La capacité éolienne offshore en hausse de 51% en Europe

Publié le par Gerome

En 2010, 308 nouvelles éoliennes offshore ont été installées en Europe. Une augmentation de 51% de la capacité éolienne installée par rapport à l'année précédente, à laquelle la France n'a pas contribué, le pays ne comptant à ce jour aucune éolienne au large de ses côtes.

 

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L'association européenne de l'industrie éolienne (EWEA) se félicite du nombre d'éoliennes en mer installées en Europe. Les 308 installations réalisées dans neuf fermes de cinq pays différents en 2010, ont apporté quelque 883 mégawatts (MW) de nouvelles capacités de production d'électricité à partir d'éoliennes offshore. Un développement qui aura nécessité un investissement de 2,6 milliards d'euros, note la EWEA dans un communiqué rapporté par l'AFP.


Au total, l'Europe comptait à la fin de l'année 1.136 éoliennes en mer, d'une capacité de production totale de 2.964 MW. Une énergie qui permet d'assurer les besoins en électricité de 2,9 millions de foyers européens moyens, souligne l'association. Cette capacité est en grande partie assurée par le Royaume-Uni. Leader européen de l'éolien en mer, il offre une capacité de production de 1.341 MW.  Le Danemark fournit quant à lui 854 MW, suivi des Pays-Bas (249 MW) et de la Belgique (195 MW).


Au chapitre des prévisions pour l'année 2011, EWEA évalue entre 1.000 et 1.500 MW, les capacités éoliennes offshore qui devraient être installées en Europe. Si la France doit lancer un appel à projets prochainement pour l'installation d'éoliennes en mer, le pays n'a aujourd'hui construit aucun parc au large de ses côtes. La France s'est pourtant fixée comme objectif d'atteindre d'ici à 2020, une capacité de 6.000 MW d'éolien offshore.

 


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Recyclage : en 2010, près d'un millier de navires ont été envoyés à la casse

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En 2010, quelque 952 navires ont été envoyés à la casse à travers le monde. Des bateaux destinés à la démolition en Inde, en Turquie, ou en Chine, et qui ont permis le recyclage de plus de 6,4 millions de tonnes de métaux. C'est ce qu'indique un rapport publié par l'ONG Robin des Bois mercredi.

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Le chiffre est impressionnant si on le compare à celui de 2006. L'association n'avait alors recensé que 293 bateaux envoyés à la casse. Plus de six millions de tonnes de métaux ont ainsi été recyclés, un volume quatre fois plus élevé qu'il y a cinq ans, souligne le rapport cité par l'AFP. Alors que l'âge moyen des bateaux démolis est de 31 ans, l'ancien baleinier norvégien Thorgaut aura tenu 71 ans avant d'être envoyé à la casse, battant divers pavillons et changeant régulièrement de nom.


Voilà trois ans que l'Inde est la première destination des navires destinés à la démolition note également le rapport. 44% des bateaux y ont en effet été envoyés en 2010, tandis que la Turquie en a accueilli 14% et la Chine 13%. Suivent le Bangladesh, le Pakistan, les Etats-Unis, le Danemark, la Belgique, le Japon et le Pérou.

Robin des Bois déplore de constater que si 39 % des 952 navires partis à la casse battaient le pavillon européen, nombre d'entre eux ont été recyclés en Asie. Un véritable "minage" de la filière européenne de démantèlement, regrette l'association.

 


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Matières permières, l'envolée mondiale

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La Slovaquie crée sa première réserve d’obscurité

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Le 3 décembre dernier, la Slovaquie a inauguré sa première réserve d'obscurité. 30.000 hectares du parc national de Poloniny seront ainsi préservés de toute lumière d'origine humaine, pour que rien ne vienne altérer la nuit noire.

 

Comme l'expliquent les bulletins-électroniques.com, cette réserve d'obscurité a été créée grâce à l'Institut d'astronomie de l'Académie Slovaque des Sciences (SAV), au parc national de Poloniny, à l'Association des astronomes amateurs slovaques, à la faculté des sciences de l'université P.J. Safarik de Kosice, à la société d'Astronomie de l'Académie Slovaque des Sciences, et enfin à l'observatoire Vihorlatska de Humenne. Cette zone préservée de toute lumière artificielle vise à préserver la nuit naturelle dans une zone déjà protégée, mais a aussi une vocation de sensibilisation du grand public quant à la pollution lumineuse et ses impacts néfastes sur la faune et la flore.


Au sein des 48.519 hectares sur lesquels s'entend le parc de Poloniny, 29.805 hectares sont désormais plongés dans la nuit noire. Cette zone a été choisie en raison de son ancrage entre plusieurs montagnes qui la préservent de toute source lumineuse artificielle. La région présente par ailleurs une densité de peuplement très faible, avec moins de neuf habitants par kilomètre carré. Dans le parc, il est ainsi possible de voir à l'oeil nu quelque 2.000 étoiles, quand les petites villes ne permettent d'en observer que 200, et les agglomérations seulement vingt.


A travers le monde, il n'existe à ce jour qu'une vingtaine de réserves d'obscurité, pour la plupart situées au Canada et aux Etats-Unis. L'Europe en abrite elle aussi, en Hongrie, en République Tchèque, en Slovénie et en Italie notamment. Les Carpates de l'Est, la Pologne et l'Ukraine devraient à leur tour en créer dans les mois à venir.

 

 


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Grand tétras : un oiseau alpin fragilisé par les sports d’hiver

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Dans la revue IBIS, un naturaliste suisse s'inquiète de l'impact des sports d'hiver sur la santé et le confort du grand tétras, un oiseau emblématique qui passe la mauvaise saison à proximité des stations de ski des Alpes.

 

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"Les écosystèmes alpins à travers l'Europe sont restés relativement préservés jusqu'au début du siècle dernier, mais aujourd'hui les secteurs d'activités humaines de plein air coïncident avec les habitats hivernaux de plusieurs espèces timides et menacées. Le grand tétras a subi un rapide déclin de ses populations ces dernières décennies", explique Dominik Thiel, de l'Institut ornithologique suisse.


Son équipe a suivi des populations de ces oiseaux, aux environs de stations de sports d'hiver suisses et allemandes durant deux saisons consécutives. Les 1.130 échantillons de fiente analysés révèlent une augmentation du taux d'hormones du stress chez les volatiles. L'hiver est la période où les oiseaux ont les plus grands besoins énergétiques, et où ils doivent pourtant se contenter d'une rare nourriture, telle que les aiguilles de pin. Prendre la fuite lorsqu'ils sont dérangés par des gens occasionne un grand surcroît de dépense énergétique.


"L'hiver est toujours la saison le plus énergétiquement exigeante de l'année pour n'importe quelle espèce survivant dans les montagnes. Le fait que cela coïncide avec une perturbation humaine intense a des implications physiologiques et comportementales claires pour le grand tétras", conclut Dominik Thiel.

 


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