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Du blé OGM non-approuvé de Monsanto dans l’agriculture américaine

Publié le par Gerome

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Le ministère de l’Agriculture américain a déclaré mercredi qu’une souche non approuvé de blé transgénique a été découvert dans un champ de l’Oregon, constituant une menace potentielle pourcommercer avec d’autres pays qui sont préoccupés au sujet des aliments génétiquement modifiés.

Dr. Michael Firko du Service d’Inspection Sanitaire de l’USDA a déclaré qu’un agriculteur a découvert des plantes génétiquement modifiées sur son exploitation.


Il n’y a actuellement aucune souche de blé transgénique approuvé dans l’agriculture américaine.Selon les responsables de l’USDA, la souche retrouvé est la même que le blé génétiquement modifiétesté par Monsanto et qui n’a jamais été approuvé. Monsanto a cessé de tester ce produit dans l’Oregon et dans plusieurs autres états en 2005.


L’USDA a déclaré que le blé transgénique est sain à la consommation, mais le ministère étudie comment il s’est retrouvé dans le champ.

Cette découverte pourrait avoir de graves implications pour l’industrie agroalimentaire américaine sice blé OGM s’avère être largement utilisé. De nombreux pays dans le monde n’accepteront pas l’importation d’aliments génétiquement modifiés.

Les agriculteurs biologiques ont exprimé leur préoccupation sur une potentielle pollution de leur production.

 

 


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La première plantation de canne à sucre transgénique est en création

Publié le par Gerome

La Commission nationale de biosécurité des produits génétiquement modifiés / National Genetically Modified Product Biosafety Commission de l’Indonésie a récemment approuvé la première culture de canne à sucre génétiquement modifiée (GM), ouvrant ainsi la voie au développement de la canne à sucre transgénique destinée à la production commerciale.

 

canne à sucre


Selon Bambang Purwantara, membre de la commission, « Nous sommes fiers d’annoncer que la première culture de base biotechnologique sera une canne à sucre résistante à la sécheresse.

La canne à sucre transgénique devrait être plantée d’ici l’année prochaine au plus tard ». Cette canne à sucre résistante à la sécheresse est la première d’une série de quatorze cultures que doit évaluer la commission.

 

Treize autres, comprenant du maïs, du soja et de la canne à sucre transgéniques, ont réussi aux essais de sécurité alimentaire qui garantissent la sécurité des produits pour la consommation humaine.

Les plantes biotechnologiques doivent également subir des tests de sécurité pour l’alimentation animale et de sécurité environnementale, pour évaluer à la fois leur utilisation comme aliments pour animaux et leurs impacts environnementaux.


L’article original peut être encore disponible en anglais ICI

Un article de Anggi M. Lubis, publié par merid.org et relayé par Jacques pour SOS-planete

Note de Jacques : comme d’habitude, on ne sait pas à quels tests de sécurité alimentaire ils font référence, ni qui les a effectués, mais on se doute bien que le laboratoire qui a procédé aux expertises est l’entreprise même qui s’est appropriée le brevet de cette semence.

 

 


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Monsanto l'emporte devant la Cour suprême face à un petit fermier

Publié le par Gerome

La Cour suprême des Etats-Unis a sans grande surprise donné raison lundi au géant américain de l'agrochimie Monsanto, dans un litige qui l'opposait à un petit fermier de l'Indiana (nord), accusé d'avoir enfreint ses brevets dans l'utilisation des graines de soja transgéniques.

 




La plus haute juridiction du pays n'a pas délibéré longtemps. Moins de trois mois après l'audience du 19 février, les neuf juges ont rendu une décision unanime en faveur du puissant Monsanto, qui réclamait 85.000 dollars à un producteur de soja de 75 ans, Vernon Hugh Bowman, dont l'avocat avait souligné la situation désespérée.

Cet agriculteur était poursuivi par Monsanto pour avoir replanté et cultivé des graines de soja modifiées génétiquement pour résister à l'herbicide que le géant produit également.

L'herbicide Monsanto Roundup tue toutes les mauvaises herbes mais épargne les semences dont les gènes ont été préalablement transformés.

L'agriculteur avait signé un contrat d'utilisation qui lui interdisait de conserver et de réutiliser ces semences après la récolte, afin de garantir l'achat de nouvelles semences chaque année.

Je n'ai rien fait de mal, avait-il déclaré.

Ce n'est pourtant pas l'avis de la haute Cour qui a confirmé la condamnation du fermier. La protection intellectuelle ne permet pas à un agriculteur de reproduire des graines brevetées en les plantant et en les récoltant, sans détenir une permission du propriétaire du brevet, a-t-elle tranché, dans son bref arrêt lu par la juge progressiste Elena Kagan.

Après avoir acheté des semences pour une seule récolte, Bowman en a gardées suffisamment chaque année pour réduire et éliminer la nécessité d'en acheter davantage. Monsanto détient toujours son brevet mais n'a reçu aucune rétribution pour la production annuelle de Bowman et la vente de semences traitées au Roundup, ajoute la Cour.

Le cultivateur affirmait avoir toujours respecté son contrat avec Monsanto, en achetant de nouvelles semences OGM chaque année pour sa culture primaire. Mais à partir de 1999, pour faire des économies, il avait acheté d'autres semences auprès d'un producteur local et les avait plantées pour une moisson distincte. S'apercevant que ces semences avaient développé une résistance à l'herbicide par contamination avec le champ de graines transgéniques, il avait alors répété l'opération de 2000 à 2007.

La décision de la Cour aujourd'hui affirme que les principes de longue date de la loi sur les brevets s'appliquent aux technologies capitales du XXIe siècle vitales pour la demande grandissante de notre planète et de ses peuples, s'est félicité le vice-président de Monsanto, David Snively. Elle donne aussi l'assurance à tous les inventeurs des secteurs public et privé qu'ils peuvent et doivent continuer à investir dans l'innovation.

Monsanto était soutenu par le gouvernement américain.

Si le simple fait de copier était autorisé, alors un brevet perdrait toute sa valeur dès la première vente, a estimé la haute Cour, le monopole du brevet ne serait valable non pas 20 ans (comme la loi le permet) mais pour une seule transaction. Et cela résulterait en une baisse d'incitation à l'innovation.

La Haute Cour a cependant sciemment limité sa décision à l'industrie agro-alimentaire même si elle reconnaît que ces inventions deviennent de plus en plus répandues, complexes et diverses.

Cela ouvre la possibilité que ce cas s'applique à d'autres technologies qui peuvent se copier, a déclaré à l'AFP l'expert Michael Ward, spécialiste des brevets. Quand la reproduction n'est pas commise par inadvertance, qu'elle n'est pas indispensable mais seulement imprévue, alors cette décision pourrait s'appliquer.

 

 


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Monsanto : on empoisonne des gens et on le fait bien.

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OGM : le maïs transgénique Bt affecterait la faune aquatique

Publié le par Gerome

Selon une étude américaine, l’insecticide produit par le maïs génétiquement modifié Bt, abondamment utilisé aux Etats-Unis, agirait aussi sur les insectes des cours d’eau, notamment via le pollen.

 

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Dans la saga des OGM, voilà un nouvel épisode où des scientifiques apportent des pièces à charge. Un groupe de chercheurs mené par Todd V. Royer, de l’université d’Indiana, a étudié les effets du maïs Bt sur les écosystèmes aquatiques. Génétiquement modifiée, cette céréale possède un gène issu de la bactérie Bacillus thuringiensis, qui provoque la production par le maïs d’une substance toxique pour les insectes, permettant de réduire la quantité d’insecticides épandus dans les champs.

 

Entre 2005 et 2006, l’équipe a passé au peigne fin douze rivières de l'Etat d’Indiana pour comprendre ce que devenaient les apports en produits végétaux émis par les champs de maïs : le pollen mais aussi les débris de feuilles et d’épis. Leurs résultats sont publiés cette semaine dans les comptes-rendus de l’académie des sciences des Etats-Unis (Pnas, Proceedings of the National Academies of Sciences).

 

Un insectide efficace

 

Le premier constat est que ces produits parviennent bien dans les cours d’eau avoisinant les champs de maïs. Le deuxième est que des insectes vivant dans ces eaux, des trichoptères, ingèrent ces débris végétaux, que l’on retrouve dans leur système digestif. Le troisième est plus inquiétant. Au laboratoire, des trichoptères nourris avec des matériaux végétaux tirés du maïs Bt affichent un taux de croissance de moitié inférieur à celui d’animaux nourris uniquement avec du maïs normal.

 

A condition de monter les proportions de maïs Bt à deux ou trois fois celles rencontrées dans les cours d’eau étudiés par l’équipe, la mortalité des trichoptères augmente beaucoup. Les chercheurs précisent que, d’une rivière à l’autre, les quantités de maïs Bt varient énormément. Or, dans d’autres Etats, comme l’Iowa et l’Illinois, ce maïs OGM est davantage présent et les auteurs estiment tout à fait possible que de telles doses se rencontrent dans les rivières de ces régions.

 

Pourquoi ces conséquences n’ont-elles pas été déjà observées ? Avant la mise sur le marché du maïs Bt, en 1996, expliquent les chercheurs, des tests ont bien été effectués pour estimer l’effet sur la faune aquatique mais ils ont été conduits sur des daphnies. Ces animaux sont des crustacés, et donc assez éloignés des insectes. Il n’est pas surprenant que la toxine du Bt ait davantage d’effets sur les trichoptères. L’impact des vastes étendues de cultures de ce maïs producteur d’insecticide pourrait donc être plus important que prévu sur les écosystèmes aquatiques.

 

 


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