Paul Watson, un homme comme il y en a peu sur Terre
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L'info écologique
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Les membres du Giec (Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat) affirment avoir sous-estimé les prévisions de hausse du niveau des mers suite à la fonte des glaces au niveau des pôles.
Un article - paru dans la revue scientifique Nature Climate Change le 6 janvier - rappelle que dans son quatrième rapport, publié en 2007, le Giec avait estimé que la hausse moyenne du niveau des mers serait de 18 à 59 cm d'ici à la fin du siècle.
Hélas, d'après les 26 experts ayant travaillé sur cette nouvelle étude, la fonte des glaces polaires serait beaucoup plus rapide et plus volumineuse. Du coup, la hausse du niveau des mers serait de 29 cm en moyenne, avec 5% de chances d'atteindre 84 cm d'ici à 2100.
Mais les glaces polaires ne sont pas les seules responsables de la hausse du niveau des mers, il faut encore y ajouter la dilatation des eaux liée au réchauffement et la fonte des glaciers terrestres. Si on les ajoute au calcul, on obtiendrait alors une montée des eaux d'un mètre et plus.
"Notre analyse montre que la plus grande incertitude réside dans la contribution des glaces polaires à la hausse du niveau des mers", explique Jonathan Bamber, de l'université de Bristol. "Les glaciologues pensent qu'il y a une chance sur vingt pour que les mers montent d'au moins un mètre d'ici à 2100". Si ces prédictions se réalisent, 187 millions de personnes se retrouveront les pieds dans l'eau.
Les corps de centaines de calmars ont une nouvelle fois été retrouvés échoués sur la côte Californienne, mais les chercheurs n'ont aucune certitude sur les causes de cette hécatombe.
Plus tôt ce mois-ci, alors qu'il était à la recherche d'une baleine fossilisée exposée en raison de la marée basse dans la baie isolée de Santa Cruz (Californie), le photographe Chris Elmenhurst a été confronté à une scène horrible: une vaste étendue de calmars Humboldt ( Dosidicus gigas ) morts, échoués sur les rives de Capitola.
Plus tard, des résultats similaires se sont répétés dans d'autres endroits dans le centre de la Californie.
Le nombre de ces calmars géants retrouvés morts sur les plages de Californie s'élève au total à quelques milliers.
La communauté scientifique ignore les causes de ces échouages de calmars géants, qui peuvent atteindre cinq mètres de long. « Cela peut se produire parfois, pour diverses raisons, mais nous ne comprenonns pas encore tout à fait », explique John Field, biologiste marin de la NOAA, l'agence fédérale américaine qui s'occupe de la surveillance des océans et de l'atmosphère.
Parmi les principaux facteurs qui semblent causer ces échouages massifs, on trouve le réchauffement des eaux océaniques, et les algues.
D'autres scientifiques pensent plutôt à une cause plus directe. Selon Henk-Jan Hoving, chercheur au Monterey Bay Aquarium Research Institute (MBARI), les calmars ont peut-être suivi des proies, qui peuplent de plus en plus les côtes.
«Au cours des dix dernières années, les échouages sont de plus en plus fréquents, dans le même temps, la population de calmars de Humboldt a augmenté, peut-être à cause du réchauffement de l'eau.
Cette espèce de calmar vit normalement dans les eaux au sud du golfe de Californie et sur la côte du Pérou, «parfois les calmars viennent un peu plus au nord, dans les périodes où l'eau est plus chaude», a déclaré Kenneth Bruland, un chercheur de l’Université de Californie à Santa Cruz.
Selon Bruland, le manque d'oxygène dans l'eau pourrait être l'un des facteurs déterminants.
Cette théorie du réchauffement n'est pas universellement acceptée. «Je ne pense pas que le réchauffement climatique ou les changements dans les niveaux d'oxygène soient la cause, a déclaré Francisco Chavez, océanographe et biologiste au MBARI. Selon Hoving, un collègue de Chavez au MBARI, les calmars Humboldt s’adaptent incroyablement et peuvent même prospérer dans des milieux mal oxygénés, à la différence de nombreux autres êtres vivants. Hoving décrit également le calmar de Humboldt comme un «prédateur extrêmement agile» que vous ne trouverez jamais piégé sans raison, notamment lors de déplacements en grands groupes.
Une autre cause possible à cette hécatombe se trouve dans les algues. Certaines des espèces d'algues peuvent, en effet, libérer des toxines, comme l'acide domoïque, qui peuvent les désorienter.
« Bien qu'il soit possible que les calmars soient exposés à des toxines, cela est toutefois peu probable, puisque mon laboratoire surveille les niveaux d'algues et de toxines à Santa Cruz, et le mois dernier, les niveaux ont été très bas», explique Raphé Kudela, biologiste à l'UCSC.
En conclusion, les scientifique restent dans l’impasse face à cette hécatombe de calmars, mais les recherches se poursuivent, et tous espèrent trouver une réponse rapidement.
Si le massacre d'animaux marins est souvent l'apanage des pays asiatiques (chasse à la baleine, massacre de dauphins au Japon, Corée du Sud, etc.), ces pratiques existent également plus près de chez nous. En Europe, outre la chasse à la baleine en Islande, un pays s'adonne chaque année à une pratique sanguinaire : le Grindadrap, soit le rabattage et le massacre de familles entières de dauphins-pilotes (ou globicéphales, ou encore baleines-pilotes) aux îles Féroé (Danemark)
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On peut affirmer avec certitude que le Grindadrap existe depuis le XVIe siècle, même s'il date probablement du IXe siècle. Cette chasse est également l'occasion, pour les jeunes pêcheurs qui s'y initient de soit-disant prouver leur virilité.
De 1709 à aujourd'hui, les prises ont toutes été consignées dans un registre et tout cétacé attrapé y figure : chaque année, entre plusieurs centaines à plus d'un millier de baleines et dauphins sont capturés et tués. C'est aujourd'hui le Musée d'Histoire Naturelle des îles Féroé, à Tórshavn, qui détient ce fameux registre.
Les Féringiens sont le dernier peuple du Nord à s'adonner à ce type de pêche à la baleine, alors que cette pratique était autrefois extrêmement répandue en Atlantique-Nord et même au-delà. A l'origine, le grindadrap demandait une grande coordination des pêcheurs embarqués sur des bateaux, qui devaient encercler un groupe de baleines ou de dauphins et les emmener dans une baie, où les cétacés étaient bloqués dans les eaux peu profondes. Les pêcheurs restés sur le rivage s'avancaient dans l'eau et traînaient les baleines jusqu'au bord avec des cordes et des crochets, puis les poignardaient et les égorgaient avec de grands couteaux (des grinds) tout en leur brisant la colonne vertébrale. Des variantes consistent à harponner les baleines puis les capturer dans des filets.
Après le Grindadrap, les participants comptent le nombre de prises et évaluent la pêche. Les autorités locales distribuent équitablement et gratuitement la viande et la graisse de baleine aux résidents, qui les ramènent chez eux pour préparer la viande. Un Grindadrap bien mené pouvait nourrir le village tout entier pendant des mois.
Autrefois nécessaires pour nourrir la population féringienne, les massacres de globicéphales n'ont plus de sens aujourd'hui alors que les iles Féroé affichent l'un des niveaux de vie les plus élevés d'Europe. De plus, on sait aujourd'hui que la viande et la graisse de ces animaux contient des polluants et des substances toxiques, dues à l'activité d'industries lourdes d'autres pays, qui se sont accumulés dans les tissus des animaux via le processus de la bioaccumulation[4]. À cause de fortes concentrations de mercure et de PCB dans ses tissus, la chair des globicéphales n'est plus considérée comme comestible par le corps médical féringien lui-même. Les taux de toxicité dépassent largement les limites imposées par la législation européenne. Beaucoup d'habitants ont réduit leur consommation de viande et de graisse de baleine, suite aux publications du système hospitalier féringien, mais cette consommation n'a pas disparu complètement : elle reste une tradition culturelle.
Le Grindadrap perdure donc et est aujourd'hui le plus grand massacre de mammifères marins d'Europe. La « tradition » s'est largement modernisée : les Féringiens ont désormais recours aux bateaux à moteurs, à des radars, des téléphones portables... On est loin des barques et des signaux de fumée d'antan.
Les dangers que doit affronter le globicéphale sont nombreux : surpêche, raréfaction de leur nourriture, pollution, acidification des océans, captures accidentelles, nuisances sonores liées aux activités militaires, tests sismiques... À cela s'ajoutent ces massacres traditionnels particulièrement choquants.
Dans la région des îles Féroé, la population de globicéphales est estimée à environ 31 000 (Waring et al . 2006), mais il n'existe pas d'information sur les tendances mondiales et cette chasse ne semble pas compromettre la survie de l'espèce, contrairement aux filets dérivants des chalutiers.
Aux îles Féroé, quelques mesures ont été prises pour limiter les prises : seules 23 plages autorisent ce type de pêche. Amener les cétacés sur une autre plage est illégal. De plus, le gouvernement a donné aux autorités civiles le pouvoir d'interdire le Grindadrap si la nourriture n'est pas nécessaire. Ailleurs en Europe, l'espèce est sérieusement protégée et des mesures sont prises pour éviter sa capture accidentelle, notamment via les filets dérivants interdits depuis 2002 dans l'Union Européenne.
Sea Shepherd[6] est engagé dans la lutte contre le Grindadrap depuis 1984 et a plusieurs fois navigué jusqu'aux iles Féroépour empêcher les massacres sur place. La fondation Brigitte Bardot s'est récemment associée à Sea Shepherd, et a cofinancé un navire moderne d'interception qui a notamment servi à dénoncer le massacre des îles Féroé.
Durant l'été 2011, Paul Watson et l'équipe de Sea Shepherd s'y étaient rendus pour aider au tournage d'un documentaire américain, intitulé « Whale Wars ». Leur objectif était de recueillir des images et si possible empêcher le massacre des globicéphales. Aucun Grindadrap n'a eu lieu en leur présence, mais la pratique n'a pas cessé pour autant.
La lutte a récemment pris une autre tournure : l'organisme de protection des fonds marins a déposé un recours devant la commission européenne pour faire interdire le massacre aux îles Féroé. En effet, Sea Shepherd accuse le Danemark de violer trois conventions dont la signature l'engageait à tout mettre en œuvre pour protéger les globicéphales.
Associée à la Fondation Brigitte Bardot, Sea Shepherd a envoyé une lettre ouverte à la reine Margrethe II du Danemark, appelant le pays à faire pression sur les îles Féroé pour faire abolir « une pratique aussi cruelle qu'inutile ». En l'absence de réponse, les deux organisations ont prévu de mener une campagne internationale contre le Danemark, dont ils jugent la complicité intolérable.
Selon Sea Shepherd, les globicéphales sont dotés d'une intelligence complexe, d'une conscience d'eux-mêmes et d'une grande solidarité entre membres d'une même famille : aussi l'agonie est un moment particulièrement atroce pour ces animaux. On peut d'ailleurs observer que les dauphins ne prennent pas la fuite, mais reviennent défendre les plus petits d'entre eux, pour finir massacrés.