Un nouveau « continent » de déchets a été découvert dans l’océan Atlantique Nord !

Publié le par Notre Terre

On la croyait spécifique au nord-est de l’océan Pacifique, la célèbre « grande plaque de déchets du Pacifique » a également son équivalent dans l’Atlantique Nord : un nouveau continent de déchets déjà plus grand que la France a été découvert !

 

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En 1997, le capitaine Charles Moore, fondateur de l’Algalita Marine Research Foundation, découvrit la « grande plaque de déchets du Pacifique » (Great Pacific Garbage Patch), une zone océanique dans l’océan Pacifique qui, avec les courants marins, concentre les déchets que nous rejettons directement en mer mais surtout ceux issus de nos activités terrestres.
En 2007, de nouvelles observations avaient montré que cette zone s’accroissait constamment et atteignait déjà 3,43 millions de km², soit une surface plus importante qu’un géant comme l’Inde !

Or, des scientifiques viennent de révéler que cette « plaque » a son équivalent dans l’océan Atlantique !
D’une profondeur estimée à environ 10 mètres et d’une superficie équivalente à la France, la Belgique et la Grèce réunies, cette décharge flottante s’est formée à moins de 1000 kilomètres des côtes américaines. Elle est située à environ 930 km des côtes américaines, et son centre se trouve à la latitude d’Atlanta.

Cette immonde découverte est le fait de la Sea Education Association (SEA). « Beaucoup de personnes ont entendu parlé de la grande plaque de déchets du Pacifique mais ce problème demeurait encore inconnu dans l’Atlantique » a déclaré Kara Lavender Law, un océanologue de la SEA.
Plus de 7000 étudiants encadrés par l’association américaine pendant 22 ans ont pu directement observer et collecter des déchets marins sur une zone située entre 22 et 38 degrés de latitude Nord. Cette nouvelle alarmante a été révélée lors de la plus grande manifestation concernant les sciences océanographiques : l’American Geophysical Union’s 2010 Ocean Sciences meeting qui s’est tenue à Portland, le 23 février 2010.

 

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Et pourtant, cette « zone de concentration, correspondant à la mer des Sargasses, est déjà décrite en 1869 par Jules Vernes ! Elle concentrait alors ces algues brunes flottantes, dont elle tire son nom, et les débris naturels provenant du Mississippi. » précise François Galgani, responsable de projets environnementaux à l’IFREMER.
Un nouveau « continent » de déchets

Cette nouvelle « plaque de déchets » résulte de l’accumulation de déchets plastiques : bouteilles vides, bouchons, sacs… et des milliards de débris dont la masse unitaire n’excède pas un dixième de celle d’un trombone. Dans certaines zones, les observateurs ont relevé jusqu’à 200 000 fragments de déchets par kilomètre ! Ils peuvent s’accumuler jusqu’à 20 mètres de profondeur comme en témoignent les vagues qui les ramènent à la surface.

La grande majorité de ces fragments est issue de déchets de consommation qui proviennent de décharges à ciel ouvert et qui ont été emportés par le vent, mais aussi de rejets via les fleuves et les navires en mer.
Guidés par les courants marins, ils s’accumulent ensuite formant des plaques de déchets océaniques. Ces observations confirment qu’il y a sans doute beaucoup d’autres accumulations. En effet, « compte tenu des courants marins, deux autres zones réserveront probablement d’aussi désagréables surprises au cours des prochaines années, toutes deux au large de l’Amérique du Sud : l’une du côté Pacifique, au large du Chili et l’autre du côté Atlantique, au large de l’Argentine », a précisé l’Agence Science Presse.

Ces morceaux de plastique souillent durablement l’océan. L’Algalita Marine Research Foundation estime qu’ils ont infiltré tous les niveaux de la chaîne alimentaire des océans et entraînent la mort d’environ 100 000 mammifères marins et d’un million d’oiseaux de mer chaque année ! Ce « poison » nous affecte également puisque nous consommons des poissons qui ingèrent ces fragments de plastique.

Conséquence directe de notre surconsommation irresponsable, ces déchets plastiques empoisonnent insidieusement des espaces aussi immenses que les océans, le berceau de la vie sur Terre. Or, il est impossible de nettoyer les océans… Seule solution : freiner sérieusement notre consommation de plastique et opter pour des plastiques rapidement biodégradables.
Note

Le terme « continent » est bien sûr exagéré, il faut sans doute plus y voir une concentration importante de déchets, la plupart du temps microscopiques, qui flottent et convergent sur une large zone dont la forme et la localisation précises varient au gré des courants. Mais la superficie de cette zone est comparable à celle d’un continent.

 

 


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L'Inde va construire la plus grande centrale solaire du monde

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Développée conjointement par le gouvernement et des entreprises publiques, la nouvelle centrale sera installée au cœur du Rajasthan et produire 4.000 MW d’énergie propre pour l’ouest du pays.


Dans sa première phase, qui verra le jour en 2016, la centrale génèrera déjà 1.000 MW, soit déjà dix fois plus que les centrales solaires présentes jusqu’à présent dans le pays. Aux côtés du gouvernement, cinq sociétés nationales sont impliquées dans le projet : BHEL, Powergrid Corporation, Solar Energy Corporationof India, Hindustan Salts et Rajasthan Electronics & Instruments Limited.


Ce projet est annoncé peu de temps après celui du conglomérat Tata qui a de son côté prévu de construire une centrale à charbon d’une capacité similaire. Contrairement à cette dernière, la centrale solaire se nourrit d’une énergie naturelle et renouvelable et ne devra pas importer du charbon, particulièrement polluant pour fonctionner. Quoiqu’il en soit, il est nécessaire pour l’Inde de s’équiper de centrales électriques pour satisfaire les besoins d’une population qui croit à un rythme toujours très rapide. C’est une bonne nouvelle que le gouvernement s’engage dans des projets comme celui-ci.

 

En parallèle l'Inde a testé au mois d'août dernier sa première centrale solaire flottante.


L’Inde, qui compte plus d’un milliard d’habitants, assure 81,2% de sa production d’électricité grâce aux énergies fossiles qui sont la source principale des émissions mondiales de CO2. Selon l’Observatoire des Energies renouvelables, l’Observ’ER, la production indienne de charbon a été multipliée par 4.8 depuis les années 1980. Mais le gouvernement indien s’engage en faveur des énergies renouvelables.

 

Ainsi, dans l’optique de développer la part de l’énergie d’origine photovoltaïque, des universitaires de Calcutta ont mis au point un prototype de centrale solaire flottante. Cette solution innovante, déjà utilisée dans le monde et qui est en Inde encore en phase de recherche, apporte notamment des solutions face au manque d’espace terrestre pour implanter les panneaux solaires dans certaines régions.

 

 


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CANCER – Les téléphones mobiles augmenteraient le risque de 300%

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Une nouvelle étude suédoise révèle un risque accru de 300% du cancer du cerveau pour les utilisateurs de téléphone mobiles et sans fil rapporte l’association Robin des Toits.

 

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Des études antérieures avaient montré une association cohérente entre l’utilisation à long terme des téléphones mobiles et sans fil et le gliome et le neurinome acoustique, mais pas pour le méningiome, souligne l’ONG en guerre contre les risques sanitaires liés aux technologies sans fil. L’étude voulait évaluer la relation à long terme (> 10 ans) entre l’utilisation des téléphones sans fil et le développement de tumeurs cérébrales malignes.

Ses résultats confirment les études antérieures affirme l’association, révélant l’impact de cette utilisation dans le déclenchement et le développement de ces cancers du cerveau. L’Agence Internationale pour la Recherche sur le Cancer (CIRC) a classé le téléphone mobile en tant que cancérogène « possible » pour l’homme précise Robin des Toits.


Pour en savoir + : http://www.spandidos-publications.com/10.3892/ijo.2013.2111

 

 


Publié dans Nutrition & Santé

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Fabriquez en 10 mn un système de « VortexValve™ » pour baisser la consommation de carburant de 25 %

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Source : rusty james

Source : Rusty james

 

Réalisations en Belgique et en France d’un système simple inspiré du « VortexValve™ » et qui peut faire diminuer la consommation de carburant jusqu’à 25 %.
Pour nommer rapidement les réalisations faites « maison » qui utilisent ce système, nous l’appellerons

« A.V.E.C. » (Air + Vortex = Economiseur Carburant)J’ai découpé un AVEC assez haut, à 4 pales, dans une vieille canette de  boisson gazeuse irlandaise. Pour plus de rigidité, j’ai replié le métal  pour doubler l’épaisseur et fait se croiser l’extrémité des pales, ce  qui ménage en même temps un orifice au centre. Ce n’était qu’un essai,  et je retenterai un montage plus « propre » plus tard.


L’AVEC est positionné en sortie de filtre à air, avant le conduit de  remontée d’huile.
Contrairement à d’autres expérimentateurs, je n’ai pas constaté de  modification du ralenti, sans doute du fait de la gestion électronique  du moteur.
En revanche, le couple se manifeste plus tôt (vers 1500 tr/min), et les  vibrations sont (un peu) moins présentes à bas régime. Ce qui fait qu’on  peut rouler à vitesse stabilisée en 5ème en ville sur un filet de gaz.

Côté consommation, Citroën donne des chiffres de consommation de 4,3, 5,2 et 6,8 l /100 km (extra-urbain, mixte et urbain), pour une consommation moyenne de 6,2 l/100 km.
Sur des trajets urbains et péri-urbains (périphérique et rocade lyonnaise), la consommation s’établissait aux environs de 5 litres (dernier plein avant montage : 880 km pour 44,x litres).


J’ai monté l’AVEC lorsque le compteur marquait environ 200 km.
La surprise a été au plein suivant : 4,11 l / 100 km sur des parcours similaires (i.e. un chiffre inférieur à toutes les prévisions Citroën)
J’attends avec impatience le prochain plein, réalisé entièrement avec AVEC installé. Je vous donnerai les résultats, qui ne devraient pas être décevants.
Ce que je trouve aberrant, c’est qu’on puisse obtenir de tels résultats en découpant de façon empirique une vieille canette (Gui…ss is good for us !), alors que les constructeurs se vantent de faire tout ce qui est en leur pouvoir depuis des années pour les économies d’énergie de leurs modèles.

Vues de face et de dos

 

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- Mise en place dans le couvercle du filtre à air

 

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Comme vous pouvez le voir, il s’agit réellement d’une canette de bière découpée grossièrement. Je me dis, cependant, que ce montage produit des résultats, et que, si ça se trouve, une réalisation différente aurait d’autres résultats.
Côté économies, les résultats annoncés en août se confirment après 6000 km : à chaque plein, nous roulons environ 100 km de plus.
Les consommations varient entre 4 et 4,7 l/100, (au lieu de 6,2l/100km)

 

 


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Notre histoire résumée en 2 minutes, spectaculaire!

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