Eco-construction et harmonie

Publié le par Gerome

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Une maison est bien plus qu'un assemblage de matériaux. La chronique de Tristan Lecomte.

 

Quand j'ai décidé de faire construire une maison éco-conçue, j'ai d'abord trouvé une multitude de prestataires et d'architectes qui affichaient ces valeurs. Mais en y regardant de plus près, il n'y avait finalement que très peu d'acteurs réellement engagés dans une démarche d'éco-construction qui tienne la route. L'éco-construction ne se limite pas a faire un bâtiment classique qui consommerait un peu moins d'énergie à la construction ou pour le chauffage. L'éco-construction, c'est repenser intégralement l'habitat dans la manière de le construire et aussi d'y vivre, c'est une démarche holistique. En Thaïlande d'ailleurs, on ne dit pas construire sa maison mais littéralement "faire pousser sa maison". Un très joli terme pour expliquer qu'il s'agit de faire grandir non seulement les murs et le toit mais aussi l'esprit de l'habitat. 


Une maison est bien plus qu'un assemblage de matériaux, c'est un lieu de vie auquel il faut donc prêter un soin particulier. Il faut veiller à l'harmonie de celui-ci avec son milieu. On ne choisira que des matériaux renouvelables et locaux, une architecture qui respecte les codes de construction traditionnels, on trouvera des entrepreneurs locaux pour construire, des sources d'énergie renouvelables pour son fonctionnement, du solaire, de l'éolien, de la géothermie... Au-delà de tous ces critères extérieurs, on pensera à la symbolique des formes, à l'intégration de l'habitat dans son contexte social et environnemental, et même spirituel, sans qu'il ait un caractère forcement religieux. 


On résume cette approche dans ce qu'on nomme le Feng Shui, qui est une intégration de toutes les dimensions et techniques disponibles au service de l'harmonie de l'habitat dans son milieu et pour ceux qui y habitent. Un endroit bien conçu et bien construit procurera un sentiment de bien-être pour ses habitants et rayonnera alentours.

L'architecte que nous avons finalement choisi pour notre maison le résume ainsi: on peut réellement changer le Monde avec l'éco-construction, mais encore faut-il avoir cette approche holistique. Pour lui, être architecte est une vocation au service du bien-être des Hommes dans leur habitat et celui-ci doit passer par l'harmonie intégrale avec la Nature.

 

L'Homme et son habitat pleinement re-harmonisés avec la Nature. Une vision qui devrait faire école dans tous les domaines. C'est ce qu'on appelle, tout simplement, l'écologie: un rapport équilibré entre l'Homme et la Nature.

 

 


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Un chargeur sans fil pour voitures électriques en test à Berlin

Publié le par Gerome

Selon Siemens, un nouveau système de recharge par induction pour véhicules électriques sera testé prochainement à Berlin.

Dans la course à l'innovation pour les voitures électriques, Siemens lancera à Berlin au mois de juin le déploiement d'un tout nouveau dispositif. Pour cette phase de tests, la capitale allemande sera équipée de bobines à induction pouvant recevoir de l'énergie sans passer par des câbles à partir d'émetteurs souterrains. Cette technologie a été développée conjointement par Siemens et le constructeur automobile BMW.



On ne sait pas encore à ce jour quels types de véhicules seront utilisés mais plusieurs prototypes de la BMW ActiveE, une version 100 % électrique de la Série 1, sont actuellement testés à Berlin.

L'évolution des systèmes de recharge par induction étant perçue par beaucoup comme essentielle au développement des véhicules électriques, un test similaire est en cours aux États-Unis, au siège social de Google (Californie) par l'entreprise Plugless Power.

Discrétion pour plus d’efficacité ?

Cette évolution est importante car le fait de pouvoir recharger rapidement et facilement pourrait encourager les personnes encore réfractaires à l'adoption d'un véhicule électrique à considérer sérieusement ce mode de transport.

Selon Siemens, le développement de la recharge sans fil devrait faire la différence pour les conducteurs. « Parce que les voitures électriques doivent recharger leurs piles plus souvent que les véhicules à moteur à combustion, divers types de techniques de charge sont nécessaires pour s'adapter aux besoins des conducteurs et des véhicules », explique l'entreprise dans un communiqué. « Le concept de transmission d'énergie par induction de Siemens pourrait rendre possible la recharge automatique de véhicules comme les taxis pendant qu'ils attendent leurs clients à une borne. »



Parmi les autres avantages de ce système, sa discrétion (il est enfoui) est appréciable, en comparaison avec les bornes de recharge aujourd'hui disponibles dans diverses villes du monde. Mais il est à noter qu'une petite perte d'efficacité est visible avec ce système souterrain, en comparaison avec un bon vieux câble de recharge.

 

 

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Des voitures électriques en partage à Amsterdam

Publié le par Gerome

Des Smart électriques en accès libre et payant, à l'image du futur Autolib parisien, devraient bientôt être mises en place dans la capitale des Pays-Bas.

 

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Amsterdam va se doter d'un des services de partage de voitures électriques les plus importants d'Europe, selon une annonce du 11 avril. Le groupe automobile allemand Daimler, propriétaire de Mercedes-Benz et de la marque Smart, va mettre en place un service de location de voitures électriques appelé Car2go à Amsterdam d'ici la fin de l'année, en même temps que le système parisien Autolib, similaire mais de plus grande ampleur.



Une flotte de 300 Smart électriques deux places (modèle Fortwo) sera proposée dans le cadre de ce système d'autopartage. Déjà actif en Allemagne, dans les villes d'Ulm et de Hambourg, et à Austin au Texas (États-Unis), le système Car2go permet aux conducteurs de louer des voitures grâce à un abonnement mensuel, puis l'utilisation du véhicule est facturée à l'heure. Mais ces services s'appuient sur des véhicules à essence. À Amsterdam, Car2go deviendra 100 % électrique.



Prévu pour la fin de l'année

Eric Wiebes, un élu d'Amsterdam a expliqué que Car2go « s'intègre parfaitement dans l'effort d'Amsterdam pour améliorer la qualité de l'air de la ville ». Et d'ajouter : « ce projet rapproche le partage de voitures électriques du grand public ». Pour faciliter l'introduction des véhicules, Amsterdam devrait mettre en place 300 stations électriques de recharge de véhicules d'ici la fin de l'année, et devrait accroître leur nombre à 1.000 d'ici fin 2012.



Ce système sera mis en place en même temps que celui de Paris baptisé Autolib, qui devrait offrir un plus grand nombre de véhicules, le chiffre de 4.000 est avancé. Mais le projet a été retardé à plusieurs reprises.

Un accord de production des véhicules électriques a été signé le mois dernier entre la Mairie de Paris et le constructeur italien Pininfarina. Quatre mille modèles Bluecar devraient sillonner bientôt la capitale française, l'ouverture du service, un temps prévue pour septembre 2011, étant actuellement annoncée pour le 1er décembre 2011.

 

 


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Ikea : 50% de son énergie est renouvelable

Publié le par Gerome

Après avoir annoncé récemment son intention de s'offrir un nouveau parc éolien, Ikea se félicite d'avoir, en 2010, assuré 50% de ses besoins énergétiques grâce aux sources renouvelables.

 

Le géant suédois a annoncé avoir fait passer la part des sources renouvelables à 50% dans sa consommation énergétique globale l'année dernière, rapporte le site Zegreenweb. Comme l'explique le groupe sur son site Internet, son objectif est à long terme "de parvenir à alimenter tous les bâtiments du Groupe Ikea au moyen d'énergies renouvelables". Ikea entend également améliorer son efficacité énergétique globale de 25%, et ce par rapport à son niveau de 2005.

 

Pour parvenir à ces ambitieux objectifs, le groupe mise sur plusieurs sources renouvelables, s'équipant de parcs éoliens, de panneaux solaires, ou encore en faisant appel à la biomasse. Il y a quelques semaines, Ikea s'est lancé dans un nouveau projet de ferme éolienne. Un parc qui doit être construit en Suède, et devrait assurer la consommation d'énergie de dix-sept magasins (voir notre article). Ikea a également mis en place un plan d'économies d'énergie passant par un système de chauffage et de climatisation plus efficace ou des éclairages basse-consommation.

Le géant suédois collabore en outre avec le WWF, en participant à des projets visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et ainsi lutter contre le changement climatique. Le groupe s'est notamment engagé à promouvoir auprès de ses fournisseurs une exploitation forestière durable et responsable.

 

 


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Le purin d'ortie autorisé à la vente

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Un communiqué du ministère de l'Agriculture a annoncé mercredi que le purin d'ortie allait être autorisé à la vente. Le gouvernement espère ainsi encourager les agriculteurs à utiliser davantage de produits naturels.

 

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Le plan Ecophyto 2018 prévoit entre autres de trouver une alternative naturelle aux pesticides chimiques. Un des objectifs énoncés est de, "si possible", réduire de 50% l'utilisation des pesticides dans l'agriculture d'ici à 2018. C'est dans cette optique que le ministère de l'Agriculture vient d'autoriser la commercialisation du purin d'ortie qui était jusqu'ici interdit à la vente en France. 


Le communiqué du ministère rapporté par l'AFP indique que pour "favoriser la mise sur le marché de produits" naturels, une "liste des substances autorisées pour les préparations naturelles peu préoccupantes" serait prochainement publiée. Le ministère a contourné le problème en demandant "l'inscription de l'ortie sur la liste européenne des "substances de base", ce qui nous permet désormais d'autoriser la mise sur le marché" du purin d'ortie mais également d'autres préparations naturelles. 


En effet, jusqu'alors, le purin d'ortie, comme d'autres produits naturels, était obligé de remplir les mêmes conditions que les pesticides chimiques, soumis à la réglementation européenne. La demande d'autorisation de mise sur le marché (AMM) ne pouvait pas être faite car déposer un dossier coûte déjà 40.000 euros, indique Le Monde. De plus, les critères à remplir pour permettre l'homologation d'un produit sont extrêmement compliqués à atteindre et si les jardiniers amateurs avaient le droit de préparer leurs décoctions en toute légalité, il en allait autrement pour les agriculteurs, obligés d'utiliser des produits possédant une AMM.

 

 


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