Face à la pollution, l'Iran commence à agir
Face à la pollution qui tue 4 400 personnes par an à Téhéran, les autorités iraniennes commencent à réagir. Une essence plus propre (norme Euro 4), deux fois moins chargée en C02, est désormais disponible dans les stations-service de la capitale, mais aussi de villes particulièrement polluées, comme Karaj (ouest) ou Arak (centre). Du fait des sanctions occidentales, l’Iran ne peut plus importer d’essence depuis fin 2011. La mauvaise qualité du carburant local et l’âge du parc automobile causent d’incessants pics de pollution, qui obligent à fermer les écoles et les universités, et à instaurer la circulation alternée.