L’argent Colloïdal un antibiotique universel interdit

Publié le par Notre Terre

L’Argent est un puissant prophylactique et antibiotique naturel. Ses divers usages, de façon générale à titre d’antimicrobien bénéficient d’une longue antériorité historique et sont rapportés dans les pratiques de nombreuses peuplades. La nanoparticule d’argent, elle, n’est pas une création de l’homme mais un oligo-élément absolument naturel. L’argent colloïdal est actif contre plus de 650 sortes de bactéries, germes, virus, fungi ou parasites. Il est propre à la consommation chez l’homme, l’animal et les plantes.
L’antibiotique d’avant… les antibiotiques.

 

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L’argent colloïdal fut utilisé par les médecins de manière intensive pendant près d’un demi-siècle jusqu’au début des années 40. Tombé dans les oubliettes de l’histoire après l’invention des antibiotiques de synthèse, il fait un retour en force depuis que ces derniers semblent en passe de perdre la guerre contre l’infection.

Son action «magique» s’accompagne de solides preuves scientifiques, si bien que des médecins ont pu déclarer :
«L’argent est notre meilleure arme contre les microbes» – Dr Harry Margraf, (Washington University, St Louis).
«L’argent tue même les souches résistances aux antibiotiques et stimule la cicatrisation de la peau.»- Dr Robert Becker, (Syracuse University, New York).
La majorité des antibiotiques, sur prescription médicale, ne tue qu’une partie des agents causant des maladies, alors que l’argent colloïdal est efficace contre environ 650 maladies (travaux du Dr. Henri Crooks).
Les utilisations médicales de l’argent dans l’histoire

Les propriétés germicides et bactéricides de l’Argent-métal sont connues depuis l’Antiquité. Grecs, Perses et Romains l’utilisaient dans la vie domestique couramment. Ils employaient des récipients en argent pour stocker divers liquides (eau, vin, etc.) destinés aux souverains et à l’aristocratie. Ces liquides conservaient ainsi leur fraîcheur et leurs qualités plus longtemps que dans d’autres récipients.

L’argent servait aussi à fabriquer des ustensiles de table et de cuisine, une tradition qui s’est perpétuée jusqu’à nos jours. Pourquoi ne pas avoir choisi un autre métal, moins onéreux : nos ancêtres avaient compris qu’ingérer ainsi régulièrement d’infimes particules d’argent contribuait à renforcer l’immunité vis-à-vis de certaines maladies.

Bien sûr cette pratique n’était fondée que sur des connaissances empiriques :

C’est certainement la tradition du thé britannique, de l’eau bouillie servie dans des théières d’argent, qui a permis à la Grande Bretagne de survivre aux terribles miasmes de ses colonies, tant en Inde, qu’à Hong Kong et partout ailleurs.

Il était courant de placer des pièces d’argent au fond des récipients contenant du lait ou des aliments pour en préserver la fraîcheur, une méthode adoptée au 19ème siècle par les pionniers américains.

Très récemment encore, dans la deuxième partie du 20ème siècle, lorsque les pharmaciens préparaient des potions ou des onguents dans les arrière-boutiques, ils mettaient au fond du pot une feuille d’argent.
Albert Schweitzer, la Nasa ou les hôpitaux américains sont-ils des empoisonneurs ?

Le bien fondé de ces pratiques populaires a été démontré par les recherches modernes. On a pu déterminer que l’Argent métallique se dissout dans l’eau à un taux d’environ 10 parties par milliard, soit 10 microgrammes par litre, et que cette dose pourtant extrêmement faible (0,01 ppm) tue les colibacilles et les salmonelles. C’est le principe même de l’Argent Colloïdal.

En 1928, renouant avec la tradition, GA. Krause eut l’idée de placer un revêtement d’argent dans les systèmes de filtration à usage domestique.
En 1929, le Dr Albert Schweitzer, rapporta que tous les pathogènes se trouvaient éliminés quand l’eau était traitée avec des particules d’argent porteuses d’une charge électrique. Le terme argent colloïdal n’était pas encore en usage. Il démontra également que ce traitement n’était pas nocif vis à vis des micro-organismes bénéfiques.
Aujourd’hui, les meilleurs filtres à eau emploient l’argent pour éviter la contamination des bougies filtrantes et de nombreuses compagnies aériennes utilisent ce filtre à bord de leurs avions.
La NASA a choisi un système de traitement de l’eau à base de colloïdes d’argent pour ses navettes spatiales. Les Russes utilisent également l’argent colloïdal pour stériliser l’eau à bord des navettes spatiales.
Aux Etats Unis, certaines villes ont choisi l’argent pour le traitement des eaux usées et des piscines. Au Nébraska, on a démontré l’efficacité de l’argent colloïdal en décontaminant un bassin volontairement pollué par le colibacille. Passant dans des filtres équipés d’électrodes d’Argent, cette eau a été totalement purifiée en l’espace de 3 heures.


Des études ont révélé que les réseaux internes de distribution d’eau dans les hôpitaux étaient les principaux responsables de la « maladie du légionnaire », une espèce de pneumonie, acquise à l’hôpital. La plupart des grands hôpitaux américains ont installé des systèmes d’ionisation argent/cuivre, qui ont permis d’éradiquer la « legionella pneumophilia » de leurs réseaux d’eau chaude. Ces systèmes sont bien sûr parfaitement homologués par les autorités concernées.
L’argent colloïdal, alternative aux antibiotiques

L’argent dans son application antibiotique et désinfectante a été délaissé suite à la mode des antibiotiques. Mais l’utilisation systématique de ces antibiotiques a entraîné l’apparition de nouvelles souches de bactéries résistantes.

Faut-il rappeler que :

    Des souches de staphylocoques dorés résistants à la méthicilline et à d’autres antibiotiques sont endémiques dans les hôpitaux.
    On constate l’apparition d’entérocoques résistant à la vancomycine ; ces bactéries infectent les blessures, les voies urinaires et d’autres sites.
    Actuellement, environ 30 % des isolats de streptocoques pneumoniques sont résistants à la pénicilline, le médicament essentiellement utilisé pour traiter cette infection.
    Plus de 30 % des isolats de blennorragie sont résistants à la pénicilline ou à latétracycline, ou aux deux.


    La résistance à la chloroquine (médicament employé dans le traitement du paludisme) est apparue dans la plupart des régions du monde.
    Des souches de bacilles tuberculeux résistantes à un grand nombre de médicaments sont apparues au cours de la décennie écoulée.
    Dans les pays en développement où apparaissent des souches résistantes de bactéries extrêmement pathogènes, comme Shigella dysenteria, Campylobacter, E coli. Dernièrement, Salmonella typhimurium, résistant à l’ampicilline, à la streptomycine, à la tétracycline, au sulfa et au chloramphénicol, a provoqué des maladies en Europe, au Canada et aux États-Unis.
    Des études récentes ont rapporté la résistance d’espèces Candida au fluconazole, un médicament largement employé pour traiter les maladies fongiques systémiques.
    Grâce à son effet naturel antimicrobien, l’argent doit reprendre aujourd’hui la place qui lui revient.

C’est sous forme colloïdale que l’argent s’avère le plus efficace, le mieux assimilable et sans toxicité.

Les colloïdes sont ces particules extrêmement fines* qui ne se déposent pas dans les tissus et restent en suspension pour une disponibilité immédiate aux cellules. Les liquides circulants les plus importants (sang et lymphe) sont eux-mêmes de nature colloïdale. Une observation a montré que des microorganismes pathogènes qui s’étaient immunisés contre les antibiotiques, s’engourdissent après l’administration d’argent colloïdal.

L’élaboration de solutions colloïdales relève de l’emploi d’une haute technologie, et est contrôlée par la microscopie électronique, la méthode GDMS (Glow Density Mass Spectrometry), ainsi que l’absorption atomique. Ces solutions ne doivent présenter aucun trouble. Les particules doivent être invisibles et aucun dépôt ne doit apparaître. La charge électrique négative des particules fait que ces particules restent en suspension dans l’eau et ne nécessitent pas de stabilisateurs, pas de protéines et pas de conservateurs.
Une fois dans l’organisme, ces particules sont attirées d’une façon électromagnétique par les zones malades, traversent les membranes cellulaires et agissent comme catalyseurs en inhibant les enzymes destructrices.

* L’argent colloïdal est une solution de particules d’argent dont la finesse est entre 1 et 9 nm (nanomètre) de diamètre (1.000 nm = 1 micron), dans une eau distillée reconduite à une résistivité proche de 25 mS (micro Siemens).
Comment l’argent agit-il ?

En référence aux communications scientifiques médicales, l’argent colloïdal peut se rapprocher de l’action d’un antibiotique à large spectre. Sa présence initie une enzyme, laquelle agit localement envers chaque bactérie, chaque unicellulaire, chaque champignon et chaque virus par modification de leur équilibre acido-basique, et y installe une résistance externe. Par là, ces organismes deviennent inactivés dans un temps de contact d’environ 6 minutes, parfois moins. Ils régressent dans leur cyclogénie, puis meurent. Cela a été vérifié par le laboratoire de UCLA (Université d’Etat de Californie) et par les travaux du Dr. Robert O’Becker, Centre Médical Universitaire de Syracuse (NY, USA).

Les microbes polymorphes, ainsi que les mutants, sont également sensibles à ce colloïde. La majorité des antibiotiques, sur prescription médicale, ne tue qu’une partie des agents causant des maladies, alors que l’argent colloïdal est efficace contre environ 650 maladies (travaux du Dr. Henri Crooks).
Et sur quelles maladies agit-il ?

La liste des maladies pouvant être traitées avec l’argent colloïdal est tellement longue… que je préfère la résumer pour ne pas vous lasser.

En gros, l’argent colloïdal permet de traiter toutes les inflammations (affections qui se terminent en « ite »), les problèmes de peau, les plaies, les mycoses de tous types, toutes les infections bactériennes ou microbiennes, c’est enfin un étonnant remède préventif contre toutes les pathologies de l’hiver.


Comment utiliser l’argent colloïdal ?

En usage externe

Appliquer directement sur les plaies ou abrasions de la peau, contre l’eczémas, brûlures, piqûres de moustiques l’acné, les verrues, les mycoses et les plaies ouvertes
En vaporisations, pour le nez et la gorge.
En inhalations, pour les problèmes pulmonaires.
En lavements intestinaux ou vaginaux : ajouter 2 cuillères à café dans l’eau de lavement.
En gargarismes dans les maladies septiques de la bouche (pyorrhées, amygdalites, aphtes), et contre toutes les inflammations de la cavité buccale.
Yeux : 1 goutte dans chaque œil, plusieurs fois par jour contre les états inflammatoires et irritatifs (conjonctivites). Les lentilles de contact ne sont pas un obstacle.
Oreilles : quelques gouttes dans les oreilles.
Sinus infectés : vaporisation ou gouttes dans le nez.
Purifier l’eau de boisson : mettre 1 cuillère à café d’argent colloïdal par litre d’eau et attendre 10mn avant de la boire.
Animaux : quelques gouttes sur les zones atteintes (parasites).
Plantes : en vaporisation pour combattre les attaques de bactéries, virus et champignons, et à ajouter en plus à l’eau d’arrosage (1 cuillère à soupe pour 250 ml d’eau).

En usage interne

Il faut rappeler ici que l’emploi de l’argent colloïdal en usage interne est interdit en France.

En efet, faute de données suffisantes sur cet apport minéral, l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) n’a pu se prononcer sur ce type de complément et cette forme d’apport n’a donc pas été reprise dans les annexes du règlement (CE) 1170/2009. Dès lors, les compléments alimentaires en contenant ne peuvent plus être commercialisés sur le territoire de l’Union Européenne.

Toutefois, l’argent colloïdal a été médicalement testé avec succès aux USA. D’après la très sévère FDA ( Food and Drug Administration), l’argent colloïdal peut être commercialisé et utilisé pour combattre des micro-organismes. Des millions de personnes à travers le monde se soignent avec l’argent colloïdal et témoignent des bienfaits de ce produit.
Bien que commercialisé sous forme de produit cosmétique, rien n’empêche les citoyens de consommer l’argent colloïdal comme ils l’entendent. Et s’ils voulaient le faire par voie interne, malgré l’interdicion, il faudrait alors respecter cette posologie :

Adultes : 1 cuillère à soupe (1 cuillère = 5ml) 3 à 4 fois par jour, garder quelques minutes en bouche avant d’avaler.
Enfants : 1⁄2 cuillère à café à 1 cuil à café selon l’âge, 3 à 4 fois par jour.
Comment choisir son argent colloïdal ?

La littérature médicale s’est concentrée sur des concentrations d’argent colloïdal de l’ordre de 5 mg/l avec lequel aucun effet indésirable n’a été relaté à ce jour. Aucune intolérance en liaison avec un traitement médical n’a été observée.
La cure peut être prise conjointement à un traitement antibiotique ou anti-inflammatoire.
Comme l’argent colloïdal ne s’accumule pas dans l’organisme, aucun dépôt n’est formé sous la peau et les téguments ne laissent apparaître aucune trace grisâtre.

La plupart des fabricants proposent différentes formes de concentration. En général, elles varient de 6 mg/l à 30 mg/l. La concentration la plus faible semble parfaitement convenir aux problèmes de peau. Mais la plupart des thérapeutes prescrivent une concentration à 15 mg/l et il est préférable d’éviter les concentrations supérieures à 30 mg/l .

Un argent colloïdal de qualité se reconnaît à sa couleur ou à son absence de couleur : la solution peut être très légèrement dorée, mais pas brune. Cette solution insipide et inodore peut être employée chez la femme enceinte ou allaitante.

Lorsque vous goûtez le produit obtenu, il doit avoir un léger goût métallique.

Pour une bonne conservation de plusieurs mois, il convient de mettre les flacons à l’abri de la lumière et de conserver la solution dans une bouteille en verre.
Efficace aussi pour vous débarrasser du mercure

Il est bien connu que l’argent et le mercure ont une grande affinité ; d’ailleurs, les amalgames dentaires classiques (plombages) sont composés d’alliages contenant entre autres du mercure et de l’argent. Or, l’on a pu constater récemment que cette affinité crée un tropisme réciproque au niveau cellulaire; ce qui fait que l’argent sous forme colloïdale se comporte comme un excellent chélateur du mercure.
La preuve est que l’on retrouve du mercure dans les urines des personnes mercurisées qui prennent cet argent colloïdal. Voila donc en plus des multiples applications connues surtout anti-infectieuses de l’argent colloïdal, un volet inattendu bien utile pour beaucoup d’entre nous.
Utilisations médicales
Les colloïdes d’argent peuvent être introduits dans le corps de diverses manières : ingestion, gargarismes, inhalation ou nébulisation, application locale. Certains thérapeuthes préconisent également les utiliser en lavements et douches vaginales.

Ingestion
L’argent colloïdal se prend en général à jeun ou en dehors des repas. Toutefois si on le prend pendant un repas, il favorisera la digestion en prévenant les mauvaises fermentations. Si on conserve la solution quelques minutes dans la bouche (absorbtion sublinguale), l’argent colloidal passe plus rapidement dans le sang.

Gargarisme
L’argent colloïdal peut se prendre en long gargarisme en cas de début d’angine. Si le mal perdurait, consultez votre médecin traitant.

Bains de bouche
L’Argent colloïdal peut être utilisé en bains de bouche, pour guérir des aphtes et autres lésions de la muqueuse buchale ou de la langue, mais également comme antiseptique pour lutter contre les bactéries liées à la plaque dentaire.

Inhalation et nébulisation
Un nébulisateur permet d’inhaler un fin brouillard d’argent colloïdal ; ces minuscules gouttelettes atteignent les alvéoles pulmonaires où elles inhiberont par contact les organismes pathogènes qui infectent les poumons.

Application locale
L’argent colloïdal exerce une action anti-inflammatoire et immuno-suppressive. Il est très efficace sur les brûlures et les dermatites résultat d’un contact avec des substances vénéneuses, comme la sève de certaines plantes et les sécrétions de certains insectes (abeilles, araignées, fourmis).

Pansements
Quand une bande de gaze est imprégnée d’argent colloïdal et séchée à l’air, les particules d’argent sont absorbées dans les fibres absorbantes du pansement. Les fibres non absorbantes se revêtent d’une fine pellicule d’argent métallique. De tels pansements combattront l’infection et accélèreront la cicatrisation (brûlures, écorchures, coupures). Les pansements peuvent aussi être appliqués humides. Ceci permettra de tuer les bactéries d’une plaie ouverte et évitera l’infection.


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Effets indésirables

L’Argyrisme est l’effet indésirable le plus souvent cité quand ont parle de traitement a base d’argent mais aucune preuve ou témoignage n’ont été répertoriés avec un argent électro-colloïdal bien préparé. En effet, les quelques cas connus sont la conséquence d’utilisation de sels d’argent en trop grande quantité, et non d’argent colloïdal. De plus, ce sel d’argent est souvent réalisé avec des appareils domestiques bricolés, et l’eau utilisée est également de mauvaise qualité. Les utilisateurs d’argent électro colloïdal pur ne sont donc pas concernés. Voici d’ailleurs ce que dit Alexander Schauss à propos de l’argyrie : La quantité d’argent estimée pour déclencher l’argyrie est de 3,8 g par jour (soit la quantité contenue dans 380 litres d’une solution d’argent colloïdal à 10 ppm !).

Étude détaillée de l’Argyrie

Tout d’abord, il faut savoir qu’il a été démontré que l’argent colloïdal ou plutôt sous forme életrocolloïdale est tellement fin qu’il ne s’accumule pas et s’élimine rapidement des organismes, (entre 2 et 6 heures selon les avis).

Il faut également retenir que 1PPM représente 1 milligramme d’argent contenu dans 1 litre d’eau (1000 ml) (1.000.000 mg). 1 milligramme (mg) = 0,000 001 kg . Soit  1 ppm = 1mg = 0,0001g  par litre. La dose absorbée pour 1L de solution à 15 ppm représente donc 0,0015g.

Une fois cela dit nous pouvons mieux comprendre les faits suivants :
Les effets néfastes chez l’homme dû à l’ingestion  d’argent est une maladie appelée «argyrie», pathologie bénigne mais permanente, qui se traduit par une coloration gris-bleue de la peau. L’argyrie est le résultat du dépôt de l’argent dans le derme et aussi de la production induite par l’argent de la mélanine.

Bien que l’argent a été démontré de façon uniforme déposé dans les zones exposées et non exposées, l’augmentation de la pigmentation devient plus prononcée dans les zones exposées au soleil en raison de la réduction photoactive du métal.

Bien que le dépôt d’argent est permanent, il n’est pas associé à des effets néfastes sur la santé.

Aucune pathologie ou réaction inflammatoire n’a été rapportée à la suite d’un dépôt d’argent.
Les composés d’argent ont été utilisés à des fins médicales depuis des siècles.

Il est largement considéré que, pendant le Moyen Age, la classe supérieure utilisait des ustensiles en argent et des gobelets en argent. Cela auraient contribué à une teinte bleuâtre de la peau, d’où l’expression «sang-bleu». De même, l’expression «être né avec une cuillère en argent dans la bouche» a été inventée à cette époque pour la même raison, comme un attribut pour décrire le bonheur d’être en bonne santé plus que d’être riche. Les sang-bleu furent beaucoup moinstouchés par les fléaux pandémiques qui touchèrent l’Europe durant cette période.

Au dix-neuvième et début du XXe siècle, l’arsphénamine d’argent a été utilisé dans le traitement de la syphilis et, plus récemment, il a été utilisé comme astringent dans les préparations topiques.

Alors que les cas d’argyrie ont été observés le plus souvent  avant l’apparition des antibiotiques, ils sont, à l’heure actuel, très rares. Greene et Su (1987) ont publié un avis d’argyrie.

Gaule et Staud (1935) ont signalé  70 cas d’argyrie généralisée dû à l’argent et de médicaments biologiques, y compris 13 cas d’argyrie généralisée après l’injection d’argent par voie intraveineuse et un traitement arsphénamine, une analyse biospectrometrique de 10 cas d’argyrie généralisée classés en fonction de la quantité d’argent.

Dans l’étude IV, les données ont été présentées pour dix hommes (23-64 ans) et deux femmes (23 et 49 ans) à qui on a administré 31-100 injections  d’arsphénamine argent (la dose totale été de 4-20 g) au cours d’une période de 9,75 années.

L’argyrie est apparue après une dose totale de 4, 7 ou 8 g chez certains patients, alors que chez d’autres, l’argyrie ne s’est développée qu’après une dose totale de 10, 15 ou 20 g.

Dans l’analyse biospectrometrique des biopsies cutanées de 10 cas d’argyrie généralisée, les auteurs ont confirmé que le degré de la coloration est directement tributaire de la quantité d’argent. Les auteurs ont conclu que l’argyrie peut devenir cliniquement apparente après une dose totale cumulée d’environ 8 g d’arsphénamine argent.

La pharmacologie de l’argent a la même conclusion. La dose d’accumulation totale de 8 g d’arsphénamine argent est la limite au-delà de laquelle peut se développer  l’argyrie (Hill et Pillsbury, 1939). Mais, puisque le corps accumule l’argent tout au long de la vie, il est théoriquement possible que des doses inférieures (par exemple, 4g d’argent arsphénamine ) causent l’argyrie.

Par conséquent, selon les cas présentés dans cette étude, la dose la plus faible entraînant l’argyrie chez un patient est de 1 g d’argent métallique (4g arsphénamine argent g x 0,23, la fraction de l’argent dans arsphénamine d’argent) ce qui est considéré comme un niveau minimal.

Les Drs Blumberg et Carey (1934) ont rapporté que l’argyrie est une maladie chronique (parfois sur plus de 15 ans). Ils ont observé l’argyrie chez une femme de 33 kg, qui avait ingéré des gélules contenant du nitrate d’argent sur une période de 1 an. La patiente a signalé l’ingestion de 16 mg de nitrate d’argent trois fois par jour une semaine sur deux.

Une analyse spectrographique des échantillons de sang ont révélé un niveau d’argent du sang de 0,5 mg / L 1 semaine après l’ingestion de capsules de nitrate d’argent et il y avait seulement une légère baisse de ce niveau après 3 mois.

(1980), L’argyrie a été diagnostiqué chez une femme de 47 ans (58,6 kg), qui avait pris de trop grandes doses orales de pastilles anti-tabac contenant de l’acétate d’argent sur une période de 2,5 ans. Aucune information n’a été fournie quant à la quantité réelle de l’argent ingérée.

Les symptômes de l’argyrie sont apparus après les 6 premiers mois de l’exposition.
Après analyse des neutrons présents dans le corps de cette femme, il a été estimé que la concentration de l’argent dans la peau était de 6,4g, ce qui représente une dose 8000 fois supérieure à la normale.

Dans une autre expérience de 30 semaines, le même sujet retenu 18% d’une dose unique  administrés par voie orale.

Comme dans l’étude de Blumberg et Carey (1934), cette étude n’est pas apte à servir de base pour une évaluation quantitative des risques.

Il s’agit d’un rapport clinique que sur quelques patient et le montant réel de l’argent ingéré ne peut être estimée.

 

Franck Goldman

Page 141 du livre de Franck Goldman, « L’arme secrète contre la Maladie: l’argent colloidal, que vous trouverez en format pdf ci-dessous, vous pourrez lire (page 146 du pdf)
« Brent Fennigan, un fabricant de générateur d’argent colloidal, a écrit en octobre 1999 à la FDA (Food & Drug Administration) en lui demandant de bien vouloir fournir les statistiques suivantes:
1) Nombre de décès attribuables à l’ingestion d’argent colloidal
2) Nombre de réactions allergiques attribuables à l’absorption d’argent colloidal.
3) Nombre d’interractions nocives entre médicaments et argent colloidal.
4) Nombre de cas d’argyrie imputables à l’utilisation d’argent colloidal ionique (électrocolloïdal)
5) Nombre de cas d’argyrie dus à l’utilisation d’argent colloïdal ne contenant pas de produits stabilisants.

Réponse de l’administration : « suite à votre question sur les effets négatifs associés à l’utilisation de l’argent colloïdal, … nous avons interrogé la banque de données de la FDA sur les réactions adverses et nous n’avons rien trouvé qui corresponde à votre demande. »
Autrement dit la FDA a été contrainte d’admettre qu’elle ne possédait aucune donnée clinique suggérant que l’utilisation de l’argent colloïdal présente un quelconque danger pour les individus.
(Fin de citation )

 

 

Publié dans Nutrition & Santé

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Agriculteurs et jardiniers seront-ils bientôt obligés de cultiver dans la clandestinité ?

Publié le par Notre Terre

kokopelli

 

Les paysans qui ressèment leur récolte seront-ils considérés comme des trafiquants ? Oui, ont répondu les sénateurs en adoptant le 20 novembre à l’unanimité un projet de loi élargissant aux plantes le délit de contrefaçon. S’émanciper des droits de propriété détenus par les grandes firmes semencières sera désormais un délit. La loi prévoit aussi de nouveaux moyens de répression contre paysans et jardiniers clandestins. Pour les promoteurs de la loi, il s’agit simplement de « protéger les entreprises ».


Semer sa propre récolte. Un acte des plus banal perpétué depuis les prémisses de l’agriculture. Un acte désormais considéré comme criminel, au même titre que l’impression de fausses monnaies, la vente de médicaments illicites à partir de molécules copiées, ou la reproduction de sacs ou de montres de grandes marques. En 2014, la chasse aux contrefaçons pourrait s’étendre jusque dans les potagers, les champs et les fermes. Le 20 novembre, les sénateurs ont voté à l’unanimité – y compris les écologistes – une proposition de loi destinée à renforcer la lutte contre la contrefaçon.

Celle-ci représente « près de 10 % du commerce international » et grève les recettes fiscales de la France de plus de six milliards d’euros chaque année. Or, la répression de la contrefaçon prévoit d’être étendu à l’ensemble des branches de la propriété intellectuelle. Parmi elles, les « obtentions végétales ». Un terme qui recouvre les semences de ferme, ces graines issues de variétés sélectionnées par l’industrie semencière, que l’agriculteur sème, récolte et, de fait, multiplie.

La contrefaçon est « souvent le produit de l’exploitation d’être humains et du travail illicite » pointe le projet le loi, et « participe au financement de nombreuses organisations mafieuses et terroristes »« Les agriculteurs qui utiliseraient des semences de ferme sur leur propre exploitation [sont assimilés] de manière tout à fait abusive, à des criminels en réseau »s’insurge la Coordination rurale. « L’acte millénaire de sélectionner et de ressemer une partie de sa récolte sera considéré comme une contrefaçon, c’est à dire sera mis sur le même plan que la reproduction frauduleuse d’un objet ou d’une monnaie », renchérit le collectif Semons la biodiversi té qui avait interpellé les sénateurs dans une lettre ouverte. Graines de soja, de maïs, de tomates, de céréales ou de patates pourront ainsi être considérées comme des copies illégales !

Plusieurs groupes parlementaire s vaient pourtant demandé que soit insérée la précision suivante : « La production à la ferme par un agriculteur de ses semences pour les besoins de son exploitation agricole ne constitue pas une contrefaçon et ce, quelle que soit l’origine de ses semences. » Au final, seuls vingt sénateurs ont voté pour l’amendement porté par le groupe communiste, suite à la promesse du député socialiste Michel Delebarre, rapporteur du projet de loi, d’un nouveau débat.« Ce débat aura lieu dans le cadre de la loi d’avenir agricole en janvier prochain, a-t-il assuré. Il n’y a pas de risques avec ce projet. » Une lecture attentive du texte révèle pourtant le contraire.

L’État au service des entreprises privées

Cette loi vient renforcer un arsenal juridique qui protège les entreprises commercialisant des semences. Depuis 2011, une loi (analysée ici) autorise la reproduction à la ferme de seulement 21 variétés de semences, en échange du paiement d’une redevance appelée « Contribution volontaire obligatoire » (sic)... Pour toutes autres variétés, la reproduction est donc interdite, au prétexte de ne pas violer le droit de propriété intellectuelle détenue par l’entreprise ! « La loi de 2011 demande à tous les agriculteurs qui font des semences de ferme de s’enregistrer auprès de l’administration, explique Guy Kastler du Réseau semences paysannes, contacté par Basta !Aujourd’hui, les entreprises ne poursuivent pas les agriculteurs qui n’ont pas payé cette redevance car elles n’en ont pas les moyens. Cela leur coûterait trop cher d’apporter la preuve de la contrefaçon. » Jusqu’à maintenant, les agriculteurs continuaient donc de reproduire leurs semences à la ferme, sans risquer d’être poursuivi.

« La nouveauté, c’est que ce projet de loi demande à l’administration d’aider l’entreprise à lutter contre les contrefaçons et de transmettre toutes les informations dont elle dispose », poursuit Guy Kastler. Les services de l’État mettront donc à disposition des entreprises une liste d’agriculteurs qui sont présumés contrefacteurs. Sur simple demande de l’entreprise détenant un droit de propriété intellectuelle sur une variété, les services des douanes pourront saisir les semences « contrefaites », ou la récolte qui en est issue. Un agriculteur ayant cultivé une variété pour laquelle les semences de ferme sont interdites pourra voir sa récolte détruite... « Ou confisquée jusqu’à ce qu’il paye des royalties (redevances, ndlr) s’il s’agit d’une espèce dérogatoire », précise Guy Kastler. Et d’ajouter que « si l’Etat n’applique pas la loi en faisant payer l’agriculteur, il pourra être poursuivi par l’entreprise », comme Basta ! l’avait déjà souligné dans cette enquête.

Des douaniers infiltrés en zone rurale ?

Pire, l’agriculteur ne devra pas seulement disposer de factures pour ses semences, mais aussi pour ses animaux reproducteurs et ses préparations naturelles. Quid du paysan-boulanger qui élabore son propre levain pour faire son pain, ou du fromager qui utilise son propre ferment ? Avec ce projet de loi, les douaniers pourront se présenter comme des acheteurs de semences de ferme en vue de prouver la contrefaçon. Ils pourront utiliser deux techniques, « l’infiltration » (article 9) et « les coups d’achat » (article 10), décrites dans la proposition de loi :

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« Jusqu’à maintenant, l’entraide et la confiance sont des fondements du tissu social du monde rural », rappelle Guy Kastler. Mais avec ces dispositions, toute personnes demandant d’échanger des semences sera susceptible d’être un agent de la lutte contre les contrefaçons. De quoi générer un climat de méfiance généralisé... Pourtant, selon la Coordination nationale pour la défense des semences fermières (CNDSF), il existe déjà « un arsenal juridique (...) permettant aux détenteurs des certificats d’obtentions végétales de faire respecter leur droit. Il en est pour preuve l’ensemble des contrôles réalisés sur le terrain très régulièrement chez les agriculteurs et chez les prestataires de service par les organismes habilités dans le but de contrôler le respect de la législation sur les semences. » En mai dernier,Basta ! relatait la visite d’un agent de la répression des fraudes sur un marché en Ariège, où les petits maraîchers se sont vus notifier une amende potentielle de 450 euros pour diffusion de « légumes clandestins »...

Généralisation des OGM ?

« C’est cette menace constante de poursuite en contrefaçon qui a conduit les agriculteurs américains à cultiver en moins de dix ans plus de 90 % de leurs champs de soja et de maïs avec des OGM brevetés et qui a condamné à la faillite ceux qui ont voulu résister », alertent plusieurs personnalités dans le journal Le Monde. Aujourd’hui, 75 % du marché mondial de semences est contrôlé par seulement… dix multinationales ! Mais pour le sénateur socialiste Richard Yung, à l’origine de la proposition de loi sur la contrefaçon, il s’agit de « protéger nos entreprises ». Richard Yung a fait toute sa carrière dans le monde de la propriété intellectuelle et des brevets, de l’Institut national de la propriété industrielle à l’Office européen des brevets, à Munich. « Le risque, c’est que vous développiez une nouvelle plante, et qu’elle soit reproduite sans que l’on vous paye », explique-t-il, cité par Reporterre.

Que les semenciers ne soient pas payés n’est pourtant pas d’actualité. Le montant des exportations de semences et plants, hors Hexagone, représente près de 1,5 milliard d’euros en 2012-2013, soit une hausse de 15 % par rapport à l’exercice précédent. « Cette performance représente l’équivalent de 20 Airbus A320 »se félicite ainsi le Groupement national interprofessionel des semences. Celui-ci reproche aux agriculteurs qui reproduisent leurs semences à la ferme de ne pas participer au financement de la recherche.

Le caractère de telle variété plus résistante aux climats secs, ou de telle autre moins vulnérable aux insectes est-elle pour autant la propriété des grandes firmes semencières ? « Il est le résultat de 10 000 ans de sélection paysanne, anonyme et publique », estime Jacques Caplat de l’association Agir pour l’environnement. Le sélectionneur professionnel serait donc tout aussi redevable en s’appropriant un travail engagé par les paysans depuis des millénaires. Mais lui ne commet pas de délit de contrefaçon.

Paroles, paroles, paroles...

Le sort du premier maillon de la chaine alimentaire se joue désormais dans les arènes politiques. En 2007 déjà, une nouvelle loi sur la contrefaçon avait fait de la semence produite à la ferme une contrefaçon. A l’époque, le groupe socialiste avait initialement soutenu, avec des élus communistes, écologistes et centristes, un amendement qui excluait de la loi les semences de ferme. Ils avaient retiré leur amendement à la suite de la promess  du ministre de l’époque, Hervé Novelli, de reconnaître le droit des agriculteurs de produire leurs semences et de ne pas le considérer comme une contrefaçon dans une future loi. Or, la loi de 2011 a maintenu le caractère délictueux des semences de ferme... Et ce sont aujourd’hui les socialistes qui le promettent à leur tour...

Une bataille législative s’amorce, alors même que le gouvernement a estimé que le texte devait être voté en « procédure accélérée ». Le projet de loi sur les contrefaçons devrait être discuté à l’Assemblée nationale en février 2014. Face à l’arsenal législatif déployé pour interdire aux paysans d’exercer leur métier, une campagne pour une loi de reconnaissance positive des droits des agriculteurs et des jardiniers a été lancée. Après les sénateurs, les députés se contenteront-ils aussi de se comporter en simple chambre d’enregistrement des desiderata des lobbys industriels ? Et de considérer nombre d’agriculteurs comme des voleurs ?

 

 


Publié dans Nutrition & Santé

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Les Philippines seront alimentées à 100% par les énergies renouvelables

Publié le par Notre Terre

Tandis que le monde entier se pose des objectifs avec un horizon de temps d’ici à 2050, pour augmenter la diffusion des énergies propres, aux Philippines en revanche il a été décidé de rejoindre des objectifs extraordinaires et de les atteindre en peu de temps. Il a été établi, en effet, une feuille de route avec des objectifs immédiats prévoyants des actions concrètes de diffusion des énergies renouvelables, ainsi que des changements financiers, politiques et socio-économiques, avec l’objectif d’abandonner progressivement les combustibles fossiles.

 

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Les réseaux intelligents et l’approvisionnement renouvelable.

Le Pays a en programme la satisfaction à 100% du besoin électrique à travers des sources énergétiques non polluantes et des réseaux de distribution intelligents, le tout dans un délai de 10 ans. Les Philippines ont déjà consolidé un savoir-faire par rapport à l’exploitation du potentiel géothermique du lieu, sur lequel se basera substantiellement cette reconversion énergétique, mais ce ne seront pas certainement pas négligés les opportunités associées à la production énergétique à partir des sources biomasse, solaire et éolienne.

Il a déjà été mis en action une phase préliminaire d’analyse des potentialités énergétiques effectivement utilisables sur le territoire et ont débuté successivement les travaux pour réaliser un réseau alimenté entièrement à partir d’énergie propre, intégrée également avec les infrastructures pour le stockage de l’énergie produite. La Feuille de Route (Roadmap) des énergies renouvelables à des coûts avantageux est un défi que le Pays a accueilli pour répondre aux besoins sociaux de la  population, pour promouvoir un développement économique durable, en mesure de protéger l’environnement et de contraster les changements climatiques en action.

 

 


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Solar PV Atlas : Un rapport édifiant sur l’énergie solaire

Publié le par Notre Terre

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Le WWF (World Wild Fund for Nature) s’est associé à First Solar, 3TIER et Fresh Generation pour élaborer un rapport intitulé « Solar PV Atlas: l’énergie solaire en harmonie avec la nature”, qui montre au travers de plusieurs cas que moins de 1% de toute la surface au sol serait requise pour répondre à 100% de la demande projetée à l’horizon 2050, si seule la production d’électricité photovoltaïque (PV) devait être sollicitée.


Une rencontre a été organisée à Rabat le mardi 22 octobre dernier, lors de laquelle les représentants de WWF et de First Solar ont présenté le rapport «Atlas Solaire PV », établit par le WWF, qui met en lumière l’impact environnemental fort limité de la ressource PV, tout en soulignant le rôle de la société civile dans le développement de l’énergie photovoltaïque au Maroc.  L’objectif de la rencontre est également de  s’associer aux efforts du WWF au Maroc pour une meilleure compréhension d’un des grands enjeux nationaux actuels, qu’est la production d’électricité solaire PV à grande échelle, ses avantages économiques, environnementaux et sociaux, et de viser par la suite une adhésion et une appropriation de cette source d’énergie déjà fort populaire dans le monde.

Actuellement au Maroc, le WWF travaille notamment sur les aspects liés à la gestion intégrée des ressources en eau et dans le renforcement des capacités des organisations de la société civile.

En 2008, le WWF a promu et anime depuis lors une plateforme d’une vingtaine d’ONG marocaines le « Groupe de Travail sur la Politique Européenne de Voisinage » (GdT PEV Maroc WWF). Sa présence sur l’ensemble du territoire marocain assure la représentation d’un très large éventail de la société civile. Une de ses activités est le plaidoyer en faveur du rôle de la société civile dans les politiques liées à l’eau, l’environnement et au développement durable, dans lequel l’énergie constitue un enjeu essentiel. Et cela au niveau national, régional et international.

La rencontre s’est également basée sur l’activité de First Solar – qui a déployé 8.000MW de centrales PV dans le monde, sur la base d’une technologie PV avancée, dite à « couches minces ».

Bien connue depuis des décennies pour des usages à petite échelle dans des zones isolées, l’électricité solaire photovoltaïque (PV) représente désormais une alternative compétitive et abondante, en particulier au Maroc où l’électricité est issue en grande partie d’origine fossile. Le solaire photovoltaïque est une nouvelle solution qui présente des atouts clefs, dont une indépendance par rapport aux prix des combustibles, une diversification du mix énergétique, une très faible empreinte CO2, un temps de retour énergétique court, et un faible usage de la surface nationale.

Une rencontre a été organisée à Rabat le mardi 22 octobre dernier, lors de laquelle les représentants de WWF et de First Solar ont présenté le rapport «Atlas Solaire PV », établit par le WWF, qui met en lumière l’impact environnemental fort limité de la ressource PV, tout en soulignant le rôle de la société civile dans le développement de l’énergie photovoltaïque au Maroc.  L’objectif de la rencontre est également de  s’associer aux efforts du WWF au Maroc pour une meilleure compréhension d’un des grands enjeux nationaux actuels, qu’est la production d’électricité solaire PV à grande échelle, ses avantages économiques, environnementaux et sociaux, et de viser par la suite une adhésion et une appropriation de cette source d’énergie déjà fort populaire dans le monde.

Actuellement au Maroc, le WWF travaille notamment sur les aspects liés à la gestion intégrée des ressources en eau et dans le renforcement des capacités des organisations de la société civile.

En 2008, le WWF a promu et anime depuis lors une plateforme d’une vingtaine d’ONG marocaines le « Groupe de Travail sur la Politique Européenne de Voisinage » (GdT PEV Maroc WWF). Sa présence sur l’ensemble du territoire marocain assure la représentation d’un très large éventail de la société civile. Une de ses activités est le plaidoyer en faveur du rôle de la société civile dans les politiques liées à l’eau, l’environnement et au développement durable, dans lequel l’énergie constitue un enjeu essentiel. Et cela au niveau national, régional et international.

La rencontre s’est également basée sur l’activité de First Solar – qui a déployé 8.000MW de centrales PV dans le monde, sur la base d’une technologie PV avancée, dite à « couches minces ».

Bien connue depuis des décennies pour des usages à petite échelle dans des zones isolées, l’électricité solaire photovoltaïque (PV) représente désormais une alternative compétitive et abondante, en particulier au Maroc où l’électricité est issue en grande partie d’origine fossile. Le solaire photovoltaïque est une nouvelle solution qui présente des atouts clefs, dont une indépendance par rapport aux prix des combustibles, une diversification du mix énergétique, une très faible empreinte CO2, un temps de retour énergétique court, et un faible usage de la surface nationale.

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Ce que le changement climatique va coûter à l’Afrique

Publié le par Notre Terre

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Le coût de l’adaptation au changement climatique en Afrique pourrait s’élever à 200 milliards de dollars par an d’ici 2070 si le réchauffement ne dépasse pas les 2°C.
L’Afrique subira de plein fouet le changement climatique, détaille cette étude publiée en marge de la conférence climat à Varsovie et qui cite notamment « la disparition totale des récifs de corail avant même un réchauffement de 4°C », , indique mardi 19 novembre un rapport de l’ONU.

« Rater la cible des 2°C ne coûtera pas seulement aux gouvernements des milliards de dollars mais menace également la vie et les conditions de vie de centaines de millions de personnes sur le continent africain et ailleurs », a déclaré le vice-secrétaire général du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) Achim Steiner dans un communiqué.

Le coût de l’adaptation au changement climatique en Afrique pourrait s’élever à 200 milliards de dollars par an d’ici 2070 si le réchauffement ne dépasse pas les 2°C, et à 350 milliards si la température monte encore, indique le rapport de l’ONU.

« Même avec un réchauffement de 2°C d’ici 2050, la malnutrition en Afrique va augmenter de 25 à 90% », en raison de l’impact des températures et de la sécheresse sur les cultures, a-t-il ajouté.
Un coût de 7 à 15 milliards d’euros par an

Le coût de l’adaptation pour l’Afrique aujourd’hui est de 7 à 15 milliards par an. Si le réchauffement est contenu à 2°C, il « s’élèvera à 35 milliards de dollars par an d’ici 2040 et 200 milliards d’ici 2070″, avance le rapport.

Mais « si aucune mesure d’adaptation n’est prise, les dommages pourraient coûter jusqu’à 7% du PNB de l’Afrique d’ici 2100 dans un monde à 3,5-4°C ».

La communauté internationale s’est donné comme objectif de limiter le réchauffement à 2°C par rapport à la période pré-industrielle, mais les émissions de gaz de serre ne cessent d’augmenter et la température moyenne mondiale est actuellement sur une inquiétante trajectoire de près de 3,5°C à 4°C, selon le PNUE.

Les pays industrialisés ont promis de mobiliser 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 pour aider les pays du Sud à notamment s’adapter au changement climatique, mais ces derniers, ne voyant rien venir, s’inquiètent de voir les pays riches revenir sur leurs engagements.

Le rapport détaille les impacts potentiels pour l’Afrique du changement climatique qui s’accompagnera, selon les scientifiques, d’une multiplication des évènements extrêmes.

En Guinée-Bissau, Mozambique et Gambie, jusqu’à 10% de la population est menacée par des inondations annuelles d’ici 2100.

Les zones arides en Afrique, qui représentent déjà environ la moitié du continent, vont croitre de 4%, et les nappes phréatiques pourraient baisser de 50 à 70% en Afrique du nord, ouest et australe avec un réchauffement de 4°C.

Concernant la perte de biodiversité, jusqu’à 40% des 5.000 espèces de plantes étudiées pourraient disparaître d’ici 2085 avec un réchauffement de 2°C.

Et avec un réchauffement de 3.5-4°C, les ressources en poisson pourraient décliner dans les lacs Chilwa, Kariba, Malawi, Tanganyika et Victoria, et priver les communautés avoisinantes de plus de 60% de leurs sources de protéines.

 

 

 


Publié dans Nature

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