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"Smart Grids" : l'intelligence au coeur de la révolution énergétique

Publié le par Gerome

Vous souvenez-vous de la grande panne électrique du 4 novembre 2006 ? Ce soir-là, 10 millions d'Européens, dont 5 millions de foyers français, se sont retrouvés dans le noir... Tout cela, à cause d'un seul bateau, tout juste sorti d'un chantier naval allemand, qui souhaitait gagner la mer du Nord par la rivière Ems. Le problème, c'est qu'il existe une ligne à haute tension de 400 000 volts enjambant cette même rivière. Or le mât du bateau passait un peu trop près de la ligne : il existait donc un risque de formation d'arc électrique. On avait convenu de couper temporairement la ligne au passage du bateau, ce qui devait se produire à l'aube, aux heures creuses.

 

Mais voilà que le capitaine change ses plans, qu'il s'engage dans le passage en plein pic de consommation électrique (21h30) : on n'arrive pas à le joindre, et le gestionnaire de réseau doit couper la ligne en catastrophe. L'ensemble du réseau électrique européen se retrouve alors scindé en trois zones, qui ne communiquent plus. Or à ce moment-là, l'Europe entière est devant sa télévision, il fait froid, les foyers français siphonnent à qui mieux mieux l'électricité produite dans les centrales allemandes... La coupure d'une seule ligne va changer toute la donne !

 

A l'est, on produit soudain trop d'électricité pour la demande globale, et le réseau se retrouve en surtension ; à l'ouest (dont en France) et au sud-est (Balkans), c'est l'inverse : la fréquence du réseau chute par sous-alimentation — provoquant au passage l'arrêt de toutes les éoliennes (10% de l'électricité produite alors), ce qui aggrave encore la pénurie... Dans ces cas-là, les déséquilibres s'accumulent en cascade, et l'effondrement de tout le réseau menace. Pour éviter un black-out total, les opérateurs n'ont d'autre choix que d'opérer des délestages, c'est-à-dire de couper le courant dans certaines zones avec l'espoir de rétablir, au final, l'équilibre dans le réseau entre la production et la consommation. Voilà comment par faute d'un bateau, on arrive à une méga-panne.

 

Les leçons d'une panne L'épisode, heureusement, n'a pas duré longtemps ; mais on comprend qu'il ait donné des sueurs froides aux autorités. Il illustre la fragilité du réseau électrique, non seulement en Europe, mais partout dans le monde. Cette fragilité s'explique par plusieurs raisons. - Tout d'abord, l'électricité ne se stocke pas : elle doit être consommée aussitôt produite. - Ensuite, sa consommation augmente d'année en année. - Enfin, les réseaux ont initialement été déployés sur les territoires par les gouvernements, dans des perspectives à la fois nationales et centralisées : de grandes unités de production, tournées d'abord vers l'approvisionnement des foyers et des usines du pays.

 

Il existe, bien entendu, des connexions avec les pays voisins, mais en petit nombre — si bien qu'une seule défaillance menace l'équilibre de tout un continent, comme l'a montré la panne de 2006. Il est clair que le modèle historique est remis en cause par la globalisation de l'économie et la montée de la demande énergétique. Le casse-tête de l'Europe électrique Pendant ce temps, les unités de production se multiplient elles aussi : la distribution, autrefois ultra-centralisée, s'éparpille ; une éolienne, par exemple, est une petit centrale autonome, conçue pour se désactiver automatiquement en cas de sous-tension...

 

Eoliennes et panneaux solaires locaux s'ajoutent aux infrastructures existantes et doivent s'y intégrer. Comment fluidifier tout cela, sachant que les systèmes de contrôle ont été pensés au départ au niveau national ? Sachant qu'une coupure à Papenburg peut impacter toute une ville en Bretagne ? Bienvenue dans le casse-tête de l'Europe électrique. J'avais évoqué ces problèmes dans MAP n°8 (Le grand mic-mac électro-gazier). La solution des fourmis A ces défis, les smart grids apportent une réponse directement inspirée de l'informatique.

 

Car les réseaux d'ordinateurs, à l'image de ceux qui font tourner Internet à l'échelle mondiale, se révèlent beaucoup plus robustes que leurs homologues électriques : après le séisme dévastateur survenu en 2010 en Haiti, l'accès à Internet du pays a été rétabli en quelques jours. Le secret de la résistance de ce modèle tient : - à la densité du maillage ; - à la décentralisation poussée de l'architecture ; - et à l'autonomie des agents. En forçant le trait, on peut dire que tout le monde communique avec tout le monde, si bien qu'un relais défaillant est immédiatement contourné. Par ailleurs, chacun est plus ou moins "libre de ses décisions", au sens où il ne dépend pas d'un grand régulateur qui lui dit quoi faire. Mais où est l'"intelligence centrale" du réseau, me demanderez-vous ?

 

Eh bien, il n'y en a pas. Chaque acteur dispose d'une "intelligence minimale" qui lui permet, en gros, de tenir sa place dans le réseau, pas davantage ; il dispose en outre d'une capacité à communiquer avec les autres, de recevoir leurs messages et d'en envoyer. C'est la combinaison de toutes ces intelligences minimales qui permet d'obtenir des effets de régulation complexes et réactifs, à l'image des comportements qu'on peut observer dans une colonie de fourmis.

 

En d'autres termes, plutôt que de penser le régulateur comme un joueur d'échecs tâchant de placer intelligemment toujours plus de pièces sur un échiquier toujours plus vaste, pensons plutôt le réseau comme une colonie de fourmis "idiotes" à l'échelle individuelle, mais intelligentes à l'échelle collective, parce qu'elles communiquent entre elles. Au lieu de multiplier les interconnexions ruineuses, tâchons de rendre chaque maillon de la chaîne plus autonome, pour optimiser l'ensemble. Et déléguons — partiellement — l'intelligence du réseau non plus à des hommes, mais à des systèmes automatiques simples, multiples, voire décentralisés. Dès lors, une coupure à Papenburg est répercutée à toutes les "fourmis" voisines, qui réagissent immédiatement, à leur petite échelle...

 

De proche en proche, le réseau se rééquilibre d'un bout à l'autre du continent. Telle est, dans ses grandes lignes, la philosophie des smart grids. Sachez aussi que l'électricité est la composante de la demande globale en énergie qui connaît la croissance la plus rapide : une croissance estimée, selon les projections de l'Agence Internationale de l'Energie, entre 115% et 150% entre 2007 et 2015, et qui sera tirée à 80% par les pays émergents. Un secteur en pleine concentration Tel est donc le programme : utiliser les avancées les plus récentes de la télécommunication et de l'informatique de pointe (intelligence artificielle, notamment) pour rendre les réseaux électriques plus intelligents. La notion de smart grid regroupe des activités très diverses : production, fourniture et stockage d'énergie, informatique, télécoms, fabrication de matériels électrique.

 

Logiquement, de nombreux acteurs, d'horizons bien différents, s'intéressent au potentiel de ce marché. Mais, peu peuvent se targuer de maîtriser la technologie de A à Z. Il en résulte un éclatement des compétences, que chaque intervenant tente de réduire en acquérant une partie des activités qui lui font défaut. On assiste donc à une phase de concentration du secteur, où les grands groupes tentent de mettre la main sur les marchés de niche.

 

 


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Pourquoi l'humanité pourrait disparaître

Publié le par Gerome

 

Une vidéo à voir, pleine de sagesse et de vérités.

 

 

 

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Mauritanie : halte à la confiscation des terres !

Publié le par Gerome

Il y a un an, les populations de Boghé(1) apprennent par un simple avis au public préfectoral que 40 000 hectares de leurs terres vont être « mis à disposition » d’une entreprise saoudienne. Depuis, elles n’ont obtenu aucune information précise sur le projet. Or, il y a quelques semaines, la préfecture a publié un nouvel avis sous forme d’ultimatum, invitant toute personne utilisant ces terres à produire un titre de propriété sous 60 jours. La propriété étant traditionnellement transmise de manière héréditaire et informelle, des dizaines de milliers de personnes risquent d’être privées de leurs moyens de subsistance !

 

Un an de mobilisations

« Toute la population de la Moughataa s’est fortement mobilisée pour manifester et marquer ainsi son opposition à toute forme de dépossession non concertée de leur unique source de vie, la terre. Que deviendra cette frange de la population si toutes les terres cultivables et tous les espaces pastoraux lui sont arrachés et donnés à d’autres ? »déclare M. N’Diaye Saïdou Yéro, Secrétaire général de la Coordination départementale de Babadé du Comite de suivi du foncier, constituée suite à l’annonce du projet.

 

Avec le soutien des organisations de défense des droits humains et des organisations paysannes mauritaniennes, réunies au sein du Comité de Suivi de la Sécurité Alimentaire (CSSA), les populations se mobilisent et ont rencontré à de nombreuses reprises les élu-e-s de la région et les autorités administratives pour demander, entre autres, l’abandon du projet.

Un an sans la moindre information précise

Malgré leurs actions, les communautés n’ont obtenu aucune information précise sur le projet et les impacts qu’il aura sur leurs vies. Tout juste sait-on que la firme saoudienne impliquée, l’entreprise TADCO (Tabouk Eziraiya) appartient aux Al Rajhi, une famille d’hommes d’affaires saoudiens dont la fortune se compte en milliards de dollars et qui investissent dans tous les secteurs : agriculture, commerce, transports, technologies de l’information…

 

Les modalités précises du projet de l’entreprise restent d’autant plus floues qu’aucun contrat n’a été rendu public et qu’aucun plan détaillant le type de culture, sa destination et les compensations envisagées pour les populations n’a été publié.
De plus,contrairement à ce que prévoit la législation locale, le projet a été annoncé par l’Etat sans que les consultations et études d’impact prévues n’aient été menées et sans que les intérêts des populations locales n’aient été pris en compte.

Un avis en forme d’ultimatum, des milliers de personnes menacées

En plus de la commune Boghé, le projet toucherait aussi 10 000 hectares de celle de Dar El Barka. AU total, plus de 75 000 personnes vivent dans cette zone, sur des terres qui constituent des zones d’élevage ‘‘à haute intensité pastorale’’ (elles contiennent notamment de nombreux puits et mares utilisés pour l’abreuvage du bétail) et des zones de culture pour les populations qui y produisent essentiellement du mil,du maïs, du riz, des haricots et des pastèques.

 

Le 13 juin 2011, la préfecture a publié un nouvel « avis au public » invitant toute personne utilisant ces terres à produire un titre de propriété sous 60 jours, ce que la plupart des habitant-e-s ne pourront pas faire. En effet, la majorité des paysan-ne-s ne possèdent pas de titres de propriété officiels, la propriété étant traditionnellement transmise de manière héréditaire et informelle.

 

S’il aboutit, le projet de l’Etat mauritanien et de l’entreprise saoudienne entraînera donc l’expulsion forcée de plusieurs dizaines de milliers de personnes.

Avec le soutien du CSSA, les populations organisent donc, pendant tout le mois de juillet, des assemblées et des manifestations dans leur région ainsi qu’à Nouakchott, la capitale du pays.

Elles demandent au gouvernement mauritanien d’abandonner ce projet d’accaparement des terres.

Agissez maintenant pour soutenir leurs revendications !

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Les cycles de l’humanité sont les miroirs des cycles de catastrophes naturelles

Publié le par Gerome

À l’heure actuelle, été 2011, les signes abondent et il serait difficile de ne pas les voir. L’augmentation rapide du nombre et de la magnitude des tremblements de terre, le décuplement des épisodes de sécheresse causant pertes de récoltes et famines et, à l’inverse, de pluies torrentielles causant inondations et glissements de terrain… Le terme « tsunami » s’est désormais bien ancré dans notre vocabulaire et les températures ne cessent de battre des records tant à la hausse qu’à la baisse, et ce, aux quatre coins du globe… L’accroissement du nombre de tornades à travers le monde, les chutes de neige dans certains pays tropicaux… Bref, l’intensification des bouleversements climatiques en tout genre est au menu et tout indique qu’elle y est pour rester. Ajoutons à la liste le nombre incroyable d’hécatombes animales jonchant la planète dont la cadence ne fait que s’accélérer et nous nous retrouvons face à un phénomène dont l’ampleur et les conséquences donnent froid dans le dos.


 Les cycles de l’humanité sont les miroirs des cycles de catastrophes naturelles…

 Peut-être avons-nous aussi remarqué, en parallèle, la course effrénée et inarrêtable à la globalisation qui, sous une fausse trame de fond humanitaire, pille sans vergogne tout territoire possédant des ressources naturelles, exploite les humains de tout pays confondus et écarte avec violence et sans remords quiconque s’oppose à son expansion.



Peut-être aussi avons-nous conscience de la marche totalitaire des corps policiers et militaires qui foulent la planète entière de leurs bottes ensanglantées. La liste des pays en guerre s’allonge tous les mois et on ne se gêne plus pour nous informer à l’avance du pays qui sera la cible de la prochaine intervention armée. Au nom de la paix, bien entendu. Et comme la paix demande la sécurité – dans une optique orwélienne du moins –, peut-être aussi nous sommes-nous rendu compte de l’augmentation rapide des corps policiers ainsi que du nombre impressionnant de « gardes de sécurité » systématiquement mis en place dans tous les commerces et événements publics. Peut-être avons-nous remarqué aussi avec quelle brutalité et manque d’humanité ils agissent, comme si le peuple était désormais l’ennemi.



Ou encore, peut-être sommes-nous atteints, comme un nombre sans cesse croissant d’individus, de troubles anxieux, de dépression ou de troubles sévères de l’humeur. À moins que ce ne soit d’une maladie chronique quelconque de laquelle de plus en plus de gens de notre entourage souffrent. Peut-être le voyons-nous clairement : la grande majorité de la population (tout âge, toute race et tout sexe confondus) est en piètre état de santé : les cancers, les troubles neurologiques et les intolérances alimentaires se répandent à toute vitesse. Le cartel pharmaceutique de pair avec les instances gouvernementales (main dans la main avec les Monsanto de ce monde), qui décident ce qui est bénéfique ou non pour notre bien-être, semblent avoir gagné beaucoup de terrain en peu de temps et l’état de santé général de l’humanité place celle-ci dans une situation très précaire.



Peut-être aussi voyons-nous à quel point les dépravations en tout genre, l’intolérance, l’individualisme, la débauche, l’avarice et l’égocentrisme trouvent un terreau fertile dans le matérialisme consumériste de nos sociétés dites civilisées. Le sexisme est partout, les guerres de religion fleurissent comme sur un tas de fumier et nous ne savons plus quoi inventer comme perversions sexuelles.



 Mais, surtout, peut-être ne somme-nous pas assez à avoir conscience de tout cela.


 Les cycles de l’humanité sont les miroirs des cycles de catastrophes naturelles… et la Terre en bénéficie sous forme de nettoyage périodique.

Bien que la majeure partie des bouleversements climatiques actuels ne soient pas le fruit de l’activité humaine, la pollution systématique de toutes les couches de la biosphère, elle, l’est. De la pollution de notre air, nos eaux et nos sols par tous les rejets industriels, les sites d’enfouissement des ordures et des déchets radioactifs en passant par les centaines de bombes nucléaires que nous avons fait exploser à titre de tests (ou afin de modifier la ceinture Van Allen pour une meilleure communication militaire outre-mer, pourquoi pas?) jusqu’à l’épandage de produits chimiques tel que l’Agent Orange dans nombre de pays, notre planète est devenue, disons-le sans détour, une poubelle radioactive.

 

Nos champs agricoles, tout comme notre cour arrière, sont remplis de pesticides, d’herbicides, d’insecticides et d’engrais chimiques. Nous répandons des organismes génétiquement modifiés à tout vent et nous testons des technologies de contrôle climatique sur des pays « ennemis » afin de pouvoir leur venir en aide par la suite. Nous utilisons des technologies de contrôle mental à la HAARP, implantons des réseaux WiFi et des ondes cellulaires (clairement dommageables pour toutes cellules vivantes) à la grandeur du globe. Uranium appauvri et phosphore jonchent les terrains de jeux du complexe militaro-industriel mondial et le nombre de produits hautement toxiques utilisés dans tous les appareils technologiques (ordinateurs, GPS, téléphones cellulaires, etc.) est impressionnant : même les ampoules à basse consommation sont désormais remplies de mercure.

 

 …et la Terre en bénéficie sous forme de nettoyage périodique.

 

À l’heure actuelle, été 2011, les signes abondent et il serait difficile de ne pas les voir. Depuis plusieurs années, ils sont nombreux à tirer la sonnette d’alarme : le nombre de météores passant près de la Terre est en rapide augmentation tout comme le nombre de météorites, c’est-à-dire ceux qui touchent notre sol. Ils sont aussi nombreux à pointer du doigt les dérèglements et les sautes d’humeur de notre soleil qui causent des perturbations climatiques terrestres importantes. Les pôles magnétiques sont en route pour une inversion cyclique, les supervolcans montrent des signes de reprise d’activité et…  la Terre en bénéficiera sous forme de nettoyage périodique.

 
 Je ne suis pourtant pas du type alarmiste, ni du type sensationnaliste et je n’écris pas ces lignes afin d’apeurer qui que ce soit. Je tente simplement de voir ce qui est plutôt que ce que je voudrais voir ou encore que ce qu’on me dit de voir. Et bien que je n’apprécie pas plus que n’importe qui ce que constitue la réalité par-delà l’illusion de l’affairement quotidien, je dois me rendre à l’évidence. Et au nom de tous ceux qui désirent la vérité avant tout, je me sens le devoir de communiquer ce qui me semble juste, réel et objectif.

 L’image n’est pas des plus jolies, j’en conviens, car une des conclusions claires qui s’en dégagent est que rien ne pourra arrêter ce train et que ce train fonce tout droit vers le cataclysme à grande échelle. Et quoi que nous tentions, nous n’en altérerons pas la course.

 Alors, qu’en fait-on?

 À quoi bon dénoncer la psychopathie et ses incidences sur notre monde et notre psyché, chercher la vérité en tout sens et tenter de s’éveiller et d’éveiller notre voisin et nos proches si de toute façon nous finirons comme le prévoient les enseignements traditionnels, c’est-à-dire dans un « déluge de feu »?

 À quoi bon redécorer la chambre, repeindre la maison et réparer le balcon puisque tout ceci disparaîtra lors d’un cataclysme régional ou global?

 On dit que la vie n’est que leçons et dans ce cas l’état actuel du monde est toute une école! Mais la question demeure : qu’en fait-on?

 À quoi bon tout ce que nous entreprenons si le tout part en fumée à la première météorite venue? Tout ce que nous bâtissons n’est-il pas que châteaux de cartes en comparaison à la puissance de la nature? Et surtout une nature d’ordre astronomique. Même tout notre savoir, en tant que société, est désormais consigné sur des supports magnétiques d’une surprenante fragilité. Qu’en restera-t-il? Est-il censé en rester quelque chose ou est-ce que la race humaine aussi en « bénéficiera sous forme de nettoyage périodique »?

Spéculations mises de côté, je crois que tout ceci nous offre, en réalité, une grande opportunité : celle de faire la différence entre le futile et l’important. À mon humble avis, c’est un gigantesque appel à l’essentiel car c’est uniquement lorsque nous prenons conscience que notre existence, telle que nous la connaissons, a une fin, que nous cherchons réellement à en faire quelque chose qui vaille, quelque chose de réel, de tangible. Au même titre que nous replaçons rapidement les priorités dans notre vie à l’annonce d’un cancer, voyons-nous alors plus clairement la futilité de nos occupations quotidiennes et de nos vaines identifications à l’ego à la lumière d’une « fin imminente ».

 Il est de mon avis que les « choses » du Grand Tout doivent appartenir à un continuum de nécessité. Et par nécessité j’entends que le fait d’exister, d’être et de vivre s’inscrit dans un continuum et que par nature il n’est pas vain. Nul besoin ici de croire à la réincarnation ou au karma pour en saisir le concept et la portée. Dit simplement : chaque chose existe pour une raison.

 

Mais cette raison, que nous cherchons habituellement à appréhender de façon anthropomorphique, est en réalité basée sur unenécessité existentielle. La Création, au sens le plus absolu, ne crée pas par « plaisir » ou par « expérimentation », mais bien par besoin. Voyons-le comme un besoin « d’équilibre dans le mouvement » pour assurer sa continuité. La Création EST, et être n’est pas quelque chose de passif, bien au contraire. Chaque « mouvement » de la Création en est donc un de nécessité afin de maintenir le continuum de l’éternité, afin d’être.

Dans cet ordre d’idée, même si nous croyons n’être qu’un spectateur de « la fin du monde » sur Terre, nous jouons un rôle – consciemment ou non – dans la Balance Universelle, dans la Conscience Universelle.

Certes, il m’est très difficile d’exprimer ici quelque chose qui se vit et dont les mots sont inadéquats à transmettre l’expérience, mais je pourrais le résumer ainsi : c’est en liant le macrocosme au microcosme que nous découvrirons toute la richesse de notre existence présente, et ce, malgré son apparence « négative ».  Peut-être assistons-nous notre demeure naturelle, la Terre, dans sa « nuit noire de l’âme » en vivant cette période trouble.

 « Dans la douleur nous enfanterons. » Et croyez-moi, ce n’est pas un châtiment, mais une nécessité existentielle.

Tirons-en profit.

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La quinzaine du Commerce Equitable

Publié le par Gerome

La Quinzaine du Commerce Équitable? C'est une campagne qui cherche à sensibiliser le public sur les enjeux de la solidarité internationale et d'un commerce plus juste. Cette année, elle aura lieu du 14 au 29 mai partout en France. «Consommer Responsable», c'est-à-dire se tourner vers des produits fabriqués dans le respect de l'Homme et de l'environnement, tel est le thème 2011...

 

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Depuis dix ans, les acteurs du commerce équitable se réunissent autour des membres de la PlateForme pour le Commerce Équitable (PFCE) pour chercher une alternative aux modes de consommation actuels. Cette année, les objectifs sont clairement affichés: favoriser le recyclage et la réutilisation des matières premières, privilégier les produits à moindre impact environnemental (produits biologiques, recyclés…) et lutter contre la surexploitation des terres.

Voici quelques exemples d’actions organisées pour faire passer le message dans la bonne humeur.


Artisans du Monde, un réseau de distribution associatif et militant, organisera, entre autres, le samedi 21 mai la première FairPride (www.fairpride.fr), un défilé appelant à la solidarité et à l’équité. Le cortège, composé de 3 sections (Afrique, Amérique Latine & Asie), partira à 14h place Gambetta (Paris 20) et se terminera par un apéro équitable et solidaire au Village bio-équitable, Place Baudoyer face à la Mairie du 4ème. Ce défilé festif réunira différentes structures du commerce équitable comme Max Havelaar France (alimentaire, artisanat, cosmétiques, mode éthique, tourisme solidaire) et également plusieurs acteurs de l’économie sociale et solidaire.


Sur Ushuaïa TV, dans une émission spéciale, Claire Keim animera une soirée «Passage au Vert» autour de la consommation responsable et engagée. Au programme: l’intervention de Tristan Lecomte, Président fondateur de ALTER ECO et Francisco Alegria Ruiz, un producteur de cacao au Pérou qui n’avait encore jamais quitté son village, un reportage dans à la chocolaterie équitable et bio du Pecq, en banlieue parisienne, et rencontre avec Mahatsara qui met en avant des créations artisanales d’Afrique du Sud faites de produits de récup’. Rendez-vous le lundi 16 mai à partir de 20h40.


Altermundi choisit de célébrer les mamans du monde à travers une série spéciale de mugs «Maman la plus belle du monde» issus du commerce équitable et la création de pochettes à bijoux indiennes en calendriers recyclés, doublées en kalamkari, une toile de coton écru peinte à l’aide d’une plume avec des teintures végétales. Du vendredi 20 au dimanche 22 mai, la boutique équitable parisienne sera présente aux Fairdays à la Galerie Joseph (Paris 3). Des ventes privées mode seront organisées par l’AME – Acteurs de la Mode Ethique. Le vendredi 27 mai, Altermundi Lille vous accueillera pour un apéro gourmand.

 

 


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