Volkswagen investit dans l'énergie éolienne

Publié le par Gerome

Volkswagen, le premier constructeur automobile européen, serait prêt à investir un milliard d'euros dans les énergies renouvelables. La société allemande aurait jeté son dévolu sur l'éolien offshore, et serait pour l'heure en quête d'un opérateur partenaire pour mener à bien son projet.

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Si l'on en croit les informations du Financial Times Deutschland, Volkswagen, qui a déjà des projets dans le solaire comme dans l'hydraulique, aurait prévu d'investir un milliard d'euros dans l'énergie éolienne. Se basant sur les confidences de sources proches du constructeur allemand, le journal révèle que Volkswagen prévoit d'investir dans un parc en mer. Le groupe serait même en pleines négociations avec quatre opérateurs du secteur, et devrait choisir un partenaire d'ici la fin de l'année.


Le parc éolien offshore devrait être doté d'une capacité initiale de 200 mégawatts, ce qui représente environ un cinquième de la capacité d'une centrale nucléaire, notre le Financial Times Deutschland. Ce projet entre dans le cadre des efforts réalisés par le constructeur pour atteindre son ambitieux objectif : réduire de 40% ses émissions de CO2, et ce d'ici à 2020. Investir dans les énergies renouvelables est aussi pour Volkswagen un moyen de se préparer au développement de la voiture électrique, sur lequel la firme travaille déjà, en planchant sur plusieurs modèles de véhicules propres.


Le constructeur allemand devrait ainsi dévoiler dans les semaines à venir une nouvelle voiture électrique, une monoplace dont la batterie pourra être rechargée sur plusieurs sources d'énergie, renouvelables notamment. D'après Volkswagen, les véhicules électriques représenteront d'ici à 2018, 3% des ventes de voitures.

 

 


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L’hôpital du futur inauguré à Alès

Publié le par Gerome

Ouvert depuis le mois de mai, le nouveau centre hospitalier Alès Cévennes (CHAC) (Gard) n’a cependant été inauguré que la semaine dernière, en présence du ministre de la Santé Xavier Bertrand. La direction de ce qui s’apparente à l’établissement de santé du futur s’est fixée il y a dix ans des objectifs environnementaux ambitieux et ses efforts portent aujourd’hui leurs fruits puisque le CHAC est le seul hôpital du pays à s’être vu attribuer le label HQE (Haute Qualité Environnementale).

 

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La construction de la structure, dont le coût a été évalué à 130 millions d’euros, a pris en compte les éléments naturels.  « Chaque fois qu’un patient va ouvrir la fenêtre de sa chambre, le chauffage ou le système de rafraîchissement se bloque. L’hôpital est également muni de structures brise-soleil sur les façades et ne dispose pas de climatisation, ce qui permettra d’économiser 1 438 tonnes de rejets de CO2 par an. A la place, on bénéficie d’un plafond actif, de tuyaux à base d’eau dans le toit, qui va chauffer ou rafraîchir la pièce. Le malade peut modifier la température de sa chambre grâce à un thermostat », précise Fabien Chanabas, son directeur adjoint.


 

Le plus gros du travail vert a cependant résidé dans l’approvisionnement énergétique de l’hôpital, équipé d’une chaufferie à bois et flanqué de panneaux solaires. « L’énergie est produite à plus de 80% par le bois venant des forêts avoisinantes », détaille M. Chabanas, pas peu fier de cette chaufferie qui permet de « réguler » quelque 52 000 mètres carrés. Intégrées au toit du bâtiment, les cellules photovoltaïques font le reste.


Outre le chauffage, un soin particulier a été apporté aux 278 chambres que compte l’établissement. Les patients pourront également profiter d’un plus grand confort acoustique et visuel. Afin de limiter les nuisances sonores, le circuit de livraison a en effet été installé à distance respectable des zones d’hébergement et chaque chambre dispose d’une vue sur l’extérieur. Des petits plus qui améliorent incontestablement les conditions de séjour des patients.


Le projet-pilote d’Alès fera bientôt des émules puisque deux établissements de santé labellisés HQE ouvriront prochainement en Île-de-France, l’un à Evry (Essonne) et l’autre à Gonesse (Val-d’Oise). Deux hôpitaux qui feront à leur tour du soin de la planète l’autre grande priorité.

 

 


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L'éducation à l'environnement au programme de la rentrée

Publié le par Gerome

De plus en plus d'élèves français suivent des enseignements sur le développement durable...

 

Construire une ville pour 10.000 personnes en respectant l'environnement, trouver comment nourrir 9 milliards de personnes d'ici 2050 ou de gérer durablement les ressources de nos océans: ces thèmes dignes de sommets des Nations unies sont désormais en bonne place à l'école, au collège et au lycée. «Ce sont des sujets qui rentrent aussi bien dans les sommets des Nations unies que dans les programmes d'enseignement parce que ce sont des questions essentielles du monde contemporain», souligne à l'AFP Jean-Michel Valantin, conseiller pour le développement durable (DD) au ministère de l'Education nationale.


Compost de déchets au lycée


L'éducation à l'environnement et au développement durable (EEDD) a été lancée en 2004 en France. Depuis l'an dernier, une grande partie du programme de géographie et sciences et vie de la Terre des collèges y est consacrée. En seconde au lycée tout le programme de géographie (plus de 44 heures sur l'année) traite des thèmes comme les déséquilibres à venir en matière de démographie, sécurité alimentaire, développement urbain et gestion des ressources.


Les outils pédagogiques pour les enseignants évoluent avec les technologies de communication. Des expositions photos aux jeux vidéo en passant par les extraits de conférences internationales ou des vidéos de témoignages concrets, il n'y a que l'embarras du choix. «Nous, au lycée agricole, on fait maintenant du compost avec nos déchets qui sert ensuite aux maraîchers près d'ici, et on a un projet de faire nos yaourts et planter nos légumes pour notre cantine», explique Toinon, élève du lycée du Paraclet près d'Amiens dans une vidéo disponible sur le site du pôle national de compétence en matière d'EEDD. Ce pôle basé à Amiens, véritable mine d'or de ressources pédagogiques aux contenus scientifiques validés, recense entre autres tous les textes réglementaires sur le DD.


«Les ados ne veulent pas porter la responsabilité des erreurs de la génération précédente»


«Ce dont les enseignants ont surtout besoin, c'est du ludique», précise Florence Clément, chargée de l'information à l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). En partenariat ou avec le soutien de l'Education nationale, des ministères de l'Ecologie et de l'Agriculture, nombre d'associations et organismes spécialisés multiplient les outils pour capter l'attention des élèves.


Le jeu vidéo Ecoville, promu par l'Ademe, vise à «construire une ville durable avec un cahier des charges imposé par la mairie et dans un temps imparti», explique Florence Clément. «La première fois, les élèves échouent toujours parce qu'ils font ce qu'on a l'habitude de faire, à savoir créer des tours pour y mettre rapidement le nombre d'habitants fixés par le cahier des charges.»

 

Ils n'ont évidemment pas assuré la capacité énergétique suffisante pour une population brusquement accrue, ont omis le problème de la gestion des déchets et ignoré la solution des bâtiments moins énergivores. Après examen des erreurs, la deuxième tentative tient souvent mieux compte de ces contraintes. «C'est en formant les enfants qui seront les ingénieurs, architectes ou avocats de demain qu'on va changer les choses», souligne Géraldine Poivert, présidente d'Ecofolio, éco-organisme du papier (collecte, tri et recyclage) et qui a formé plus de 100.000 enfants, notamment par des partenariats avec les rectorats de Corse et Montpellier.


Le réseau Ecole et nature avec Eco-emballages, promeut des éco-parlements des jeunes, initiative soutenue, parmi de nombreuses autres, par le ministère de l'Ecologie dans le cadre des activités extra-scolaires. «Pour intéresser les jeunes il faut qu'il y ait eu un déclic positif», selon Florence Clément citant une étude récente de l'Ademe, car «beaucoup d'adolescents ne veulent pas porter la responsabilité des erreurs de la génération précédente en matière d'environnement.»

 

 


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Hambourg, la capitale verte européenne, montre l'exemple

Publié le par Gerome

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La ville industrielle du nord de l'Allemagne a fait peau neuve pour devenir une ville verte...

On imagine le nord de l’Allemagne froid, industriel et gris. Pourtant, Hambourg est verte. La ville-région de près de 5 millions d’habitants a été élue Capitale verte européenne 2011 et déploie tous ses efforts pour verdir son immense port de commerce: depuis 1990, les émissions de CO2 y ont été réduites de 15 % et la ville compte atteindre - 40 % en 2020.


Dans le train « S-Bahn » qui mène au centre ville, on remarque déjà de nombreux jardins et potagers: les espaces verts représentent 16,7 % de l’agglomération. Les canaux et le grand plan d’eau en plein cœur de la ville sont parcourus par des bateaux à hydrogène, qui n’émettent pas de CO2. La société hySolutions a étendu cette technique à six bus à moteur hybride qui sillonnent Hambourg: «Les usagers apprécient car c’est silencieux et confortable», explique Britta Kampmann, représentante de hySolutions.


La révolution énergétique a déjà eu lieu


Le  «S-Bahn», lui, peut se targuer de rouler totalement à l’électricité verte. Car la révolution énergétique a déjà eu lieu à Hambourg: depuis 2007, un organisme public, Hamburg Energie, fournit la région en électricité 100 % renouvelable et locale, sans charbon ni nucléaire. Les éoliennes et les panneaux solaires fleurissent dans la ville, comme sur la colline de l’île Wilhelmsburg où l’ancienne décharge, dont les fuites avaient contaminé les sols dans les années 1970, a été transformée en un site propre dédié à la production d’électricité. En 2013, cette colline alimentera les 55.000 habitants de l’île, quartier défavorisé oublié entre deux bras de l’Elbe.


Sur l’autre rive, les bobos assistent à la renaissance des anciens docks: ils se changent en un éco-quartier qui émettra seulement un tiers du CO2 d’une ville classique. Hafen City mixe habitations, bureaux et commerces, chacun disposant de sa propre source d’énergie. Le WWF et Greenpeace y ont déjà leurs sièges et seront bientôt rejoints par 300 entreprises et  12 000 résidents. Sans oublier les 2 700 arbres qui rendront le quartier encore plus vert

 

 


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Les hydroliennes de Paimpol mises en services en 2012

Publié le par Gerome

Le premier parc hydrolien de France, implanté au large de l'île de Bréhat (Côtes d'Armor), sera mis en service en 2012. Des précisions ont été apportées la semaine dernière par EDF et les élus concernés.

 

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Le site d'implantation du futur parc hydrolien a été choisi : il s'agit du site de la Horaine, à 8 km au nord de l'île de Bréhat. 3 hectares seront consacrés au projet. A cet endroit, des courants de 3 mètres par seconde en moyenne ont été mesurés, parmi les plus puissants d'Europe.


Les hydroliennes seront fournies par le constructeur irlandais OpenHydro. D'une puissance unitaire de 500 kW, les 4 turbines de 16 m de diamètre seront fixées sur des tripodes métalliques par 35 mètres de fond.

Pour EDF, l'objectif de ce projet pilote est avant tout de mesurer les impacts sur l'environnement, et notamment sur l'importante population de homards.


Le projet représente un investissement de 24 millions d'euros. Le permis de construire sera déposé dans le courant du mois de mars. Il faudra encore attendre deux ans de procédures, dont 8 mois d'enquête publique, avant de voir la première machine tourner, au printemps 2011. Les trois autres devraient la rejoindre un an plus tard.

 

 


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