Tigre de Sibérie : la Chine et la Russie s'allient pour le protéger

Publié le par Gerome

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Le tigre de Sibérie va se voir offrir une zone transfrontalière de protection mise en place par la Chine et la Russie. Menacée de disparition, cette espèce ne compte aujourd'hui plus que 500 individus vivant à l'état sauvage.

 

Les provinces russe et chinoise de Primorsky et Jilin viennent de signer un accord visant à créer la première aire protégée transfrontalière pour le tigre de Sibérie, également baptisé tigre de l'Amour. Cette zone dans laquelle les autorités de chaque pays lanceront des opérations anti-braconnage, "offrira un habitat plus sûr non seulement aux tigres de l'Amour, mais aussi à d'autres espèces menacées comme le cerf porte-musc et le goral," souligne Yu Changchun, directeur de la conservation du département forestier de Jilin.En plus d'harmoniser leurs systèmes de surveillance des tigres et de leurs proies, la Chine et la Russie mèneront ensemble des études écologiques et amélioreront le partage d'informations.

 

Ces deux pays "ont un rôle capital à jouer dans la protection globale du tigre. La création d'un réseau transfrontalier est un énorme progrès dans nos efforts de conservation", estime le Dr Sergey Aramiley, coordinateur de la biodiversité pour la section Amour du WWF-Russie. Si la Chine interdit depuis 1993 le commerce de produits provenant de tigres, le braconnage et la contrebande persistent. Les félins sont également menacés par la déforestation, la destruction et la fragmentation de leur habitat, mais aussi par le manque de proies à chasser. Aujourd'hui, ils ne seraient plus que 500 à vivre encore dans la nature, pour la grande majorité dans l'est de la Russie. Les autres félins vivent dans le nord-est de la Chine.

 


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Des millions d'animaux aquatiques retrouvés morts dans l'Amazone

Publié le par Gerome

Des milliers de poissons et autres animaux aquatiques de l'Amazone ont été retrouvés morts au début du mois d'août dans plusieurs cours d'eau de Bolivie. Les scientifiques estiment qu'il s'agit de la pire catastrophe écologique survenue dans le pays.


Les cadavres de six millions de poissons mais aussi de milliers de tortues, de crocodiles et de dauphins des rivières, ont été découverts en Bolivie il y a quelques semaines. Vingt-sept espèces ont été touchées. Une hécatombe qui aurait pour origine une vague de froid alliée à un niveau d'eau extrêmement bas. "Dans les rivières près de Santa Cruz, il y a environ 1.000 poissons morts par 100 mètres de rivière" raconte Michel Jégu, chargé de recherches à l’Institut de recherche pour le développement (IRD). Cette impressionnante quantité de poissons morts engendre une grave pollution de l'Amazone, obligeant les villes voisines à trouver une source alternative d’eau potable.


Une enquête est en cours pour déterminer l'origine exacte de ce que les scientifiques estiment être la pire catastrophe écologique que la Bolivie ait jamais connue. Mais déjà, ils tiennent pour responsable la vague de froid qui a touché l'hémisphère sud en juillet, provoquant des chutes de neige dans des régions chaudes telles que le Chaco au sud-est bolivien. En juillet, la Bolivie est certes en hiver, mais la température a avoisiné 0°C à l'extérieur et 6°C dans l'eau soit dix degrés de moins que la normale. Cette vague de froid aurait également provoqué la mort de centaines de manchots sur les côtes du Brésil, et de milliers de têtes de bétail au Paraguay.


Alors qu'en Bolivie, les pêcheurs ont reçu l'interdiction de travailler dans les eaux polluées, les autorités ne disposent pas de moyens suffisants pour ramasser les animaux morts dans un environnement difficilement accessible. Elle craignent que des riverains se baignent dans l'eau où se décomposent les cadavres, qu'ils la boivent, ou encore qu'ils tentent de revendre les poissons morts sur le marché.

 


Publié dans Pollution

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