La sixième extinction de masse serait en marche

Publié le par Gerome

Publiée prochainement dans la revue Nature, une étude américaine, extrapolant sur l'avenir les données actuelles concernant les espèces animales menacées, estime que, faute d'interventions décisives, la sixième extinction de masse de l'histoire de la Terre est en marche.

 

"Si vous ne considérez, par exemple, que les mammifères en danger critique (...) et si vous supposez qu'ils auront disparu d'ici 1.000 ans, et bien ceci nous place clairement en dehors de toute norme, et nous indique que nous entrons dans le domaine de l'extinction de masse. Si les espèces actuellement menacées s'éteignaient réellement, et si ce taux d'extinction se poursuivait, alors la 6e extinction de masse pourrait survenir dans aussi peu de temps que 3 à 22 siècles", résume le Pr Anthony Barnosky, de l'Université de Californie.


Les biologistes estiment que, durant les 500 dernières années, au moins 80 espèces de mammifères ont disparu, sur un total de départ de 5.570. Néanmoins, le professeur Barnosky pense qu'il n'est pas trop tard pour sauver ces mammifères en danger critique, ainsi que d'autres espèces,  et s'arrêter en deçà du point de basculement, en luttant contre la fragmentation des habitats, les espèces envahissantes, les maladies et le réchauffement climatique. "Nous avons encore beaucoup de biotopes terrestres à sauver", conclut-il.

 

 


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Déforestation : mauvais point pour l’Amérique Centrale

Publié le par Gerome

La FAO (Food and Agriculture Organization) a publié un rapport sur l'état des forêts mondiales, montrant une diminution sur toute la planète.

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Dans son nouveau rapport, la FAO a mesuré le taux de déforestation sur une période de 10 ans, de 2000 à 2010, dans les régions les plus boisées du monde. La perte sur cette période est estimée à au moins 2,5 millions d'hectares : au niveau mondial, nous sommes passés de 21,9 millions d'hectares de forêts à 19,4 millions.

Cette perte radicale a été ressentie surtout en Amérique Centrale, où les programmes de lutte contre la déforestation ont du mal à être mis en place à cause de l'expansion agricole et de l'urbanisation. Ce phénomène est ressenti au Nicaragua, Salvador, Guatemala, Honduras, Costa Rica, Belize et Panama. Ces pays ont perdu en moyenne 1,19% de leurs zones boisées, contre 0,13% pour la moyenne mondiale.

Pour terminer sur une note positive, on remarque que dans les Caraïbes les zones boisées ont eu tendance à augmenter, principalement grâce à l'abandon de terres cultivées sur lesquelles la forêt a repris ses droits.

 

 


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Sauvons la luzerne

Publié le par Gerome

A cause de la flambée des cours des céréales et de l’absurdité de la politique de subvention de Bruxelles, la luzerne est menacée, c’est une CATASTROPHE ! Si elle n’est pas semée cette année, c’est fichu : faute de luzerne à traiter, les coopératives vont fermer les usines de déshydratation et il sera trop tard pour réagir.

Mais cette culture est indispensable : elle fournit des protéines naturelles que nous n’avons pas besoin d’aller chercher au Brésil ou aux Etats-Unis, elle est respectueuse de l’environnement, elle ne consomme pas de pesticides, elle fixe naturellement l’azote et protège la biodiversité. Si elle n’est pas aidée, elle disparaitra des assolements entraînant des dégâts environnementaux considérables.

Que l’on soit producteurs bio, agriculteur raisonné, éleveur soucieux de l’avenir, nous sommes concernés par cette menace.

L’association Sauvons la luzerne a créé un site et mis une pétition en ligne pour faire pression sur Bruxelles. Aidez-nous à relayer notre action auprès de vos lecteurs.

Le lien du site est : www.sauvonslaluzerne.org
ou celui de la pétition : http://www.mesopinions.com/Sauvons-la-Luzerne---petition-petitions-471f42f82367d42779bf9683f51650cb.html

 

 


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Rhinocéros : arrestation au Népal d'un braconnier très recherché

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Un homme soupçonné d'avoir abattu seize rhinocéros lors des six dernières années, a été arrêté au Népal. Il était le braconnier le plus recherché du pays.

 

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La police népalaise a arrêté cet homme âgé de 32 ans avec ses deux femmes, sa soeur et sa belle-soeur, à Waling, une ville située à 260 kilomètres à l'ouest de la capitale Katmandou, précise Romandie, citant des informations rapportées par WWF. Cet homme "est notre braconnier le plus recherché et sa famille était impliquée dans le braconnage de rhinocéros dans le parc national de Chitwan", a expliqué Rajendra Singh Bhandari, le chef de la police.


Au cours des six dernières années, l'homme aurait en effet abattu seize rhinocéros, espèce menacée ne comptant plus que 378 individus au Népal, selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). En Inde, la population de rhinocéros était estimée en 2007 à 2.200 spécimens. Victimes du braconnage, ces animaux sauvages sont massacrés pour leur corne, très recherchée en Chine pour ses prétendues vertus aphrodisiaques.

Le braconnier qui vient d'être arrêté au Népal risque quinze ans de prison.

 

 


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Seize organisations lancent un cri d'alarme sur l'avenir du photovoltaïque

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La France ne doit pas devenir le pays du Soleil-Couchant.' C'est le cri d'alarme lancé, lundi 28 février, par seize organisations, de la Fondation Nicolas Hulot au Syndicat des énergies renouvelables (SER), au sujet de l'avenir de la filière photovoltaïque.

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Dans quinze jours au plus tard, si rien ne change, vingt cinq mille emplois, créés dans la foulée d'une rupture écologique et économique majeure le Grenelle de l'environnement , seront mis en péril, plusieurs milliers seront supprimés à très court terme', affirment-elles dans un communiqué. 'Le gouvernement souhaitait légitimement réguler et encadrer le coût pour la collectivité du développement du solaire photovoltaïque. Mais le projet actuel met en grave danger une filière naissante dont la crise de croissance, réelle, méritait un traitement adapté', poursuit le texte.


BAISSE DE 20 % DU TARIF DE RACHAT


Il y a une semaine, le premier ministre, François Fillon, a présenté les nouvelles règles du jeu devant régir le développement du photovoltaïque en France avant le 9 mars, fin du moratoire décidé début décembre. Ce dernier avait été lancé pour calmer l'emballement autour de cette nouvelle énergie développée, selon lui, grâce à des 'panneaux de piètre qualité' importés de Chine, 'dans des conditions environnementales et urbanistiques très rudimentaires'.

Pour la suite, M. Fillon s'est engagé à au moins tripler, d'ici à la fin 2012, la capacité de production du parc français de panneaux photovoltaïques, tout en annonçant une baisse de 20 % du tarif de rachat de l'électricité solaire.


'Le manque de vision de l'extraordinaire potentiel énergétique et industriel du photovoltaïque pour notre pays risque de conduire à des décisions lourdes de conséquences', écrivent le WWF, Enerplan (filière des entreprises du photovoltaïque), ou encore le Comité de liaison des énergies renouvelables (CLER). 'Nous demandons solennellement au gouvernement de réaffirmer son ambition pour la filière en amendant dans un sens constructif le projet de texte lors de son examen par le Conseil supérieur de l'énergie, le 2 mars prochain, et en ouvrant rapidement, dans l'esprit du Grenelle de l'environnement, le chantier d'un 'plan solaire photovoltaïque' ambitieux et bénéfique pour tous.

 


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