Greenpeace traque les OGM et les pesticides dans les assiettes

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L'association écologiste Greenpeace a mené samedi une action d'information dans une vingtaine de supermarchés en France pour alerter les consommateurs sur les dangers des OGM et des pesticides "tueurs d'abeille".

Cette initiative visait à promouvoir le lancement d'un guide précisant la situation de 150 marques et de 300 produits alimentaires par rapport à la présence possible de l'un ou l'autre de ces composants.


"Nous voulons que l'agriculture écologique devienne la norme et pour cela, impliquer les consommateurs afin qu'ils puissent choisir en connaissance de cause", a expliqué à des journalistes Magali Martin, qui conduisait l'opération menée au Super U d'Hoenheim (Bas-Rhin), dans la périphérie de Strasbourg.

Bien que n'ayant pas été annoncée, l'intrusion pacifique de la dizaine de militants venus distribuer leurs fascicules en arborant, sur des affichettes, le slogan "Produits de l'agriculture toxique, ouvrez l'oeil!", a été accueillie avec bienveillance par les responsables de la grande surface.


"Tout ce qui touche à l'écologie, aujourd'hui, on ne peut qu'être pour", a reconnu le directeur Daniel Arnold. "Mais j'ai 17.000 clients par semaine. Ce sont eux qui décident et après eux, les industriels."

La réglementation européenne impose l'indication de la présence d'OGM dans un produit alimentaire dès qu'elle dépasse le seuil de 0,9%, mais Greenpeace dénonce le fait qu'elle ne dise rien des produits animaux issus de bêtes elles-mêmes nourries avec des OGM.


Quant aux pesticides incriminés, ils sont pour certains autorisés, pour d'autres en voie d'interdiction ou font l'objet de batailles juridiques entre les fabricants, les syndicats d'apiculteurs et les autorités européennes.

Le classement de Greenpeace, qui porte moins sur la présence de ces substances que sur la capacité du fabricant à en garantir l'absence, se fonde sur les réponses apportées par les marques à un questionnaire. L'association se réserve le droit de vérifier leurs dires par des analyses.


"57% des marques ayant répondu se fournissent en produits issus de l'agriculture toxique. Plus de la moitié des marques interrogées ont aussi préféré ne pas répondre à ce questionnaire", souligne-t-elle dans un communiqué.

Parmi les groupes de distribution, Casino, Carrefour, Intermarché et Auchan ont joué le jeu concernant leurs marques propres mais Leclerc a refusé.

Une majorité des marques ayant répondu ont toutefois engagé une démarche visant à garantir l'absence d'au moins un des composants dénoncés par Greenpeace.

 

 


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La détresse d'un ours polaire dans un zoo argentin

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La connerie humaine dans toute sa splendeur :

 

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Arturo, un ours polaire de 29 ans résident du zoo de Mendoza en Argentine souffre actuellement de la canicule estivale et de dépression. Des experts devraient bientôt examiner son cas pour définir si celui-ci est apte à rejoindre une structure canadienne, au climat plus proche de celui de son environnement naturel.


Ceci est la triste histoire d'Arturo, un vieil ours polaire qui vit au zoo de Mendoza, en Argentine. Né aux Etats-Unis en 1985, Arturo a été transféré à l'âge de 8 ans dans le parc animalier argentin. Depuis 20 ans, il vit dans un environnement et un climat qui n'est naturellement pas le sien. Ici, les hivers sont doux et l'été, les températures peuvent monter jusqu'à 40 degrés Celsius.

Aujourd'hui, l'ours souffre de la canicule estivale et comme si cela ne suffisait pas, il est également déprimé depuis le décès de Pelusa, sa compagne. Depuis leur arrivée au zoo, Pelusa et Arturo ont toujours partagé le même enclos, pour le meilleur comme pour le pire. Les deux ours polaires ont entretenu durant ces deux décennies une relation tumultueuse, pleine d'altercations. Toutefois, même si cette cohabitation ne se passait pas toujours bien, l'ours ne s'ennuyait pas.

Désormais seul dans sa tanière climatisée de 35 mètres carrés, et sa piscine privative, Arturo est devenu dépressif et a commencé à montrer un comportement stéréotypé inquiétant. Poussés par l'organisation écologiste Greenpeace, de nombreux citoyens se sont mobilisés pour que l'ours puisse rejoindre d'urgence l'Assiniboine Park Zoo de Winnipeg, une structure canadienne ayant proposé de l'adopter et de prendre par ailleurs en charge les frais de transfert.


Selon les écologistes, le parc zoologique se trouve dans un environnement "plus proche de l’habitat naturel" de l’ours polaire. Le Canada abrite en effet 60% des populations de cette espèce à l’échelle mondiale. Les propriétaires du zoo de Mendoza ont donné le feu vert à l’expatriation de leur mascotte, à la seule condition que le verdict des vétérinaires y soit favorable. Le personnel craint que l’ours fatigué et habitué depuis des années au climat argentin ne résiste ni au voyage de 15.000 kilomètres en avion, ni à son nouvel habitat.

 

Le directeur du parc animalier a d’ailleurs annoncé comprendre la préoccupation des défenseurs de la cause animale tout en précisant que l'ours "n'est pas un paquet que l’on peut déplacer comme une marchandise". "Il ne faudrait pas commettre une grave erreur, qu'il meurt pendant le voyage ou à son arrivée. Il faut bien évaluer le risque, il est vieux et il faudrait de nombreuses heures d'anesthésie" a-t-il expliqué dans un communiqué. Aujourd’hui, des vétérinaires canadiens, chilien et argentin doivent rendre visite à Arturo pour déterminer si celui-ci est apte à faire ce long voyage.

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Quand des poivrons deviennent la propriété de la multinationale Syngenta

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Un nouveau brevet vient s’ajouter à la longue liste détenue par Syngenta, une multinationale suisse qui contrôle 9 % du marché mondial des semences. Le 8 mai 2013, l’Office européen des brevets (OEB) lui a accordé un brevet sur un poivron résistant aux insectes. Concrètement, tout agriculteur, maraîcher ou jardinier se trouvant dans l’un des 38 États dans lequel le brevet s’applique, et qui souhaite sélectionner un poivron présentant un trait de résistance à un insecte de la famille des Bemisia, doit demander l’autorisation à Syngenta. «  S’il ne le fait pas, cette utilisation risque de constituer une contrefaçon du brevet », prévient No Patent on Seeds, un collectif d’associations engagées contre le brevetage des végétaux, des graines et des animaux d’élevage. « Le brevet ne concerne que la génétique propre à notre invention, précise Syngenta. Le biomatériau d’origine reste libre d’utilisation par les autres sélectionneurs. »

Mais l’argument ne convainc pas les représentants d’une trentaine d’ONG européennes qui ont annoncé déposer un recours le 3 février. D’après elle, il ne s’agirait pas d’une invention mais d’une découverte. « Cette résistance spécifique a été obtenue en croisant un poivron sauvage, de Jamaïque, qui comporte naturellement des résistances aux insectes, avec un poivron commercial. Elle existe donc déjà dans la nature et n’a en aucun cas été inventée par Syngenta », écrit la coalition. Qui insiste également sur le non respect de la Convention sur le brevet européen. « Le poivron de Syngenta est le résultat de procédés essentiellement biologiques (méthodes de sélection traditionnelles) qui ne sont pas brevetables en vertu de l’art. 53 b) de la Convention sur le brevet européen ». Reste à la Grande Chambre de recours de l’OEB de décider si les produits découlant des méthodes de sélection traditionnelles sont brevetables ou non.

La coalition européenne considère plus généralement que ces brevets posent un problème d’un point de vue éthique, mais aussi en termes de réduction de la biodiversité et de phénomènes de concentration. Les trois plus grandes sociétés semencières – Monsanto, DuPont et Syngenta – contrôlent plus de 50 % du marché international des semences. « Dans le cas du poivron, Monsanto et Syngenta possèdent près de 60 % de toutes les variétés protégées en Europe », selon No Patent on seeds. Les organisations demandent à ce que « les plantes et les animaux ne puissent plus être brevetés. La révocation de ce brevet sur le poivron serait déjà un premier pas important. » Plus généralement, elles exigent du Conseil d’administration de l’OEB de modifier les critères d’octroi des brevets « afin d’en exclure toutes les plantes et en priorité celles qui sont obtenues par sélection traditionnelle ».

 

 


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Électricité: Éolien et solaire ont couvert 4,3% de la consommation en 2013

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En 2012, l'éolien et le photovoltaïque avaient respectivement couvert 3% et 0,8% de la consommation française de courant...

 

energies renouvelables


L'éolien (3,3%) et le photovoltaïque (1,0%) ont couvert à eux deux 4,3% de la consommation d'électricité française en 2013, contre 3,8% en 2012, selon un bilan publié ce jeudi.

L'énergie du vent a permis de produire 15,9 térawattheures d'électricité l'an passé, soit une progression de 6%, selon ce «panorama des énergies renouvelables 2013» publié par les gestionnaires de réseaux RTE et ERDF, et le Syndicat des énergies renouvelables (SER). La puissance éolienne installée (c'est-à-dire les turbines en exploitation) a atteint 8.143 mégawatts fin 2013 (+630 mégawatts sur un an), pour un «facteur de charge» moyen de 24%, signifiant que les éoliennes françaises ont en moyenne tourné au quart de leur capacité maximale. La production éolienne électrique a oscillé entre un nouveau record de 6.441 mégawatts (le 23 décembre 2013 à 21h) et un minimum de 23 mégawatts (le 22 juillet à midi), selon le bilan.

 

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Si les éoliennes ont très ponctuellement couvert plus de 15% de la demande hexagonale d'électricité, elle n'ont représenté plus de 4% de la consommation que durant 30% de l'année. Par région, la couverture la plus élevée par l'éolien revient à la Champagne-Ardenne (22,3%), devant la Picardie (14,2%) et le Centre (7,6%); l'Aquitaine (0%), l'Ile-de-France (0,1%) et PACA (0,4%) étant en queue de peloton. Côté photovoltaïque, la production a été de 4,6 térawattheures, soit une progression de 16,2% sur un an.

 

Le parc solaire, qui a atteint 4.330 mégawatts au 31 décembre 2013 (+752 mégawatts sur un an) a affiché un facteur de charge moyen de 13%. Le record a été atteint le 11 août à 14 heures, avec un pic de 7,3% de la consommation et une production de 2.819 mégawatts. Au mois d'août, 658 gigawattheures d'électricité photovoltaïque ont été produits (un nouveau record mensuel), contre 144 gigawattheures pour le mois de janvier, le plus faible de l'année, conformément aux fluctuations saisonnières de l'ensoleillement.


Par région, le photovoltaïque a couvert 5,1% de l'électricité en Corse. Suivent PACA (2,9%), Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées (2,6%) et Aquitaine (2,1%). L'Ile-de-France (0,1%), la Picardie, la Haute-Normandie et le Nord-Pas-de-Calais (0,2%) ferment la marche. En 2012, l'éolien et le photovoltaïque avaient respectivement couvert 3% et 0,8% de la consommation française de courant.

 

 


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Un oléoduc au Québec aussi polluant que sept millions d’autos

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L’oléoduc Énergie Est, qui doit transporter du pétrole albertain à travers le Québec à partir de 2017, pourrait générer autant de pollution que sept millions de voitures, estime une étude. Le pipeline de Transcanada qui traversera le Québec aura un « impact significatif » sur le climat.

 

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En comparaison, il n’y a que 4,4 millions de véhicules en circulation au ­Québec.


Le pipeline de Transcanada aura donc un «impact significatif» sur le climat déjà en situation de surchauffe, prévient Clare Demerse, directrice Politique fédérale à l’Institut Pembina.

Ce think tank de gauche publie ce matin la première étude évaluant l’impact environnemental de la future autoroute pétrolière qui reliera l’Alberta à Saint John, au Nouveau-Brunswick.

Les chercheurs calculent que le pipeline engendrera une croissance de 34% à 39% de la production de pétrole des sables bitumineux.


Il engendrerait ainsi une augmentation de 4,5% par an des émissions de gaz à effet de serre (GES), soit un boom de 30 à 32 millions de tonnes de GES annuelles. Cela représente près d’un tiers des émissions totales du Québec pour l’année 2011.

L’étude de l’Institut Pembina souhaite contrecarrer le récent rapport de la firme Deloitte, qui calculait que l’oléoduc Énergie Est rapporterait 35 milliards $ en retombées économiques.

À elle seule, la région de Rivière-du-Loup, d’où Transcanada compte exporter de l’or noir à partir du port de Gros-Cacouna, bénéficierait de retombées économiques approchant le demi-milliard de dollars.

Mais rien n’est moins sûr, estime l’équipe de MmeDemerse.

Transcanada promet en effet d’alimenter les raffineries Suncor à Montréal, ­Ultramar à Lévis et Irving à Saint John.

Toutefois, aucune n’est équipée pour raffiner le pétrole lourd des sables bitumineux, qui nécessite des infrastructures ultraspécialisées et coûteuses.

Irving a d’ailleurs déjà indiqué ne pas être en mesure d’assumer un tel investissement.

De fait, «on n’a pas de garantie qu’une fraction significative du raffinage sera faite ici», souligne MmeDemerse.

La chercheuse ajoute que l’aventure créera peu d’emplois à long terme étant donné l’investissement colossal qu’elle nécessitera.

«N’importe quel projet dans lequel on investirait 12 milliards $ aurait des retombées économiques», souligne-t-elle.

 

 


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