Au Venezuela, un projet minier suscite une vive inquiétude parmi les Indiens

Publié le par Gerome

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Une délégation d’Indiens ye’kuana et sanema se sont rendus à la capitale vénézuélienne pour exprimer leur inquiétude face aux effets dévastateurs de l’exploitation minière sur leurs terres.

Les orpailleurs envahissent les territoires indiens du sud du Venezuela depuis de nombreuses années, polluant les cours d’eau et détruisant les forêts.

L’organisation ye’kuana Kuyjani a déclaré : ‘La terre est fondamentale pour les Indiens ye’kuana et sanema; c’est sur notre terre que notre culture est née, c’est ici que nous éduquons nos enfants… notre territoire garantit notre sécurité alimentaire, celle de nos enfants et des générations futures’.



Les Indiens appellent à l’arrêt immédiat et total de l’exploitation de l’or, du diamant et de tout autre minerai dans le bassin du rio Caura,qui est un sanctuaire de biodiversité pour les Ye’kuana et les Sanema ainsi que pour la nation vénézuélienne dans son ensemble.

En mars dernier, la COIAM, une fédération d’organisations indigènes, avait exprimé sa profonde préoccupation devant le projet gouvernemental visant à autoriser la CITIC, une compagnie minière chinoise, à prospecter dans ‘l’Arc minier de l’Orénoque’ dans lesEtats d’Amazonas et de Bolivar.

CITIC compte établir cinq campements miniers dans des régions habitées par différents groupes indiens, dont les Ocamo qui viventau cœur du territoire yanomami.



Dans son communiqué, la COIAM exprime la ‘profonde préoccupation’ des Indiens et leur ‘refus’ du projet minier qui aura des impacts socio-environnementaux destructeurs et ‘contraires à leur conception de la vie et de la terre mère essentielle à leur survie collective’. Elle appelle le gouvernement à reconsidérer de toute urgence son projet minier et sa politique indigène.

La COIAM affirme qu’il n’y a eu aucune consultation préalable et informée des peuples indigènes, ce qui viole la Constitution vénézuélienne et la législation internationale relative aux droits des peuples autochtones.

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En Corée du Sud (et ailleurs), les OGM contaminent l'environnement

Publié le par Gerome

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Selon un rapport publié par un institut agronomique sud-coréen, le nombre de cas de contamination de l'environnement par des cultures génétiquement modifiées interdites grimpe en flèche. Les écosystèmes locaux sont menacés.

 

Un rapport (relevé par inf'OGM) sur la contamination de l'environnement par des organismes génétiquement modifiés (OGM) interdits de culture mais autorisés à l'importation, vient d'être publié par l'Institut national de recherche sur l'environnement de Corée du Sud (NIER). 626 échantillons de quatre grandes cultures (maïs, soja, coton et colza) ont été recueillis en 2012, dans des zones naturelles jouxtant les ports, les lieux de stockage et les voies de communication utilisées pour leur transport.

 

Des OGM ont été retrouvés dans 42 de ces échantillons, provenant de 19 régions différentes. Ce nombre est en forte augmentation : en 2009, les OGM avaient été détectés dans seulement huit zones, puis dix en 2010 et en 2011. Pour finir, donc, à 19 en 2012. Le nombre de municipalités ayant connu au moins un cas de contamination est passé de 8 en 2009 à 22 en 2012.


La contamination se fait principalement par dissémination accidentelle, pendant le transport ou le stockage, ou encore sur les lieux de transformation ou d'utilisation. Le rapport souligne qu'il existe un certain nombre d'indications inquiétantes qui laisseraient à penser que les OGM modifient en profondeur l'écosystème naturel. La composition microbienne des sols est altérée, et les arthropodes herbivores disparaissent, attaqués par les pesticides produits par les OGM (même s'ils n'en sont pas la cible originelle). Résultat : une partie de la chaîne alimentaire est détruite, déséquilibrant totalement l'écosystème. Sans parler de la contamination des espèces naturelles par des gènes d'OGM, qui accélère nettement le phénomène.


Au Mexique, en Suisse, aux Etats-Unis... un peu partout, les OGM se disséminent dans l'environnement, lentement, mais sûrement. Mais qu'on se rassure, nos meilleurs chercheurs nous affirment que les OGM sont totalement inoffensifs, pour la santé comme pour l'environnement... Ceux-là même qui nous démontrent par A+B que... la contamination de l'environnement est impossible ? Aïe.

 

 


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Une société japonaise invente une voiture alimentée à l'eau

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Le requin a tué, certes, mais dites la vérité aux réunionnais

Publié le par Gerome

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Je fais le relais ici d'un très bon article du journaliste Jean Jacques Seymour. Tout est dit ici.

 

Une jeune fille de 15 ans a été tuée par un requin lundi  à la Réunion alors qu'elle se baignait dans la baie de Saint-Paul, à quelques mètres du bord. On s'étonne que, après avoir saccagé les mers et détruit une partie des ressources, ces grands prédateurs opportunistes, croquent de l'humain. ..Triste pour la gamine..Il est peut-être temps de dire la vérité.


On  croyait que la chasse aux squales d'il y aun an avait tout résolu ! En réalité, ce n'est pas de l'abattage des requins qu'il s'agit, c'est l'utilisation du requin pour se débarrasser des carcasses des abattoirs réunionnais. Ce que personne ne veut dire au grand jour. Cette pratique des abattoirs est à la source de tout, mais la révéler serait la faire supprimer, et faire augmenter les coûts de fonctionnement.

 

Or c'est cette déplorable habitude qui a accoutumé le requin de venir chercher sa nourriture près des côtes, mettant en danger non seulement le touriste, mais surtout le tourisme, déjà mal en point face à la baisse des tarifs sur la rivale voisine, l'île Maurice, et la hausse du confort de l'hôtellerie de luxe dans le nord-ouest de Madagascar ! Cela fait des mois que l'on veut cacher ces deux intérêts économiques qui entraînent une dissimulation (l'utilisation des requins comme nettoyeurs bon marché), et un mensonge : il n'y a pas de danger à se baigner à la Réunion si on ne s'éloigne pas de la plage. Tout cela est bien sûr orchestré par les puissants locaux qui ont, parfois, des intérêts dans les deux domaines.

La mort d'une jeune fille de quinze ans est un drame terrible.

Mais la réaction de certains élus et du Préfet local  sont d'une absurdité déconcertante. : Ce serait comme proposer de tuer tous les tigres et les lions pour qu'on puisse, enfin, faire un safari en toute sécurité. Et pourquoi pas supprimer éliminer les oiseaux pour que les avions décollent tranquillement ?
L'océan n'est pas la propriété privée des surfeurs, des baigneurs ni des lobbies du tourisme..

Mais l'Homo Sapiens s'estime chez lui partout, alors il ne faut pas s'étonner que ce genre d'accident arrive. Et naturellement, ça sera le prétexte à un nouveau massacre d'animaux, ces petits impudents qui osent contester notre supériorité sur la planète.

Il y a des loups dans les forêts, on tue les loups ; il y a des ours dans les montagnes, on tue les ours ; il y a des requins dans la mer, on tue les requins... Bientôt un monde merveilleux où nos enfants n'auront plus que des milliards de mouches, de pigeons et de rats pour seuls compagnons ?

Combien de temps, faudra-t-il, si Dieu lui en laisse le temps, à l'homme pour comprendre que la nature ne lui appartient pas, qu'elle est parfois dangereuse pour lui et que cette dangerosité est nécessaire à l'équilibre naturel de la vie sur terre ?

 

 


Publié dans Nature

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L'UE interdit un insecticide mortel pour les abeilles

Publié le par Gerome

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L'Union Européenne a décidé mardi d'interdire l'usage à l'air libre du Fipronil, un insecticide mortel pour les abeilles du groupe allemand BASF, après avoir déjà mis au ban trois autres pesticides. La mesure a été adoptée par 23 Etats, ouvrant la voie à sa mise en oeuvre par la Commission. Seules l'Espagne, première utilisatrice, et la Roumanie, ont voté contre, selon une source européenne.

Le Fipronil avait été identifié en mai comme présentant "un risque élevé" avéré pour les traitements du maïs par l'Autorité européenne de sécurité" des aliments (EFSA). A compter du 31 décembre 2013, son usage sera banni pour deux ans pour le traitement des semences de mais et tournesols. Il ne pourra plus être utilisé que pour certaines cultures sous serres, excluant les poireaux, oignons et brassicacées (choux, radis...).

BASF a contesté cette décision, jugeant que la Commission devrait s'engager "dans un plan d'action ambitieux pour identifier les réelles causes du déclin de la santé des abeilles", plutôt que de "continuer à limiter l'accès des agriculteurs à des technologies innovantes". L'ONG environnementale Greenpeace a pour sa part jugé le moratoire insuffisant, plaidant pour une interdiction durable, "seule susceptible d'aider à restaurer les populations d'abeilles".

La Commission européenne a déjà décidé en mai d'interdire pour deux ans l'utilisation de trois néonicotinoides (la clothianidine, l'imidaclopride et le thiaméthoxame) utilisés dans des pesticides fabriqués par les groupes Bayer et Syngenta.

Menaçante pour l'écosystème terrien, la baisse du nombre des abeilles est imputée par les experts à une série de facteurs, incluant, outre les pesticides, les parasites, le manque de médicaments vétérinaires ou parfois leur utilisation abusive, la gestion de l'apiculture, le manque d'habitats et de nourriture et le changement climatique.

La France a interdit depuis 2005 l'utilisation du Fipronil, que seuls cinq pays de l'UE utilisent encore pour le maïs (Espagne, Hongrie, Bulgarie, République Tchèque et Slovaquie). Cet insecticide est également utilisé pour d'autres cultures en Belgique, Roumanie et Pays Bas.

 

 


Publié dans Les bonnes nouvelles

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