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Le Japon distribue 8 millions de maisons abandonnées, et voici comment en obtenir une

Publié le par Notre Terre

maisons japonaises

Avis à tous ceux qui rêvent de devenir propriétaires au Japon :

l'opportunité de votre vie, c'est maintenant ! En effet, le gouvernement japonais vient de lancer un programme pour réduire le nombre de maisons abandonnées dans tout le pays... et pour cela, il s'apprête à céder de nombreux logements à des prix extrêmement bas, voir même gratuitement !


En plus de proposer de nombreuses maisons à un prix très modique, le gouvernement prévoit également d'offrir des aides à la rénovation de certaines propriétés, spécialement dans les cas où elles auraient été abandonnées et laissées délabrées.
D'après un rapport de 2013, il y a quelques 8 millions de maisons abandonnées à travers l'archipel.

Au Japon, les maisons abandonnées apparaissent même aux abords des grandes villes

maison japon


Les nombreuses catastrophes naturelles qui frappent le Japon et le vieillissement important de sa population expliquent en grande partie pourquoi toutes ces maisons sont laissées à l'abandon depuis tant d'années.

Cependant, il existe aussi un autre facteur explicatif : au Japon, une supersition tenace affirme qu'occuper d'anciennes maisons dont les propriétaires ont connu une mort violente ou anormale porte malheur ! Dans ces conditions, difficile pour les agences immobilières de vendre tous leurs biens...

En 2033, un tiers des maisons du Japon pourraient être laissées à l'abandon


D'après le Japan Times, 70% des habitants de Tokyo vivent en appartement. Alors que ces logements abandonnés constituaient au départ un problème essentiellement rural, le phénomène a commencé à faire son apparition dans les banlieues proches des grandes villes, ce qui en fait désormais une alternative crédible pour les citadins blasés de leur vie urbaine étouffante.  D'ailleurs si l'on en croit l'étude du Nomura Research Institute (NRI), le nombre de maisons vacantes au Japon pourrait continuer d'augmenter jusqu'à atteindre le chiffre hallucinant de 21,7 millions de maisons vacantes en 2033, soit un tiers de toutes les maisons du pays !
"Si cela continue, à un moment, il va falloir penser à ralentir voir stopper la construction de nouveau bâtiments prévient Wataru Sakakibara, consultant au NRI, mais cela aura un impact sur l'économie".


Un phénomène qui pourrait amener à une limitation drastique de la construction dans le pays


Clairement, si vous avez toujours envisagé d'acquérir une maison au pays du Soleil-Levant, c'est le moment ou jamais !  Et si vous hésitez encore, on vous rappelle que le magazine voyage Travel + Leisure a élu le Japon destination de l'année 2018 !

Intéressé par une maison japonaise ? Ce site (en japonais et anglais) vous donnera toutes les infos ! 

Source : démotivateur.fr

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Survivrons-nous à nous-même ?

Publié le par Notre Terre

ours polaire

Le rechauffement climatique c'est :


 - 1 milliard de déplacés climatiques d'ici 2050
- La 6e extinction des espèces animales
 - La mort des oceans, 1er producteurs d'oxygène
- 3/4 de l'humanite menacée de mort d'ici 2100 etc...


 Survivrons-nous à nous-même ?

Publié dans Nature, Pollution, Habitat

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Voici la "serre du futur" : une maison autosuffisante à construire soi-même

Publié le par Notre Terre

Voici la "serre du futur" : une maison autosuffisante à construire soi-même

 

 

Le mariage de la technologie et de l’écologie promet de formidables bouleversements. Notamment sur le plan de l’habitat. En créant une forme de symbiose entre la nature et les bâtiments, ont peut enfin réunir les conditions d’une maison passive, autosuffisante, confortable et économique ! Exemple avec « la serre du futur ».

 

Imaginée par The Green house of the future, cette serre luxuriante est à la fois un lieu de vie, de détente et de production agricole. Son secret ? Allier la puissance de la nature au savoir-faire moderne.

Et, bonne nouvelle, chacun serait capable de construire soi-même cette maison futuriste, autonome et respectueuse de l’environnement ! Ses concepteurs ont en effet produit un DVD qui partage leur expérience, leurs conseils et leurs plans de constructions. Pour avoir une idée de ce que ça donne.

Avouons que ça peut nous donner quelques envies, surtout ces jours-ci où l’on doit à regret se remettre à pousser le chauffage dans la maison !

S’inspirer de la nature pour se garantir un avenir confortable et respectueux de notre environnement ? Voici sans doute une piste de travail à privilégier plus que jamais !

 

 

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Au Vietnam, des maisons à 4000$ en bambous et résistantes aux séismes

Publié le par Notre Terre

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Bambou et feuilles de cocotier: la maison de Vo Van Duong dans le delta du Mékong, au Vietnam, ressemble à beaucoup d'autres. Mais ce prototype qui se fond dans le décor est conçu pour résister aux typhons, aux inondations et aux tremblements de terre.


 

Les matériaux naturels à l'extérieur tranchent avec la structure moderne en acier de la nouvelle maison de l'agriculteur, censée résister aux catastrophes naturelles, fréquentes dans cette région d'Asie du sud-est.

«La nouvelle maison est plus sûre, je n'ai pas peur qu'elle s'effondre», a expliqué à l'AFP ce producteur de papayes âgé de 48 ans, qui a emménagé il y a neuf mois dans ses nouveaux murs.


L'agriculteur teste un prototype créé par un cabinet d'architectes vietnamiens, primé pour ses recherches sur les logements à bas coût destinées aux communautés touchées par les catastrophes naturelles, qui se sont multipliées avec le changement climatique.

Etant l'un des premiers à tester le prototype, la S-maison 2, Duong ne l'a pas payé. A terme, son prix devrait tourner autour de 4.000 dollars.

«Dans mon ancienne maison, de l'eau coulait du toit. Parfois, quand le vent soufflait fort, j'avais peur que la maison ne puisse pas résister», se souvient Duong, qui ajoute avoir fait des envieux parmi ses voisins.


Cette éco-maison est l’œuvre de Vo Trong Nghia, qui tente comme d'autres architectes à travers le monde de trouver des solutions pour des logements peu chers et faciles à assembler. D'après lui, tous les architectes ont le devoir d'aider les plus pauvres.

«Les milliards d'hommes vivant avec peu de revenus ont le droit de vivre dans des endroits confortables et fonctionnels», estime-t-il, insistant sur la nécessité de faire des maisons qui soient belles.

«Je ne veux pas que les gens regardent ces maisons comme des +logements bon marché+, mais comme des hébergements de qualité respectueux de l'environnement. Pour que les habitants puissent voir une meilleure qualité de vie», dit-il.


 

 

«Notre objectif, c'est que les propriétaires puissent la construire par eux-mêmes», a déclaré Kosuke Nishijima, un partenaire du cabinet.

La nouvelle version permet également de clouer plusieurs maisons ensemble, une fonction qui pourrait permettre, par exemple, la construction d'une école qui résiste aux tempêtes.

Nghia a déjà été approché par des ONG implantées au Bangladesh et aux Philippines mais n'est pas encore prêt à commercialiser la maison.

Pendant des décennies, les familles vietnamiennes ont cherché à adapter elles-mêmes leurs maisons pour faire face aux inondations. Et ces dernières années, des organisations comme la Croix-Rouge ainsi que les autorités locales ont également travaillé sur le sujet.


Mais pour s'assurer que ces projets soient couronnés de succès, «le soutien d'architectes privés est primordial», selon Boram Kim, une spécialiste de l'urbanisation qui travaille pour l'ONU-Habitat au Vietnam.

«L'Etat et les autorités locales sont bien conscients que ces maisons sont nécessaires pour les pauvres. Mais ils ont peu de connaissances techniques pour mettre en œuvre leurs idées», explique-t-elle à l'AFP.


Le cabinet de Nghia est parti d'un constat: les Vietnamiens vivant à la campagne doivent souvent rénover leurs cabanes de bambou traditionnelles sur pilotis.

Or, l'enveloppe externe de la S2, faite de feuilles de cocotier, ne doit être remplacée que tous les quatre ans. Et la structure elle-même ne nécessite pas d'entretien coûteux, explique l'ingénieur Lien Phuoc Huy Phuong.


«Cela peut durer longtemps, la structure est solide», précise-t-il à l'AFP. Et à l'intérieur, la maison est spacieuse et très aérée, avec de grandes fenêtres.

Le cabinet travaille essentiellement pour l'heure avec des hôtels haut de gamme ou des maisons privées. Mais ce projet de maison à bas coût est l'obsession personnelle de Nghia.

Lui-même veut vivre dans une S-maison. «Si ma famille est d'accord».

 

 


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Une maison en argile en Colombie

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La Casa de Barro ("Maison d'argile"), ou Casa Terracota, à Villa de Leyva, est tout droit sortie de l'imagination débordante de l'architecte colombien Octavio Mendoza Morales. La construction a duré une douzaine d'années. Aujourd'hui, à mi-chemin entre le musée et l'outil didactique environnemental, le singulier édifice est tout bonnement captivant. Et une grande source d'inspiration pour sa propre déco…


L’architecte a construit la maison en argile, la même utilisée  pour les fameuses poteries. Croyez-le ou non, il a construit à la main ce véritable château à l’aide d’argile qu’il a laissée cuire au soleil.


Cette demeure de 160 mètres carrés est au coeur d’un paysage à couper le souffle. De plus, cette maison unique offre toutes les commodités dont on a besoin: des panneaux solaires pour l’approvisionnement en eau chaude, des mosaïques pour agrémenter le décor, deux étages avec un salon, une chambre et une cuisine… On y retrouve même des ustensiles de cuisine et des meubles fabriqués eux aussi en céramique!

 

 


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