Airpod, la voiture à air comprimé

Publié le par Gerome

L’AIRPod est le nouveau concept de voiture à air comprimé complètement revu et corrigée, mieux adaptée au marché.

 

Le fabricant MDI (Motor Development International) propose l’AIRPod dans une version bien finie, dont sept exemplaires vont être testés dès cet été, par Air France et KLM sur les sites de Paris-Charles de Gaulle et Amsterdam-Schiphol. 

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Le véhicule est basé uniquement sur un moteur à air comprimé, sans aucun rejet polluant à l’utilisation. Avec un réservoir de 200 litres, l’AIRPod offre une autonomie variant entre 120 et 200 km selon l’utilisation.

Avec 2,07 m de long, 1,60 m de large, 1,74 m de haut, 1,90 m de rayon de braquage, une vitesse maxi comprise entre 45 et 70 km/h (selon version) sa vocation est essentiellement urbaine. Ce véhicule devrait donc essentiellement intéresser les flottes de location de véhicules urbains type Autolib’, et les entreprises de déplacement/livraison en milieu urbain.

Malgré son gabarit très réduit (60 cm de moins qu’une Smart !), son habitabilité est étonnante. Selon la version, plus d’un mètre cube de marchandise en plus du conducteur ou deux adultes et un enfant peuvent y prendre place, le tout pour un poids en charge d’environ 500 kg.

Le plein d’air s’effectue à l’aide d’un compresseur électrique du commerce (entre 3 et 4 heures de charge), mais la mise en place de stations d’air à haute pression promet un remplissage en 3 minutes.  Economiquement, le coût d’utilisation oscille entre 0,5 et 1 € d’électricité aux 100 km.

Trois gammes, toutes avec le même moteur à air comprimé, sont pressenties :
- AIRPod Passagers – la version de base destinée au transport de personnes (jusqu’à 3 adultes et un enfant) ;
- AIRPod Cargo – avec une seule place pour le conducteur, elle possède un volume de chargement supérieur à un mètre cube ;
- AIRPod Baby – deux places frontales et un coffre de plus de 500 litres, le tout pour moins de 1,80 m de long, en font la version la plus polyvalente de MDI.

 

Même si la technologie à air comprimé ne s’affranchit pas de l’électricité pour remplir ses réservoirs, son bilan énergétique et environnemental est très supérieur aux véhicules électriques notamment grâce à l’absence de batterie.
Guy Nègre, son concepteur, prévoit pour une commercialisation fin 2009, début 2010 pour un prix avoisinant les 6 000 €.

 

 


Publié dans Les bonnes nouvelles

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Monsanto condamné à rembourser des milliards aux paysans brésiliens

Publié le par Gerome

Par un savant tour de passe-passe, le géant Monsanto, à l’instar d’autres multinationales semencières, s’est approprié la réglementation brésilienne, imposant aux agriculteurs des redevances sur les semences génétiquement modifiées (GM) commercialisées.

 

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De fait, au Brésil, les agriculteurs doivent s’acquitter de royalties non seulement sur les semences achetées mais également sur les semences conservées lors des précédentes récoltes. Dès lors, pour Monsanto, l’enjeu se joue au niveau du statut accordé aux semences GM. Or, si jusqu’alors la firme était parvenue à introduire ses produits dans le système brésilien, notamment grâce à de petits arrangements avec les producteurs et les négociants, une récente décision judiciaire a bouleversé ces petits accommodements.



Selon l’association Inf’OGM, le 4 avril dernier, un juge du tribunal de l’Etat du Rio Grande do Sul (Brésil) a ordonné la suspension des royalties sur les semences GM de soja de Monsanto. Il a également exigé le remboursement des frais de licence payés depuis la campagne culturale de 2003/2004. D’après Inf’OGM, le remboursement en question avoisinerait les 6,2 milliards d’euros pour plus de 5 millions d’agriculteurs au Brésil. En outre, en cas d’opposition à ce jugement, Monsanto encourt une pénalité de 400 000 euros par jour. Et si la firme envisage de faire appel de ce verdict au niveau de l’Etat fédéral du Rio Grande do Sul, la Cour suprême du Brésil doit encore trancher sur l’extension à l’échelle nationale de cette décision

 

 


Publié dans OGM j'en veux pas!

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Des ruches pour surveiller l'environnement

Publié le par Gerome

Les abeilles peuvent apporter beaucoup d'informations sur l'environnement....

 

abeille ruche


Un projet de réseau de 30.000 ruches équipées de capteurs permettant de recueillir et de transmettre à distance des données environnementales à l'échelon européen a été présenté jeudi au forum 4i de Grenoble, consacré aux innovations technologiques. Appelé Bee-Secured, ce projet est issu d'une technologie développée par le CEA-Leti, laboratoire de recherche grenoblois spécialisé dans la microélectronique. «Il s'agit de collecter des informations environnementales qu'on revendra ensuite à des acteurs privés et publics», explique Jean Borel, initiateur du projet.


Pollution, biodiversité, bactéries et radioactivité


Grâce à de multiples capteurs surveillant le comportement des abeilles, les ruches de Bee-Secured recueilleront des informations sur la pollution, la biodiversité, les bactéries présentes dans l'environnement ou la radioactivité. «La densité de la grappe d'abeilles évolue en fonction du temps et de certains paramètres extérieurs», a donné en exemple Jean Borel. Les ruches pourront ainsi mesurer la qualité de l'air à partir des particules ramenées par les abeilles et cela «sur une étendue beaucoup plus grande» qu'un capteur fixe, les abeilles couvrant en moyenne un périmètre de 27 km2 autour de leur ruche, a-t-il ajouté.


Grâce aux informations collectées, Jean Borel affirme qu'il pourra proposer via un site internet des prévisions météorologiques, des prévisions de récoltes pour les plantes polliniques ou une estimation du stress hydrique d'une région. Les clients visés sont les collectivités locales, des industriels, des agriculteurs, etc. Actuellement, Bee-secured effectue une expérimentation sur 600 ruches installées au Portugal. La mise en place d'un réseau de 30.000 ruches instrumentées en Europe coûterait 3,5 millions d'euros, estime le fondateur de Bee-secured, qui assure sans plus de précisions pouvoir financer ce déploiement «sur fonds propres».

 

 


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Les primitifs ne sont pas ceux que l'on croit

Publié le par Gerome

 

 

 

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Pollution : les particules fines ont fait chuter les températures aux Etats-Unis

Publié le par Gerome

La pollution de l'air par les particules fines aurait eu pour effet de ralentir le réchauffement des températures dans l'Est des Etats-Unis. C'est ce qu'affirment des climatologues de Harvard School of Engineering and Applied Sciences (SEAS) dans une récente étude.

 

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Si les gaz à effet de serre tels que le dioxyde de carbone et le méthane contribuent au réchauffement de la planète, les particules fines rejetées dans l'air peuvent avoir un effet inverse, à une échelle régionale du moins. Cette découverte a été réalisée par des chercheurs de la Harvard School of Engineering and Applied Sciences (SEAS) et rapportée par le site Science Daily.



Les climatologues ont en effet constaté que la pollution particulaire avait permis de ralentir le réchauffement sur l'Est des États-Unis à la fin du XXe siècle. Dans cette région, la température moyenne aurait ainsi chuté de un degré entre 1930 et 1990. "Nous avons montré que la pollution particulaire sur l'est des États-Unis a retardé le réchauffement que nous nous attendions à observer en raison de l'augmentation des gaz à effet de serre", explique l'un des auteurs de l'étude, Eric Leibensperger.



Le principal moteur de ce phénomène est la pollution par les aérosols, qui reflètent la lumière du soleil et engendrent donc un refroidissement à la surface de la Terre. Le chercheur rappelle toutefois que les particules fines sont dangereuses pour la santé humaine et insiste sur la nécessité de les réduire. En outre, le retard du réchauffement des températures constaté dans cette région des Etats-Unis a déjà été en grande partie rattrapé, affirme-t-il.

 



"Personne ne suggère que nous devrions cesser d'améliorer la qualité de l'air, mais il est important de comprendre les conséquences. Purifier l'air pourrait conduire à un réchauffement régional", conclut Eric Leibensperger.

 

 


Publié dans Pollution

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