Pékin va délocaliser, dans l'espoir d'atténuer sa pollution
Les autorités chinoises comptent délocaliser certaines administrations ainsi que des centres de recherche et de santé en dehors de la capitale, afin d'alléger le fardeau de Pékin, souvent engorgé par les embouteillages et recouvert d'un épais smog, rapportent jeudi les médias chinois.
La lutte contre la pollution est devenue l'une des priorités à Pékin, sur fond d'inquiétude grandissante de l'opinion publique face au smog urbain, à la diminution des réserves en eau potable et à la contamination croissante des terres agricoles.
Avec plus de 21 millions d'habitants et plus de cinq millions de véhicules dans ses rues, la capitale est congestionnée et subit une forte pollution.
Baoding, ville industrielle de plus de 11 millions d'habitants à 160 km au sud-ouest de Pékin, va accueillir certaines administrations, de même que des universités, des instituts de recherche et des centres de soin jusqu'alors dans la capitale, rapporte l'agence Chine nouvelle.