Les quatre pesticides interdits qui empoisonnent toujours nos sols

Publié le par Notre Terre

Interdits, ils sont pourtant toujours utilisés et polluent les sols...

 

pesticides-birth-defects


Des pesticides, autorisés pendant des années, se révèlent toxiques et frappés d'interdiction. Mais pour autant, ils ne disparaissent pas forcément du territoire du fait de leur persistance dans les sols mais aussi d'utilisations frauduleuses. Les pratiques illégales sont possibles car les mailles des contrôles sont larges, les poursuites rares et les sanctions faibles.


Le carbofuran


Un insecticide interdit dans l'Hexagone en 2008 et pourtant détecté en 2012 dans le Tarn à la suite d'une mortalité anormalement élevée de chevreuils. L'alerte donnée par un réseau de veille sur la faune sauvage a déclenché une enquête à Albi, qui a révélé en février 2013 un trafic avec l'Espagne. Un revendeur a été interpellé.

 

L'endosulfan


Au printemps 2013, l'endosulfan, un insecticide également banni depuis 2008, a lui été relevé sur deux des 26 échantillons de barquettes de fraises achetées en grandes surfaces en Picardie et Haute-Normandie et testées par Générations futures. Ce test avait aussi détecté du carbosulfan (insecticide), interdit en Europe depuis fin 2007.

 

Le terbuthylazine


Utilisé pour le désherbage des vignes, la présence du terbuthylazine est soulignée dans le dernier rapport annuel de l'agence de l'eau Rhône-Méditerranée.

Dans deux stations de pompage (Aude et Pyrénées-Orientales), les concentrations en terbuthylazine ont même dépassé en 2011 le seuil permettant un traitement de l'eau pour la rendre potable.

 

Triazines

 

Pour cette famille de pesticides (triazines), on note  là encore «l'existence de stocks dans les sols».

 


Publié dans Pollution

Partager cet article

L'image du jour

Publié le par Notre Terre

without-guns.jpg

 

Sans armes vous n'êtes rien!

 

Publié dans Nature

Partager cet article

Canal du Midi : les arbres se meurent

Publié le par Notre Terre

Les arbres devraient être abattus à cause d'un champignon...

 

canal-du-midi.JPG


Les amoureux des platanes qui bordent le Canal du Midi, voués à l'abattage à cause d'un champignon tueur, attendent le feu vert du ministère de l'Agriculture pour l'expérimentation de traitements, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

8.000 platanes déjà abattus

Les 42.000 platanes pour la plupart bicentenaires qui flanquent le chef d'oeuvre de Pierre-Paul Riquet doivent être abattus et remplacés par d'autres arbres dans le cadre d'un vaste programme de restauration de sa voûte arborée destiné à lutter contre la progression du chancre coloré, un mal pour l'instant incurable. A la fin de l'année 2013, 8.000 platanes auront ainsi été abattus et un millier d'arbres replantés dans le cadre de ce programme évalué à environ 200 millions d'euros sur 20 ans, a expliqué vendredi à l'AFP Jacques Noisette, porte-parole de Voies navigables de France (VNF), gestionnaire de l'ouvrage inscrit au patrimoine mondial de l'humanité.


Des élus locaux, notamment celui de Sallèles-d'Aude, village de 2.500 habitants traversé à la fois par le Canal du Midi et par le Canal de Jonction, une branche de la voie d'eau construite au XVIIe siècle pour relier la Garonne et la Méditerranée, se sont émus du sort funeste réservé aux platanes et ont cherché des solutions alternatives. «Depuis des années, je m'oppose à l'abattage systématique», a dit à l'AFP Yves Bastié, expliquant avoir été en contact avec un laboratoire proche de Toulouse, le Cetev, qui voulait «faire des essais sur le platane avant de le condamner définitivement. Je ne veux pas voir défigurer ma commune sans avoir au moins tout essayé. Au bout d'un an et demi, j'ai réussi à convaincre VNF», a-t-il ajouté.


Des traitements à tester

VNF explique avoir reçu nombreuses propositions pour affronter le fléau, dont certaines «fantaisistes», mais les projets du Cetev et d'une autre société ont retenu l'attention. Ces deux   dossiers doivent encore être validés par le ministère de l'Agriculture, a ajouté Jacques Noisette. En cas de feu vert, l'idée est de pouvoir commencer à expérimenter les traitements durant la prochaine campagne d'abattage qui aura lieu de février à avril 2014. «On réserverait un certain nombre d'arbres» à ces expériences, a souligné Jacques Noisette.


En l'absence de réponse du ministère, le maire de Sallèles-d'Aude, celui de Castelnaudary Patrick Maugard, également président de l'association des maires de l'Aude et le directeur général de VNF Marc Papinutti viennent de lui écrire pour lui faire part de «l'urgence de ce dossier très sensible» et lui demander une réponse favorable. «Si on laisse passer le printemps, après la sève remonte dans les arbres, et on ne pourra plus traiter», souligne Yves Bastié. «L'urgence, elle est là. Il faut tenter, un arbre c'est un être vivant, tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir.»

 

 


Publié dans Nature

Partager cet article

Tout ce qu'il faut savoir sur la pollution aux particules fines

Publié le par Notre Terre

paris-pollution.jpg

 

La France a connu, ce jeudi 12 décembre, un pic de pollution aux particules fines, notamment dans les régions Ile-de-France et une grande partie du Sud-Est. Le seuil d'alerte au PM 10 (particules au diamètre inférieur à 10 micromètres) a été franchi en région parisienne pour le quatrième jour consécutif. Une première depuis six ans.


Le ministère de l'Ecologie craint d'ailleurs "un accroissement important des concentrations", et précise que cette pollution "devrait perdurer encore plusieurs jours sous l'effet des conditions anticycloniques et des températures basses". Quel est la nature exacte de cet épisode de pollution ? Que faut-il faire pour s'en prémunir ? Quelques éléments de réponses.

  • Les particules fines, qu'est-ce que c'est ?

Les particules fines, dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres, sont présentes naturellement en suspension dans l'air. Si elles proviennent notamment d’éruptions volcaniques, de l’érosion liée au vent, d'incendies ou de feux de végétation, l'activité humaine a grandement contribué à augmenter leur concentration dans l'atmosphère.

  • Par quoi sont-elles provoquées ?

Le phénomène n'a rien d'exceptionnel : les épisodes de pollution aux particules fines sont fréquents en hiver, avec l'augmentation des émissions liées au chauffage, principalement à bois mais aussi au fioul, et de conditions météorologiques souvent défavorables à la dispersion des polluants.
Elles sont également souvent générées par l'industrie, et le transport notamment avec le diesel.

 

Ils sont également favorisés par un phénomène dit d'"inversion de température". En situation normale, la température de l'air diminue avec l'altitude et l'air chaud contenant les polluants tend à s'élever naturellement. En situation d'inversion de température, avec le sol qui se refroidit notamment pendant la nuit en hiver, les polluants se trouvent piégés sous un effet de "couvercle" d'air chaud.

 

 

Le ministère de l'Ecologie a "demandé de ne pas utiliser les cheminées à bois", "de limiter l'usage des véhicules automobiles, notamment les véhicules diesel non équipés de filtres à particules", ou encore "de respecter l'interdiction de brûlage de déchets verts".

Côté routes, les automobilistes sont invités aussi à "différer leurs déplacements dans la région Ile-de-France", à "réduire leur vitesse" ou encore à "contourner l'agglomération de Paris, pour le trafic de transit". Dans plusieurs régions, les vitesses autorisées ont été réduites de 20 km/h. Il est donc recommandé de privilégier les transports en commun.

  • Quel danger pour notre santé ?

Les particules peuvent provoquer de l'asthme, des allergies, des maladies respiratoires ou cardiovasculaires. Les plus fines d'entre elles (moins de 2,5 micromètres), qui pénètrent dans les ramifications les plus profondes des voies respiratoires et le sang, ont été classées "cancérogènes certains" par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) en juin dernier.


"Plus elles [les particules, NDLR] sont fines, plus elles sont agressives et rentrent loin dans les bronches, et plus l'effet inflammatoire est grand. Les bronches s'épaississent et sécrètent des glaires ce qui rend difficile la circulation de l'air et provoque l'essoufflement", détaille au "Figaro", Denis Charpin, chef du service de pneumologie au CHU de Marseille.

  • Comment se protéger efficacement ?

Pour se prémunir, la préfecture de police de Paris, où le pic de pollution a été  le plus fort ce jeudi, recommande aux enfants et aux personnes sensibles d'éviter les efforts physiques intenses et de "privilégier les activités calmes".

Airparif, qui est chargée de surveiller la qualité de l'air en Ile-de-France, conseille également aux Franciliens de ne pas pratiquer de sport.


Question récurrente : faut-il porter un masque pour se protéger ? Les personnes les plus fragiles (les enfants en bas âges, les femmes enceintes et les personnes âgées) peuvent tout à fait porter un masque avec filtre à charbon, mais son efficacité contre les particules est loin d'être garantie. Enfin, attention : les foulards et les masques chirurgicaux, souvent utilisés à tort, n'ont aucune utilité contre les polluants.

 


Publié dans Pollution

Partager cet article

Le Coca light est un désastre pour la santé

Publié le par Notre Terre

sante-coca-cola-cancerigene-aspartame-2-300.jpg

 

Malgré les indications positives de l'Autorité européenne de sécurité des aliments sur l'aspartame, certains nutrionnistes rejettent en bloc la consommation de boissons light, affirmant qu'elles n'aident pas à perdre du poids, abîment les dents et font vieillir.

Les sodas light sont-ils une alternative saine aux boissons sucrées? Pour Miguel Toribio-Mateas, président de l'Association britannique de la thérapie nutritionnelle, ce ne sont que des "foutaises". Il se confie au site Get The Gloss et précise que les boissons light sont des "crasses".

Selon lui, le Coca light n'aide nullement à perdre du poids. Le mélange d'eau gazeuse, de colorants et d'édulcorants comme l'aspartame et l'acésulfame K a des conséquences désastreuses sur le tour de taille, les dents et même... les rides.

"Les faux sucres présents dans ces boissons trompent votre cerveau en lui faisant croire que le vrai sucre est en route. Quand les calories attendues n'arrivent pas, ça fait réagir les signaux de faim, les niveaux de sucre dans le sang et la satiété." Ces faux sucres trompent votre métabolisme, du coup, brûler les calories devient plus difficile et une petite bouée disgracieuse apparaît au niveau du ventre.

Amanda Griggs, directrice de la santé et la nutrition à la Balance Clinic de Londres, abonde dans le même sens. "L'acide phosphorique, l'ingrédient qui donne le goût acidulé au coca, peut causer une multitude de problèmes et même accélérer le vieillissement." Dans des expériences réalisées par l'Université de Harvard, l'acide phosphorique déteriore rapidement la peau et les muscles, augmente le risque d'ostéoporose et les calculs aux reins.

Sian Porteur, porte-parole de la British Dietetic Association, affirme de son côté que les boissons light provoquent l'érosion des dents de la même manière que les boissons sucrées.

 


Publié dans Nutrition & Santé

Partager cet article

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 > >>