La pollution de l'eau douce, un danger pour l'humanité

Publié le par Gerome

Les dégâts infligés aux cours d'eau, aux zones humides et aux lacs menacent de déstabiliser la diversité des espèces de poissons d'eau douce, avec des conséquences néfastes pour la sécurité alimentaire et les revenus des populations.

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Cours d'eau et lacs produisent 13 millions de tonnes de poissons chaque année dans le monde et procurent des emplois à 60 millions de personnes, selon une étude rendue publique vendredi et réalisée par le Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue) et le World Fish Centre (Centre mondial des ressources halieutiques).

Les poissons d'eau douce sont particulièrement importants pour l'alimentation des populations en Afrique et dans certaines parties d'Asie, car ils fournissent un apport en vitamine A, en calcium, en fer et en zinc, lit-on dans ce rapport.


Ces données illustrent les risques auxquels s'exposent les populations si les écosystèmes d'eau douce sont mis à mal. Ils soulignent aussi l'urgence qu'il y a à les préserver de toute pollution, mais aussi des changements climatiques, de la surpêche et des constructions de barrages.

Ce rapport a été rendu public en marge de la conférence des Nations unies sur la biodiversité qui se tient jusqu'au 29 octobre à Nagoya, au Japon.

Si la quantité de poissons pêchés en Asie et en Afrique a progressé ces 40 dernières années, les prises ont stagné, voire diminué dans d'autres parties du monde, et les dégâts subis par l'environnement sont l'une des causes de cette situation.

Ainsi, la pêche dans la Volga a diminué du fait des barrages; en d'autres endroits comme sur le lac Malawi et le lac Malombe, en Afrique, la surpêche et la dégradation de l'environnement sont responsables de la baisse des prises.

 


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Un gigantesque complexe d'énergie solaire verra le jour en Californie

Publié le par Gerome

Le gouvernement américain a donné son feu vert, lundi 25 octobre, à la construction en Californie du plus grand complexe d'énergie solaire au monde, a annoncé le ministre des affaires intérieures, Ken Salazar. Cette installation, qui se compose de quatre centrales solaires de 250 mégawatts chacune, sera capable de produire jusqu'à 1 000 mégawatts, soit suffisamment d'électricité pour alimenter de 300 000 à 750 000 habitations et d'en faire 'la plus grande centrale solaire dans le monde', a dit M. Salazar.

 

Ce projet mené par la firme Solar Millennium LLC s'étendra sur 2 842 hectares, près de Blythe, dans le comté de Riverside, et devrait créer mille emplois au plus fort de la construction. Une fois construit, le complexe emploiera près de 300 personnes de façon permanente. Selon le Wall Street Journal, le coût du projet est de 6 milliards de dollars (4,28 milliards d'euros), mais Solar Millennium pourra bénéficier d'un prêt conditionnel de 1,9 milliard de dollars du ministère américain de l'énergie.


Ce projet s'ajoute à une série d'autres initiatives dans le secteur des énergies renouvelables, annoncées ces dernières semaines par le gouvernement américain. Plus tôt en octobre, le ministère des affaires intérieures a en effet autorisé le premier de cinq projets d'énergie renouvelable jamais réalisés sur des terres fédérales, dont quatre en Californie et un dans le Nevada, deux Etats particulièrement affectés par la récession. M. Salazar avait également inauguré la plus grande usine au monde de production d'éoliennes à Pueblo dans le Colorado, construite par le groupe danois Vestas Wind Systems. Il avait, une semaine avant, signé un bail pour l'installation du premier parc d'éoliennes au large des côtes du New Jersey, sur la façade Atlantique.

 


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Corail : les récifs asiatiques sont décimés par le réchauffement des eaux

Publié le par Gerome

D'après une étude publiée par des chercheurs australiens, les coraux du sud-est asiatique et de l'océan Indien connaissent une mortalité très inquiétante, la plus massive jamais enregistrée au cours de ces dix dernières années. Un phénomène attribué au réchauffement des eaux.

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Comme l'explique le centre australien d'étude des récifs coralliens, cette mortalité a été engendrée par un afflux d'eau chaude dans l'océan Indien, qui a provoqué le blanchiment des coraux et leur mort, de l'Indonésie jusqu'aux Seychelles. L'étude indique que le phénomène a également touché des récifs des Philippines, du Sri Lanka, de Birmanie, de Thaïlande, de Malaisie et de Singapour.

 

"Il s'agit certainement du pire épisode de mortalité des coraux depuis 1998. Il pourrait s'avérer être le pire connu par les scientifiques", alerte Andrew Baird, l'un des chercheurs ayant mené cette étude. Il y a douze ans en effet, un afflux d'eaux chaudes avait eu un impact catastrophique sur les barrières de corail à travers le monde.Pour M. Baird, l'ampleur du phénomène est si importante, en raison d'une hausse de la température de l'océan bien plus forte que la normale, qu'il s'agit "presque certainement d'une conséquence du réchauffement climatique".

 

Les chercheurs soulignent qu'il est encore trop tôt pour savoir si la Grande Barrière de corail australienne sera touchée, mais ils estiment que les coraux de la mer d'Andaman et du centre du Pacifique ont de forts risques d'être touchés.

 


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Les espèces envahissantes menacent les écosystèmes

Publié le par Gerome

Le changement climatique devrait entraîner une multiplication des espèces animales et végétales envahissantes, véritables menaces pour les forêts, la pêche et les récoltes, rapporte le Programme mondial sur les espèces envahissantes (GISP).

Selon un rapport, publié vendredi en marge de la conférence de l'Onu sur la biodiversité à Nagoya, au Japon, le réchauffement de la planète et la multiplication de phénomènes climatiques extrêmes vont porter un coup à certaines espèces et dévaster les écosystèmes marins et terrestres.
"Le coût estimé des dommages causés par les espèces envahissantes s'élève à plus d'1,4 milliard de dollars par an, soit 5% du PIB mondial", souligne le rapport de cette organisation basée à Nairobi et financée par la Banque mondiale.


Selon les Nations unies, le changement climatique, la pollution, la déforestation et l'excès de chasse vont accélérer l'extinction d'espèces et menacer la diversité de la nature dont dépendent la santé, la qualité de l'air et de l'eau.
"Pris séparément, le changement climatique et les espèces envahissantes constituent les deux plus grandes menaces pour la biodiversité et la réserve des services liés à l'écosystème", note le rapport.
Le document passe en revue plusieurs types de plantes ou d'espèces envahissantes qui sont plus résistantes que d'autres face aux phénomènes climatiques.


CRABES VERTS ET POISSON LION


En Amérique du nord, la hausse des températures hivernales a provoqué une explosion du nombre de dendroctone du pin qui dévaste des forêts.
Dans les Caraïbes, le poisson lion, qui se développe dans les récifs de corail du Pacifique, de l'océan Indien et de la mer Rouge, s'est répandu depuis que l'espèce a été relâchée dans la mer dans les années 1980. Prédateur vorace, le poisson lion est doté d'épines venimeuses, n'a aucun prédateur et menace les crustacés, mollusques et autres espèces.


Le long de la côte ouest des Etats-Unis et du Canada, c'est le crabe vert européen qui menace les palourdes locales, les moules et les crabes.
Les mauvaises herbes, les insectes et les maladies représentent également un danger pour l'agriculture qui subvient aux besoins de plus d'un tiers de la population mondiale.
"Indirectement, le changement climatique va influer sur l'agriculture en augmentant le taux et l'intensité des espèces envahissantes", souligne le rapport.
Il exhorte notamment les dirigeants politiques à prendre des mesures pour mettre un terme à ces espèces envahissantes, à mettre au point des systèmes de détection précoce et à protéger les écosystèmes existants.

 


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Le mouvement des oasis en tous lieux

Publié le par Gerome

Né dans une oasis, Pierre Rabhi a toujours été sensible à la symbolique de ces lieux de ressourcement, nichés au cœur des déserts. C’est pour répondre à la désertification humaine, économique, morale… qu’il a initié le Mouvement des oasis en tous lieux.

 

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Ainsi de nombreuses personnes se sont établies seules ou en groupe dans des lieux où ils ont tâché de reconstruire leur autonomie. D’abord en retrouvant des savoir-faire (potager, autoconstruction, etc.) mais également en recréant un lien social précieux et facilitant. De nombreuses expériences ont ainsi permis à ces pionniers d’économiser beaucoup d’argent en mutualisant certains de leurs biens, de leurs savoirs et de leurs compétences : constructions collectives de maisons, mutualisation de voitures pour se rendre à la gare, d’appareils ménagers (lave-linge), de jardins potagers… Ils prouvent aujourd’hui qu’il est possible de faire reposer la richesse sur autre chose que la seule capacité financière et que l’on peut bénéficier d’une grande qualité de vie grâce à un autre paradigme de société.


Le mouvement des Oasis en tous lieux est membre du réseau européen des écovillages. Il compte aujourd’hui plus de 200 adhérents, dont 12 associations et un réseau de 20 correspondants locaux. Il fédère et anime un réseau de dix éco sites qui incarnent les idées forces du Manifeste pour des Oasis en Tous Lieux, avec un accent sur le recours à la terre nourricière.

Ces sites témoignent d’une grande diversité. Dans l’oasis de Carapa (30) quelques foyers se sont regroupés en habitats éco-construits à faible coût, où l’électricité est produite par le soleil et par l’eau grâce à une micro-turbine hydraulique.


Au Hameau des Buis (07) une vingtaine de foyers se sont mobilisés dans un projet intergénérationnel autour d’une école Montessori (La Ferme des Enfants) pour permettre la réalisation d’un éco-hameau économe en énergies, construit en bio-matériaux et généreux en initiatives favorisant le lien social et humain.

L’oasis de Bellecombe (26) expérimente et promeut un habitat léger (yourtes, tipis, roulotte) permettant de se loger autrement tout en restant proche de la nature et en minimisant l’empreinte environnementale.

Le Mouvement reçoit le soutien financier de la fondation suisse Luciole.

Publié dans Nature

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