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Nigéria : En 2012, Shell a déversé plus de 26 000 barils de pétrole dans le delta du Niger

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La SPDC (Shell Petroleum Development Company) publient chaque année depuis 1995, un rapport des incidents et des fuites constatés au Nigeria, elle les annonce sur son site web. 

En 2012 la société Shell a déversé plus de 26 000 barils de pétrole en fuite directement dans le delta du Niger, soit une hausse de plus de 70 % par rapport à l'année précédente, selon les données publiées ce mois-ci. 198 fuites ont été recensés l'année dernière. 

Les données récoltées ont montré que la plupart des déversements sont dus à des incidents de soutage ou d'exploitation, mais aussi les sabotages de pipelines qui peuvent conduire à fermer entièrement les reseaux de distribution des pipelines. 

 

 


 

 

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Ces substances que nous cache Coca-Cola

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Ce n’est pas de la « formule secrète » de Coca-Cola que nous allons évoquer dans cette série « les substances que nous cachent …. les grandes marques« .  Non, au-delà du secret commercial de la composition du Coca Cola, qui fait office de publicité bien plus que de secret industriel, c’est à des dégâts véritablement ravageurs que nous allons nous intéresser. Mais ces ravages ne se produisent pas là où on les attendait…

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Coca – Une formule secrète qui aurait des choses à cacher

 


Pour les 125 ans de la création  en décembre 2011, la Coca-Cola Company a discrètement (tout en le faisant savoir) fait déménager la formule secrète de sa composition d’une banque d’Atlanta vers un immeuble tout simplement appelé World of Coca-Cola. Le but de ce déménagement ?

Un coup de pub bien sûr car la composition de la boisson inventée par le pharmacien John Pemberton en 1886, connue d’une infime poignée d’initiés, ne sera pas divulguée de sitôt… Objet de fantasmes, il ne faut pourtant pas attendre grand chose de cette formule. D’une part parce que sa composition d’origine, déjà divulguée, a sans doute été changée depuis un siècle, et d’autre part parce que le danger ne vient pas d’où l’on croit.

De la cocaïne dans le Coca-Cola ?!

 


En 1979, un journaliste, Charles Salter, avait fait du bruit car il était sûr qu’il y « de la coke dans le Coca ». Pourquoi ? Parce que l’inventeur du Coca était cocaïnomane.

Son « scoop » s’appuyait sur un document de 1910 qui selon lui reproduisait la recette authentique du Coca-Cola : noix de muscade, citron, alcool, orange, coriandre, cannelle… et feuilles de coca !  En effet, à ses tout débuts, le Coca-Cola était bel et bien un médicament et contenait bien un peu de cocaïne. Certains affirment qu’il y en aurait toujours car la Coca-Cola Company importe toujours des feuilles de coca qu’elle débarrasse de leur cocaïne avant de les incorporer dans la boisson. Et de fait, aucun des labos qui ont analysé le Coca Cola n’a décelé aucune trace de drogue dans les bulles de Coca… Ce n’est donc pas sur ce terrain qu’il faut chercher la petite bête.

De l’alcool dans le Coca-Cola ?

Là non plus, l’accusation portée n’a pas grand sens : certes la composition d’origine, révélée par un média américain (The American Life) décrit bien la présence d’alcool, mais uniquement dans la composition d’un des arômes : l’arôme 7x.  Le magazine L’Express avait fait une analyse théorique pour calculer combien le Coca-Cola contient d’alcool du fait de ce seul arôme 7x. Résultat, à un pourcentage d’alcool compris entre 0,001 et 0,0009%. Comme cet arôme représente moins de 3% du « sirop » de Coca-Cola, la teneur globale d’alcool est encore diluée et donc…. négligeable.

Le Coca-Cola serait corrosif ?

Coca-Cola contiendrait un acide : le sirop de coca serait livré dans des barils marqués « corrosif ». Mais il n’y a pas là grand chose de neuf : tout le monde connaît l’histoire de la cuillère qu’on laisse dans le Coca toute la nuit et qui ressort impeccable le matin. On connaît bien encore les vertus « nettoyantes » du Coca, très appréciées des touristes atteints de tourista.

Coca-Cola souligne à juste titre que de nombreux autres aliments (jus de tomate, vin, jus de fruit, lait, boissons rafraîchissantes sans alcools) contiennent une petite quantité d’acide, très inférieure à celle qui est naturellement présente dans l’estomac. Ces aliments ont tous une action corrosive au contact d’objets métalliques. Il n’y a pas pour autant un quelconque danger pour la santé humaine.

 

Comme nous le confirme notre nutritionniste, l’ingrédient le plus gênant dans le Coca-Cola est tout simplement le sucre. Boire 1 litre de Coca Cola, c’est avaler 16 morceaux de sucre ! Beaucoup trop si on considère qu’un Américain, qui ingurgiterait 170 litres par an consommerait l’équivalent de 20 kilos de sucre !

Le sucre est en grande partie responsable de la dépendance au soda que développent les enfants (et les adultes).  Pour éviter les risques cardiovasculaires, certains se rabattent sur le Coca Light mais, problème, il contient des édulcorants qui sont loin d’être sans inconvénient ! Pire, le soda light augmente les risques pour la santé !

 

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  • Chaque nouveau soda consommé par jour augmente le risque d’obésité d’un enfant de 60% selon le CSPI (Center for science in the public interest)
  • Chaque nouveau soda consommé par jour augmente le risque de maladie cardiovasculaire de 19 % chez les hommes,
  • Boire une ou deux boissons sucrées par jour accroît le risque de diabète de type 2 de 25%.
  • Les boissons contenant de l’aspartame sont dangereuses : on recence 92 effets néfastes pour la santé pour le seul aspartame.

Conséquence, comme les fast food, le Nutella, les Kinder, Coca-Cola se retrouve accusé de favoriser la dramatique augmentation de l’obésité enfantine dans bien des pays. Selon un endocrinologue connu de l’Université de Californie, la situation est critique : les enfants obèses dont il s’occupe (1) perdent 20 à 30 ans d’espérance de vie par rapport aux enfants de la génération précédente.  Autrement dit, le sucre contenu dans ces boissons fait autant de dégâts que si ces enfants fumaient 2 paquets de cigarettes par jour. Effrayant.

Des substances cancérigènes dans le Coca

 


Depuis sa pré-adolescence, la journaliste Olivia Mokiejewski a ingurgité 20.000 canettes de Coca-Cola, soit 7 tonnes de soda ! Elle a décidé de savoir ce qu’il y a vraiment dans la plus fameuse boisson du monde. Elle veut savoir ce qu’elle boit et a mené l’enquête.

Elle pose la question au siège de Coca-Cola. On lui répond :  « Dans le Coca, il y a de l’eau gazéifiée, du sucre, des arômes naturels et des extraits végétaux. – Ah bon ? Mais quels arômes naturels et extraits végétaux ? – Cela fait partie de la recette secrète »(2). Ah oui, celle qui est dans le fameux coffre-fort.

Coca – Les colorants  (parfois) interdits

Avec le colorant E150d, on a un bel exemple du comportement de certaines multinationales : elles ne se mettent pas hors la loi, mais elles ne vont pas au-delà non plus, elle ne prennent pas les devants… Ce colorant E150d donc, est le colorant caramel qui donne sa couleur caractéristique au Coca. Il serait cancérigène. C’est pourquoi l’Etat de Californie a fait abaisser son taux maximum à 29 mg par canette (sauf à indiquer sur l’emballage que le colorant peut provoquer le cancer).

Toutefois, ailleurs aux États-Unis et dans le monde, quand la réglementation ne l’oblige pas, Coca-Cola continue à vendre son soda avec un taux plus fort de ce composant potentiellement dangereux. Ainsi en France, on boit du Coca qui contient 79 mg de E150d.

 

La marque américaine a récemment été forcée de retirer de sa composition un autre colorant chimique, appelé « colorant caramel », qui est en fait du 4-methylimidazole (4-MEI), sous la pression d’une association de consommateurs américains. Bien que les scientifiques ne soient pas tous d’accord et que l’administration sanitaire officielle hésite, cette association Centre pour la science dans l’intérêt du public (CSPI) soutient, sur la base d’une étude scientifique, qu’une substance cancérigène se forme lorsque l’ammoniac et/ou les sulfites sont utilisés avec le 4-MEI pour donner au Coca-Cola sa couleur brune. Pire, chez l’homme la substance provoquerait des leucémies. Charmant !

> Le CSPI américain souligne que ce colorant artificiel n’offre pas d’avantage nutritionnel aux sodas. Pourquoi le conserver alors qu’il existe des alternatives pour donner la couleur marron-noire, comme les carottes et les betteraves, par exemple.

L’association réclame qu’on rebaptise le colorant : en l’appelant « colorant caramel issu de l’ammoniac et du sulfite » ou « colorant de caramel chimiquement modifié », les consommateurs ne croiront plus (à tort) que le Coca est fait avec du caramel. Là encore, Coca-Cola Company qui ne veut surtout pas de messages d’avertissement sur les étiquettes de ses bouteilles et cannettes, s’est engagé à changer sa recette en Californie, tout en niant que le 4-MEI soit dangereux pour la santé.

 

La marque qui veut « rafraîchir le monde » a besoin de beaucoup d’eau, d’énormément d’eau: litres d’eau utilisés par la Coca Cola company pour la production de ses boissons. En effet, sur les milliards de litres, un peu moins de 40% sont utilisés pour la production des boissons. Les 60 % d’eau restants servent lors du processus de fabrication du soda : pour le rinçage, le chauffage ou la climatisation. Autrement dit, pour fabriquer 1 litre de boisson, l’entreprise utilise en moyenne 2,5 litres d’eau

  • En France, Coca-Cola a optimisé la consommation d’eau : pour produire 1 litre de boisson, on consomme 1,46 Litres d’eau, contre 1,54 litres il y a trois ans. Le poids des emballages a aussi été réduit  : 1 PET d’1,5 l pèse aujourd’hui 40 g, contre 43 g il y a quelques années.

 

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Le gaspillage alimentaire

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Les forages en Arctique doivent cesser !

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Deux proches de Barack Obama ont appelé le président réélu à la plus grande vigilance, notamment à l’endroit de Shell.

Non, tout le monde n’a pas oublié l’accident de Deepwater Horizon et la pollution monstre qui en a découlé. C’était en avril 2010, il y a (déjà) presque trois ans.


Pire catastrophe environnementale de l’histoire des États-Unis, véritable bombe nucléaire lancée contre la biodiversité marine, elle a été synonyme de faillite pour des milliers d’Américains entièrement tributaires de la pêche et a pu donner le sentiment que, moins de six ans après le passage de l’ouragan Katrina, la Louisiane (qui n’a cependant pas été le seul État touché) était maudite.

 

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Plus froidement, ce drame a abouti à plusieurs enquêtes, à des condamnations aussi sévères que justifiées et écorné durablement – définitivement ? – l’image de BP, locataire de la plate-forme à tous points de vue débordé par ses propres excès et négligences. Les associations de protection de l’environnement ont-elles vraiment cru que les forages pétroliers offshore n’auraient plus jamais cours dans les eaux territoriales américaines ?

Ils ont finalement repris quelques mois plus tard, leur laissant le goût âcre de la tragédie dont les décideurs n’ont pas pu, su ou voulu tirer tous les enseignements. Une réglementation un peu plus stricte certes, mais qui aujourd’hui peut garantir que l’histoire ne se répètera pas ?


Survenu le 31 décembre dernier, l’échouement de la plate-forme Kulluk, installée en Alaska et exploitée par Shell, multinationale anglo-néerlandaise qui a déjà fait tristement parler d’elle dans le delta du Niger, s’est fort heureusement achevé sans marée noire. Il a toutefois démontré, si besoin était, que le risque zéro n’existe pas et qu’extraire l’or noir de l’Arctique pouvait avoir des conséquences extrêmement fâcheuses.

 

Promesse non tenue


Tel est l’avis des ONG et autres écologistes, qui n’ont de cesse de tenter d’alerter opinions et pouvoirs publics depuis des mois, sans parvenir à leurs fins, et, beaucoup plus inattendu, du PDG de Total Christophe de Margerie. C’est aussi celui de Carol Browner, ci-devant conseillère pour l’énergie et le climat de Barack Obama, et de John Podesta, directeur de l’équipe de transition du chef de l’exécutif américain en 2009 après avoir été chef de cabinet de Bill Clinton.


Proches du président réélu, ces deux personnalités (par ailleurs membres du think-tank Center for American Progress) ont co-écrit une tribune publiée vendredi par Bloomberg news et relayée par nos confrères du Monde dans laquelle ils appellent l’administration Obama à n’« accorder aucun nouveau permis à Shell cette année » ainsi qu’à « suspendre  toute action vis-à-vis des demandes d’autres compagnies de forer dans cette région éloignée et imprévisible ». « Après une série de mésaventures et d’erreurs, aussi bien que de conditions météorologiques épouvantables, il est devenu clair qu’il n’y a pas de manière sûre et responsable de forer du pétrole et du gaz dans l’océan Arctique », ont-ils ajouté.

Washington pourrait retenir la proposition de Mme Browner et de M. Podesta si l’on en croit Ken Salazar, lequel vient de quitter son pote de secrétaire d’État aux Affaires intérieures, mais a préalablement ordonné une enquête de deux mois sur la politique de forage de Shell dans le Grand Nord. L’accident de la plate-forme Kulluk devant lui aussi faire l’objet d’une enquête des gardes-côtes américains, le groupe pétrolier, qui a l’intention de retourner forer en Arctique cet été, doit s’attendre à des jours difficiles, lui qui a déjà déboursé près de trois milliards et demi d’euros en logistique et en permis pour être à la pointe dans la région…


« Shell avait promis que les progrès technologiques, combinés à l’expertise et l’expérience de ses ingénieurs et de ses agents, lui permettraient d’affronter même les pires conditions météorologiques », ont enfin rappelé Mme Browner et M. Podesta. Le fait est que l’entreprise, aussi puissante soit-elle, n’est pas encore au point. Aussi serait-il immoral et surtout dangereux de lui faire confiance en l’état actuel. Un accident dans l’Arctique n’aurait pour le coup rien d’une fatalité…

 

 


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