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Les entreprises "Pinocchio" du développement durable

Publié le par Gerome

L'association les Amis de la Terre invite les internautes à élire l'entreprise dont le discours est faussement "vert".

 

L'association les Amis de la Terre a appelé les internautes à voter pour les "prix Pinocchio" 2010, qui, depuis deux ans, entendent dénoncer "les entreprises françaises dont le discours est faussement développement durable".

Ces prix Pinocchio, remis dans trois catégories distinctes (droits humains, environnement, "greenwashing" pour la communication) seront dévoilés le 9 novembre en public.


"L'événement a pour objectifs de montrer le vrai visage de ces entreprises et les impacts réels de leurs activités, notamment dans les pays du Sud, et de faire avancer le débat public sur la responsabilité sociale et environnementale des entreprises", explique l'association.

Quatre entreprises sont nominées dans chacune des trois catégories. Le prix "droits humains" doit être remis à "l'entreprise ayant perpétré les violations les plus graves des droits humains", celui de l'"environnement" à celle "ayant généré les impacts environnementaux les plus lourds" et le prix "Greenwashing" à "la campagne de communication la plus abusive et trompeuse au regard de ses activités réelles", qui a été attribué en 2009 à EDF.

 


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Espèces animales : vers une 6e crise d'extinctions due à l’Homme ?

Publié le par Gerome

Un rapport rédigé par 174 scientifiques révèle qu'un cinquième de la population animale est sur le point de disparaître. Les chercheurs craignent que la "sixième extinction de masse" ait commencé.

 

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Un animal sur cinq dans le monde est menacé d’extinction : mammifères, poissons, reptiles et amphibiens, tous sont concernés. Une étude choquante démontre que le nombre de vertébrés en danger est en augmentation constante. Ce sont les êtres humains qui sont largement responsables de cet état de fait. Beaucoup de scientifiques pensent que le monde se dirige vers une "sixième extinction de masse". La somme des animaux disparus ou sur le point de disparaître est la plus importante de tous les temps, depuis que les dinosaures ont été rayés de la planète il y a 65 millions d’années.


Le rapport sur l’évolution des espèces en voie de disparition arrive au moment où les gouvernements sont engagés dans des discussions visant à s’attaquer à la menace mondiale pesant sur la vie sauvage, à Nagoya au Japon.

Plus de 25.000 espèces se trouvent sur la Liste Rouge : une base de données des espèces menacées créée par la très respectée Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Le rapport indique que les populations de mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens et poissons ont décliné de 30% durant les 40 dernières années. Environ 20% des vertébrés sont menacés : 25% des mammifères, 13% des oiseaux, 22% des reptiles et 41 % des amphibiens. C’est également le cas pour 33% des poissons cartilagineux, comme les requins et les raies.


Le rapport révèle que 52 espèces animales changent chaque année de catégorie en se rapprochant de l’extinction. Le professeur Edward O. Wilson, de l’Université de Harvard, tire la sonnette d’alarme : "Un pas de plus sur la Liste Rouge est un saut de géant vers l’extinction. Nous ouvrons ici une petite fenêtre sur les pertes globales qui sont en train de se produire".

Parmi les espèces à risque, on trouve bien sûr l’ours polaire, le panda et le Lynx de la Péninsule Ibérique. Il y a aussi le diable de Tasmanie (qui a été durement touché par une forme de cancer), le phoque de la mer Caspienne et le poisson chat asiatique. En Europe, la population d’anguilles a chuté de 99% à cause de la pollution et de la surpêche. Des espèces comme les tortues marines sont sur le point d’être perdues. Le plus gros animal du monde, la baleine bleue, est menacé par la chasse.


L’Asie du sud-est est la région du monde la plus sévèrement touchée en raison du développement de l’agriculture, de la déforestation et de la chasse excessive. Les animaux sont aussi menacés par l’invasion d’espèces en provenance d’autres pays.

Néanmoins, sans l’action des conservateurs, la situation serait encore pire : 20% d’espèces supplémentaires seraient passées dans la catégorie des espèces en danger. 64 autres ont même vu leur statut s’améliorer grâce aux efforts déployés pour les protéger, elles et leur habitat. "Ce rapport prouve que les mesures de protection fonctionnent" assure le professeur Jonathan Baillie, directeur des programmes de conservation de la Société Zoologique de Londres.

Un autre rapport de cette société avertit que la diversité des animaux domestiques (de ferme par exemple) est également en péril.

 


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Réchauffement climatique : l'une des préoccupations majeures de la population mondiale

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A quelques semaines du sommet de Cancun, une enquête réalisée dans quinze pays par la banque HSBC révèle que la lutte contre le réchauffement climatique est considérée comme un enjeu majeur par une grande partie de la population mondiale.

 

A l'instar de la stabilité économique et du terrorisme, le changement climatique préoccupe l'opinion publique. Selon l'Observatoire de la confiance climatique, l'enquête annuelle sur le climat de HSBC, 16% des 15.000 personnes interrogées désignent le changement climatique comme étant leur principal sujet de préoccupation. 17% des sondés ont évoqué la stabilité économique, et autant se sentent menacés par le terrorisme.


C'est en Asie que la population est la plus préoccupée par la question climatique. Au Vietnam comme à Hong Kong, elle a été désignée comme sujet principal d'inquiétude. 57% des personnes interrogées en Chine affirment ainsi que le changement climatique est l'un de leurs principaux sujets de préoccupation, contre seulement 16% des sondés en Grande-Bretagne, ou 18% aux États-Unis. C'est donc logiquement que 64% des personnes interrogées en Chine assurent faire des efforts pour lutter contre le réchauffement de la planète, ce qui n'est le cas que de 23% des sondés au Royaum-Uni et de 20% d'entre eux aux États-Unis.


Une divergence qui s'explique simplement. "Beaucoup des impacts directs (du changement climatique) seront ressentis dans les économies émergentes du fait qu'elles sont les plus exposées à des risques physiques significatifs", souligne l'économiste Nicholas Stern, conseiller pour HSBC. Mais ce sont ces même économies émergentes qui semblent avoir le plus confiance en un développement économique engendré par la lutte contre le changement climatique. Au Brésil, en Inde, comme en Malaisie, plus de la moitié des personnes interrogées estiment en effet que les moyens mis en oeuvre pour limiter le réchauffement de la planète offriront à leur pays la possibilité de prospérer en créant des emplois.

 


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Corail : les récifs asiatiques sont décimés par le réchauffement des eaux

Publié le par Gerome

D'après une étude publiée par des chercheurs australiens, les coraux du sud-est asiatique et de l'océan Indien connaissent une mortalité très inquiétante, la plus massive jamais enregistrée au cours de ces dix dernières années. Un phénomène attribué au réchauffement des eaux.

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Comme l'explique le centre australien d'étude des récifs coralliens, cette mortalité a été engendrée par un afflux d'eau chaude dans l'océan Indien, qui a provoqué le blanchiment des coraux et leur mort, de l'Indonésie jusqu'aux Seychelles. L'étude indique que le phénomène a également touché des récifs des Philippines, du Sri Lanka, de Birmanie, de Thaïlande, de Malaisie et de Singapour.

 

"Il s'agit certainement du pire épisode de mortalité des coraux depuis 1998. Il pourrait s'avérer être le pire connu par les scientifiques", alerte Andrew Baird, l'un des chercheurs ayant mené cette étude. Il y a douze ans en effet, un afflux d'eaux chaudes avait eu un impact catastrophique sur les barrières de corail à travers le monde.Pour M. Baird, l'ampleur du phénomène est si importante, en raison d'une hausse de la température de l'océan bien plus forte que la normale, qu'il s'agit "presque certainement d'une conséquence du réchauffement climatique".

 

Les chercheurs soulignent qu'il est encore trop tôt pour savoir si la Grande Barrière de corail australienne sera touchée, mais ils estiment que les coraux de la mer d'Andaman et du centre du Pacifique ont de forts risques d'être touchés.

 


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Les espèces envahissantes menacent les écosystèmes

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Le changement climatique devrait entraîner une multiplication des espèces animales et végétales envahissantes, véritables menaces pour les forêts, la pêche et les récoltes, rapporte le Programme mondial sur les espèces envahissantes (GISP).

Selon un rapport, publié vendredi en marge de la conférence de l'Onu sur la biodiversité à Nagoya, au Japon, le réchauffement de la planète et la multiplication de phénomènes climatiques extrêmes vont porter un coup à certaines espèces et dévaster les écosystèmes marins et terrestres.
"Le coût estimé des dommages causés par les espèces envahissantes s'élève à plus d'1,4 milliard de dollars par an, soit 5% du PIB mondial", souligne le rapport de cette organisation basée à Nairobi et financée par la Banque mondiale.


Selon les Nations unies, le changement climatique, la pollution, la déforestation et l'excès de chasse vont accélérer l'extinction d'espèces et menacer la diversité de la nature dont dépendent la santé, la qualité de l'air et de l'eau.
"Pris séparément, le changement climatique et les espèces envahissantes constituent les deux plus grandes menaces pour la biodiversité et la réserve des services liés à l'écosystème", note le rapport.
Le document passe en revue plusieurs types de plantes ou d'espèces envahissantes qui sont plus résistantes que d'autres face aux phénomènes climatiques.


CRABES VERTS ET POISSON LION


En Amérique du nord, la hausse des températures hivernales a provoqué une explosion du nombre de dendroctone du pin qui dévaste des forêts.
Dans les Caraïbes, le poisson lion, qui se développe dans les récifs de corail du Pacifique, de l'océan Indien et de la mer Rouge, s'est répandu depuis que l'espèce a été relâchée dans la mer dans les années 1980. Prédateur vorace, le poisson lion est doté d'épines venimeuses, n'a aucun prédateur et menace les crustacés, mollusques et autres espèces.


Le long de la côte ouest des Etats-Unis et du Canada, c'est le crabe vert européen qui menace les palourdes locales, les moules et les crabes.
Les mauvaises herbes, les insectes et les maladies représentent également un danger pour l'agriculture qui subvient aux besoins de plus d'un tiers de la population mondiale.
"Indirectement, le changement climatique va influer sur l'agriculture en augmentant le taux et l'intensité des espèces envahissantes", souligne le rapport.
Il exhorte notamment les dirigeants politiques à prendre des mesures pour mettre un terme à ces espèces envahissantes, à mettre au point des systèmes de détection précoce et à protéger les écosystèmes existants.

 


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