OGM : les insecticides du maïs Bt retrouvés dans les rivières américaines

Publié le par Gerome

 

Des chercheurs américains ont effectué des analyses dans plusieurs cours d’eau de l’Indiana, six mois après la récolte de plants de maïs transgénique Bt. Les résultats obtenus révèlent qu'un quart des rivières étudiées sont polluées par les toxines que produit ce maïs pour lutter contre les insectes.

 

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La protéine insecticide Cry1Ab, produite par ce maïs génétiquement modifié, provient de la bactérie Bacillus thuringiensis ou Bt. Lorsqu'ils ont analysé six mois après la récolte 217 cours d'eau de l’Indiana, les chercheurs ont découvert que 86% des échantillons contenaient des déchets de maïs. Dans 23% des sites, ils ont détecté la présence de la protéine insecticide dans l’eau.

Les scientifiques font état d'une concentration moyenne de 14 nanogrammes par litre. Une quantité faible dont les conséquences font aujourd'hui l'objet de recherches et de débats. Aux États-Unis, le maïs Bt représente 63% du maïs cultivé, soit environ 23 millions d’hectares. Se pose alors la question de l'impact des doses relevées sur les organismes vivants et l’écosystème des cours d’eau. "Leur test de détection ne permet pas de savoir si la protéine est encore active, ce qui est la question clé" souligne Yves Bertheau de l’Inra.

Menée par Emma Rosi-Marshall, du Cary Institute of Ecosystem Studies, l'équipe qui a réalisé cette étude estime nécessaire de poursuivre les recherches pour déterminer si la menace est réelle ou non.

 


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OGM: plus d'un million de signatures pour demander l'arrêt des autorisations

Publié le par Gerome

 

Plus d'un million de citoyens de l'UE ont signé une pétition pour réclamer la suspension des autorisations de cultures et de commercialisation des organismes génétiquement modifiés (OGM), ont annoncé mardi Greenpeace et le mouvement Avaaz, à l'origine de cette initiative.

Lancée dans le cadre de l'initiative citoyenne instaurée par le Traité de Lisbonne en décembre 2009 pour permettre aux citoyens "d'inviter la Commission à proposer de nouvelles lois", cette pétition vise à stopper le processus d'autorisation des OGM.Greenpeace et Avaaz veulent remettre cette pétition au président de la Commission José Manuel Barroso dans les prochaines semaine et lui demandent de répondre rapidement aux préoccupations exprimées par les citoyens.

La collecte des signatures se poursuit pour atteindre 1,5 million et représenter le plus grand nombre d'Etats membres, ont précisé les deux organisations."La Commission va étudier les arguments développés dans cette pétition", a assuré mardi Frédéric Vincent, porte-parole du commissaire à la Santé John Dalli, en charge du dossier des OGM.

La pétition appelle José Manuel Barroso a "décréter un moratoire sur l'introduction des plantes génétiquement modifiées en Europe et à mettre en place un organisme éthique et scientifique indépendant chargé de mener à bien la recherche sur l'impact des OGM et déterminer leur régulation".Mais "Greenpeace est en avance", déplore la Commission. Une étape importante doit encore être franchie: l'adoption d'un règlement fixant les règles et procédures de l'initiative citoyenne.

La Commission a fait une proposition. Elle a obtenu un accord politique des Etats, mais n'a pas encore été approuvée par le Parlement.Légalement, la pétition n'est pas une vraie initiative citoyenne, reconnaît l'eurodéputé vert allemand Gérald Hafner, rapporteur sur l'initiative citoyenne.

Tout dépend désormais de M. Barroso. Il peut décider que cette pétition n'est pas recevable, souligne M. Hafner. Mais ce serait difficile à faire accepter politiquement."On ne peut pas ignorer plus d'un million de signatures", a reconnu un membre du cabinet du commissaire Maros Sefcovic, chargé de l'initiative citoyenne.

 


 

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Les boues rouges atteignent le Danube en Hongrie

Publié le par Gerome

On le redoutait, c'est maintenant confirmé. Le flux toxique provoqué par des boues rouges et dû à un accident industriel sur un site de fabrication de bauxite d'aluminium en Hongrie a atteint jeudi matin le Danube. A la clé : de graves menaces pour l'écosystème du deuxième plus grand fleuve d'Europe, a annoncé à un responsable du Service des eaux.

 

Selon ce dernier, les échantillons d'eau prélevés au confluent de la rivière Raab avec le Danube révèlent «un taux alcalin légèrement supérieur à la normale, entre 8,96% à 9,07%», alors que la normale est à 8%.


L'écosystème du 2ème plus long fleuve d'Europe en danger

L'accident est survenu lundi après la rupture pour des raisons encore inconnues d'un réservoir d'une usine de fabrication de bauxite-aluminium à Ajka, une ville située à 160 km à l'ouest de Budapest. Plus d'un million de mètres cubes de boue rouge toxique mélangée à de l'eau se sont déversés sur les sept villages voisins d'Ajka (la production d'une tonne d'aluminium entraîne le rejet de près de trois tonnes de boue rouge).

La vague rouge s'est répandue dans les rues et les champs et, comme les spécialistes sur place le craignaient, a finalement rejoint le fleuve. En fait, elle est passé de la rivière Raab dans le Danube peu après 8h30, à Györ.

 

Cette catastrophe écologique met en danger tout l'écosystème du 2ème fleuve le plus long d'Europe, après la Volga, notamment la faune et la flore.

Cet accident industriel, pire catastrophe écologique qu'ait connue le pays, a déjà fait quatre morts, dont une petite fille de 14 mois, plus de 120 blessés, trois personnes étant toujours portées disparues.

 


 

 


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Des milliers de nouvelles espèces marines découvertes

Publié le par Gerome

Plusieurs milliers de nouvelles espèces marines ont été découvertes à l'issue d'un recensement international effectué pendant dix ans.

 

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Ce projet (www.coml.org) devrait également permettre de mieux connaître l'impact de certaines menaces comme la surpêche de la morue et du thon, les différents types de pollution ou le réchauffement climatique.

Il pourrait notamment être utile pour évaluer les conséquences de la marée noire provoquée dans le golfe du Mexique par une fuite de pétrole d'un puits de la compagnie BP cette année.

Mené par 2.700 experts de 80 pays, ce recensement achevé lundi a permis la découverte de créatures telles qu'un "crabe yéti" aux pinces poilues, un poisson lumineux vivant dans les profondeurs marines pourtant privées de soleil, une espèce de crevette que l'on croyait éteinte depuis la période jurassique ou un calmar de sept mètres de long.


A aussi été découvert un puffin, oiseau de mer, parcourant 64.000 km tous les ans, soit la plus importante migration connue.

"Les informations en provenance des océans sont à la fois très bonnes et très mauvaises", a résumé Paul Snelgrove, de l'Université Memorial du Canada, rédacteur du rapport final.

Ces experts ont recensé plus de nouvelles espèces qu'ils ne pensaient en découvrir des mers arctiques aux flancs volcaniques de certains fonds marins.

FAUX SUSHIS


Ils ont porté de 230.000 à près de 250.000 le nombre de types d'animaux ou de végétaux connus dans les océans.

Ils estiment que bien plus, environ 750.000, restent à découvrir, notamment dans les étendues inexplorées de l'Arctique, de l'Antarctique ou de la partie orientale du Pacifique. En outre, la plus grande partie du plancher marin n'a toujours pas fait l'objet du moindre prélèvement.

"C'est une occasion énorme", s'enthousiasme Jesse Ausubel, co-organisateur du recensement et directeur de programme à la Fondation Alfred P. Sloan. "Pour chaque espèce que nous connaissons, trois autres restent à découvrir."

Le recensement a permis de découvrir plus de 6.000 nouvelles espèces potentielles, essentiellement des crustacés et des mollusques, dont plus de 1.200 ont fait l'objet d'une description précise.


En 2009, l'examen du golfe du Mexique a permis de recenser 8.332 espèces de poissons ou de mammifères dans la zone touchée par la fuite de pétrole provoquée par une explosion sur un puits de BP en avril 2010.

La comparaison entre ces chiffres et les données collectées ensuite permettront d'évaluer les dégâts à la faune et à la flore marine et donc le coût éventuel de la facture pour BP.


"C'est devenu l'une des contributions potentiellement les plus importantes du recensement", souligne Jesse Ausubel.

Deux membres de la commission formée par le président américain Barack Obama pour enquêter sur cette fuite, Terry Garcia et Donald Boesch, ont participé au recensement.

A plus long terme, l'observation des océans devrait permettre de mieux comprendre les menaces auxquelles ils sont confrontés comme l'acidification provoquée par le réchauffement climatique.

L'étude de la composition de certaines créatures pourrait aussi déboucher sur des avancées médicales.


Un projet connexe a permis de créer un "code barre du vivant" permettant aux scientifiques d'identifier les espèces à l'aide d'un rapide test génétique.

Ce code a déjà permis de mettre au jour de faux sushis à New York et il pourrait améliorer la lutte contre la fraude dans les exportations de poissons à travers le monde.

 

 


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Les désodorisants naturels

Publié le par Gerome

Un désodorisant est un produit destiné à éliminer ou à camoufler les mauvaises odeurs dans une habitation. Les parfums d'intérieur ou parfums d'ambiance sont des désodorisants qui agissent en diffusant du parfum.

 

Certains désodorisants et parfums d'ambiance émettent des substances polluantes ou toxiques. Lors d'essais effectués fin 2004 par la revue française Que choisir, certains produits testés ont émis du formaldéhyde (gaz irritant et cancérigène), des composés organiques volatils (benzène, toluène ou éthers de glycol) ou des substances allergènes (c'est le cas de certains ingrédients parfumants). Ils peuvent provoquer des maux de tête, des allergies ou des crises d'asthme. À cela il faut ajouter l'exposition à des substances cancérigènes.

Ces produits qui contribuent à la pollution intérieure des logements n'ont pas l'obligation de donner leur composition complète. Leur formulation est soumise à des contraintes mais il n'y a pas de réglementation concernant les substances émises lors de leur utilisation.

 

Pour éviter les mauvaises odeurs, il faut d'abord traiter le problème à la source. Il faut nettoyer son habitat et vider la poubelle régulièrement. Ne pas laisser des aliments pourrir dans le réfrigérateur ou les placards. Quand une odeur suspecte est détectée, il faut essayer de voir d'où elle provient pour en traiter la cause. Chaque jour, même en hiver, on renouvelle l'air en ouvrant en grand les fenêtres pendant une dizaine de minutes. Il faut aussi se rappeler que le propre n'a pas d'odeur : un intérieur parfumé au pin des Landes n'est pas une preuve d'hygiène.

Pour chasser les mauvaises odeurs, le meilleur moyen est d'aérer la pièce fenêtres grandes ouvertes pendant quelques minutes.

Démarrer une lessive ou cuisiner sont des activités qui diffusent une odeur agréable dans la maison. On peut aussi cultiver des plantes pour leur parfum. Un bouquet de fleurs du jardin parfume une pièce pendant quelques jours.

 

Alors comment donner une bonne odeur à sa maison sans risque pour la santé? Voici une liste des choses que vous pouvez faire :

 

1 : Pot pourri et plantes séchées

 

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Un pot pourri est une composition ornementale composée de plantes odorantes séchées. On peut faire soi-même ses pots pourris : on laisse sécher les ingrédients frais dans un four tiède pendant une heure ou deux puis on les place dans un récipient décoratif (coupe, plat etc.).
Quelques ingrédients d'un pot pourri : pétales de rose, bâtons de cannelle, rondelles de citron et d'orange séchées, clou de girofle, anis étoilé, grains de poivre, feuilles de menthe...
On peut mettre quelques gouttes d'huile essentielle sur un pot pourri dont les odeurs se sont estompées, pour lui redonner un parfum agréable.


Attention cependant aux substances arômatiques qu'elles soient produites chimiquement ou naturellement, notamment :

  • aux terpènes (pinède du pin, limonène du citron, terpinène,…) qui sont dangereux pour la respiration (voir l'article d'un magazine de consommation à ce sujet)
  • aux autres substances nocives comme le cinéol / alcool cinamique contenu dans les compositions du commerce (type pomme cannelle) et dans la canelle

Il faut faire attention aux pots pourris vendus dans le commerce auxquels on rajoute parfois du parfum de synthèse.

Les fleurs de lavande séchées sont souvent rassemblées dans un sachet en tissu et placées dans les armoires à linge, où elles éloignent beaucoup d'insectes (notamment les mites grâce au Camphre qu'elle contienne)

 

2 : Encens et papier d'Arménie

 

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L'encens comme le papier brûlent en se consumant lentement. 

 

Encens

L'encens se présente sous la forme de batons ou de cônes que l'on fait brûler. À l'origine, l'encens provient de la résine de plusieurs types d'arbres (Boswellia et autres).

L'encens est utilisé depuis l'Antiquité lors de rituels religieux et il brule encore aujourd'hui dans les temples bouddhiques et les églises catholiques. Mais il sert aussi à désodoriser la maison.

La combustion de certains encens du commerce dégage des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP). Certains HAP sont toxiques, d'autres comme le benzopyrène sont cancérigènes. NB : Les essais qui ont donné ces résultats n'ont pas été menés avec des encens traditionnels composés de gouttes de résine séchées.

 

Papier d'Arménie

Le papier d'Arménie se présente sous forme de petits rectangles de papier que l'on fait brûler.
Le papier d'Arménie a été testé parmi soixante douze désodorisants d'intérieur en 2004 par une union de consommateurs .L'information a été diffusée par le magazine Que choisir, le Papier d'Arménie dégage lors de sa combustion du formaldéhyde et du benzène.Cependant, selon le magazine cité précédemment les présences de benzène et formaldhéyde (méthanal) sont parmi les moins fortes de la plupart des produits testés.

 

3 :Diffuseur d'huiles essentielles

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La diffusion d'huiles essentielles assainit l'air et répand une bonne odeur dans la maison. Elle peut être aussi à but thérapeutique.

On trouve dans le commerce des diffuseurs électriques. Plusieurs modes de diffusion son possibles, les plus courant sont par brumisation (diffusion en micro gouttelettes) ou à basse température (diffusion par évaporation).

En moins coûteux, il y a le brûle parfum : on met de l'eau avec quelques gouttes d'huiles essentielles dans une coupelle chauffée par une bougie. L'huile essentielle s'évapore. Mais attention une huile essentielle brûlée perd ses propriétés thérapeutique et peut être nocive pour la santé.

Un rond d'ampoule en terre cuite est un anneau que l'on pose sur un ampoule. On dépose quelques gouttes d'huiles essentielles qui vont s'évaporer avec la chaleur de l'ampoule.


On peut aussi mettre un bol d'eau avec gouttes d'huiles essentielles sur un radiateur.

Des boules de coton imprégnées d'huiles essentielles peuvent être placés dans les pièces à parfumer.

Il faut être prudent car certaines huiles essentielles ne doivent pas être diffusées. Certaines huiles essentielles contiennent des composants allergènes comme le limonène. D'autres huiles essentielles ne sont pas diffusables en présence de jeunes enfants. De même, le temps de diffusion est à limiter à une quinzaine de minutes.

 


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