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La richesse n'enfante ni la paix, ni le bonheur

Publié le par Gerome

Si les grands livres sont ceux qui vous rendent humbles, le dernier ouvrage de Daniel Cohen est de ceux là. En remontant les millénaires, relisant les grands économistes, il nous apprend une chose simple et terrible: la richesse n'enfante ni la paix, ni le bonheur. Quelle remise en cause! Daniel Cohen: «La prospérité du vice. Une introduction (inquiète) à l'économie» Albin Michel.


L'économie c'est l'instrument des Lumières et de leur vision optimiste de l'humanité. Au delà des crises comme celle que nous traversons,  la machine «économie», croyait-on, fabriquait une croissance hier localisée, aujourd'hui mondiale, forte et partagée. Cuillère et fourchette, elle sort de la misère des millions d'êtres et leur offre progressivement de quoi manger, de quoi se vêtir, de quoi s'éduquer, bref de quoi apprendre à maîtriser leur destin. Les hommes, une fois l'estomac plein, perdent les raisons de se faire la guerre. Voilà la mondialisation heureuse. Forcément, l'humanité connaît  des avancées et des reculs mais comme l'ont dit Montesquieu et Condorcet, le commerce pousse vers un adoucissement des mœurs et des cœurs. Et seul le refus des Lumières, les antiques conflits culturels et religieux, regroupés par Huntington dans «le choc des civilisations»,  peuvent remettre en cause cette avancée commune vers l'âge d'or.


Patatras! Le professeur de l'Ecole nationale supérieure, nous démolit notre doux paradis sur terre. Tout çà est une blague. D'abord, dit-il, la prospérité pour tous est très récente, elle a été fragile, l'est encore et le sera de plus en plus dangereusement avec l'épuisement des ressources, pétrole et matières premières. Ensuite cette prospérité n'a jamais empêché les guerres, au contraire. La boucherie de 1914 a été déclenchée en pleine euphorie économique. Inversement 1939 arrive, dix ans après, comme une conséquence de la Crise de 1929. Bref, rien à voir.


Quand au bonheur, relève Daniel Cohen dans un des chapitres les plus instructifs, il ne s'élève pas avec le niveau de vie. Ce qui compte sont les variations du revenu de chacun. La consommation est «comme une drogue», le plaisir qu'elle procure est éphémère, il en faut «toujours plus». Vous n'êtes heureux que lorsque votre situation s'améliore, surtout en comparant  avec celle du voisin. «La société moderne est avide de croissance, davantage que de richesse».  D'où la course au PIB (Produt intérieur brut).


Qu'est-ce à dire pour demain? Quelle conséquence aura la crise? Que faire? Le lecteur est pris par la main dans ce détour millénaire, drivé par une pédagogie lumineuse, pour retenir les leçons du professeur et conclure modestement à une «économie inquiète», sous-titre de l'ouvrage.

Remettre en cause l'économisme et la prospérité aussi profondément et avec autant de puissance: les écologistes de tout poil vont pouvoir penser qu'ils ont enfin trouvé leur économiste en chef.  Si la croissance n'apporte ni la paix ni le bonheur pourquoi s'acharner dans le «toujours plus» alors que l'étouffement gagne?


Daniel Cohen raconte qu'avant l'ère industrielle, chaque progrès économique augmentait la natalité et la population grossissait mais elle butait très vite sur le manque de terre pour se nourrir. L'agriculture aux rendements décroissants n'arrivait pas à augmenter le niveau de vie durablement. L'industrie va offrir la révolution des «rendements croissants» et vaincre la malédiction de Malthus: elle permet la croissance permanente. Mais justement c'est fini, disent les écologistes. Nous revoilà face à la butée des ressources terrestres manquantes.


La planète est «encombrée», souligne le professeur Cohen qui rappelle que plusieurs civilisations, les Mayas, les Vikings, l'Île de Pâques, sont mortes pour n'avoir pas su faire face au risque écologique. La seule issue serait-elle alors  la décroissance, la frugalité, la limitation des biens que chacun peut espérer? Est-ce le retour de la malédiction de Malthus? L'enfermement dans un monde clos?


Pas forcément, répond Daniel Cohen. Les problèmes sont identifiés, il faut trouver «la volonté collective» de les affronter. Les pays émergents peuvent trouver des moyens de ne pas répéter les erreurs de l'Europe. Esprit des Lumières, quand tu nous tiens, le pessimisme n'est pas obligatoire. Même constat volontariste sur la finance : la cupidité des banquiers, l'abandon des régulations, l'emballement systémique ne sont pas obligatoires. Il est possible de reprendre la main.


Ecologie, finance, un troisième défi se présente: le cybermonde. Daniel Cohen croit qu'Internet signe la mort définitive de la malédiction de Malthus. L'ONU prédit qu'en 2050 l'ensemble des femmes de la terre se seront alignées sur le modèle «américain» de la femme libérée: 1,85 enfant par ménage. Comment? Grâce à la télévision qui ouvre les yeux sur les autres et permet des comparaisons. La démographie débordante sera alors un problème réglé.

Mais reste que cette reprise en main par l'humanité de son destin n'est garantie. Nous entrons, conclut le livre, dans l'incertitude, «le nouveau facteur oppressant de l'histoire humaine».

Eric Le Boucher

 

 

 


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Les signaux de Gaïa

Publié le par Gerome

A l'heure où l'on entend de plus en plus parler de 2012, date butoir fixé par le calendrier Maya, il est temps de s'interroger sur nous et sur la Terre.

Depuis de longues années, j'affirme avec beaucoup de force et de conviction que la Terre est un organisme vivant au même titre que nous. Gaïa est en réalité un super organisme accueillent la vie depuis 5 milliards d'année.

 

Je fais faire une comparaison avec le corps humain :

 

lorsque nous sommes malades, attaqués par divers virus ou microbes, le corps se défend déclenchant des anticorps pour nous protéger, c'est très bien fait le corps humain... Si la Terre est malade, elle fera de même :

 

- partant du postulat que nous sommes des organismes vivant grâce et au sein de la Terre, si nous devenons défaillants et que cette défaillance entraîne une dangerosité, la Terre devra se défendre et mettre en place des anticorps pour se soigner.

L'humanité, à bien des égards ressemble à des cellules cancéreuses, des cellules autonomes, électrons libres qui ont décidé de ne travailler que pour elles-mêmes et ainsi se couper du super organisme, Gaïa.

Cette défaillance trouve son point de départ pendant l'ère industrielle il y a 200 ans, bien que des signes avant coureurs se soient fait sentir par le passé; à titre d'exemple la Rome impériale qui dévasta des milliers d'hectares de forêts pour subvenir à l'expansion de ses territoires et soutenir l'effort de guerre.

 

Partant du principe que nous sommes des cellules cancéreuses pour la Terre, défaillantes et dangereuses, il est légitime pour Gaïa de se protéger de nous. Quels sont ces anticorps?

Les séismes

Les tsunamis

Les éruptions volcaniques

Les pandémies

Les ouragans

Les inondations

 

Alors là bien sûr, certains en lisant cela, vont faire des bonds devant leur écran mais j'assume totalement mes propos et je peux même les étayer, pour cela je n'utiliserai pas la rigueur scientifique qui doit être de mise lorsqu'on aborde ce genre de sujets.

On va me rétorquer que ces phénomènes naturels n'ont pas attendu que l'humain déraille pour se manifester. En réponse à cet argument tout à fait crédible je dirais simplement que la Terre se sert de ce qu'elle a à disposition pour se protéger. Mais donner une conscience à la Terre c'est déjà de l'hérésie et non scientifique.
"Prouvez-moi monsieur que la Terre est consciente!"
"Prouvez-moi monsieur le scientifique que la Terre n'est pas consciente"


Les 2 théories ne sont absolument pas démontrables scientifiquement, c'est donc le statut quo! 
Je pars du principe que si l'homme a une conscience pourquoi la Terre n'en aurait pas une?

Au fait pourquoi j'ai décidé d'écrire un article sur notre Mère la Terre? Ce matin, en me levant j'ai lu les infos sur internet et j'ai constaté qu'il y a de plus en plus de catastrophes naturelles depuis le début de l'année : 

en janvier : séisme en Haiti 

en février : inondations meurtrières sur l'ile de Madère 

                   inondations à Thaiti 

Avant-hier : séisme au Japon magnitude 8

hier : séisme dans le pacifique magnitude 8.8 et tsunami au chili alerte aux tsunamis dans d'autres pays du pacifique

toujours hier : séisme au Pakistan et en Afghanistan

cette nuit : tempête sur une bonne partie de la France 
depuis plusieurs mois : grave sécheresse dans le sud-ouest de la Chine, 7.5 millions de personnes touchées.  
etc... la liste n'est pas exhaustive on pourrait parler de bien d'autres pays touchés par des catastrophes naturelles comme par exemple l'Australie qui elle aussi doit faire face à la pire sécheresse de son histoire 

 

Notre belle planète est en train de muter, de se purifier et nous devons l'accompagner dans ce processus sans crainte et dans l'Amour. Ces "catastrophes naturelles" vont s'intensifier dans le futur, ce que nous vivons en ce moment ce sont les prémices, beaucoup d'entre nous périrons mais c'est une phase importante et nécessaire pour l'évolution de la Terre.
On efface tout et on recommence.


................Reste  à savoir si nous avions été autrement, est-ce que Gaïa aurait quand même procédé au grand nettoyage....

 

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Lumière sur : LE JEU

Publié le par Gerome

Le JEU (Jardin d'Echange Universel) est un réseau d'échange décentralisé à la différence du SEL (Système d'Echange Local) qui est centré dans un lieu géographie. A part ça, le principe est le même.

Le JEU est un système favorisant les échanges entre les humains. Ce réseau d'échange est sans structures, ni frontières, ni centre de comptabilité.

La participation au JEU ne requiert ni inscription, ni cotisation, ni "membership". Chacun des utilisateurs, dits "partenaires du JEU", tient à jour sa comptabilité dans son "carnet JEU".

L'invention de l'argent fut nécessaire pour faciliter les transactions. Avant son utilisation, le commerce était très limité car on devait toujours trouver un produit ou service pour satisfaire le propriétaire du bien désiré. On devait souvent trouver un tiers parti (ou plusieurs) pour finaliser les transactions. L'argent a vu le jour pour permettre "instantanément" les transactions (à condition d'en avoir). JEU s'est développé en plusieurs régions de France en 1998, à la suite de l'idée originale de Daniel Fargeas.

Le but du JEU est de créer de l'abondance, donc de permettre aux participants d'obtenir des biens et/ou des services qu'ils ne pourraient obtenir autrement (manque d'argent, isolement, etc). Le but n'est aucunement de maintenir toujours un solde positif.

Plus le nombre de participants augmentera, plus la variété de produits et services sera intéressante. Tout peut s'échanger par le système JEU!...

 

"JEU c’est une alternative au système dans lequel nous vivons, c’est créer ensemble une autre façon d’acquérir des biens et services dans le respect, l’égalité, la diversité, la solidarité et la confiance."

JEU c’est un outil d’échange entre participantEs, un système d’échange de biens et services autogéré et sans frontière. En offrant ainsi nos biens et services, dans ce système d’où tout argent est exclu, nous nous réapproprions notre pouvoir économique et devenons ainsi plus autonomes et autosuffisantEs.

Non seulement nous y brisons l'isolement à travers des rencontres intéressantes et enrichissantes, mais nous faisons des prises de conscience qui nous amènent à consommer de façon plus éclairée et conséquente.

 

Les transactions se réalisent grâce à une unité universelle : les "points JEU". À la base, une unité, un "point JEU" équivaut à une minute de temps humain. Vous offrez une heure de votre temps à votre voisin, il inscrit alors + 60 points dans votre carnet (et vous soustrayez 60 unités dans le sien). Il a été également établi par l'usage des premières années, qu'une heure équivaut à 10$ CND ou 10$ USD ou 10 Euros (1$ = 6 unités). Le système de points est totalement relatif. Les participants peuvent s'entendre sur une toute autre valeur lors d'une transaction (comme par exemple, "payer" une gardienne 5 $ de l'heure au lieu de 10 $. Un travail réalisé à l'ordinateur peut être rémunéré à 20$/hr ou plus, la machine étant considérée comme un individu). On peut donc établir toutes transactions sur une base horaire ou sur la valeur monétaire de ce pays et de cette époque. Si vous estimez que le produit que vous voulez vendre vaut 100$, la transaction sera donc de 600 unités.

Dans l'ensemble du système, l'addition de tous les soldes des participants est toujours égale à 0. Cet équilibre se maintient sur toute la planète. Vous pouvez très bien utiliser vos "points" acquis dans votre village québécois pour l'échanger contre la location d'une villa dans le Midi de la France...

 


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Lumière sur le S.E.L : Système d'échange local

Publié le par Gerome

Un SEL ou Système d'Échange Local est un système d'échange non-monétaire.

Il y a plusieurs avantages aux SEL, mais ils restent difficiles à présenter, car chaque système est différent.

Un SEL est un creuset où chacun apporte son expérience, ses déboires et ses réflexions sur l'économie libérale. Un SEL ne veut pas se couper du reste du monde, mais cherche un autre angle de pénétration pour l'insérer le plus harmonieusement possible. Le SEL donne aussi l'occasion d'expérimenter concrètement d'autres types de relation par rapport au travail, l'argent, les relations sociales, les activités qui nous plaisent ou nous rebutent...


Concrètement, un SEL est un système multilatéral d'échanges, régulé grâce à une unité de mesure intermédiaire. Supposons que l'unité de mesure s'appelle le "sourire" (c'est le cas pour un SEL de France), qu'un selien ou selienne, disons Bill a fait de la couture pour Boule, alors Boule donne à Bill un certain montant de "sourires", dépendant du temps occupé.Comme Boule plus tard effectuera d'autres services pour d'autres personnes du sel, il recevra d'autres "sourires" et cela va tourner.

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Selon ses défenseurs, si l'intérêt fondamental des SELs est de permettre de nouvelles activités et d'introduire de nouveaux flux monétaires, afin de pallier le manque de monnaie traditionnelle des participants, ils permettent surtout de créer des liens plutôt que de créer des biens dans le groupe, qui s'assimile finalement à un grand groupe d'entraide.

Les premiers SELs sont apparus en Europe dans les années 30. Le premier SEL sur le continent américain (LETS en anglais, pour Local Exchange Trading System) a été fondé au Canada, dans les années 80. Michael Linton, écossais, qui vivait sur l'île de Vancouver, voulait ainsi aider les habitants de cette région touchée par le chômage. Il a donc proposé de créer un système basé sur le troc, dans une grande communauté, à l'aide d'une monnaie locale, le green dollar.


L'expérience fut plutôt positive, malgré les réticences de certains éléments clés de la région. Elle a duré cinq ans, avant de s'arrêter, suite à des problèmes internes de bureaucratie trop lourde et manquant de transparence, ce qui a amené une perte de confiance des adhérents. Une vingtaine de systèmes semblables avaient cependant été lancés un peu partout en Amérique du Nord entre temps.


Le premier SEL moderne de France a été créé en 1994, en Ariège. Dix ans après, il y a près de 380 SEL dans 96 départements, de tailles plus ou moins modestes (de 2 à quelques centaines de membres) suivant les régions, qui permettent à plus de 20 000 personnes de procéder à des échanges.

On en trouve aussi en Australie, au Japon, en Amérique latine...

Un SEL est une structure associative déclarée ou libre qui permet aux adhérents de pratiquer des échanges multilatéraux valorisés en monnaie fictive et autonome (souvent basée sur le temps passé) au nom varié (grain de SEL, cacahuète, truffes, bouchons, noix de coco...), et des échanges libres (souvent à caractère de service plus qu'à caractère matériel). Le SEL utilise une unité de valeur pour les échanges monnaie, il est construit pour gérer cette unité et là n'est pas la principale difficulté, même si les règles monétaires peuvent être complexes et très différentes des règles courantes (monnaie non capitalisable, etc.).


Il est donc possible à tous les membres du système d'échanger des services au travers de cette nouvelle économie. Une personne pourra ainsi être créditée de 100 grains de SEL en gardant des enfants pendant une soirée avant d'aller les dépenser ailleurs en cours de guitare par exemple. La valeur d'un service est généralement dictée en fonction du temps qu'il nécessite. Il n'y aura ainsi pas de différence entre une heure de cours de maths et une heure de jardinage.


Cependant, chaque SEL a sa propre logique, et il peut y avoir plusieurs mesures dans certains cas (notamment dans les SEL qui ne se sont pas affranchis de la référence à l'euro). C'est pourquoi de nouveaux types de SEL, appelés SELT, ont émergé ces dernières années. L'unité de mesure étant le temps, on perd la notion de monnaie et tous les « mauvais réflexes » qu'elle peut induire, à condition de comptabiliser strictement le temps passé (c.-à-d. de ne pas comptabiliser plus ou moins de temps comptable que de temps réel). Ce nouveau type de SEL est cependant plus long à mettre en place.

Voici la liste des SEL de france : http://www.selidaire.org/spip/rubrique.php3?id_rubrique=211

Pour les Hautes-Alpes :

La Belle de Gap
chez Aimée CEZANNE - 24 rue du Colonel Roux
05000 GAP

Contact : Gilles BERGER
email : Jpd05000<AT>wanadoo.fr, mppetit<AT>wanadoo.fr
Tél : 04.92.46.22.65
(mise à jour 29/02/2008)



Le Galet du Buëch
8 chemin du trascoulet
05300 LARAGNE

Contact : Marie-Annie CHAPOY
email : machapoy<AT>club-internet.fr
Tél : 04 92 65 22 94
(mise à jour 01/05/2007)



SEL Embrunais
Route de Chalvet - L'Eterlou
05200 EMBRUN

Contact : Danielle
email : communication<AT>selembrunais.fr
site : www.selembrunais.fr
Tél : 04 92 44 36 89
/04 92 43 32 62 (Hélène )
(mise à jour 01/04/2008)


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Vaccin grippe A : mes raisons pour dire non

Publié le par Gerome

Communiqué de presse de  Michèle RIVASI (députée européenne Europe écologie / Les Verts, professeur agrégée de biologie)



Au lendemain du débat Mots Croisés diffusé sur France 2 hier soir lundi 23
>> novembre, l'eurodéputée écologiste française Michèle Rivasi précise sa
>> position sur la campagne de vaccination anti-grippe A initiée par le
>> gouvernement et rappelle quelques chiffres.
>>
>> "Je ne me ferai pas vacciner contre la grippe A, et cela pour différentes
>> raisons, affirme Michèle Rivasi, agrégée de biologie et députée européenne
>> Europe Ecologie. Tout d'abord parce que cette campagne de vaccination repose
>> sur des vaccins expérimentaux, sans un recul clinique suffisant et pour
>> lesquels les fabricants refusent de supporter les conséquences d'éventuels
>> effets secondaires graves."
>>
>> "Ces risques ne sont pas minimes, insiste Michèle Rivasi. La première vague
>> de vaccinations faite en France sur le personnel médical montre d'ailleurs
>> que les complications sont plus nombreuses que prévues." "On recense
>> aujourd'hui en France 8 complications aigues, dont 2 syndrômes de Guillain
>> Barré, parmi les 100 000 personnes vaccinés. Ces chiffres donnés par
>> l'AFSSAPS, l'autorité française en matière de médicaments, montrent que la
>> fréquence des effets secondaires suite à la vaccination anti-grippe A, en
>> particulier les effets les plus graves, se révèlent bien supérieurs aux
>> estimations des autorités de 1 pour 100 000" analyse Michèle Rivasi.
>>
>> "De plus, poursuit l'eurodéputée française, le manque d'information sur les
>> adjuvants présents dans les vaccins administrés ne permet pas aux personnes
>> vaccinées de donner leur consentement correctement et en toute connaissance
>> de cause." "Comment savoir quand vous lisez AS03 ou MF59C.1, que le vaccin
>> devant vous contient de l'aluminium, un dérivé du mercure ou encore du
>> squalène, une huile interdite aux Etats Unis, des traces d'oeufs ou d'autres
>> susbtances auxquelles vous pouvez être allergique ? Cela ne permet pas de
>> prendre une décision en étant correctement informé. C'est pourquoi il est
>> urgent que l'information donnée dans les centres de vaccination soit plus
>> transparente et explicite afin d'éviter des problèmes par manque
>> d'information," demande Michèle Rivasi.
>>
>> "Je ne suis pas anti-vaccination mais ces différents éléments me font
>> profondément douter du bien-fondé de cette campagne de vaccination
>> anti-grippe A, notamment auprès de populations sensibles comme les enfants
>> ou les femmes enceintes... Et ce, d'autant plus que la grippe A s'avère
>> finalement moins dangereuse que prévue" conclut l'eurodéputée. En effet, il
>> semble que le sentiment d'urgence qui prévaut à cette volonté de vaccination
>> massive s'appuie sur un alarmisme excessif. "Ce virus de la grippe A s'avère
>> particulièrement contagieux, notamment auprès des moins de 40 ans, mais
>> finalement beaucoup moins virulent et surtout beaucoup moins mortel que
>> celui par exemple des précédentes grippes saisonnières" déclare Michèle
>> Rivasi. "En Australie, où l'épidémie s'est terminée, les chiffres témoignent
>> d'une mortalité beaucoup plus faible qu'annoncée," complète l'eurodéputée.
>> En effet, des 6 000 morts envisagés mi-juillet 2009 par la ministre de la
>> santé australienne Nicola Roxon, le bilan au 30 octobre 2009 fait état en
>> Australie de 187 décès et 37 000 personnes contaminées. En Grande Bretagne
>> aussi, les prévisions ont été revues à la baisse. Au lieu des 65 000 décès
>> anticipés, les autorités considèrent maintenant un bilan d'environ 1 000
>> morts. Soit bien moins que les 4 000 à 8 000 morts annuels causés en moyenne
>> par la grippe saisonnière.
>>
>> Par ailleurs, selon l'article 9 du contrat passé entre le Ministère de la
>> Santé et les laboratoires pharmaceutiques, c'est l'Etat qui va assumer la
>> responsabilité juridique d'éventuels complications et effets secondaires
>> provoqués par ces vaccins," relève Michèle Rivasi. "C'est très grave et cela
>> constitue un regrettable précédent. Jamais jusqu'ici les compagnies
>> pharmaceutiques n'ont été dispensé de leur responsabilité de fournir un
>> produit sain. Cette décision du gouvernement n'est pas une bonne chose pour
>> la santé des citoyens."
>>
>> "Ce vaccin anti-grippe A représente dans ces conditions, selon moi, trop de
>> risques individuels pour des bénéfices très faibles" déclare Michèle Rivasi.
>>
>> Machiavel disait que "celui qui contrôle la peur des gens devient le maître
>> de leurs âmes". A méditer dans une société de plus en plus sécuritaire où le
>> principe de précaution peut être dévoyé à des fins politiciennes ou
>> financières.


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