70% des europpéens contre les sacs plastique

Publié le par Gerome

Selon une récente étude, plus de 70% des Européens se sont déclarés en faveur d’une interdiction de la distribution de sacs plastique dans l’Union européenne. Une mesure de plus en plus envisagée au vu de la pollution causée par ces sacs.


Ce n'est plus un secret : très volatiles, les sacs plastiques se retrouvent la plupart du temps très loin de nos foyers et non pas dans les poubelles mais bien dans la nature. Or, ainsi délaissés, ils mettent des centaines d'années à se dégrader sans parler de ceux qui finissent dans les océans et étouffent les animaux marins. En 2008, le poids total des sacs en plastique fabriqués en Europe s’élevait à 3,4 millions de tonnes. Une quantité qui pourrait grandement diminuer au cours des prochaines années.

 

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En effet, selon le Bureau européen de l’environnement, plus de 70% des européens sur 15.000 réponses, se sont déclarés pour une interdiction de la distribution de sacs plastiques dans l’Union européenne. Une mesure qui ne ferait que compléter les efforts déjà entrepris par les enseignes de plusieurs pays. Ces dernières années, de nombreux magasins ont rendu payant les sacs voire les ont totalement supprimés. Ainsi, les Européens se sont déjà habitués à des alternatives du sac en plastique telles que les cagettes en carton, les sacs en papier, les sacs en plastique biodégradable voire le classique vieux caddie non jetable. Les progrès dans ce domaine ont ainsi permis de réduire les coûts mais aussi de limiter le nombre de sacs qui s'entasse,t dans les foyers.


"Un signal clair vient d’être envoyé aux institutions européennes. L’heure est venue de passer aux produits durables et aux instruments juridiques efficaces en matière de prévention des déchets", a expliqué Stéphane Arditi, chargé de mission Déchets et produits au BEE cité par le Journal de l'environnement. De son côté, Chris Carroll, de l’association européenne Seas at risk, a commenté : "Non seulement la Commission doit mettre en place, aussi vite que possible, l’interdiction des sacs en plastique, mais elle doit aussi réduire les emballages et les produits qui forment de grands volumes de déchets dans l’environnement marin".


En Australie, des scientifiques étudient un projet de production sur la base de la bioplastique issue du sucre et du blé. Cet emballage pourrait ensuite servir à la production de compost. Le Mali et le Congo ont quant à eux, décidé de boycotter définitivement les sacs plastiques de leurs territoires afin de préserver l’environnement. Des exemples que semblent donc vouloir suivre aujourd'hui les pays européens. 

 

 


 

 


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2048 : des océans sans vie ?

Publié le par Gerome

En quelques décennies, l'homme a réussi à provoquer de façon dramatique le déclin des ressources marines. Ainsi, il ne reste aujourd'hui que 10% des stocks de poissons par rapport à 1950. A cette allure, si rien n'est fait, tous les stocks seront effondrés d'ici 2048...

 

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La vie marine diminue à un rythme effréné et les communautés littorales dépendantes des activités de pêche luttent actuellement pour survivre.
A grand « coûts » de subventions, l'Europe et les Etats ont poussé la construction de nouveaux bateaux pour accroître la « production » de poissons et répondre à la demande. Il en résulte une surcapacité de pêche avérée, une surpêche massive et un effondrement des populations de poissons. En effet, 75% d'entre elles sont surexploitées dans les eaux européennes.


Chaque année depuis 1993, malgré des technologies toujours améliorées et des efforts de pêche toujours croissants, les quantités de poissons débarquées par la pêche européenne déclinent de 2% par an avec les conséquences sociales que l'on imagine.

A travers une vidéo intitulée « 2048 : une mer déserte » réalisée par Natacha Bigan, le WWF a souhaité offrir de façon simple et ludique, un exposé de la situation globale de la pêche aujourd'hui :
Quels sont les avantages et inconvénients des différentes techniques de pêche ? Qu'appelle-t-on « captures accidentelles ou accessoire » ? Comment la pêche est-elle gérée ? Quelles sont les solutions pour éradiquer le problème de surpêche ?... Autant de questions abordées dans cette animation originale.

 

 Lien vers la vidéo :

http://www.dailymotion.com/video/xnr1bd_2048-une-mer-deserte_news?start=72#from=embediframe

 

 


 

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Perspectives "sombres" pour l'environnement en Chine

Publié le par Gerome

Le réchauffement climatique mondial menace la prospérité de la Chine en limitant les récoltes, en réduisant le débit des cours d'eau et en provoquant davantage de sécheresses et d'inondations, conclut le gouvernement chinois dans sa dernière évaluation des risques écologiques pesant sur le pays.

Ces avertissements sont contenus dans le "Deuxième rapport national d'évaluation sur les changements climatiques", qui résume l'état des connaissances de la communauté scientifique sur les conséquences et les coûts du réchauffement mondial pour la Chine, la deuxième économie du monde et le premier émetteur de gaz à effet de serre (GES).


"La Chine est confrontée à une situation écologique et environnementale extrêmement sombre du fait de l'impact du réchauffement climatique mondial et des modifications de l'environnement sur son territoire", lit-on dans ce rapport de 710 pages.

Les émissions de dioxyde de carbone par la Chine ne commenceront à diminuer qu'après 2030 environ et ne baisseront véritablement qu'après le milieu du XXIe siècle, prévoit ce rapport.

Si des mesures efficaces ne sont pas prises pour contrer le réchauffement climatique, la production céréalière de la Chine pourrait diminuer de 5% à 20% d'ici 2050.

 

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Une telle diminution pourrait cependant être évitée par une amélioration des pratiques agricoles ainsi que par un surcroît d'irrigation et d'engrais, lit-on.

Le rapport a été rédigé par plusieurs équipes de scientifiques supervisées par des responsables gouvernementaux, et il fait suite à une première évaluation rendue publique en 2007.

Selon les différents scénarios retenus pour ce qui est du niveau de gaz à effet de serre et de leur impact, la température moyenne de la Chine devrait augmenter d'ici la fin du siècle de 2,5 à 4,6 degrés Celsius par rapport à la moyenne de la période 1961-1990.


"Les changements climatiques vont entraîner de graves déséquilibres pour ce qui est des ressources en eau de la Chine au fil des années. Dans la majeure partie des régions, les précipitations se concentreront de plus en plus sur les saisons des pluies -l'été et l'automne- et inondations et sécheresses seront de plus en plus fréquentes", lit-on.

HAUSSE DU NIVEAU DE LA MER

"Sans mesures efficaces pour contrer le phénomène, les changements climatiques pourraient, dans la seconde moitié du XXIe siècle, constituer une menace pour la sécurité alimentaire de notre pays", ajoutent les auteurs du rapport.


D'après l'un des scénarios envisagés, d'ici 2050 huit des 31 provinces de Chine et de métropoles ayant rang de province risquent d'être confrontées à de graves pénuries en eau, et dix autres pourraient souffrir de pénuries chroniques moins dures.

"Depuis les années 1950, plus de 82% des glaciers reculent, à un rythme qui s'est accéléré depuis les années 1990", lit-on à propos des glaciers chinois au Tibet et des zones montagneuses proches, qui alimentent de grands fleuves ou rivières.

Dans les zones côtières basses, la montée du niveau de la mer va exercer une pression sur les grandes villes et les régions exportatrices de l'Est chinois, qui sont le fer de lance de l'industrialisation du pays.


De 1979 à 2009, le niveau de la mer a monté de 11,5 centimètres sur le littoral proche de Shanghai. Dans les trente ans à venir, il pourrait encore monter de 10 à 15 centimètres. Or, note le rapport, les efforts de la Chine pour protéger les zones côtières vulnérables par des digues ne sont pas adaptés à la situation. Et selon le rapport, leur vulnérabilité aux typhons et aux inondations risque d'augmenter du fait du réchauffement climatique.

La Chine, pays le plus peuplé au monde avec 1,34 milliard d'habitants, émet un quart du total du C02 libéré dans l'atmosphère. Les Etats-Unis sont le deuxième émetteur de gaz à effet de serre du globe.


Le rapport prévoit que les émissions de C02 de la Chine pourraient atteindre neuf à neuf milliards et demi de tonnes en 2020. En 2010, les émissions de la Chine ont atteint 8,3 milliards de tonnes, selon des statistiques nationales chinoises.

 

 


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Comment la déforestation du Bassin du Congo aggrave la pauvreté

Publié le par Gerome

«Est-ce que l’exploitation forestière a vraiment permis de réduire la pauvreté dans le Bassin du Congo?». Question centrale que s’est posée l’ONG française Les Amis de la Terre. La réponse est un film documentaire de 40 minutes, «Déforestation durable».  


Au cours d’une mission menée en novembre 2010 au Cameroun et au Congo, les Amis de la Terre France sont partis sur la trace des projets forestiers financés par la coopération française et à la rencontre des habitants à qui l’on a tout promis, rapporte l’ONG sur son site où le film est publié.

Déforestation durable par Laboitecarree

 

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Les entreprises qui exploitent les forêts de Bassin du Congo qui compte plus de deux millions d’hectares de forêts et s’étend autour de six pays (Cameroun, République Centrafricaine, Congo-Brazzaville, Congo-Kinshasa, Gabon et Guinée-Equatoriale), se déplacent de concession en concession laissant derrière elles des villes fantômes.

A Eboumetoum, à l’est du Cameroun, avec le départ de l’entreprise Pallisco qui exploitait la forêt, les villageois sont abandonnés à eux-mêmes. La borne fontaine offerte par Pallisco est en rade, le dispensaire à l’abandon, le plus proche se trouvant à 26 km.

«C’est une exploitation, un prélèvement qui fait revenir les villageois à un niveau inférieur avant l’arrivée des entreprises», se désole Samule N’Guiffo, Directeur Cameroun de Les Amis de la Terre et co-auteur du documentaire.


Situation identique dans la ville de Dimako. Dans les années 1990, la Société Forestière de la Doumé (SFID), du groupe Rougier, avait obtenu une concession d’exploitation dans cette ville avec le  financement de la coopération française. Les habitants de l’ancien site sont retombés dans un état de paupérisation aggravée une fois l’exploitant parti. La destruction de la forêt est telle qu'ils ne peuvent plus profiter de la cueillette comme jadis.

Les auteurs du film concluent que ces projets de développement qualifié de «durable» font plutôt payer aux populations locales un lourd tribut dans le long terme.

 

 


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Des dons sauvent une forêt vierge de Sumatra et ses gibbons

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Grâce à l'appel lancé par l'association française Kalaweit, une forêt de 76 hectares de Sumatra en Indonésie sera préservée des exploitants d'huile de palme.

 

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C'est une véritable victoire comme on aimerait qu'il y en ait davantage pour l'association française Kalaweit. En décembre dernier, ce groupe qui milite pour la défense de la nature et la protection des gibbons a lancé un vaste appel  aux dons. Le but : acquérir une parcelle de 76 hectares de forêt vierge située à Sumatra en Indonésie. En effet, cette forêt abrite une biodiversité extraordinaire avec notamment des gibbons, des tapirs, des tigres, des ours, des calaos (oiseau coloré à gros becs) ou encore des petits cervidés muntjacs. Mais celle-ci est aujourd'hui gravement menacée par les industriels et notamment par l'exploitation d'huile de palme.


Pour empêcher les exploitants de mettre la main sur cette parcelle, Kalaweit a donc décidé de l'acheter. Néanmoins, un hectare coute 1.150 euros (soit 11 centimes le mètre carré) et l'association ne pouvait qu'en sauver 18 des 76. D'où l'appel aux dons qui s'est révélé être une vraie réussite tandis que des zoos, des réserves animalières en France et de nombreux particuliers n'ont pas hésité à adhérer au projet. "En seulement un mois, une formidable chaîne de solidarité s'est mise en place autour du projet ! La zone va être sauvée", s'est réjoui mardi l'association de défense de la nature dans un communiqué relayé par l'AFP.


Selon Kalaweit, l'acquisition de cette zone est une opportunité exceptionnelle car il est quasiment impossible en Indonésie d'acheter de la forêt, exploitée à 90% par les compagnies forestières. Or, ce sont elles qui laissent ensuite la place aux compagnies d'huile de palme une fois qu'elles ont prélevé les arbres qui les intéressent, menaçant ainsi non seulement la forêt mais aussi tous les animaux qu'elle abrite.


A ce jour, Kalaweit s'occupe de plus de 280 gibbons, avec l'objectif de les rendre à la vie sauvage. Selon elle, les 17 espèces de gibbons, famille des grands singes réparties dans toute l'Asie du sud-est, sont menacées par une déforestation croissante. A ce rythme, les forêts de cette partie du monde auront disparu d'ici 2020 si aucune mesure radicale n'est prise aujourd'hui pour stopper cette expansion, estime Kalaweit.

 

 


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