Les additifs alimentaires : le guide alimentaire pour ne plus vous empoisonner

Publié le par Gerome



Résumé :

Qu'est-ce qu'un additif alimentaire ? C'est la question que se posent de nombreux consommateurs qui, comme vous, voudraient bien savoir ce qui se cache dans la liste des ingrédients, sous des noms parfois difficiles à lire et à prononcer ou des codes comme le E951, par exemple. Muni de ce guide facile à utiliser, vous serez enfin capable de savoir ce que sont la plupart des ingrédients cités sur les emballages (même si tout n'est pas dit sur les étiquettes) et vous aurez le pouvoir de décider d'acheter ou non les produits concernés. Après plus de 12 ans d'expérience dans le domaine de la toxicité des additifs alimentaires, dont 2 ans passés à comparer de nombreuses études internationales sur le sujet, Corinne Gouget est heureuse de vous donner la possibilité de savoir ce que vous mangez.

Publié dans Nutrition & Santé

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La taxe carbone, c'est quoi?

Publié le par Gerome

Depuis quelques jours on entend beaucoup parler de la taxe carbone; à la radio, aux JT, pendant des émissions, sur internet....
Alors la taxe carbone c'est quoi?


La taxe carbone est une proposition de taxe sur tous les combustibles fossiles (pétrole, charbon, gaz naturel, etc...) mais qui s'applique à taux variable. Ce taux dépend exclusivement du contenu en carbone du combustible considéré, et donc des émissions de dioxyde de carbone (CO2). Elle s'inscrit dans le cadre plus large de la fiscalité écologique, c'est-à-dire l'ensemble des mesures fiscales (taxes, redevances, mesures fiscales dérogatoires) ayant un impact sur l'environnement.
La proposition régulièrement reprise en France depuis quelques années d'une taxe-carbone a plusieurs fois été repoussée, a été remise à l'ordre du jour par son inscription dans les cinq propositions du Pacte écologique de Nicolas Hulot, puis dans le Grenelle de l'Environnement.

Les objectifs de cette taxe sont de :

Réduire les émissions de CO2 afin de diminuer l'ampleur des catastrophes climatiques qui s'annoncent car de toute façon on y aura droit!
Préparer en douceur la société à un épuisement progressif, inéluctable, des ressources en énergies fossiles.
Et, accessoirement, servir de tampon à l'augmentation sans doute brutale et aléatoire du prix de combustible comme l'essence dans un futur incertain mais probablement proche.


Les premières études ont fixé un prix nécessaire de 32 euros la tonne de CO2 en l'absence d'accord international, mais le prix réel qui permettrait de respecter les exigences des climatologues serait plutôt de 45 euros la tonne. En 2006, les ménages ont dépensé entre 1.800 et 3.000 euros selon leur niveau de vie pour satisfaire leurs besoins énergétiques. Ils émettent en moyenne 8 tonnes de CO2 par an. A 32 euros, les calculs montrent que la contribution climat-énergie coûterait environ 128 euros par an et par ménage chauffé à l'énergie fossile si la taxe s'ajoute aux fiscalités déjà existantes sur les hydrocarbures. Auquel il faudrait ajouter 58 euros par an pour les détenteurs d'une voiture particulière roulant au super sans plomb et 82 euros pour les véhicules diesel, soit l'équivalent d'un plein.

Pour l'UFC-Que Choisir cette taxe est synonyme de baisse de pouvoir d'achat  car les consommateurs ne sont pas égaux en termes de dépendance à l'énergie fossile.

"Les personnes qui ne peuvent pas se passer de leur voiture, par exemple, en zone rurale ou périurbaine, ne pourront pas consommer moins. Elles seront donc touchées de plein fouet par la taxe carbone. Pour ces personnes-là, l'impact se chiffrera en centaines d'euros", explique Alain Bazot.
Le constat est partagé par la Fondation Nicolas-Hulot, même si le ton se veut plus rassurant : "L'impact, on le connaît. Il est d'environ 5 à 6 centimes par litre d'essence et d'un centime par kilowatt/heure de gaz. C'est pourquoi nous proposons une compensation par le biais d'un 'chèque vert'. Ainsi, ce qui est prélevé aux consommateurs est restitué aux consommateurs", explique M. Faraco.


A la Fondation Nicolas-Hulot, on fait le pari d'un effet positif combiné sur les consommateurs et indirectement sur l'Etat, par le biais des entreprises. "La taxe carbone va produire de la croissance, car il y aura redistribution aux ménages, via le 'chèque vert', et aux entreprises, sous forme d'allègements de charges [sociales]. Cela va encourager l'emploi et nourrir un cycle vertueux", anticipe M. Faraco. M. Bazot, lui, rejette cette prévision et n'hésite pas à évoquer une "instrumentalisation du sentiment écologiste". "Cette taxe carbone, en réalité, a d'abord pour finalité de financer une réforme de la fiscalité des entreprises.

C'est une manipulation de l'opinion publique"
, juge-t-il, tout en plaidant pour l'utilisation d'autres leviers (impôt sur le revenu, impôt sur le capital...). "Qu'on veuille alléger les charges, pourquoi pas, mais sans faire des consommateurs la vache à lait exclusive." Et le président de l'association de consommateurs de s'interroger : "Comment se fait-il que l'on taxe les consommateurs d'énergie et pas les producteurs d'énergie, qui font des milliards de bénéfices ? Est-ce normal ?"

Et moi, qu'est-ce que j'en pense?

Cette taxe carbone est de bonne augure. Je me fiche de savoir si c'est un moyen détourné pour filer un coup de main aux entreprises, j'ai décidé de m'arrêter aux conséquences directes des choses, sinon on ne s'en sort pas. Si c'est bon pour la Nature, j'approuve. Après il faut quand même que l'argent des taxes récoltées aille en direction des énergies renouvelables et non vers quelque compte caché pour des financements obscures....
Après ce que dit M. Bazot n'est pas faux : pourquoi taxer les consommateurs et non pas les producteurs? Eh bien parceque dans ce foutu pays on vénère les producteurs car se sont eux qui font travailler les gens et donc font vivre les familles, ils sont intouchables.

C'est le même problème avec le tri des déchets : on se plaint qu'il y a trop de déchets, on se plaint des taxes supplémentaires que cela induit aux particuliers mais le déchet qu'on ne jette pas c'est celui qu'on ne produit pas. Est-ce qu'on taxe les producteurs sur les emballages? NON. Et pourtant on devrait quand on voit que dans certains paquets de biscuits, il y a un emballage plastique par biscuit, c'est de la folie!


Publié dans Nature

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La citation du jour

Publié le par Gerome



"Regarde! J'ai attrapé un papillon!"

"Si les gens pouvaient mettre les arcs-en-ciels dans les zoos, ils le feraient".

Calvin & Hobbes de Bill Waterson.

Effectivement, ils le feraient! Au delà de l'humour que l'on trouve dans les BD de Calvin et Hobbes, il y a une morale. Regardez cet enfant de six ans, fier d'avoir capturé un papillon, on remarque là le pouvoir de l'humain de s'octroyer le vivant et d'en disposer comme il veut. Mais cet enfant est accompagné d'un tigre qui est en fait sa conscience et après un temps de réflexion, Calvin libère ce pauvre papillon. La sagesse ne se trouve pas que dans des bouquins d'intellos ou des textes sacrés. Parfois au détour d'une vignette de bande dessinnée, elle est là, prête à nous apporter une petite phrase qui résonnera en nous...

Publié dans Les citations

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New York se dote d'un compteur de CO2 en temps réel

Publié le par Gerome



Le changement climatique affecte tout le monde” (“Climate change affects everyone”). Voici le message auquel les new-yorkais sont littéralement confronté au quotidien depuis jeudi dernier. En effet, cette phrase surplombe le premier compteur de CO2 en temps réel, installé par la Deutsche Bank près de Madison Square Garden, au cœur de la ville de New York.

La banque allemande s’est associée au Massachusetts Institute of Technology (MIT) – prestigieuse université américaine et centre de recherche réputé – afin de sensibiliser le grand public à un constat simple : les émissions de gaz à effet de serre sont la cause majeure du changement climatique. C’est pourquoi le premier compteur de CO2 ‘scientifiquement (ap)prouvé’ a été imaginé.


Les émissions de gaz à effet de serre sont calculées par le MIT qui prend en compte tous les gaz à effet de serreprotocoles de Kyoto et de Montréal. Au total, c’est donc 24 types de gaz captés sur 12 sites dans le monde qui sont pris en compte (hors ozone et aérosols) par le compteur de CO2. Jeudi, le compteur affichait 3 642 milliards de tonnes. Ce nombre augmente d’environ 2 milliards de tonnes par mois.

On peut penser que cette initiative est sincère puisqu’en 2008, la Deutsche Bank s’est engagée à réduire la totalité de ses émissions de CO2 à hauteur de 20% par an, et à devenir neutre en carbone d’ici à 2013. La banque allemande se veut éco-responsable et impliquée en matière de développement durable. D’autant plus que la Deutsche Bank compte investir dans les énergies vertes.


Le but du compteur des émissions de gaz à effet de serre n’est pas d’alarmer. Il s’agit plutôt de sensibiliser le grand public et d’inciter le plus grand nombre à réduire leur empreinte carbone. Après tout, on entend souvent parler du réchauffement climatique sans avoir une idée concrète de la quantité des émissions de gaz à effet de serre. Avec le compteur de carbone, on prend conscience de la vitesse à laquelle ces émissions augmentent et de notre capacité – ou devrions-nous dire l’absence de réactivité – à ralentir cette inquiétante progression.

Les émissions irréductibles du compteur géant sont d’ailleurs compensées par des crédits carbone, et les nombres digitaux sont constitués de 40 960 ampoules basse consommation (LED). Celles-ci ne consomment que le quart ou le cinquième des ampoules classiques (incandescentes) avec une meilleure luminosité et une très longue durée de vie. Ces ampoules économiques sont les plus respectueuses de l’environnement que l’on puisse trouver sur le marché actuellement.




Publié dans Les bonnes nouvelles

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