La " Croisière Blanche " stoppée par les juges

Publié le par Gerome

Avant de publier le communiqué de l'association montain wilderness, je veux  remercier

La délégation française de l’association internationale Mountain Wilderness (MW France),
La délégation française de la Commission internationale pour la Protection des Alpes (CIPRA France),
La Fédération Française des Clubs Alpins et de Montagne (FFCAM)
L’association ‘Paysages de France’,
La Société Alpine de Protection de la Nature des Hautes-Alpes (SAPN 05),
L’association ‘SOS Environnement Haute-Durance’,
avec le soutien de toutes les associations et organismes membres de la Coordination nationale pour l’adaptation des loisirs motorisés à l’environnement
pour leur ténacité, leur courage, leur dévouement envers la Terre et envers le département des Hautes-Alpes. Ce qu'ils ont réalisé est mémorrable, toutes ces associations ont mis un terme à plus de trente ans de saccage dans le Champsaur chaque hiver. Un grand merci!!!



 Par ordonnance du 26 janvier 2009, le juge des référés du Tribunal administratif de Marseille, statuant en urgence, a suspendu l'arrêté du préfet des Hautes-Alpes, autorisant la " 32ème Croisière Blanche " qui devait s’engager le 27 janvier 2009

Depuis plusieurs années, Mountain Wilderness France et les autres associations du collectif d'opposition à la " Croisière blanche " ont engagé une bataille sur le terrain et devant la justice, pour obtenir l’arrêt de cette manifestation motorisée qui détruit et dégrade des espaces naturels de très grande qualité pour le plaisir de quelques personnes. Malheureusement, le Préfet des Hautes-Alpes est resté sourd aux nombreux avertissements de la justice.


Bien mal lui en a pris. Après avoir obtenu l’annulation a posteriori de l’autorisation administrative de l’édition 2006 de la course, le juge a estimé que l’administration persistait dans son erreur, et a ordonné cette fois la suppression pure et simple de la prochaine édition de la " Croisière Blanche " en 2009, sur requête de l’association Mountain Wilderness France.

Bien entendu, les associations restent vigilantes afin que la décision du juge des référés soit respectée. Mickaël Bouillin, juriste bénévole de l’association, prévient : " Le Préfet des Hautes-Alpes doit prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher matériellement le déroulement de la course qui devait commencer ce mardi 27 janvier 2009. L’organisateur de la course et les participants qui décideraient de se rendre sur les lieux en dépit de la décision de justice pourraient être pénalement sanctionnés, comme cela s’est produit en 2008 ".

La décision du juge des référés démontre une nouvelle fois que les services de l’État ne peuvent laisser se dérouler une concentration aussi importante de véhicules motorisés en périphérie immédiate du Parc National des Écrins, qui abrite de nombreux sites naturels sensibles bénéficiant de protections nationales et communautaires (zones Natura 2000 notamment). Cette " manifestation sportive " est en totale contradiction avec les objectifs de préservation et de valorisation du Champsaur-Valgaudemar.

Une fois encore, les associations se déclarent prêtes à étudier avec les acteurs locaux tout projet alternatif de mise en valeur et de développement durable de la région.



Publié dans Les bonnes nouvelles

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Chasseurs et non chasseurs : deux poids, deux mesures

Publié le par Gerome

Chasseurs et non chasseurs : deux poids, deux mesures :
la Ligue ROC en  appelle au Président de la République.


Le Gouvernement a décidé de mettre à l¹ordre du jour du prochain CNCFS la création d¹un délit d¹entrave à la chasse. La Ligue ROC pour la préservation de la faune sauvage et la défense des non chasseurs demande le retrait de ce texte inadmissible :

- Inadmissible, car on crée un délit pour régler un problème qui ne se pose en France que de façon ultra marginale, les actions de sabotage d¹actions de chasse étant quasi inexistantes dans notre pays (entre 0 et 10 cas par an, selon un rapport de l¹Assemblée nationale).
- Inadmissible, car dans ces rares cas, des outils juridiques existent dans notre droit pour en punir les auteurs.
Cédant aux pressions, le Gouvernement s¹apprête à prendre un décret de complaisance pour un problème qui ne concerne, au plus, que quelques personnes par an.
La Ligue ROC espère donc qu¹il va mettre la même célérité à régler un problème qui se pose dans toutes les campagnes de France et pour des milliers de personnes : celui du dérangement, voire des dangers que vivent nos concitoyens subissant la pratique de la chasse à proximité de leur demeure.
Depuis 1982, il n¹existe plus d¹interdiction de chasser à proximité des maisons, ce qui entraîne dérangement, sentiment d¹insécurité, incidents, altercations et parfois accidents affectant des animaux de compagnie ou d¹élevage, voire des humains.

La Ligue ROC attend donc le décret qui instaurera un périmètre de quiétude autour des habitations et des lieux de vie.

Au-delà, il est frappant de constater que les pouvoirs publics se sentent devoir créer un outil juridique pour régler quelques cas marginaux, quand dans le même temps les 1,3 millions de chasseurs peuvent pratiquer leur loisir sans qu¹existe un code de la chasse.

Imaginerait-on la circulation routière sans code de la route ? C|est-à-dire sans code qui permette de punir préventivement tout auteur de comportement dangereux ? Et bien, il en est ainsi pour la pratique de la chasse avec une arme ! *

La Ligue ROC demande donc l¹instauration d¹un code de la chasse qui permettra d¹améliorer la sécurité de tous. Et la Ligue ROC en appelle au Président de la République, dont on sait l¹attachement pour la sécurité des français.
Monsieur le Président de la République, sortons du « deux poids, deux mesures » entre chasseurs et non chasseurs : la sécurité et la tranquillité des uns vaut bien celle des autres.
Monsieur le Président de la République, sortons du déséquilibre dans la façon de traiter les intérêts des uns et des autres : c¹est indispensable pour renforcer la voie du dialogue dont la table ronde chasse a montré cet été que c¹est la seule voie possible pour sortir d¹un conflit stérile pour la nature, et c¹est le seul moyen d¹empêcher d¹entretenir le conflit.

* Explications : en matière routière, si vous grillez un feu rouge vous êtes condamnable que vous ayez causé ou non un accident, c¹est une réglementation préventive indispensable. En matière de chasse, si vous commettez une imprudence sans provoquer d¹accident, vous ne serez pas verbalisé, la prévention ne joue donc pas.
UNE PETITION DE SOUTIEN A NOS DEUX DEMANDES
EST DISPONIBLE A LA LIGUE ROC,
ELLE SERA TRES PROCHAINEMENT EN LIGNE
SUR WWW.ROC.ASSO.FR <http://www.roc.asso.fr>


Contacts presse :

Ligue ROC - Président Hubert Reeves
Contact : Christophe Aubel
roc-paris@roc.asso.fr -  06 71 76 83 77


Ligue ROC - 110, bd Saint-Germain - 75006 PARIS
www.roc.asso.fr <http://www.roc.asso.fr/>  - roc-paris@roc.asso.fr
Tél : 01 43 36 04 72

 

 



Publié dans Nature

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Reims veut implanter 95.000 m2 de panneaux solaires dans son agglomération

Publié le par Gerome

Source AFP

L'agglomération de Reims a annoncé son intention de louer à un opérateur, qui doit être désigné en septembre, le droit d'exploiter 95.000 m2 de terrasses de bâtiments publics ou de terrains municipaux pour y implanter des panneaux solaires photovoltaïques.


Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'Agenda 21 de Reims Métropole, "une réflexion qui repose sur trois piliers, l'économie, le social et le solidaire", précise la communauté urbaine dans un communiqué.

L'installation de ces panneaux solaires, "projet le plus important porté par une agglomération en France" selon Reims Métropole, devrait permettre de rapporter quelque 300.000 euros par an à la collectivité et devrait produire annuellement environ 10 millions de kw/h, selon le communiqué.

"La collectivité se doit de montrer l'exemple en valorisant son patrimoine bâti tout en proposant des solutions concrètes et économiquement efficaces", a estimé Stéphane Joly, vice-président de Reims Métropole chargé du développement durable.

Le lancement de la mise en concurrence des opérateurs intéressés doit avoir lieu fin mai, la désignation de l'opérateur en septembre, et l'installation des premiers panneaux est prévue début 2010, selon la communauté urbaine.

"C'est une excellente nouvelle qui fait écho à mon article sur le boycoot de l'énergie nucléaire Comment rendre le nucléaire inutile? , plus  ce genre d'iniatives vont se développer et au moins on aura besoin du nucléaire ou de toute énergie fossile, merci Reims!"


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