Les tortues de mer avalent de plus en plus de déchets

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Il s'agit d'une espèce en danger...


Les tortues vertes, une espèce en danger, sont de plus en plus nombreuses à ingérer en mer des déchets rejetés par l'homme, voire des sacs plastiques avec lesquels elles peuvent s'étouffer, indique une étude australienne. Selon cette étude, publiée dans la revue scientifique Conservation Biology, six des sept espèces de tortues marines ingèrent des débris rejetés par l'homme et toutes les six sont classées comme vulnérables ou en danger.


«Pour la tortue verte, la probabilité qu'elle ingère des déchets a quasiment doublé en 25 ans», a déclaré Qamar Schuyler, qui a piloté la recherche à l'université du Queensland. «Les tortues vertes en particulier en ingèrent beaucoup plus qu'auparavant», puisque la probabilité est passée de 30% en 1985 à près de 50% en 2012.


Les tortues prennent ces sacs pour des méduses


Pour parvenir à ces statistiques, l'équipe de recherche s'est appuyée sur 37 études publiées de 1985 à 2012 et qui détaillent des données collectées depuis 1900 sur le contenu des estomacs de tortues. Adultes, les tortues vertes mesurent plus d'un mètre et certains spécimens atteignent 1,50 m. Leur espérance de vie est de 80 ans.


Les débris en plastique avalés par erreur par les tortues -qui les prennent en fait pour des méduses, dont elles se nourrissent- peuvent les tuer, en bloquant leur estomac ou en perçant leurs intestins. Ces déchets peuvent aussi libérer des toxines dans le corps de l'animal et affecter par exemple son cycle reproductif, selon Qamar Schuyler.

 

 


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Hausse mystérieuse de la mortalité des dauphins sur la côte Atlantique des USA

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Les autorités américaines ont déclaré vendredi enquêter sur une hausse surprenante de la mortalité chez les grands dauphins le long de la côte Atlantique des Etats-Unis.


En juillet, 89 dauphins se sont échoués sur les plages côtières de l'Atlantique et 35 autres ont été retrouvés morts jusqu'à présent en août, des chiffres inhabituellement élevés. 

Les scientifiques tentent notamment de découvrir si un pathogène contagieux pourrait être à l'origine de ces morts prématurées, certains animaux ayant présenté des lésions pulmonaires. 

Les chercheurs estiment qu'il s'agit "d'une mortalité inhabituelle" due à "une extinction inattendue et importante", s'étendant le long des côtes de New York, du New Jersey, du Delaware, du Maryland et de la Virginie --Etats de l'est des Etats-Unis-- depuis début juillet. 

"Les examens préliminaires de tissus d'un dauphin révèlent une possible infection par le morbillivirus bien qu'il soit encore trop tôt pour dire si le morbillivirus est à l'origine de ces décès", a expliqué l'Agence océanique et atmosphérique américaine (NOAA) dans un communiqué. 

Cependant, les scientifiques constatent que l'existence "d'un pathogène contagieux reste au sommet de la liste des causes potentielles" de la mort des dauphins. 

La plupart des dauphins étaient déjà morts lorsqu'ils ont été retrouvés. Un petit nombre étaient encore en vie lorsqu'ils se sont échoués, mais pour mourir peu après. 

 

 


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La Lyonnaise des eaux déverse les eaux usées de Biarritz dans l'océan

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UN SCANDALE!!

 

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Après les fortes pluies de ces derniers jours, la Lyonnaise des eaux déverse les surplus d’eau usée dans l’océan à Biarritz. Une photo du déversement provoque l’indignation sur Facebook.

 

 

La campagne des municipales se fera t-elle sur la plage à Biarritz ? En tout cas, cette photo de déversement des eaux usées directement dans l’océan pourrait être un argument de vote. C’est même ce qu’espèrent à mots couverts les initiateurs de la page Facebook Alerte Biarritz Plages qui ont décidé de publier l’image.


Aussitôt, les commentaires de dégoût pleuvent. La photo est partagée plus de 1300 fois en moins de 24 heures.

 

 

Prise par un contributeur anonyme, qu’on imagine volontiers surfeur, cette photo montre pourtant une pratique assez habituelle de la Lyonnaise des eaux, exploitant du réseau de l’agglomération Côte Basque-Adour. En effet, le système d’assainissement de la ville de Biarritz est à 80% unitaire, c’est-à-dire que les eaux usées et les eaux de pluie se retrouvent dans le même réseau d’assainissement, stockées dans les mêmes réservoirs avant d’être traitées dans la même station d’épuration.


Problème : quand la pluviométrie est plus forte que d’habitude, les bassins sont saturés et si le surplus n’est pas déversé dans la mer, il risque de déborder et d’inonder des habitations. De deux maux, l’agglo choisit le moins pire.


La plage souvent fermée cette année


Les surfeurs biarrots sont souvent confrontés à cette situation. Cette année, ils n’ont pas pu pratiquer leur sport pendant de longues périodes à cause de ces déversements. « C’est une année exceptionnelle, tient à nuancer Christophe Landrin, directeur général adjoint chargé des services techniques à la ville de Biarritz. Au mois de juin, il était tombé l’équivalent d’une année normale de pluie« .


« Ce n’est pas une raison, s’exclame un des contributeurs de la page Facebook qui veut rester anonyme. Pour résoudre ce problème, il faut revoir le réseau d’assainissement de fond en comble. Ce sont des investissements importants et ingrats mais nous aimerions que cela devienne un sujet de la campagne des municipales ».


« Il n’y a qu’en créant la polémique sur les réseaux sociaux qu’on peut faire bouger les choses ».


L’autre problème, c’est le système d’alerte. On est en effet surpris de voir sur la photo qu’il y a encore des gens dans l’eau pendant le déversement. Problème d’information reconnaît la mairie de Biarritz. « Ce sont les maîtres nageurs sauveteurs qui sont chargés de faire sortir les gens de l’eau, explique Christophe Landrin. Ils ne peuvent pas être partout. Ils n’ont sans doute pas eu le temps de le faire avant le déversement« .


« Ce qui ne va pas, c’est qu’il n’y a pas de système d’alerte en temps réel, constate le docteur Guillaume Barucq, organisateur en octobre d’une conférence Mer et santé à BiarritzLes Anglais eux, savent le faire« . Le médecin rappelle aussi que l’océan a un pouvoir auto-régulateur qui efface la pollution déversée au bout de deux, trois jours. « Mais en attendant, il faut éviter de se baigner car les infections sont plus faciles et les bactéries présentes en grand nombre. »


Utiliser la proximité face aux réseaux sociaux


Ces connaissances, les habitués les ont en général, par l’apprentissage ou par l’expérience. En revanche, pour les vacanciers, c’est plus nouveau et l’information peut avoir du mal à passer.


D’où l’importance des maîtres nageurs sauveteurs. C’est d’ailleurs sur eux que compte principalement la mairie pour communiquer sur ces déversements et la pollution qui s’en suit. Autre canal d’information, une interview accordée au journal Sud-Ouest sur le sujet dans un article qui paraitra demain vendredi. Une communication de proximité et personnelle pour contrer la lame de fond des réseaux sociaux.

 

 


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Quand l'industrie du gaz de schiste achète le silence d'une famille

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Un mot de trop peut coûter des milliers de dollars à la famille Hallowich. Leur ferme se trouve à proximité d’un site de forage de la région du « Marcellus Shale » (Pennsylvanie) exploité par Range Resources, une entreprise spécialisée dans le gaz de schiste. Mais après avoir constaté que "cette mine d’or" américaine était pour eux un cauchemar ruinant leur santé, provoquant des brûlures aux yeux, à la gorge et aux oreilles ainsi que des maux de tête, les Hallowich ont, en 2011, décidé d’attaquer la compagnie en justice.


Finalement, les deux parties ont préféré conclure un accord à l’amiable, et l’entreprise a versé 750.000 dollars (565.000 euros) d’indemnité en échange du silence des deux parents Hallowich, révèle le Pittsburgh post gazette. Ce « gag order » (« une clause de bâillonnement »), leur interdit de parler de gaz de schiste, que cela soit en public ou devant la presse, et ce, pour le reste de leur vie. Si la pratique est courante aux Etats-unis pour les litiges de ce genre, ce qui l’est moins, c’est que celui-ci s’applique également aux deux enfants, âgés de 7 et 10 ans.


Malgré le premier amendement américain qui garantit la liberté d’expression de chacun, les deux mineurs ont dû faire une croix dessus sans avoir pu manifester la moindre opposition. « Pour la sécurité et la santé de nos enfants, nous avions besoin de cet argent pour les retirer de cet endroit », se justifie la mère, Stephanie Hallowich, qui n’avait semble-t-il pas d’autre choix que d’accepter.


Mais comment faire garder le silence à des mineurs aussi jeunes ?  »Nous pouvons les informer. Nous pouvons leur expliquer qu’ils ne peuvent  pas parler de cela mais nous ne pouvons pas contrôler ce qui se passe dans la cour de récréation », regrette le père.


Cependant, interpellé par le témoignage de la famille dans les colonnes de la gazette, le porte-parole de Range Resources a assuré que cette interdiction n’avait finalement jamais été appliquée aux deux mineurs.  »Aussitôt que nous avons appris que cette question s’était posée, nous avons envoyé une lettre apportant cette clarification », a indiqué le directeur de la communication de l’entreprise à un journaliste de l’AFP.

 


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Norvège: Un ours blanc est mort de faim.

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Le drame du réchauffement climatique se poursuit....

 

La fonte des glaciers est responsable de la disparition des proies dont l’ours se nourrit…

Un ours émacié, gisant sur l’herbe trop verte du Svalbard, en Norvège. La photo d’un ours mâle mort, prise par le Dr Ian Stirling  en Norvège et publiée par le Guardian,  révèle les effets de la fonte des glaciers sur les ours polaires: privés de leurs proies préférées, les phoques qui vivent habituellement sur les glaces, l’ours a vraisemblablement erré à la recherche de nourriture pendant plusieurs semaines avant de s’effondrer de faim.  

 

Cet ours avait été observé par le Norwegian Polar Institute en avril dernier dans l’archipel du Svalbard. Les scientifiques alertent sur les effets du changement climatique pour les ours blancs: obligés de parcourir des kilomètres vers le nord pour retrouver leur écosystème, ils seraient de plus en plus maigres et risquent de finir affamés si leurs proies ne viennent plus sur les côtes qu’ils habitent.

 

 


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