Des clones d'arbres pour nettoyer l'environnement

Publié le par Gerome

Dans le Michigan aux Etats-Unis, une association à but non lucratif a décidé de récolter le matériel génétique de spécimens d'arbres sélectionnés pour leur résistance afin de planter des "clones" et reverdir la planète.

 

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Cloner les plus vieux et les plus grands spécimens d'arbres vivant à travers le monde. C'est l'audacieux projet des membres d'Archangel Ancient Tree Archive (A.A.T.A), basée à Copernish, un petit village du Michigan aux Etats-Unis. Afin de nettoyer l'environnement, cette association a en effet décidé de restaurer les anciennes forêts du monde, détruites par l'exploitation forestière, la pollution et les maladies. "Dans notre infinie sagesse, nous avons détruit 98% des anciennes forêts qui maintenaient l'équilibre de la nature depuis des milliers d'années. C'est ce que nous avons l'intention de rétablir", a indiqué à l'agence AP David Milarch, co-fondateur de l'association.


Mais pour s'assurer de la survie de ces nouvelles forêts, l'A.A.T.A ne compte pas planter des arbres comme les autres. Elle a commencé à récolter dans le monde entier le matériel génétique de spécimens bien particuliers, des "super-arbres" âgés de 2.000 à 3.000 ans. Pour les scientifiques, il n'est pas certain que les très vieux arbres survivent grâce à leur gènes. Il pourrait tout simplement se trouver aux bons endroits aux bons moments, évitant les feux, les maladies et autres malheurs. Mais pour l'association, la longévité des arbres est étroitement liée à leur matériel génétique. Ils ont ainsi sélectionné les plus grands et les plus vieux spécimens d'arbres appartenant à plus de 60 espèces différentes à partir desquels ils ont commencé à développer un inventaire.


Parmi ces arbres figurent plusieurs spécimens de séquoias, connus pour leur taille démesurée, leur croissance rapide et leur longévité. En tout, trois douzaines de clones de séquoias des côtes et neuf clones de séquoias géants ont pris racine à Copernish et à Monterey en Californie grâce à différents procédés. Le groupe est également parvenu à cloner des pousses à partir de souches d'une douzaine de conifères abattus il y a plusieurs années. A terme, les membres de l'A.A.T.A espèrent produire des copies de 200 variétés considérées comme cruciales et convaincre les gens d'en acheter et de planter des millions de ces clones près des usines, des campus d'université, le long des berges, des rues, dans les forêts, les fermes et les parcs.


Des arbres pour purifier l'environnement

On le sait désormais l'impact des forêts est très important sur l'environnement. Les arbres préservent la diversité de l'écosystème, absorbent les toxines du sol et de l'atmosphère, et stockent le dioxyde de carbone en émettant de l'oxygène. Selon Diana Beresford-Kroeger, une scientifique de l'Ontario qui étudie le rôle des arbres dans la protection de l'environnement, reconstruire des forêts avec des "clones champions" permettrait ainsi "à l'humanité de gagner du temps" en atténuant des siècles d'abus environnementaux. Avant de planter à un endroit, il faudra néanmoins s'assurer que les conditions qui y règnent favorisent la survie à long-terme des arbres.

 


Publié dans Les bonnes nouvelles

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Transport : comment notre ville va changer

Publié le par Gerome

Ces trente dernières années, notre société a achevé de devenir 100 % urbaine (ou presque). Les trente années à venir, elle sera notamment occupée à (re)définir sa manière de se déplacer dans les villes. Quelles sont les grandes hypothèses envisageables ? Comment, demain, circulera-t-on en ville ?

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Tous en électrique !
N'en déplaise à certains sceptiques, l'avenir sera électrique (ou ne sera pas) en ville ! Si " l'explosion " de la voiture électrique reste encore à faire, tous les constructeurs s'y préparent, de Renault à Audi en passant par… Ferrari dont le patron, Luca Di Montezemolo vient d'annoncer, pour 2013, une Ferrari 100 % électrique.
Les chaussées de nos villes intégreront donc, bientôt, des bandes électriques permettant de recharger les batteries de nos automobiles grâce à un transfert magnétique. Les parkings et autres stations produisant de l'électricité grâce aux panneaux solaires dont ils seront pourvus, permettront par ailleurs de recharger à tout moment, et selon nos besoins, nos voitures électriques.



Péage urbain : inévitable
Déjà en place dans plusieurs grandes villes d'Europe (Milan, Stockholm, Londres…), le péage urbain semble inévitable. Car la ville de demain se voudra propre et il faudra payer le prix pour la " salir ". Le prix du péage sera en effet indexé sur le temps passé par chacun en ville, mais aussi, et surtout, sur le taux de pollution de chaque auto.



Voitures libre-service et covoiturage
Voici les deux grandes tendances de demain ! On ne servira plus de sa voiture comme aujourd'hui. L'esprit sera à l'économie et à la diminution du nombre de voitures en marche. Paris accueillera ainsi, avant la fin de l'année 2011, les premières stations et modèles de l'auto lib'. Pour ce qui est du covoiturage, la facture au passage du péage urbain sera réduite si vous partagez effectivement votre véhicule.



Les nouveaux bus
Il y a quelques mois, nous avions fait écho du projet chinois de Néobus, un gigantesque tramway électrique, se déplaçant sur des rails surélevés de manière à ne pas " gêner " le trafic. Chacun de ces trams sera capable de transporter jusqu'à 1200 personnes.



À bicyclette !
Si l'automobile tiendra évidemment une place de choix dans la ville de demain, cela ne signifie pas que l'éternel vélo sera délaissé ! Au contraire même, les pistes cyclables, les zones d'accueil (parkings…) vont continuer de s'étendre, notamment au cœur des villes où la circulation automobile pourrait bien définitivement disparaître. Mais ça, c'est déjà une autre histoire. Pour dans 60 ans ?

 


Publié dans Divers (Hors sujet)

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Des bananes vendues sous emballage plastique

Publié le par Gerome

Aux Etats-Unis, le producteur Del Monte commercialise depuis peu des bananes emballées sous plastique. Une initiative qui fait polémique alors que l'on tente de limiter le suremballage.

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L'enveloppe naturelle des bananes ne semble plus suffire à Del Monte, l'un des plus grands producteurs au monde de fruits et légumes. Depuis quelques temps, celui-ci a décidé de commercialiser des bananes à l'unité et emballées sous plastique. Pour l'instant, ceci ne concerne que les Etats-Unis mais la société s'apprête à faire de même en Angleterre.


Alors que les fabricants tentent de plus en plus de lutter contre le suremballage, l'initiative parait très surprenante. Mais Del Monte a multiplié les arguments pour affirmer que son choix était bien écologique. Le but des sachets plastiques serait en fait d'augmenter la durée de vie des fruits. Emballées encore vertes, les bananes mettraient alors jusqu'à 6 jours pour mûrir, autorisant ainsi le producteur à espacer les livraisons. "Ce nouvel emballage, qui est de plus recyclable, a été conçu pour fournir des économies significatives d'empreinte carbone, en réduisant la fréquence des livraisons et la quantité de déchets qui finissent à la décharge", a indiqué au Fresh Produce Journal, James Harvey, directeur général de la filière britannique de Del Monte.


Pourtant aux yeux des associations, cette mesure jugée inutile est tout sauf écologique. "Les distributeurs et les fabricants doivent réduire l'emballage, non en créer. La nature a fait en sorte que les bananes n'aient pas besoin d'un emballage supplémentaire. C'est leur enveloppe jaune qui les protège sur l'étagère du supermarché", a expliqué Gary Porter de l'Environment Board of the Local Government Association. Les bananes emballées constitueraient ainsi un "véritable pas en arrière" contribuant à l'abondance des déchets. Néanmoins, il semblerait qu'elles rencontrent déjà un certain succès dans les commerces américains et ce, malgré un prix plus élevé que celui des bananes "en vrac".

 

 


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Raréfaction des abeilles : l’ONU s’inquiète sérieusement

Publié le par Gerome

Publié jeudi 10 mars, un rapport émis par les services environnementaux de l'ONU confirme l'alarmante disparition progressive des abeilles dans tout l'hémisphère nord, soulignant l'impact potentiel énorme de ce phénomène sur la production de denrées agricoles, dépendante de ces insectes pollinisateurs.

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"Le fait est que sur les 100 espèces végétales qui fournissent 90% de la nourriture dans le monde, plus de 70 sont pollinisées par les abeilles. La manière dont l'humanité gère ses actifs liés à la nature, notamment les pollinisateurs, définira en partie notre avenir collectif au XXIe siècle", déclare Achim Steiner, directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue).


Pesticides, pollution de l'air, réduction de la variété des plantes à fleurs et manque d'apiculteurs (en Europe), et enfin parasitage par un acarien mortel appelé Varroa destructor, sont les causes principales du déclin des abeilles, lequel est observé essentiellement dans les pays industrialisés de l'hémisphère nord.

Le parasite n'affecte pas les abeilles de l'hémisphère sud, qui ont en outre accès à des pollens de différentes plantes, et  sont en meilleure santé que celles du nord, qui se nourrissent sur les espèces végétales moins nombreuses qui caractérisent nos agricultures intensives.

Les scientifiques, qui ont du mal à évaluer précisément l'impact de cette chute d'effectifs - qui atteint 85% dans certaines régions -, préconisent la mise en place d'un réseau international pour aborder le problème.

 


Publié dans Nature

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Près de 170 entreprises vont expérimenter l'affichage environnemental à partir du 1er juillet

Publié le par Gerome

A partir du 1er juillet pour une durée d'un an, 168 entreprises vont expérimenter l'affichage environnemental sur un total d'environ 1.000 produits, a annoncé mardi le ministère de l'Ecologie. Ce système, qui était une des mesures préconisées par le Grenelle de l'environnement, informera le consommateur de l'impact écologique de ses achats pour le guider, s'il le souhaite, vers les produits les plus respectueux de l'environnement.

 

Deux cent trente entreprises s'étaient portées volontaires pour tester ce nouvel affichage, positif notamment en terme d'image, et, au final, 168 entreprises ont été sélectionnées. "Les projets très insuffisants ont été éliminés", a expliqué à l'Associated Press Gaël Virlouvet, responsable des questions économiques à France Nature Environnement (FNE), qui assistait dans la matinée à la conférence de presse de lancement de l'opération.

Les entreprises sélectionnées sont représentatives de secteurs d'activité très diversifiés (alimentaire, boisson, produits hygiène, habillement, équipements électriques, électroniques, mobilier, produits de construction...), "de la PME artisanale aux champions mondiaux de la distribution" comme Carrefour ou Casino, souligne le ministère.


"L'étiquette énergie sur l'électro-ménager ou plus récemment l'étiquette CO2 sur les véhicules ont prouvé leur efficacité, tout l'enjeu aujourd'hui est de réussir à passer à la vitesse supérieure en mettant en place une démarche multi-critères qui nous renseigne pleinement sur l'empreinte écologique de nos achats", déclare dans un communiqué la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet.

"L'enjeu de cette nouvelle expérimentation est de passer aujourd'hui d'une approche monocritère essentiellement centrée sur la lutte contre le changement climatique (consommation d'énergie et émissions de CO2) à une approche multi-critères", précise le ministère, en notant qu'"il est important d'intégrer des informations également concernant leur impact sur la biodiversité, les ressources naturelles (eau, biodiversité, matières premières non renouvelables...)".


Stéphane Bernard, juriste environnement à la CLCV (Consommation, logement et cadre de vie), a déclaré à l'AP que son association de consommateurs soutenait cette initiative, à condition que "l'information donnée soit fiable".

"Cet affichage va entrer en collision avec tout ce qu'on trouve déjà sur les emballages", prévient-il, en observant que cela pouvait donner des "informations contradictoires". "Des produits de l'agriculture conventionnelle pourraient avoir de meilleurs notes que des produits bio", remarque-t-il, notant toutefois que pour "la plupart des gens, le premier critère (d'achat), c'est le prix".


Dans un communiqué, l'AFOC (Association Force Ouvrière Consommateurs) "se félicite de cette expérimentation qui vise à améliorer l'information des consommateurs sur l'impact environnemental généré par un produit tout au long de son cycle de vie", mais elle souligne que "l'information délivrée doit être fiable, lisible et compréhensible".


"C'est une très bonne initiative, on soutient cette idée-là", a estimé pour sa part Gaël Virlouvet, responsable des questions économiques à FNE. "Ce qu'on a observé, c'est que lorsque les produits sont étiquetés comme écologiques, ça a un impact net. Il y a 10 à 30% de ventes en plus pour les produits concernés", assure-t-il. Gaël Virvoulet souligne quand même que l'étiquetage "doit être clair pour le consommateur".

Parmi les quelque 1.000 produits concernés, on trouvera notamment des oeufs, du vin, de l'eau ou encore du papier. Cet étiquetage aura un coût pour les entreprises participantes mais, selon Gaël Virlouvet, elles ont "tout intérêt à rejoindre cette démarche". "Cette demande environnementale est en pleine croissance", a-t-il souligné.


A l'issue d'une expérimentation d'une durée d'un an au moins, la loi prévoit que le gouvernement remettra un rapport d'évaluation au Parlement. Sur cette base, la généralisation de l'affichage des caractéristiques environnementales des produits pourrait être décidée, a précisé le ministère.

 

 


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