L’administration chinoise passe aux voitures électriques

Publié le par Gerome

L’exemple doit venir du pouvoir…

23 véhicules répartis au sein de 11 organismes du gouvernement central sont mis en circulation depuis le mois dernier dans le cadre d’une phase de tests préliminaires. Celle-ci doit durer un an avant un déploiement général dans d’autres branches de l’administration et déterminer si les modèles décarbonés de BYD et JAC Motors sont à la hauteur.

 



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Le gouvernement, qui avait déjà décidé en juillet dernier de porter la production à 500 000  voitures vertes par an à l’horizon 2015, veut, en plus de l’exemple, donner une base solide de promesses d’achats sur laquelle les constructeurs pourront compter.

 

Un vrai plus pour le développement durable ou un habile coup médiatique ?


Cette mesure, à laquelle il faut ajouter l’annonce du développement d’un nouveau biocarburant pour la flotte aérienne étatique, atteste de la bonne volonté de Pékin, qui vu la contribution de l’Empire du Milieu au réchauffement climatique se doit il est vrai d’en faire preuve. Elle vise également à apporter un deuxième souffle au constructeur BYD, dont l’image est nettement écornée depuis un accident récent ayant entraîné un incendie d’une voiture électrique et la mort du conducteur.


Rappelons en outre que le gouvernement est régulièrement accusé de dépenser allègrement l’argent du contribuable,  en particulier en se payant des voyages en voitures de fonctions. Bien que sans cesse croissante, l’autonomie des voitures zéro émission ne permettra pas de tels périples, aussi ces dernières seront-elles réservées aux déplacements courts. Leur apparition dans le parc automobile de l’Etat n’en demeure pas moins une bonne nouvelle dans le cadre de la lutte pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de la pollution atmosphérique, très importantes dans de nombreuses métropoles chinoises.

 

 


Publié dans Les bonnes nouvelles

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Les OGM augmentent nettement l'utilisation de pesticides

Publié le par Gerome

Selon une nouvelle étude US, les OGM ont induit une augmentation de l'utilisation des pesticides aux États-Unis : +7% entre 1996 et 2011... une paille. Sauf que les quantités d'herbicides épandues ont littéralement explosé ces dernières années, et les insecticides semblent suivre leur (mauvais) exemple.

 

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Chuck Benbrook, professeur-chercheur au Washington State University's Center, a étudié l'utilisation de pesticides aux Etats-Unis, sur trois types de plantes transgéniques (maïs, soja et coton), entre 1996 et 2011. Ses résultats ont été publiés vendredi dernier dans la revue scientifique Environmental Sciences Europe ; Sur la période 1996-2011, si les trois OGMont conduit à une réduction des quantités d'insecticides épandues de 56 000 tonnes, ils ont aussi généré une augmentation de 239 000 tonnes d'herbicides. Soit une augmentation globale de 183 000 tonnes de pesticides (+7%).



 Un bug (résistant)...



Mais l'important est ailleurs : durant les premières années qui ont suivi l'introduction des OGM, la consommation de pesticides a effectivement été réduite. Puis, des mauvaises herbes résistantesont fait leur apparition, et la tendance s'est inversée... On assiste actuellement à une véritable explosion, affirme le chercheur : la plus grosse partie de l'augmentation est survenue depuis 2007, et entre 2009 et 2010 seulement, la quantité d'herbicides épandue a bondi de 24%.

 

DéfoliantDécoiffant ! Non seulement les agriculteurs utilisent d'avantage d'herbicides classiques (du Roundup principalement), mais en plus, ils doivent appliquer d'autres herbicides, plus violents d'un point de vue environnemental et sanitaire, comme le "2,4-D" (un des constituants de l'agent orange qui a fait fureur au Vietnam)... dont les premières traces de résistance ont d'ailleurs déjà été constatées. Et l'histoire se répète du côté des insectes : la chrysomèle du maïs est en train de s'adapter aux toxines produites par les plantes, et les agriculteurs du Midwest sont désormais contraints d'épandre de nouveaux insecticides. La baisse constatée des quantités d'insecticides pourrait bien être rapidement effacée.



Tant qu'il y a du blé à se faire...



Pendant ce temps-là, Monsanto & co affirment toujours que les OGM ont réduit l'utilisation de pesticides. Et Graham Brookes de PG Economics, un groupe de consultants britannique spécialisé dans les biotechnologies, qui réalise une partie de ces études, est critique vis à vis de la nouvelle étude : selon lui, les hypothèses de travail du chercheur sont erronées les données qu'il a utilisées sont incomplètes. Tout du moins au regard de celles dont il dispose lui-même, et qui lui permettent de tirer une conclusion inverse. Le seul petit inconvénient, c'est que les données de Graham Brookes sont confidentielles et personne ne peut donc les vérifier. Mais c'est un détail...

Conclusion : On file un mauvais coton...

 

 

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Les bienfaits du chanvre

Publié le par Gerome

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Publié dans Nature

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ATTENTION! Monsanto possède maintenant BLACKWATER

Publié le par Gerome

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Un rapport publié par Jeremy Scahill dans The Nation (Black Ops Blackwater, 15/09/2010) a révélé que la plus grande armée de mercenaires dans le monde, Blackwater (désormais appelée Xe Services) services de renseignements a été vendue à la multinationale Monsanto. Blackwater a été rebaptisée en 2009 après être devenu célèbre dans le monde avec de nombreux rapports d’abus en Irak, y compris des massacres de civils. Il reste le plus grand prestataire privé de l’US Department of State « services de sécurité », qui pratique le terrorisme d’Etat en donnant au gouvernement la possibilité de le nier.


De nombreux militaires et des anciens officiers de la CIA travaillent pour Blackwater ou des entreprises associées créées pour détourner l’attention de leur mauvaise réputation et faire plus de profit en vendant leurs services-allant néfastes de l’information et de renseignement à l’infiltration, le lobbying politique et la formation paramilitaire – pour les autres gouvernements, les banques et les multinationales sociétés.

 

 


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OGM : l'étude choc sur les rats invalidée par l'Europe

Publié le par Gerome

L'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) estime que l'étude montrant un effet cancérigène d'un maïs OGM sur des rats est «d'une qualité scientifique insuffisante».

 

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L'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) conclut ce jeudi après-midi que l'article du Pr Gilles-Eric Séralini, signalant une toxicité potentielle du maïs OGM NK603 de Monsanto et d'un herbicide contenant du glyphosate, était «d'une qualité scientifique insuffisante pour être considéré valide pour l'évaluation des risques».

Il y a deux semaines, la publication de cette étude dans la revue Food and Chemical Toxicology , montrant notamment des photos de rats boursouflés de tumeurs cancéreuses «grosses comme des balles de ping-pong» après avoir ingéré pendant deux ans ce maïs génétiquement modifié, avait suscité une vive émotion. Mais elle s'est également attirée de vives critiques de la part de la communauté scientifique.



«L'examen initial réalisé par l'Efsa considère que la conception, le système de rapport des données et l'analyse de l'étude, tels que présentés dans le document, sont inadéquats», souligne l'autorité européenne basée à Parme (Italie), dans un communiqué publié sur son site Internet. Elle «invite les auteurs à partager certaines informations additionnelles essentielles afin de lui permettre d'acquérir la compréhension la plus complète possible de l'étude».



Joint par l'AFP, le Pr Séralini, biologiste moléculaire à l'université de Caen, a déclaré peu après qu'«il est absolument scandaleux qu'ils (l'Efsa) gardent secrètes les données qui leur ont permis d'évaluer» cet OGM et ce pesticide. «De toute façon, on ne leur donnera rien à eux. On mettra ça sur un site public, quand eux l'auront fait», a-t-il poursuivi.
Non conforme aux bonnes pratiques scientifiques



Le groupe d'experts dirigé par le biologiste suédois Per Bergman qui a analysé la publication considère que «les lacunes constatées ne permettent actuellement pas à l'Efsa de considérer les conclusions des auteurs comme étant scientifiquement valables. Les nombreuses questions relatives à la conception et à la méthodologie de l'étude telles que décrites dans l'article impliquent qu'aucune conclusion ne peut être tirée au sujet de l'occurrence des tumeurs chez les rats testés».



Par conséquent, l'Efsa estime «en se fondant sur les informations publiées par les auteurs, qu'il n'est pas nécessaire qu'elle réexamine l'évaluation précédente réalisée sur la sécurité du maïs NK603, ni qu'elle tienne compte de ces résultats dans le cadre de l'évaluation actuelle qu'elle effectue sur le glyphosate».

En clair, les importations de ce maïs interdit à la culture en Europe mais autorisé pour l'alimentation du bétail n'ont pas lieu, pour l'heure, d'être interrompues.

Les experts européens jugent que «l'article n'a pas été élaboré conformément aux bonnes pratiques scientifiques en vigueur, telles que les lignes directrices reconnues sur le plan international en matière d'études scientifiques et de communication des résultats».


Deux phases

«Certains pourraient être surpris par le fait que la déclaration de l'Efsa se concentre sur la méthodologie utilisée dans cette étude plutôt que sur ses résultats, mais cette question est justement au cœur du problème», explique Per Bergman, toujours sur le site de l'Efsa. «Lorsqu'on réalise une étude, il est essentiel de s'assurer qu'un cadre approprié soit mis en place. Si on a clairement défini ses objectifs et qu'on a établi une conception et une méthodologie appropriées, on constitue une base solide à partir de laquelle des données précises et des conclusions valides peuvent être générées. Sans ces éléments, il est peu probable que l'étude se révèle fiable, valide et de bonne qualité».



L'examen préliminaire publié ce jeudi par l'Efsa constitue la première étape d'un processus qui se déroulera en deux phases. Une seconde analyse, plus complète, sera publiée d'ici la fin octobre 2012. «Celle-ci tiendra compte de toute information complémentaire communiquée par les auteurs de l'étude», à condition toutefois qu'ils reviennent sur leur décision de ne rien transmettre. Elle inclura également un résumé des évaluations réalisées par les États membres sur l'article ainsi qu'une analyse menée par les autorités allemandes responsables de l'évaluation du glyphosate.



À noter qu'en début de semaine l'agence de sécurité sanitaire allemande, le BfR, a déjà rendu un avis négatif sur la fameuse étude. D'après nos informations, son homologue française, l'Anses, devrait publier son avis autour du 20 octobre.

 

 


Publié dans OGM j'en veux pas!

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