Moteurs : quand l’eau permet de remplacer l’essence

Publié le par Gerome

Il est possible de couper son essence avec de l’eau. Mais nombreux sont les lobbies industriels qui n’ont pas intérêt à répandre la nouvelle. L’association lorraine La pierre angulaire, spécialisée dans la maîtrise de l’énergie et basée à Courcelles-sur-Nied, travaille sur une modification de la ligne d’échappement, mais le moteur reste classique.

L’idée est d’utiliser la chaleur des gaz d’échappement pour produire de la vapeur qui est ensuite transformée et injectée dans le moteur. Il s’agit en réalité d’un complément à l’essence, c’est pour cela que l’on appelle cela du « dopage à l’eau ». Le procédé n’a rien de révolutionnaire. La sidérurgie lorraine se servait déjà de la vapeur d’eau pour augmenter la température de ses fonderies.

En 2007, la commune de Vitry-sur-Orne, en Moselle, donnait sa chance à l’association en l’autorisant à équiper un petit véhicule utilitaire municipal. Depuis, deux camions et la balayeuse ont également été dopés à l’eau. L’agent technique continue à remplir le réservoir de carburant, mais il remplit aussi de temps en temps un bidon d’eau de pluie récupérée. Si bien que les véhicules consomment moins d’essence et recrachent 50 % à 80 % de particules en moins dans l’air. Comme elle fonctionne plusieurs heures d’affilée et reste chaude, la balayeuse communale permet au système de fonctionner à plein régime et de diminuer par trois la consommation à la pompe. Cette solution est écologique et économique. Sur un an, Vitry-sur-Orne réalise 1 200 euros d’économie de carburant.

Certes, le procédé est expérimental et non standardisé. Mais les membres de l’association équipent les véhicules au cas par cas. Cela ne modifie en rien le comportement de ces derniers. Il faut compter deux jours d’immobilisation et 2 000 euros pour équiper votre véhicule du système de dopage à l’eau. 

La commune de Vitry-sur-Orne a permis à l’association de crédibiliser son procédé. Depuis, les villes de Jœuf, Hayange, Guénange, Cahors et Besançon ont suivi. De même que des agriculteurs.

Après la prime à la casse, il serait peut-être temps d’accorder une prime dopage à l’eau et de créer une filière industrielle.

Plus d’informations sur le site de l’association : http://lapierreangulaire.free.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=41&Itemid=3.

 


Publié dans Les bonnes nouvelles

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USA: un pesticide jugé dangereux pour le développement cérébral des enfants

Publié le par Gerome

Les femmes enceintes confrontées à des niveaux même modérés d’un pesticide communément utilisé exposent leurs enfants à des modifications durables de leur cerveau induisant des retards dans leur développement, montre une étude américaine diffusée lundi.
L’étude parue dans les Proceedings of the National Academy of Sciences se penche sur des New-Yorkaises enceintes qui ont été exposées au chlorpyriphos-éthyl, un pesticide largement utilisé dans les champs et les parcs.



Les chercheurs ont constaté des anormalités importantes chez 20 enfants âgés de 5 à 11 ans dont les mères ont montré des niveaux élevés de chlorpyriphos-éthyl en les comparant à 20 enfants dont les mères avaient été aussi exposées à ce pesticide mais à des niveaux moindres.

Cette étude prouve que la période prénatale est cruciale pour le foetus en développement, a déclaré l’auteur principale de l’étude Virginia Rauh, professeur à la Mailman School of Public Health et directrice adjointe d’un centre consacré à la santé des enfants.



Le fait d’être exposé à des produits toxiques pendant cette période critique peut avoir des effets sur le développement du cerveau et sur le fonctionnement comportemental, dit-elle.

L’étude s’appuie sur des imageries à résonances magnétiques (IRM) qui ont montré que certaines zones du cerveau de l’enfant étaient plus développées que la normale en raison du pesticide.


Il faudra d’autres études pour déterminer les effets à long terme de l’utilisation de ce pesticide qui pourrait expliquer les déficits en matière de quotient intellectuel rapportés chez les enfants exposés à des hauts niveaux de chlorpyriphos-éthyl, est-il écrit dans l’étude.

Les chercheurs ont indiqué que d’autres études avaient montré que les niveaux de chlorpyriphos-éthyl constatés dans les espaces urbains avaient chuté depuis que les Etats-Unis avaient restreint l’usage de ce pesticide mais que le risque était toujours présent, le pesticide étant toujours utilisé dans l’agriculture, sur les parcours de golf etc.

 

 

Publié dans Nutrition & Santé

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