de chaque pays qui comptent », précise Christian Chramer, directeur de la communication de cet organisme.

Le site français des Produits de la mer de Norvège vient d’intégrer la nouvelle recommandation de consommation. Mais, jointe par Rue89, la directrice du Centre des produits de la mer de Norvège en France minimise totalement le changement de recommandation :

« La recommandation précédente est in fine la même qu’aujourd’hui, la version actualisée est seulement plus précise sur les jeunes femmes et les femmes enceintes.

La Direction norvégienne de la santé précise dans la même publication que le challenge le plus important reste le fait que la population, y compris les jeunes femmes et les femmes enceintes, ne consomme pas assez de poisson. Il est aussi clairement expliqué que pour les femmes enceintes, la vitamine D, la vitamine B12, les oméga-3, l’iode et le sélénium contenus dans les poissons gras sont particulièrement bénéfiques. »

L’industrie du saumon et les pouvoirs publics ont décidément du mal à se remettre en question et feront tout pour protéger leur business aussi longtemps que possible.

 

Publié dans Nutrition & Santé

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