La Colombie a détruit des milliers de tonnes de semences et d'aliments
Merci monsanto et merci le libre échange américain!
En Colombie, on détruit des milliers de tonnes d’aliments et de semences paysannes en conséquence du traité de libre échange avec les Etats-Unis.
Le 24 août 2011, la tranquillité de la petite ville de Campoalegre, au Sud de la Colombie, est brusquement interrompue par l’irruption de forces de la police militaire accompagnant cinq fonctionnaires de l’Institut Colombie d’Agriculture et d’Elevage (ICA). Ceux-ci confisquent et détruisent les sacs de riz produits par une vingtaine de paysans locaux. Des sacs contenant soixante-dix tonnes de riz destiné à l’alimentation humaine sont ainsi déchirés à la pelleteuse, puis jetés à la décharge publique.
En 2011, 1167 tonnes de semences, puis en 2012, 2793 tonnes, principalement de riz, mais aussi de pomme de terre, de maïs, de blé, de plantes fourragères et de haricot rouge sont ainsi retirés de la circulation dans cinq départements, près de la moitié étant détruite, l’autre confisquée.
La motivation de ces actions d’un organisme d’Etat dont la mission est de « contribuer au développement et aux exportations du secteur agricole colombien en s’assurant de la santé et de l’innocuité de la production primaire » (sic) ? Montrer que la Colombie respecte les clauses relatives aux droits de propriété intellectuelle appliqués aux semences, prévues par le Traité de libre échange avec les Etats-Unis, ratifié par la Colombie dès 2008 et par le Congrès de Washington en 2011. Appliqués aux semences, ces droits sont consignés dans la convention UPOV de 1991, approuvé en Colombie par la loi 1518 de 2012.
Une loi colombienne de 2006 prévoyait déjà des peines de quatre à huit ans de prison et des amendes allant de 26 à 1 500 salaires mensuels à l’encontre de ceux qui ne respecteraient pas les droits de propriété intellectuelle sur les semences. En 2010, la résolution 9.70 de l’ICA a renforcé ces obligations, en régulant la production, l’usage et la commercialisation de semences en Colombie.
Désormais la vente de semences, dont d’aliments, issus de la sélection paysanne est déclarée illégale, au motif que leurs qualités sanitaires ne seraient pas garanties. La qualité et la valeur ajoutée des semences certifiées justifient-elles ces dispositions sévères ?
Pour les paysans colombiens, le prix des semences certifiées est de deux à trois fois le prix des semences paysannes sur les marchés locaux. Suivant leur expérience, les premières ne présentent pas d’avantage significatif sur les secondes, même lorsque l’agriculteur achète l’ensemble du « paquet technologique » (fertilisants, pesticides) et suit les conseils prévus par les industries semencières.
Bien souvent, semences certifiées et semences paysannes se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Leur principale différence ? Les premières ont été enregistrées par de grandes entreprises semencières, après avoir été sélectionnées sur la base de leurs propriétés. Mais le stock initial de ces entreprises provient nécessairement de la sélection de semences effectuée par des générations de paysans. Le régime de propriété intellectuelle sur les semences semble donc marcher sur la tête.
Trois entreprises semencières dominent le marché mondial
Le documentaire « 9.70 » de Victoria Solano, dont sont tirées plusieurs informations présentées ici, révèle qu’aucune information préalable n’avait été fournie à la population avant l’intervention musclée de l’ICA, ni par consultation locale, ni par l’organisation de forums, ni même en informant les moyens de communication.
Cette situation témoigne de l’éloignement de certains hauts fonctionnaires des réalités que vivent les 60 % de la population colombienne impliqués dans l’agriculture, soit 3,5 millions de familles. Il semble plus important pour l’État colombien d’assurer le respect de résolutions en porte-à-faux avec les réalités sociales que d’assurer les bases du développement rural.
La situation de la Colombie est loin d’être unique. Elle est le reflet du marchandage des intérêts économiques pratiqué au niveau mondial dans le cadre des accords commerciaux bilatéraux ou multilatéraux (OMC). Les aspects du droit de propriété intellectuelle liés au commerce (ADPIC) sont toujours partie intégrante de ces accords de libre échange. Ils supposent le respect du droit des brevets et du système mis au point pour tenir compte de certaines spécificités du monde agricole, le certificat d’obtention végétale (COV).
À la différence du brevet, celui-ci concède à l’agriculteur certains droits, mais pas celui d’échanger librement les semences, puisque les droits de propriété intellectuelle appartiennent aux industries semencières.
Grâce à cette protection, trois entreprises semencières multinationales contrôlent déjà au niveau mondial 47 % du marché des semences certifiées (Monsanto, Dupont de Nemours et Syngenta), sept autres en contrôlent 30 %. En Colombie, les entreprises multinationales ne contrôlent directement « que » 15 % de la production de semences, mais parmi les entreprises colombiennes contrôlant le reste de la production, bon nombre sont franchisées des multinationales.
Un bilan catastrophique au Mexique
L’accord de libre-échange entre la Colombie et les Etats-Unis d’Amérique connaît un précédent dont on peut examiner les conséquences sur deux décennies : celui de l’accord de libre-échange nord-américain entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, entré en vigueur le 1er janvier 1994. Malgré les promesses faites de part et d’autre du Rio Grande, les conséquences sur l’emploi et le développement rural ont été, selon toutes les études réalisées, catastrophiques dans l’ensemble des pays, l’accord ne bénéficiant qu’à des grandes entreprises.
En matière agricole, le Mexique avait obtenu un délai pour libéraliser le commerce des produits de base, dont le maïs, mais son gouvernement s’était empressé d’anticiper cette libéralisation, tout comme le gouvernement colombien a anticipé la mise en œuvre du TLC.
Les conséquences sur les prix aux producteurs et sur la réduction des variétés proposées aux consommateurs ont été dramatiques. Des plants de maïs transgéniques ont rapidement été détectés dans l’Etat d’Oaxaca, cœur de l’agrobiodiversité de cette céréale à la base de l’alimentation de toute l’Amérique centrale depuis plusieurs millénaires. Plus que jamais, le monde agricole mexicain est en crise, sans que les autres secteurs économiques aient significativement gagné à cette ouverture commerciale incontrôlée.
Les droits de propriété intellectuelle sur les semences sont le principal outil de la concentration économique du secteur, aboutissant à la réduction de la diversité des espèces cultivées. Sur 80 000 plantes comestibles répertoriées, seulement trente fournissent aujourd’hui 90 % des calories, appauvrissant d’autant notre alimentation.
Comme l’explique Vandana Shiva, militante et scientifique indienne, dans le rapport Seedfreedom et lors de la quinzaine des semences libres 2012, les principes mêmes du COV reposent sur des critères industriels peu compatibles avec les qualités du vivant : distinction, homogénéité et stabilité s’opposent notamment aux qualités de variabilité, adaptabilité et résilience propres au monde vivant.
Au moment où des négociations visant à mettre un terme au conflit armé qui ravage certaines régions de Colombie depuis un demi-siècle connaissent des avancées significatives, des dizaines de milliers de paysans colombiens manifestent à Bogota pour ce qui leur semble une déclaration de guerre contre l’agriculture paysanne et la souveraineté alimentaire. La préservation de celles-ci est un enjeu de premier plan, non seulement pour l’avenir de la Colombie, mais pour celle de l’Humanité.
Environnement : il attaque Arte en justice pour lui avoir ouvert les yeux
J'ai peine à le croire et pourtant. Lisez plutôt ceci :
Première audience du procès qui l'oppose à la chaîne franco-allemande Arte. Selon ses propres propos, cet électricien de 37 ans vivait « dans une confortable ignorance » jusqu'à ce qu'une série de reportages l'empêche « pour toujours de vivre dans l'insouciance » et le plonge dans une « culpabilité quotidienne insoutenable ». Rencontre.
L'homme que nous rencontrons a apporté des photos, de lui, avant. Elle font partie du dossier qu'il a transmis au juge. On y voit un jeune homme enjoué et épanoui, qui semble tirer le meilleur parti de toutes sortes de situations : Laurent au ski après une chute, recouvert de poudreuse mais hilare; Laurent au restaurant, bien portant et rieur; Laurent aux Maldives, exhibant avec une joyeuse fierté un poisson multicolore planté au bout d'un harpon.
Le Laurent que nous rencontrons n'est plus le Laurent des photographies : maigre, pâle et voûté, il semble porter sur ses épaules frêles une grosse partie de la misère du monde. Son regard navré trahit une apathie résignée, quasi communicative, que seul ce procès hors du commun pourrait peut-être apaiser.
« Avant j'adorais aller au resto, pour manger de la viande, surtout du bœuf. Mais depuis que j'ai vu ce putain de reportage sur les dégâts de l'élevage intensif bovin, une aberration économique qui détruit nos forêts, pollue nos sols et tue même des humains, je ne peux plus, c'est fini » murmurait un Laurent absent, dont les repas sont aujourd'hui exclusivement composés de légumes de saison locaux, dont le goût lui paraît aussi insipide que l'est sa vie aujourd'hui.
A contrecœur, le lyonnais a même dû abandonner ses deux passions qu'étaient le ski et la planche à voile, depuis le jour où, dans la même soirée il a visionné les documentaires « Les sports d'hiver : cancer des montagnes » et « Les polymères ou la destruction programmée de notre planète ».
« J'en veux à cette chaîne, qui m'a exposé à une vérité inutile mais destructrice » résume Laurent, dont l'essentiel de l'argumentaire repose sur le fait que « même si l'humanité a conscience de tout ces problèmes, on sait que personne ne fera jamais rien, alors autant ne pas savoir ».
Pour Me Gilbert Larcot, l'avocat de Laurent Gémeille, ce procès est de loin le plus important de toute sa carrière, tant l'éventualité d'une victoire aurait selon lui des conséquences colossales. « Si nous gagnons, ce sont des millions d'individus qui pourront, grâce à la jurisprudence, attaquer tous ceux qui nous gâchent la vie avec des vérités terribles en face desquelles nous sommes de toute façon impuissants. Je pense notamment à toutes ces organisations écologistes qui à force de culpabilisation, à nous prédire chaque jour la fin du monde, ont plongé des générations entières dans une léthargie paralysante, dont, franchement, une économie en crise n'a vraiment pas besoin ».
La chaîne Arte n'a pas souhaité répondre à nos question, nous redirigeant simplement sur un de ses reportages : « Les effets pervers de la presse indépendante dans les démocraties occidentales ».
Inde: 250 000 agriculteurs se suicident par an à cause du prix Nobel « Monsanto » !
BANGALORE, Inde – Les suicides d’agriculteurs sont très courants en Inde. Certains affirment que la faute en incombe à l’augmentation des récoltes génétiquement modifiées.
«Le monopole des semences a mené aux suicides», a affirmé Dre Vandana Shiva, fondatrice de la Fondation Naydanya pour la Recherche pour la Science, la Technologie et l’Écologie.
Shiva a parlé du coton Bt, variété de coton génétiquement modifié vendue par Monsanto, le géant de la biotechnologie: «Actuellement, 95 % des semences de coton appartiennent et sont contrôlées par Monsanto. Comme la plupart des sociétés de récoltes de coton sont liées par des accords de licence avec Monsanto, le prix des semences a grimpé de 8000 %.»
Les suicides d’agriculteurs sont concentrés dans l’ouest de l’Inde, dans des régions où pousse le coton.
Dans un documentaire de 2011, intitulé Semences amères, le réalisateur américain Micha Peled soupçonne des sociétés comme Monsanto d’avoir fait main basse sur les semences en Inde.
Peled affirme que les OGM sont la cause d’un quart de millions de suicides d’agriculteurs par an.
Ces suicides ont constitué un moteur puissant dans les protestations de masse contre les OGM en Inde.
Le 8 août, plus de 1000 fermiers de 20 États se sont réunis dans la capitale pour demander l’interdiction des OGM. La manifestation a obtenu ampleur et signification parce que le 8 août est célébré comme le jour où les masses indiennes se sont soulevées contre le pouvoir colonial britannique en 1942.
Le 15 août, les agriculteurs ont présenté, à leur premier ministre, un drapeau indien tissé avec du coton biologique pour célébrer la Journée de l’Indépendance.
Le gouvernement a pris quelques mesures pour réguler les OGM.
En août 2012, le Comité permanent parlementaire sur l’Agriculture a publié un rapport de 492 pages et demandé l’interdiction des cultures alimentaires génétiquement modifiées dans le pays. En octobre 2012, le Comité Technique d’Experts (TEC) nommé par le tribunal suprême a recommandé un moratoire de dix ans sur les essais des OGM dans les champs en Inde, afin de considérer leurs impacts sur la santé, l’environnement, l’économie et autres.
Néanmoins, selon Reset, consultant allemand en développement durable à but non lucratif, 71 variétés de récoltes génétiquement modifiées poussent dans des champs expérimentaux en Inde.
Le coton génétiquement modifié est entré dans le pays en 2002. En 2009, une aubergine Bt (aubergine génétiquement modifiée) a obtenu le feu vert – première culture comestible génétiquement modifiée à entrer en Inde. Cependant, en 2010, l’aubergine a été placée sous moratoire, à la suite des protestations et des inquiétudes sur ses impacts inconnus sur la santé.
En début d’année, le gouvernement indien a rendu l’étiquetage des OGM obligatoire.
«Nous avons dû nous battre devant le tribunal suprême pour demander l’étiquetage», a déclaré Shiva.
Alors que les OGM attisent les protestations de masse en Inde, certains affirment que les récoltes d’OGM peuvent accélérer le développement du pays en accroissant le rendement des cultures.
Les OGM bénéficient-ils à l’Inde?
Le département du Développement économique et rural agricole de l’Université Georg-August de Göttingen, Allemagne, a sondé 533 fermes dans quatre États indiens produisant du coton, entre 2002 et 2008.
Il a découvert que le coton Bt a bénéficié à de petits agriculteurs. Le rendement du coton a augmenté de 24 % et les profits se sont accrus de 50 % en moyenne.
Au contraire, Shiva a déclaré avoir vu peu des bénéfices supposés, mais de nombreux coûts supplémentaires et dettes. Sa fondation de recherche a surveillé les activités liées aux OGM depuis 1997 et mené une campagne anti-OGM au niveau national et international.
«La semence ne parvient pas à lutter contre les parasites, il y a eu plus de ravages et plus de pesticides doivent être diffusés», a expliqué Shiva. «La combinaison des coûts élevés, des semences non renouvelables et des pesticides coûteux ont enfermé les agriculteurs dans les dettes. Ce piège des dettes les a poussés au suicide», a-t-elle ajouté.
Shiva a déclaré: «Les OGM ne sont pas nécessaires en Inde. Le groupe d’experts techniques du Tribunal Suprême l’a reconnu, le comité parlementaire sur l’agriculture l’a reconnu, et les expériences avec le coton Bt l’ont montré.»
Batailles de brevets et autres empiétements présumés de Monsanto
Monsanto aurait trafiqué 16 variétés locales d’aubergines pour développer sa variété génétiquement modifiée. L’Autorité Nationale de la Biodiversité a engagé des poursuites contre Mahyco, le partenaire indien de Monsanto.
Selon Greenpeace, Monsanto a tenté de breveter, non seulement une variété de blé, mais aussi l’utilisation de blé – la fabrication de rôtis, pains, etc. – citant l’Autorité de la réglementation de la biotechnologie d’Inde (BRAI) 2013. Les syndicats d’agriculteurs et Greenpeace, indignés, se sont battus avec succès et le brevet a été annulé.
Shiva a déclaré: «s’il n’y a pas de brevets, il n’y aura pas d’OGM. La seule raison pour laquelle des sociétés comme Monsanto font pousser des OGM est qu’ils peuvent déclarer des brevets et percevoir des redevances. Les semences devraient se trouver entre les mains des agriculteurs».
Anticipant les impacts négatifs des OGM, certaines organisations indiennes ont débuté des programmes de conservation de semences. Les organisations non gouvernementales, comme Naydanya et la Société de développement Deccan, par exemple, ont discuté avec les agriculteurs sur les OGM et les ont informés sur les bénéfices et les dangers.
À Vidharba, la région orientale de Maharastra où se sont produits le plus de suicides d’agriculteurs, l’organisation de Shiva aide les fermiers grâce aux banques de semences qu’elle a créées. L’organisation dispose de 111 banques de semences communautaires dans le pays.
Projet de Loi de l’autorité de régulation de la biotechnologie de l’Inde
Un projet de Loi a été présenté auprès de la chambre basse du Parlement indien, le 22 avril, afin de créer une autorité de régulation pour la biotechnologie. Greenpeace et d’autres opposants aux OGM affirment que cela a pour but de museler les protestations.
Greenpeace déclare dans un rapport que le projet de loi de l’autorité de régulation pour la biotechnologie en Inde (BRAI) ne fait pas mention de «tests de biosécurité et d’évaluations indépendants sur le long terme, sur les récoltes génétiquement modifiées».
«Le projet de loi de la BRAI ôte le pouvoir de décisions des gouvernements des États dans les publications ouvertes sur les récoltes OGM, y compris pour les expériences», a déclaré Greenpeace. Cela signifie que le projet de loi remplace l’autorité constitutionnelle du gouvernement de l’État sur la santé publique et l’agriculture.
Un habitant des Kiribati réclame le statut de réfugié climatique
La plupart des atolls coralliens dépassent à peine le niveau de l'eau...
Un habitant des Kiribati, un archipel du Pacifique menacé par la montée des eaux, a demandé à la Nouvelle-Zélande le statut de réfugié pour cause de réchauffement climatique, une première mondiale selon son avocat.
Ioane Teitiota, 37 ans, a fait appel cette semaine du refus des autorités néo-zélandaises de l'immigration de lui accorder le statut de réfugié, ce qui entraîne son retour forcé vers les Kiribati, a expliqué jeudi à l'AFP son avocat Michael Kitt.
Des zones entières de l'archipel, une trentaine d'atolls coralliens dont la plupart dépassent à peine le niveau de l'eau, sont régulièrement envahies par l'océan. L'érosion grignote les rivages et les récoltes s'appauvrissent en raison de l'infiltration d'eau salée dans les réserves d'eau douce.
«Un accès à l'eau douce est un droit fondamental. Le gouvernement des Kiribati est incapable, et peut-être réticent, de garantir ces choses car c'est totalement hors de son contrôle», a déclaré l'avocat à Radio New Zealand.
Le cas de son client pourrait créer un précédent, non seulement pour les 100.000 habitants des Kiribati, mais pour toutes les populations menacées par le changement climatique causé par l'homme, a-t-il avancé.
Cette montée du danger créé une nouvelle classe de réfugiés, dont les droits ne sont pas reconnus par les conventions internationales, a poursuivi l'avocat.
«C'est une situation qui évolue constamment. Il arrivera un moment où les tribunaux et les lois vont devoir décider de la façon dont il va falloir agir», selon Michael Kitt.
Les autorités de Nouvelle-Zélande ont refusé le statut de réfugié à Ioane Teitiota en arguant que personne ne menaçait sa vie s'il retournait chez lui. Mais Michael Kitt réplique que la vie de son client, et de ses trois enfants, est de fait menacée par l'environnement.
«M. Teitiota est persécuté, de manière passive, par les circonstances dans lesquelles se trouve son pays natal, et que le gouvernement des Kiribati ne peut en aucun cas améliorer», a déclaré l'avocat.
La Haute cour d'Auckland doit se prononcer dans cette affaire avant la fin du mois.