Manipuler le climat ? La CIA finance une vaste étude pour tester la géo-ingénierie

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La CIA, intéressée par les potentiels de la géo-ingénierie en matière de manipulation des intempéries et de lutte contre le réchauffement climatique, a participé au financement d’une étude globale de ces domaines par l’académie des sciences américaine.

 

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Alors que le changement climatique suscite de plus en plus d’inquiétudes, certaines chercheurs se questionnent sur la possibilité de manipuler de façon délibérée le climat. Objectif : lutter contre les effets du réchauffement climatique en agissant par exemple sur le rayonnement solaire ou sur l’élimination du dioxyde de carbone atmosphérique.

En octobre 2012, des chercheurs écossais ont notamment émis l’idée d’utiliser un nuage de poussières d’astéroïde comme un parasol pour renvoyer les rayons du soleil et ainsi limiter le réchauffement. Or, aussi inattendu et irréalisable qu’il puisse paraitre, ce genre de concept est aujourd’hui de plus en plus pris au sérieux. Ce sujet est même au coeur d’un tout nouveau projet scientifique lancé par les hautes autorités des Etats-Unis.

Comme l’a annoncé la National Academy of Sciences (NAS) américaine, chargée du projet, il s’agit d’une vaste étude globale de 600.000 dollars co-financée par la Central Intelligence Agency (CIA), la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) ainsi que la National Aeronautics and Space Administration (NASA).

Examiner les impacts potentiels des techniques de géo-ingénierie

Son but est de déterminer si la géo-ingénierie pourrait être utilisée pour lutter contre les effets du changement climatique. Mais l’étude se penchera sur « un nombre limité de techniques de géo-ingénierie proposées« , a souligné la NAS. Plus précisément, l’optique de l’étude est d’examiner « globalement les impacts potentiels du déploiement de ces technologies en tenant compte d’éventuelles préoccupations environnementales, économiques et de sécurité nationale« , dit encore la NAS.

Reste que la géo-ingénierie demeure un concept controversé qui implique l’intervention délibérée et à grande échelle sur le système climatique de la Terre dans le but de lutter contre le réchauffement global. « Il est naturel que sur un sujet comme le changement climatique, l’Agence [de renseignements] travaille avec des scientifiques afin de mieux comprendre le phénomène et ses implications sur la sécurité nationale« , commente pour sa part la CIA.

Néanmoins, le contexte est tendu car certains accusent le pouvoir américain de jouer déjà dangereusement avec le temps grâce aux installations du High Frequency Active Auroral Research Program (HAARP), basées en Alaska.

 

 

 

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La France et la Chine veulent construire une ville écolo modèle

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Un pré-accord de coopération franco-chinois sur le grand chantier d’une ville nouvelle, modèle de développement durable, dans la province de Hubei, au centre-est de la Chine, a été signé vendredi à Lille.  Le premier secrétaire du PC de la province de Hubei, Li Hongzhong, le ministre français de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, Philippe Martin, et Martine Aubry, présidente de Lille métropole et représentante spéciale pour le partenariat avec la Chine, ont ainsi paraphé une lettre d’intention après avoir visité un écoquartier lillois.

 

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Cinq sites d’accueil possibles de la future ville pilote de 200 à 300 km2 ont été pré-sélectionnés. Et une trentaine d’entreprises françaises sont potentiellement intéressées à participer au projet, qui n’en est encore qu’au stade préliminaire. De nombreuses sociétés françaises sont déjà implantées dans le Hubei, qui compte près de 60 millions d’habitants.


Martine Aubry s’était rendue en juillet dernier sur place pour présenter le «savoir-faire» français dans le domaine du développement durable.  Li Hongzhong a souhaité lui que «les entreprises françaises performantes dans l’écologie et le développement durable fassent de (sa) province leur point d’entrée en Chine». Le ministre Philippe Martin a souligné de son côté que «l’enjeu de la ville durable c’est aussi de lutter contre l’effet de serre»


Parmi la dizaine d’entreprises qui assistaient à la signature du pré-accord, vendredi, chacune a ses spécialités. Ainsi Thales espère placer ses systèmes de gestion de trafic dans la future plateforme intermodale qui accompagnera le nouveau terminal 3 de l’aéroport de Wuhan, outre les équipements de signalisation ferroviaire, ou servant à la mobilité et à la sécurité urbaine. Alstom compte mettre en avant ses réseaux électriques intelligents, tenant compte des énergies nouvelles à la production intermittente (éolien et solaire), ou du développement à venir de la voiture électrique. Suez Environnement et Veolia, grands groupes français de service (assainissement, déchets, eau potable et électricité), déjà très actifs en Chine, sont aussi dans les starting blocks.


De plus petites sociétés étaient également présentes, comme UMO, dans l’ingénierie, qui regroupe six entreprises spécialisées dans les bâtiments verts (Terao), la gestion de l’eau et des déchets (Burgeap), l’architecture et l’urbanisme (AOA), le conseil aux collectivités pour la mobilité (Iris) ou encore l’acoustique urbaine (Tisseyre) et la climatologie (Meteodyne). Le cabinet d’architecture ARTE Carpentier, qui a construit deux opéras en Chine, dont celui de Shanghai, ainsi que la maison du peuple à Wuhan, veut aussi être de la partie.

 

 


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Daniel, 16 ans, décompose les sacs plastiques en 3 mois

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Grâce à des bactéries qui se nourrissent de plastiques, cet adolescent a réduit considérablement le temps nécessaire à la décomposition des sacs que notre société produit en masse.

 

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Entre 100 et 400 ans : c’est le temps nécessaire pour qu’un sac plastique se décompose. Un problème écologique majeur, quand on sait qu’il en est distribué 18 milliards chaque année rien qu’en France et que les pétroles qui entrent dans sa composition sont extrêmement néfastes pour l’écosystème. Daniel Burd, lycéen canadien de 16 ans, vient d’inventer une technique permettant de réduire leur cycle de décomposition à trois mois.
 
« Chaque semaine, j’étais de corvée ménage. Lorsque je descendais les poubelles, je voyais tous ces sacs plastiques entassés. J’ai fini par me demander ce que notre société pouvait bien en faire. La réponse : pas grand chose. J’ai donc décidé d’agir par moi-même. »


Le garçon s’est intéressé à certaines bactéries souterraines capables de digérer les matières plastiques. Après plusieurs expériences, il a isolé des microbes particulièrement friands de polyéthylène, la molécule la plus utilisée par l’industrie pétrochimique pour produire les sacs. En mélangeant ces bactéries à du sel pour favoriser leur croissance il tenait là un cocktail explosif pour se débarrasser des plastiques.
 
En récompense de son invention, qui pourrait sauver la vie de nombreux animaux, Daniel Burd s’est vu décerner le Prix Science Jeunesse canadien. Sa technique intéresse de nombreux industriels à travers le monde. Car pour l’heure, il faut énormément d’énergie pour atteindre les températures nécessaires au recyclage des plastiques. L’emploi de bactéries qui génèrent leur propre chaleur permettrait de s’attaquer au problème de façon plus économique et écologique.

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Le chiffre du jour

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Sur les 243 litres d’eau potable qu’un français consomme par jour, seul 1% est bu.

 

Il est temps de changer.

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Felix, 9 ans, plante 4 millions d’arbres à la surface du globe

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« Un moustique ne peut rien contre un rhinocéros, mais mille moustiques peuvent le forcer à changer de direction »


Au cours de son année de CM1, Félix Finkbeiner doit faire un exposé sur le réchauffement climatique. Lors de ses recherches, il découvre que les arbres peuvent absorber le gaz carbonique, responsable de la hausse des températures. À la fin de sa présentation, il propose donc à toute sa classe : « Et si on plantait un million d’arbres dans chaque pays du monde ? ». Naïveté ? Pensez vous.

 

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Félix a réussi à convaincre les enfants de sa classe, puis de son pays, puis de la terre entière, de planter des arbres. Son initiative est aujourd’hui portée par une fondation internationale, Plant for the Planet, qui a conduit 100 000 enfants à planter 4 millions d’arbres dans plus de 100 pays du monde et les sensibilise aux enjeux du développement durable. Parmi les mentors de Félix, Wangari Maatha, biologiste Kenyane et militante écologiste, surnommée « la femme des arbres », qui en aurait planté plus 30 millions.
A 10 ans, il ne comprend pas pourquoi les adultes, qui connaissent les solutions au problème du réchauffement de la planète, continuent à tergiverser au lieu de passer à l’action. Alors pour faire passer le message, il donne environ 60 conférences par an, comme lors de l’année internationale des fôrets, en 2011, à l’ONU. Son discours est simple : « Arrêtez de discuter, commencez à planter ! »

    « Les gouvernements du monde n’arrivent pas à se mettre d’accord pour agir contre le changement climatique. C’est une catastrophe. Alors nous allons créer le premier parti politique global, qui existera dans chaque pays du monde, pour agir ensemble. »

 

 

 

 

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