Levi's renonce aux produits chimiques toxiques dans ses vêtements... en 2020

Publié le par Gerome

Face à la pression de la campagne " Detox " de Greenpeace, la marque Levi's vient de décider de ne plus utiliser de produits chimiques dangereux pour la santé et l'environnement dans la fabrication de ses vêtements. Mais pas avant 2020...

 

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Greenpeace vient d'annoncer qu'elle a réussi à convaincre Lévi's de rejoindre les fabricants de vêtements de mode qui acceptent de renoncer à l'utilisation de produits chimiques dans la fabrication de ses vêtements. La marque de jeans, Levi's a ainsi présenté des engagements pour entrer en " Detox " en éliminant le rejet des produits chimiques dangereux de sa chaîne de production.


C'est pour Greenpeace " une belle réussite collective, résultat de la mobilisation rapide, réactive, créative du monde entier ". Mais il va falloir attendre encore 7 ans avant que cette décision soit totalement mise en application. C'est beaucoup trop quand on sait que ces produits polluent l'environnement et l'eau des pays ou sont fabriqués les vêtements, (Chine, Inde, Mexique...), mettant la santé des populations locales en danger, et détruisant la biodiversité.


Levi's précise qu'elle " demandera à ses fournisseurs en Chine, au Mexique et ailleurs dans le monde, de publier leurs données en matière de pollution et ce, dès la fin Juin 2013. Cette demande sera étendue à 25 autres fournisseurs à fin 2013 ".


Les riverains qui vivent à proximité de ces usines auront donc accès à ces informations sur les rejets générés par la fabrication des vêtements. Mais en pratique ça changera quoi pour eux ? Ils sauront simplement combien leur eau est polluée et ne pourront pas faire autrement que de continuer à la consommer.

 

 


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Le Père Noël, gros polleur bedonnant

Publié le par Gerome

La faute à une empreinte carbone astronomique.


On l’a dit et répété et la communauté scientifique est désormais quasi-unanime : le  combat pour atténuer le réchauffement climatique et ses impacts est (très) mal engagé. À ce stade, on voit mal en effet comment le seuil de deux degrés celsius pourrait ne pas être dépassé d’ici au milieu du siècle, voire plus tôt, d’autant que les Nations Unies tardent à s’entendre sur un accord contraignant et plus ambitieux que le Protocole de Kyoto en matière de réduction des rejets de gaz à effet de serre.

 

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En l'espace d'une nuit, le Père Noël émet autant de gaz à effet de serre que le Qatar en un an...


L’énergie durable ne se développe pas assez vite, les pays dits du Sud s’inquiètent des difficultés de leurs homologues du Nord à trouver un terrain d’entente pour leur accorder le soutien financier et logistique conséquent dont ils ont besoin pour pouvoir espérer surmonter l’épreuve climatique, la pollution atmosphérique ne diminue pas à l’échelle planétaire : le tableau est noir et les prophéties funestes. Dans cette triste affaire, il se trouve que le Père Noël a lui aussi une part de responsabilité étant donné son bilan carbone.


Calculé par Ethical Ocean et déjà évoqué l’an passé dans ces colonnes, celui-ci est tout simplement désastreux. « En une seule tournée de cadeaux, le 24 décembre, le père Noël émet autant de gaz à effet de serre que le Qatar en un an », résume ainsi le site Internet Youphil.com. Impressionnant.


Des alternatives écologiques sont possibles


Plus précisément, le Père Noël rejetterait près de… soixante-dix millions de tonnes de CO2 (dioxyde de carbone) dans la nuit du 24 au 25 décembre. Une nuit au cours de laquelle, à sa décharge, il parcourt environ cent quatre-vingt-seize millions de kilomètres pour distribuer aux enfants du monde entier quelque trois cent vingt-et-un mille tonnes de jouets. Indissociables de « Santa Claus » (NDLR : le Père Noël est appelé ainsi dans les pays anglo-saxons), les sept rennes qui tirent son traîneau, eux, produisent du méthane, un gaz à l’effet de serre vingt-trois fois plus puissant que le dioxyde de carbone, et rejettent plus de quarante mille tonnes dudit dioxyde dans l’atmosphère.


Et ce n’est pas tout : de la production des matières premières à leur distribution, l’ensemble des présents que les enfants retrouvent au pied du sapin ont généré un peu plus de soixante-huit millions de tonnes d’émissions de CO2, dont neuf cent quatre-vingt-trois mille sont rejetées par l’usine du Père Noël, installée au Pôle Nord. Quant à l’emballage papier utilisé pour confectionner les paquets cadeaux, il engendre à lui seul une émission de deux cent quatre-vingt-quatre mille tonnes de CO2 dans l’atmosphère.


Des chiffres pour le moins élevés, mais qui n’ont rien d’une fatalité. Le progrès technologique rend en effet possible – et souhaitable – un verdissement allant de l’installation de panneaux photovoltaïques sur le toit de l’usine précitée (à plus forte raison parce que le Pôle Nord est sujet à des périodes d’ensoleillement de vingt-quatre heures six mois sur douze) à l’installation de batteries au sodium rechargeables semblables à celles installées dans les véhicules hybrides sur le traîneau. Ces batteries permettraient de surcroît au Père Noël de se déplacer plus vite et de ménager les cervidés, forcément exténués après un aussi long périple.


Concernant les emballages cadeau, rien ne l’empêche d’opter pour du papier recyclé et biodégradable constitué de fibres naturelles. Soulignons enfin que les jouets éco-conçus sont de plus en plus répandus. Avec tout cela, le Père Noël peut atténuer son impact environnemental. Et, ce faisant, (re)commencer à vivre avec son temps.

 

 


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Un chercheur conçoit une éolienne lenticulaire extrêmement performante

Publié le par Gerome

Le professeur Yuji Ohya et son équipe de l'Université de Kyushu travaillent depuis plusieurs années sur l'optimisation d'une éolienne genre qui serait en mesure de produire 2 à 3 fois plus d'énergie que sa cousine tri pales.

 

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La structure fonctionne de façon similaire à une lentille optique qui concentre la lumière du soleil, sauf qu'il s'agit là, de l'écoulement du vent. En effet, le carénage cylindrique entourant les pales va créer une dépression à l'arrière de la turbine qui aura pour effet d’accélérer le flux d'air.

De plus, comparées aux éoliennes classiques, celles à « lentille » seraient également compétitives avec des vitesses de vent assez faibles.

 

Pour protéger cette innovation, des brevets ont été déposés par l'Université de Kyushu (ici) et (ici)

 

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Dans un premier temps, 2 turbines lenticulaires ('Wind Lens') ont été construites sur le campus de l'université de Kyushu. Chaque turbine d'une puissance unitaire de 100 kW possède un rotor de 12,8 mètres de diamètre pour un carénage cylindrique de 15,4 mètres. L'ensemble de la structure a été élèvé à une hauteur de 34 mètres au dessus du sol.

 

Dans une seconde phase, une série d'expériences en bassin a été réalisée en vue de construire un prototype de parc éolien offshore érigé sur une structure flottante située dans la baie de Hakata. L'alvéole flottante de 18 mètres de diamètre comprendra deux turbines éoliennes de 100 kW, ainsi que des panneaux solaires photovoltaïques.


En décembre 2011, le chantier de la plateforme était lancé. Dès janvier 2012, des tests ont permis de vérifier que les batteries de stockage reliées à des panneaux solaires (HIT - Sanyo) avaient été alimentées correctement par les éoliennes.

Le concepteur de la 'Wind Lens' veut maintenant passer à la vitesse supérieure pour développer un parc éolien d'une capacité installée de 500 MW.

 


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Une ville américaine interdit les petites bouteilles d'eau en plastique

Publié le par Gerome

La ville américaine de Concord (Massachusetts, nord-est) est devenue le 1er janvier la première à interdire la vente de petites bouteilles d'eau en plastique, par souci de l'environnement.

Depuis le 1er janvier, la vente de l'eau plate en bouteilles de plastique de moins d'un litre y est interdite et passible d'une amende maximale de 50 dollars, selon un arrêté municipal.

 

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La mesure avait été votée en avril dernier lors d'une réunion publique par 403 voix pour et 364 contre. Elle a été approuvée en septembre par le procureur du Massachusetts.

L'arrêté stipule cependant qu'elle pourra être suspendue, si sa mise en application s'avère trop coûteuse.


Cette interdiction a été poussée pendant trois ans par une octogénaire de cette petite ville de 16.000 habitants, à quelque 30 km à l'ouest de Boston.

Jean Hill, 84 ans, était soutenue par le mouvement "Ban the bottle" ("interdisez les bouteilles") qui dénonce notamment la pollution créée par les bouteilles en plastique dont beaucoup ne sont pas recyclées.

Le mouvement souligne également que l'eau en bouteille coûte plus de 1.000 fois plus cher que l'eau du robinet.


"Les marchands d'eau en bouteille assèchent nos aquifères et nous la revendent", avait expliqué Mme Hill en 2010 au New York Times. "Je me battrai jusqu'au bout", avait ajouté cette grand-mère sensibilisée au problème des bouteilles en plastique par son petit-fils de 10 ans, qui lui avait parlé de la plaque de déchets du Pacifique.


Selon "Ban the bottle", les Américains ont consommé plus de 50 milliards de petites bouteilles d'eau en plastique en 2007. "Avec un taux de recyclage de seulement 23%, 38 milliards ont fini dans des décharges".

A la faveur de ce mouvement, l'eau en petites bouteilles a également été interdite dans plusieurs campus, selon "Ban the bottle".

 

 


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Le pire moyen de manger des œufs

Publié le par Gerome

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L'histoire de la vache folle et des « farines animales » a tellement écœuré les populations que même les poulets sont aujourd'hui étiquetés « élevés au grain », comme si c'était un gage de qualité.

Mais vous, cher lecteur, qui aviez des grands-parents à la campagne, ou qui avez eu des « leçons de choses » à l'école primaire, vous savez que le poulet n'a jamais été un animal végétarien, et encore moins un consommateur de maïs !

Le snack préféré de la poule, c'est un ver de terre dodu. Donnez-lui la couenne de votre jambon, elle sera au ciel !

Si vous lui en laissez la liberté, votre poule passera sa journée à gratter la terre à la recherche d'asticots, d'insectes. Si elle n'en trouve pas, elle picorera des herbes, des plantes vertes, des petites pousses, des racines, et, occasionnellement seulement, des graines.

C'est ce qu'il faut à une poule pour être heureuse, en bonne santé, et faire de bons œufs. Mais encore faut-il pour cela qu'elle ait l'occasion de sortir !
Poulets d'usine « élevés en plein air »

Tout l'art du marketing est de jouer avec des expressions qui trompent le consommateur, sans en avoir l'air.

Ainsi, au supermarché, vous avez remarqué que vous pouvez acheter des œufs de poules « élevées en plein air ». Sur l'emballage, la photo d'une belle cocotte rousse picorant à son aise dans un pré d'herbe verte et grasse, par temps ensoleillé.

Or, voici ce qu'impose la législation pour avoir droit au label « élevées en plein air » :

« En journée, accès à un parcours extérieur en majeure partie recouvert de végétation (4 m2 de terrain par poule). »

Eh bien je prétends que seul l'expert en marketing détectera le piège caché sous cette formule.

Le débutant lui, même soupçonneux, s'inquiètera de ce que la poule ait droit à un accès, non à une prairie en herbe, mais à un simple « terrain » recouvert « en majeure partie » de végétation, le reste pouvant être des gravats ou du béton.

Il aura raison de s'inquiéter de ça. Mais en réalité, le vrai piège se trouve dans l'expression « accès à un parcours extérieur ».

Imaginez un hangar de 150 mètres de long en tôle ondulée, rempli de milliers de poules serrées comme des sardines. L'odeur est à vomir. Le bruit assourdissant. Les poules sont dans un état de stress, et d'agressivité tels, qu'elles se battent constamment, s'arrachant les plumes, se piquant les yeux et se griffant. Certaines ont des membres cassés. Vous ne pouvez-vous aventurer dans ce hangar sans protections spéciales.

Sur le mur de ce hangar, trois plaques amovibles de 40 cm de côté, au ras du sol, qui sont retirées chaque matin par l'exploitant. Eh bien voilà : cela suffit pour que les poules puissent être déclarées avoir « accès » à un « parcours extérieur » !!

Techniquement, on pourrait imaginer qu'un certain nombre de poules, en effet, sortent. Le problème est que, les poussins étant nés eux-mêmes dans des hangars fermés, ils n'ont jamais vu la lumière du jour et ils ont peur de sortir ! Malgré « l'accès » vers l'extérieur, il se peut que la très grande majorité des poules « élevées en plein air » n'oseront jamais mettre le bec dehors.
Manger des œufs bio ?

Depuis 2004, tous les œufs vendus dans le commerce sont obligatoirement codés. Un petit tampon est appliqué sur chaque œuf comportant notamment un numéro :

3 : poules élevées en cage, à éviter absolument.

2 : poules élevées au sol, dans un hangar sans voir le ciel une seule fois de leur misérable existence. A éviter également.

1 : poules élevées en plein air, nous avons vu ce que cela signifie. A éviter.

0 : œuf bio. Les poules ont pu sortir, elles ont bénéficié d'abris et de végétation sur le parcours extérieur ; à l'intérieur du hangar, le nombre de poules est limité, avec une densité plus faible ; enfin, elles ont bénéficié d'une alimentation biologique à 90 % minimum.

Désolé de vous décevoir mais, pour moi, le chiffre 0 ne suffit pas. De plus en plus, se développent des installations industrielles respectant sur le papier les critères du bio et produisant les œufs par millions.

On reste très loin de l'élevage traditionnel des poules, seul à même de garantir l'œuf véritable de nos grands-parents, reconnaissable entre mille dans l'assiette. En 1950, la France comptait des millions de fermes en activité. Dans chacune d'elles, il y avait un poulailler, avec quelques dizaines de poules, qui bien souvent pouvaient se promener aux alentours librement. Tous les œufs consommés dans ce pays étaient produits de cette manière.

La seule bonne manière de produire des œufs est celle-là. Cela signifie pour vous que l'idéal est d'acheter vos œufs chez un producteur bio que vous connaissez, et qui exploite en effet un élevage de poule à taille normale. Rendez-vous dans une ferme près de chez vous, si vous habitez la campagne : le fermier vous fera visiter ses installations avec joie, s'il n'a rien à cacher.

Un bon éleveur de poules surveillera la nourriture de ses poules, s'assurera qu'elles ont de l'eau fraîche et propre, assez d'espace, une bonne ventilation dans le poulailler. Celui-ci devra être nettoyé tous les jours.

Les poules bien soignées, elles, pondront des œufs dont le jaune est foncé. Grâce à leur bon système immunitaire, elles ne seront pas infectées par la salmonelle. Plus les œufs sont frais, plus le blanc est visqueux.
La meilleure façon de manger ses œufs.

Maintenant que vous avez acheté de vrais œufs, comment les préparer pour en conserver toutes leurs vertus nutritionnelles ?

La pire façon est de les cuire trop fort et trop longtemps, jusqu'à ce qu'ils deviennent caoutchouteux. Vous altérez la structure des protéines de votre œuf en le cuisant trop, ce qui peut provoquer des allergies.

La meilleure façon est de manger les œufs... crus.

Je vois d'ici les grimaces de dégoût, et de déception. Mais attendez la suite.

Cru ne veut pas dire que vous devez manger vos œufs tels quels. Vous pouvez les mélanger à une boisson comme un jus de fruit ou un smoothie.

Une recette célèbre et généralement très appréciée à base d'œufs crus est la mousse au chocolat :

Prenez 6 œufs et 200 grammes de chocolat noir bio. Faites fondre le chocolat tel quel au bain-marie. Séparez les blancs des jaunes, et montez les blancs en neige. Lorsque le chocolat fondu a un peu refroidi, mélangez-y les jaunes. Puis ajoutez à ce mélange les œufs en neige, délicatement, sans les casser. Versez dans des ramequins individuels que vous laisserez une nuit au frigo. Vous pouvez bien sûr rajouter des fruits secs, mais ni sucre, ni farine, ni beurre ne sont nécessaires.

Je certifie personnellement que cette recette est diététique, quoi qu'en pensent les terroristes qui voudraient nous priver de tous les bonheurs de l'existence « pour notre santé ».

Les autorités vous conseilleront au contraire de bien cuire vos œufs pour éviter la salmonellose. Mais ce risque concerne surtout les poules élevées dans de mauvaises conditions et, même dans ce cas, seul un œuf sur 30 000 est contaminé, ce qui fait que votre risque est vraiment faible.

Pas de quoi justifier de vous priver des bienfaits nutritionnels des œufs crus.
Si vous décidez malgré tout de cuire vos œufs

Si vous tenez absolument à manger des œufs cuits, la meilleure manière est de les manger à la coque, cuit à faible température (80 °C). Nul besoin en effet que l'eau soit bouillante, puisque l'œuf coagule entre 70 et 80°C. Suivant la taille de votre œuf, 4 minutes environ suffiront pour obtenir la texture parfaite : votre blanc d'œuf doit être crémeux, votre jaune juste chaud et onctueux.

Mais vous pouvez aussi faire des œufs brouillés, au bain-marie. Le résultat final doit être une crème à peine plus épaisse que la crème Montblanc, et vous pouvez y ajouter toutes sortes d'ingrédients pour la parfumer : champignons ou épices bien sûr, mais aussi fines herbes et petits légumes.

Je vous garantis que, après quelques tentatives, cette façon de préparer les œufs brouillés est un pur délice.
Spécial femmes enceintes

La consommation d'œufs crus n'est pas conseillée pour les femmes enceintes car le blanc d'œuf contient de l'avidine, qui se lie à la biotine, une substance dont les femmes enceintes sont souvent déficitaires.

Si vous êtes enceinte, vous pouvez faire des examens pour mesurer une éventuelle déficience en biotine et prendre des compléments alimentaires, ou alors ne manger cru que le jaune de l'œuf.
Pour les passionnés de nutrition

Voici enfin quelques informations qui intéresseront les passionnés de nutrition, et qui expliquent pourquoi manger des œufs crus est meilleur pour la santé.

Les œufs bios produits de façon traditionnelle contiennent un tiers de cholestérol en moins, un quart de graisses saturées en moins, deux tiers de vitamine A en plus, deux fois plus d'oméga-3, trois fois plus de vitamine E et sept fois plus de béta-carotène que les œufs de poules en batterie.

De plus :

Les protéines présentes dans un œuf sont des "protéines complètes", car elles contiennent les huit acides aminés essentiels, c'est-à-dire ceux que l'organisme ne peut fabriquer lui-même. Les acides aminés essentiels sont en proportions équilibrées (c'est la raison pour laquelle les œufs sont utilisés comme référence pour l'évaluation de la qualité des protéines et des teneurs en protéines des autres aliments).

Le jaune d'œuf de poule contient quant à lui de la lutéine et de la zéaxanthine, de la famille des antioxydants, qui protègent notamment les yeux de la cataracte. Ces substances risquent d'être détruites par la cuisson. Riche en choline, le jaune d'œuf augmente et protège la mémoire. Sa teneur en acide folique est intéressante surtout pour les femmes enceintes afin de prévenir de la spina bifida (malformation de la moelle épinière du bébé). Il contient enfin du phosphore et du zinc.

Le jaune d'œuf ne fait pas grimper le taux de cholestérol

Dans les années 80, le jaune d'œuf fut injustement accusé de faire grimper le taux de cholestérol. Aujourd'hui, on sait que le taux de cholestérol sanguin a peu à voir avec le cholestérol alimentaire, car il est fabriqué par le foie, à partir du sucre.

N'oubliez pas que le cholestérol n'est pas un poison : chaque cellule de votre corps a besoin de cholestérol. Il contribue à fabriquer de la membrane cellulaire, des hormones, de la vitamine D, des acides biliaires pour digérer les graisses. Le cholestérol aide aussi à former des souvenirs et il est indispensable aux fonctions neurologiques. Le cholestérol de l'alimentation est votre ami.

De plus, de nombreuses études concluent que les œufs ne font de toute façon pas monter le taux de cholestérol. Par exemple, des recherches publiées dans le International Journal of Cardiology (1) ont montré que chez les adultes en bonne santé, manger des œufs tous les jours ne déclenchait ni d'effets négatifs sur les fonctions endotheliales, ni une hausse des taux de cholestérol.

C'est donc en toute tranquillité d'esprit que vous pouvez manger six œufs par semaine en essayant des recettes variées et délicieuses.

 

 


Publié dans Nutrition & Santé

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