Le groupe Syngenta veut continuer à tuer les abeilles...

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Le groupe chimique suisse Syngenta contestera devant la Cour de justice européenne la décision, prise en mai dernier par la Commission européenne, d'interdire l'utilisation de la molécule de thiaméthoxame présente dans l'un de ses insecticides commercialisée sous le nom de Cruiser.

Bruxelles avait justifié sa décision de restreindre pendant deux ans, à compter du 1er décembre, l'utilisation du thiaméthoxame, ainsi que de deux autres néonicotinoïdes (la clothianidine et l'imidaclopride) pour le traitement des semences, l'application au sol (en granulés) et le traitement foliaire des végétaux, y compris les céréales (à l'exception des céréales d'hiver), qui attirent les abeilles. Ces trois pesticides sont commercialisés par Syngenta mais aussi par son rival allemand Bayer, qui a indiqué suite à cette annonce que sa division d'agrochimie, Bayer CropScience, avait déjà "déposé plainte mi-août" auprès de la Cour de justice.

"Nous sommes persuadés que la Commission a établi à tort un lien entre le thiaméthoxame et le déclin de la santé des abeilles, a expliqué le directeur opérationnel de Syngenta, John Atkin. La Commission a pris sa décision sur la base d'un processus défectueux, d'une évaluation inadéquate et incomplète de l'Autorité européenne de sécurité des aliments et sans le soutien de tous les Etats membres de l'UE."

TROIS PESTICIDES SUSPENDUS

La décision de la Commission avait été soutenue par 15 pays, dont la France et l'Allemagne, lors d'un vote fin avril. Huit, dont le Royaume-Uni, l'Italie et la Hongrie, avaient voté contre et quatre, dont l'Irlande, alors présidente en exercice de l'UE, s'étaient abstenus. Les Etats membres doivent retirer ou modifier les autorisations existantes pour se conformer aux restrictions de l'UE d'ici au 30 septembre. L'utilisation des stocks existants pourra être autorisée jusqu'au 30 novembre au plus tard.

Mardi, Syngenta "a appelé toutes les parties prenantes à focaliser leurs efforts sur l'élaboration de solutions pratiques visant à améliorer l'état de santé des abeilles". Se référant à "l'avis concordant de la plupart des experts", la firme soutient que les abeilles souffrent de maladies, de virus ainsi que de la disparition de leur habitat et de leur nourriture.

Outre les pesticides, les autres facteurs à risque pour les abeilles sont des parasites, d'autres pathogènes, le manque de médicaments vétérinaires ou parfois leur utilisation abusive, la gestion de l'apiculture et des facteurs environnementaux tels que le manque d'habitats et de nourriture ainsi que le changement climatique.

 

 


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Incendies en Californie, le parc Yosemite en grand danger

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Surnommé «Rim fire», le feu se rapproche du réservoir qui fournit la plus grande partie des besoins en eau des 2,6 millions d’habitants de la région de la baie.

 

L’incendie qui fait rage depuis neuf jours en Californie aux portes du parc de Yosemite, l’une des principales attractions touristiques des Etats-Unis, était lundi à une poignée de kilomètres du réservoir qui fournit l’essentiel de l’eau courante à San Francisco.


Arbres entièrement pris par les flammes, énormes nuages de fumée surplombant comme une ombre menaçante habitations, voitures et commerces des villes alentours, ou encore habitants brandissant au bord des routes des pancartes avec en inscription «merci» aux pompiers: les images du gigantesque brasier, baptisé «Rim Fire», sont impressionnantes. Le sinistre, qui a démarré le 17 août et a déjà détruit plus de 60.600 hectares à l’ouest de Yosemite, est enregistré comme le 13e plus grand feu que la Californie ait connu depuis 1932. Il n’a toutefois pas fait de victimes à ce stade et ne menace pas directement pour l’instant le célèbre parc, dont les séquoias géants font le bonheur des touristes. Mais les pompiers ont énormément de mal à contenir les flammes, en raison de l’extrême sécheresse, des rafales de vents importantes et de terrains souvent escarpés.


«Les vents aujourd’hui (lundi) constituent un vrai défi, avec des rafales à 40 km/h venant du Sud qui vont pousser l’incendie vers le Nord-Est», a expliqué le Département forestier et de protection contre les incendies de Californie.

La région de San Francisco, située à 350 kilomètres plus à l’ouest, se tient prête face au risque de subir les conséquences indirectes du sinistre. «Rim Fire» se rapproche à grands pas du vaste réservoir Hetch Hetchy qui fournit la majorité des besoins en eau des 2,6 millions d’habitants de la baie de San Francisco. Le feu était, en milieu de journée, à quelques kilomètres seulement du réservoir, selon les médias locaux.


La commission des services publics de San Francisco a assuré dimanche qu’il n’y avait «aucun changement ni impact sur la qualité ou l’acheminement de l’eau depuis le réservoir de Hetch Hetchy», et que celui-ci continuait de fournir «de l’eau de grande qualité».

Menace sur la Sierra Nevada


Le gouverneur de Californie Jerry Brown avait déclaré en fin de semaine dernière l’état d’urgence pour San Francisco, car la ville est en outre alimentée en grande partie par l’électricité provenant de la région affectée par les flammes. Deux des trois centrales hydroélectriques de cette zone ont ainsi dû être fermées.


Le président américain Barack Obama a exprimé lundi dans un communiqué sa «gratitude pour les hommes et femmes courageux qui travaillent sans relâche à combattre cet incendie dévastateur», assurant de l’apport de ressources fédérales pour répondre au sinistre. L’agence nationale de gestion des crises (FEMA) a autorisé l’utilisation de fonds fédéraux pour aider l’Etat de Californie. Equipés jusqu’aux dents, une armée de 3.400 pompiers --dont certains ont été dépêchés depuis la Floride-- luttent nuit et jour aux côtés d’hélicoptères et avions canadairs pour venir à bout du brasier, mais ils n’étaient lundi parvenus à contenir que 15% des flammes, selon le site officiel Inciweb. Le feu s’étend à vue d’oeil et les responsables locaux se préparent à la possibilité d’ordonner des évacuations parmi les 4.500 maisons menacées. Sur les versants de la Sierra Nevada, région montagneuse forte de 10 000  habitants, 23 structures ont été détruites et des ordres d’évacuation obligatoire lancés pour un millier de personnes.


Les autorités du comté de Tuolumne, d’où est parti le feu pour une raison indéterminée et où le gouverneur Brown a déclaré l’état d’urgence la semaine dernière, ont annoncé que les écoles seraient fermées lundi et mardi alors que les cours viennent de reprendre. «Nous pensons qu’il est plus sûr pour la sécurité des enfants de fermer les écoles», a justifié Joseph A. Silva Jr., un responsable du comté, cité dans le New York Times.


Le feu suscite de vives inquiétudes dans le comté de Tuolumne, dont l’économie est dépendante de l’activité touristique du parc. S’étendant sur 3 000 km2, Yosemite est célèbre pour ses arbres, ses chutes d’eau, ses chemins de randonnée et ses animaux sauvages.

Selon le Service des parcs nationaux, «la majorité du parc» n’est pas touchée par Rim Fire et reste «relativement sans fumée», mais «les conditions peuvent changer si les vents tournent».

 

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Parc Yosemite- Californie. Prions pour que les flammes ne viennent pas le ravager.

 


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Des récifs artificiels en mer du nord pour recréer la biodiversité

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Voilà où on en est réduit maintenant.

 

Des boules de béton imitant les caractéristiques d’un récif naturel viennent d’être installées en mer du nord du côté d’Ostende. L’objectif est d’attirer toutes sortes de poissons et autres espèces animales comme des crabes, des oiseaux ou encore des phoques.

 

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33 boules de récifs artificiels devraient bientôt permettre de reconstruire une biodiversité en mer du nord. Cette opération marque la volonté de certains de donner un petit coup de pouce à la nature. Pour le ministre de la mer du nord, Johan Vande Lanotte, jusqu’à présent seule une politique défensive a été adoptée pour éviter que la situation s’aggrave, "mais aujourd’hui nous adoptons une politique active pour augmenter la biodiversité. Si ça marche, la qualité de nos mer devrait s’améliorer".

L'expérience a déjà fait ses preuves

Après avoir trempé dans les eaux du port d'Ostende, ces récifs artificiels seront amenés à 30 kilomètres des côtes, dans un parc éolien. Cet environnement protégé parce qu’il est inaccessible à la navigation, offre un refuge aux espèces des fonds marins. Ce type d’expérience a déjà fait ses preuves dans des mers un peu plus chaudes du globe.

Le directeur des opérations de l’institut royal des sciences naturelles de Belgique, Steven De Graen, explique que les premiers résultats seront très rapides : "Il y aura très rapidement une croissance dans ce substrat. Dans quelques semaines, tout sera déjà recouvert". Chaque boule de récif comporte des dizaines de trous dans lesquels les plus petits poissons pourront se réfugier pour se protéger des espèces de plus grande taille. "Ces dernières espèces sont les plus intéressante car nous avons perdu cette faune", explique Steven De Graen qui précise que les vrais résultats devraient se voir dans cinq à dix ans en moyenne.

Cette expérience est la première du genre en mer du nord et si la nature ne se montre pas trop capricieuse, d'autres opérations du genre devraient voir le jour dans le futur.

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Les semences de la colère

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Le soja transgénique - "l'or vert" de l'Amérique du Sud - génère d'immenses profits mais aussi des dégâts sociaux et environnementaux considérables. Enquête au Paraguay, où des petits paysans affrontent la puissante filière des cultures OGM.

 

Geronimo est un petit paysan qui vit avec sa famille dans un village du Paraguay. Autour de chez lui s’étendent à perte de vue des champs de soja transgénique appartenant à de grands propriétaires, des colons brésiliens pour la plupart. Victimes de contaminations dues à l’épandage d’herbicide, les villageois s’organisent pour lutter contre la destruction de leur environnement et sauver la vie de leurs enfants...

 

La loi du plus fort

 

Paysans expulsés, pollution des sols, déforestation, empoisonnements... : quel poids pèsent les dégâts sociaux et environnementaux face aux profits générés par la monoculture intensive du soja génétiquement modifié ? En se rendant au Paraguay, qui compte parmi les principaux pays exportateurs mondiaux de soja, et en se mettant à l’écoute des différentes parties en présence, les réalisateurs nous donnent des clés pour comprendre comment a pu s’imposer un modèle de développement agricole particulièrement destructeur.

 

Et cela à travers l’affrontement inégal entre, d’un côté, les grands propriétaires producteurs de soja, bras armés (au sens propre) des firmes agroalimentaires et des spéculateurs financiers, et de l’autre les campesinos, ces petits paysans qui tentent de défendre leur outil de travail et leur mode de vie. Aux discours agressifs des premiers, partisans de la loi du plus fort – renforcés dans leurs convictions par les arguments de scientifiques défendant les intérêts des leaders du marché des semences et des produits phytosanitaires –, s’oppose l’énergie du désespoir d’une société rurale traditionnelle pour qui le soja transgénique est une malédiction. Dans cet universel combat du pot de terre contre le pot de fer, c’est la logique du profit qui l’emporte, avec l’arrestation des petits paysans pour “occupation illégale des terres”... Comment la lutte se poursuivra-t-elle ?

 

 

 

Publié dans OGM j'en veux pas!

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Pesticides : des communes en cure de désintox

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Depuis quatre ans, Lardy, dans l’Essonne, a banni les pesticides. Les jardiniers respirent, les papillons reviennent mais le changement demande des bras et l’adaptation des habitants.

 

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Comme toutes ses voisines, Lardy était accro. Cette année, la commune fête avec fierté ses quatre ans d’abstinence et pas question de rechuter. Pendant des décennies, cette bourgade de 5 700 habitants située dans l’Essonne s’envoyait au bas mot 32 litres d’herbicides par an. Aujourd’hui, la municipalité ne veut plus en entendre parler.

Aujourd’hui, les stocks de produits ont été détruits et les roses trémières qui grimpent le long des rues tentent de faire oublier que quelques pissenlits poussent à leurs pieds.

Pourtant, avant même de prendre sa bonne résolution, Lardy était déjà moins portée sur le bidon que ses semblables. « Prenons une commune de 15 à 20 000 habitants, elle peut consommer jusqu’à 1 000 litres de pesticides par an », estime Romain Cassard, ingénieur agronome spécialisé en gestion de l’eau et de l’environnement pour le bureau d’études Envilys, installé dans le Languedoc-Roussillon. En France, tous pesticides confondus, 1 150 tonnes source UPJ (Union des entreprises pour la protection des jardins et espaces publics) de produits phytosanitaires sont utilisées chaque année pour l’entretien des espaces verts, des cimetières, des parcs et stades municipaux.

« Moins on met d’herbicides, plus il faut de bras »

Comme Lardy, ville pilote des projets « zéro-phyto » une cinquantaine de communes d’Ile-de-France se disent aujourd’hui sevrées. A l’échelle nationale, le ministère de l’Ecologie n’a pas de chiffres précis, mais elles seraient plusieurs milliers. Même les grandes villes sont concernées. Dans le cadre du plan Ecophyto 2018, 60% des villes de plus de 50 000 habitants se sont donnés  « un objectif zéro-phyto ». Mais les conversions se font encore à petit pas.

« Il n’y a pas de secret, moins on met d’herbicides, plus il faut de bras », souligne Patrick Maheu, responsable des espaces verts à Lardy. « Avant, on vaporisait deux fois par an et on n’en parlait plus », se souvient-il, en effectuant son inspection bimensuelle du cimetière. Entre les graviers, de jeunes pousses ne tarderont pas à être carbonisées. Mais le brûleur thermique ne suffit pas. Depuis le printemps, son équipe de quatre personnes désherbe tous les quinze jours. Pour les soulager, trois ou quatre salariés en insertion les rejoignent pendant les semaines critiques. « Mais c’est un cinquième poste qu’il faudrait » estime le jardinier.


« Pas forcément », rétorque-t-on à la mairie. Selon Claude Jaillet, directeur général des services « réorganiser les pratiques permet déjà de libérer du temps. » Ainsi, dans le parc municipal, le ballet des tondeuses est devenu moins fréquent. Sans que les Larziacois n’y voient d’inconvénients. « On constate une barrière psychologique lorsque l’herbe atteint 25 centimètres, au-delà seulement les gens trouvent les terrains sales » explique Romain Cassard. Envylis, la société pour laquelle il travaille, coache les communes qui veulent un plan « zéro-phyto » à moindre frais [1].
Le cimetière, bête noire des plans « zéro-phyto »

Depuis quatre ans, la petite équipe de Patrick Maheu peaufine donc ses tactiques. Sa principale stratégie : occuper les sols avant les mauvaises herbes. Sous les massif de fleurs, quelques centimètres de mulch – un paillis provenant en partie du broyage des arbres de la commune – empêche les adventices de s’installer. Et le sedum, une plante rasante aux nuances rouges, règne désormais en maître dans le cimetière.

Le cimetière, bête noire des plans « zéro-phyto »

 

« C’est là que la plupart des municipalités se cassent les dents », constate Romain Cassard. Principal consommateur de pesticides d’une commune, ce lieu cristallise les critiques. « Evidemment c’est sensible, confirme Michel Lavollay, le premier adjoint de Lardy, chargé de l’urbanisme et du développement durable, quelqu’un qui vient régulièrement entretenir la tombe d’un proche supporte mal les mauvaises herbes autour. »


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Après le passage au désherbage écologique, l’élu a donc reçu quelques courriers d’administrés mécontents : « On revient cinquante ans en arrière », « cette ville n’est plus tenue ». Michel Lavollay et Patrick Maheu l’admettent : « Sans désherbant ce n’est jamais parfait, les gens doivent être un peu plus tolérants. » Et se laisser convaincre par les deux entomologistes larziacois qui ont constaté le retour de certains papillons.

Sauf qu’en 2009, la transition a été brutale. « On a préféré tout supprimer d’un coup pour éviter que les jardiniers ne soient tentés », reconnaît Claude Jaillet. « La plupart des villes passées en “zéro-phyto” progressivement n’ont pas tenu dans le temps. » Or, pour les élus larziacois, l’enjeu est de taille : « On a mis en place une station de pompage d’eau potable dans la Juine – cette rivière qui traverse le village – nous n’avons pas intérêt à ce qu’elle soit polluée ». C’est sans compter la grande plaine agricole qui surplombe le village. « Nous n’avons aucun contrôle sur ce qu’ils pulvérisent là-haut, mais ce n’est pas une raison pour baisser les bras », abrège Michel Lavollay.

Alors à grand renfort de pancartes et de bulletins municipaux, les partisans du « zéro-phyto » ont fait taire les protestations des villageois. A la boulangerie, les mauvaises herbes ne font plus parler d’elles. « Au contraire, il y a un effet d’entraînement chez les particuliers affirme Michel Lavollay, aujourd’hui à Lardy, utiliser des pesticides dans sa cour ou son jardin est plutôt mal vu. » Un questionnaire distribué l’année de la transition lui donne raison. A l’époque, 70% des administrés se targuaient déjà d’avoir abandonné les désherbants ou de vouloir le faire.

Désormais, les seules personnes à qui les plantes indésirées donnent encore du fil à retordre ce sont les jardiniers. John Mary, chef d’équipe à la Société francilienne des espaces verts (Sfev), un sous-traitant employé aussi bien par Lardy que par des communes utilisant toujours des pesticides, le reconnaît : « Le désherbage c’est chiant. » Pour ses équipes, venir travailler dans la commune « zéro-phyto » passe parfois pour une corvée.

« Pourtant au fond je suis d’accord avec ce qui se fait ici », lâche le salarié. Travaillant dans les espaces verts depuis douze ans, ce trentenaire s’inquiète pour sa santé. « Aujourd’hui on suit des stages sur l’utilisation des pesticides, on obtient un certificat pour les manipuler, on adapte le débit de produits pulvérisés à notre pas, on porte des combinaison et des masques » énumère-t-il mais il y une dizaine d’années, je me suis pris du produit à la figure car il n’y avait rien de tout ça. » Patrick Maheu, lui, soupçonne trente ans de proximité avec les pesticides d’être responsables du polype cancéreux qu’on lui a retiré. Pour chasser ses angoisses, son jeune collègue a pris les devants. John Mary vient de demander à la MSA (Mutualité sociale agricole) de lui faire passer une série d’examens destinés aux personnes exposées.

[1] (Dans cette optique, Lardy vient de faire appel à Asconit Consultants un confrère d’Envylis, basé à Palaiseau (Essonne). Mais pour l’heure, la commune se débrouille toute seule.)

 

 

 

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