Mondes engloutis: fictions visuelles du changement climatique

Publié le par Gerome

A quoi ressembleront les villes après la montée des océans, dans 80, 90, 100 ans? Quels changements entrainera le réchauffement climatique dans les modes de vie et l’organisation des sociétés? C’est à ces questions que tentent de répondre une série de productions visuelles récentes par des architectes et des graphistes, mettant en scène des scénarios basés sur le changement climatique. La gondole, la pirogue urbaine et le ballon dirigeable font partie des figures récurrentes de cet imaginaire “éco-futuriste”. Ces représentations contrastent de façon frappante avec celles du récit moderniste (années 50-60) d’un développement scientifique et technologique invincible, permettant de maitriser l’élément naturel.


Certains projets mettent l’accent sur le côté ludique de ces nouveaux environnement urbains détournés et ré-organisés, et sur les opportunités que pourraient représenter ces nouvelles conditions. Comme l’écrit Bertrand Delanoë en introduction à l’exposition virtuelle +2°C Paris s’invente “20 cartes postales de Paris plongé dans un climat de fiction”conçue en 2010 par le collectif et alors sur une commande de la mairie de Paris, “ces photomontages (…) esquissent une ville où il fait bon vivre, où l’équité mais aussi l’introduction de technologies propres et l’usage raisonné des ressources font de Paris une cité moderne, solidaire, et respectueuse de son environnement.” En effet, l’exposition entend proposer “un scénario fiction positif et inventif”… S’agit-il de “préparer” la population à des changements climatiques acceptés comme inéluctables? C’est en tout cas ce que semble indiquer le mot d’introduction de Denis Baupin (EELV, adjoint au maire de Paris chargé du développement durable, de l’environnement et du plan climat) à +2°C Paris s’invente:


“le réchauffement de la planète, on le sait, est, pour une part, inéluctable. Dans le meilleur des cas, d’après les scientifiques, la hausse moyenne des températures devrait être de l’ordre de +2°C. (…) Avec cette exposition, nous avons souhaité amener les parisiens (et bien d’autres) à penser l’avenir. Un avenir qui n’a rien d’apocalyptique, parce-que des solutions existent, qu’elles ne sont pas synonymes de régression mais simplement d’une autre façon de vivre la ville. Nous souhaitons aujourd’hui partager les fruits de cette exposition futuriste, porteuse de propositions réalistes, qui a rencontré un vif succès.”

 

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Le Japon veut réduire de 20 % sa consommation d'électricité cet été

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Le gouvernement japonais va demander aux ménages et aux entreprises dans le centre et l'ouest du Japon de réduire jusqu'à 20 % leur consommation d'électricité, rapporte dimanche 13 mai la presse nippone, alors que le pays, privé de ses réacteurs nucléaires, risque de manquer de courant cet été. L'été est en effet une période haute pour la consommation d'électricité au Japon à cause de l'air climatisé.

Un panel du gouvernement s'attend à ce que Kansai Electric Power Co., le fournisseur d'électricité pour la région du centre-ouest, où se trouvent les grandes villes de Osaka, Kyoto et Kobe, sera vraisemblablement en manque de près de 15 % lors des pics de la demande en août. Pour éviter des coupures de courant, le gouvernement va chercher à réduire d'environ 20 % la consommation d'électricité dans la région du Kansai, par rapport aux niveaux de 2010, selon les quotidiens Asahi Shimbun et Mainichi Shimbun.

Toutes les centrales nucléaires du pays sont désormais hors service, en raison des sessions de maintenance et de l'impossibilité de réactiver les réacteurs tant qu'ils n'ont pas passé avec succès des tests de résistance face aux catastrophes naturelles et obtenu l'autorisation des élus locaux. Le gouvernement nippon a d'ailleurs reconnu que tout ou partie de l'été, généralement très lourd et chaud, devra être passé sans réacteur nucléaire.

 

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J'ai envie de dire : bien fait.

 

 

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Une voiture électrique va traverser l’Afrique

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Trop souvent critiqué pour leur autonomie insuffisante, la voiture zéro émission en a pourtant sous le pied…

Soutenu par la Fondation Prince Albert II de Monaco, le périple a été lancé aujourd’hui. Il sera mené par un utilitaire Citroën Berlingo, un opus déjà utilisé par La Poste, qui pourra rouler 500 kilomètres d’affilée et monter jusqu’à 110 km/h.

Le Français Xavier Chevrin, déjà connu pour avoir accompli un Shangaï (Chine)-Paris en voiture électrique (14 000 kilomètres, rien que ça), sera au volant de l’utilitaire. Il traversera l’Afrique sur une distance de 4 800 kilomètres afin de prouver la fiabilité et les bonnes performances des voitures écologiques.


Une conférence de presse s’est tenue hier au siège du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), à Nairobi (Kenya), pour promouvoir le projet « Mission Africa » et l’importance des nouveaux moyens de transport doux dans la lutte contre le changement climatique. Cité par nos confrères de l’AFP, M. Chevrin, lui, veut « en finir avec les clichés sur les véhicules électriques ».

 

Un défi pour le développement durable


Ces dernières années ont été marquées par la démocratisation (certes encore relative) des moyens de transport écologiques. Que ce soit le vélo, les voitures hybrides ou les voitures électriques, tout le monde s’accorde à dire qu’il s’agit des moyens de transports de demain pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et ainsi lutter contre le réchauffement climatique.


Réputée onéreuse, pas très rapide et ne pouvant parcourir qu’un nombre limité de kilomètres d’une seule traite, la voiture électrique reste cependant assez marginale à grande échelle. C’est d’autant plus dommage que ses performances s’améliorent. Ford a ainsi lancé il y a peu sa Focus EV, qui peut parcourir jusqu’à 160 kilomètres – bien assez pour un conducteur citadin lambda.


Equipée d’un moteur conçu par le constructeur monégasque Venturi, la Berlingo partie à la conquête du continent noir traversera quant à elle de nombreux pays, la Tanzanie et le Zimbabwe par exemples, entre mai et juin 2012. Il ne reste plus qu’à espérer que ce beau voyage, qui s’inscrit dans le cadre de l’Année International de l’Énergie Durable pour Tous, serve effectivement à tordre le cou aux idées reçues.

 

 


 


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Il fera 2 degrés de plus qu'aujourd’hui en 2052

Publié le par Gerome

Le très sérieux Club de Rome a calculé l'augmentation globale des températures si rien n'est fait pour enrayer le changement climatique...


Préparons nous à avoir chaud. La hausse des émissions de dioxyde de carbone entraînera une augmentation de 2 degrés celsius de la température mondiale moyenne d'ici 2052 et de 2,8 degrés d'ici 2080, a estimé mardi le Club de Rome, une association internationale réunissant des scientifiques, des économistes et des industriels de 53 pays.

«Les marchés ne travailleront pas pour le bien de l'humanité»

L'absence de réponse politique au changement climatique au cours de la première moitié du XXIème siècle place donc la planète sur la voie dangereuse du réchauffement pour la seconde moitié du siècle. Un constat qui vaut malgré le plafonnement attendu de la population mondiale à 8,1 milliards d'habitants en 2042, et malgré le ralentissement de la croissance économique dans les pays développés.

 

«Il est peu probable que les gouvernements mettront en place les réglementations nécessaires pour forcer les marchés à orienter davantage leurs financements vers des solutions bonnes pour l'environnement, et (nous) ne devons pas partir du principe que les marchés travailleront pour le bien de l'humanité», a déclaré Jorgen Randers, auteur du rapport et professeur de stratégie climatique à l'Ecole norvégienne de management.



«Nous émettons chaque année deux fois plus de gaz à effet de serre que ce que peuvent absorber les forêts et les océans de la planète. Ce dépassement ira en s'aggravant pour atteindra un pic en 2030», a-t-il ajouté. Deux scientifiques spécialistes du climat ont réagi mardi en déclarant que les conclusions du rapport leur paraissaient «dans la bonne fourchette d'estimations». Un travail de recherche publié le mois dernier par les universités d'Oxford et de Princeton affirmait également que le réchauffement climatique se situerait probablement entre 1,4 et 3 degrés en 2050, 3 degrés étant le plafond supérieur.


Au-delà de +2 degrés, le climat devient imprévisible


Après le sommet de Copenhague de 2009, les grands pays de la planète s'étaient mis d'accord sur le fait que d'importantes réductions d'émissions seraient nécessaires pour que l'augmentation de la température moyenne mondiale ne dépasse pas 2 degrés. Selon les climatologues, le dépassement de ce seuil risque d'augmenter l'instabilité climatique à l'échelle mondiale.


Les dernières négociations internationales sur le climat n’ont permis d’aboutir qu’à un engagement sur un nouveau pacte climatique mondial qui devrait être signé au plus tôt en 2015, avec une entrée en vigueur en 2020. Il obligerait les pays les plus pollueurs à réduire leurs émissions. Mais il sera peut-être déjà trop tard pour ne pas atteindre la limite fatidique des deux degrés celsius en plus.

 

 


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