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Le moteur Pantone (suite) : TF1 et France 2 en parlent!

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Le moteur Pantone (suite) : plans de montage

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Avis aux novices! Je me suis efforcé de trouver les plans de montage les plus simples, cependant, il s'avère que si on n'est pas un minimum initié à la mécanique, on est très vite perdu! Moi, je n'y connais rien c'est pour ça que je vais faire appel à un mécano pour réaliser ce moteur (en espérant qu'il ne prenne pas peur lorsque je lui montrerai les plans!).

 

 

 

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Les deux premiers plans sont très précis mais à la fois assez complexes si on n'est pas initié un tant soit peu à la mécanique, les plans suivants sont déjà plus simples mais je doute qu'on puisse monter un moteur Pantone juste à l'aide de ces derniers.... En fait ils se complètent tous.

Voici des photos de moteur Pantone équipés sur des voitures :

 

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Le moteur Pantone

Publié le par Gerome

La technique Pantone consiste à modifier l'alimentation en carburant du moteur à explosion (essence ou diesel), elle est censée permettre une forte réduction de pollution et une importante économie de carburant, en remplacement ou en adjonction du produit de la pyrolyse de vapeur (essence, eau, etc.). Cependant, aucune étude scientifique, aucune publication n'a permis de démontrer la réalité des performances annoncées.


Paul Pantone né en 1950 à Détroit, est un inventeur américain qui a déposé un brevet international n° US005794601A1 pour son « processeur multi-carburants Geet » qu'il a conçu seul. Il a rendu libres et publics tous les plans de son invention. En 2005, aucune équipe ou compagnie industrielle ne commercialise le procédé. Des équipementiers travaillent depuis 2003 sur la boucle d'air et l'injection d'eau.


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Conçu initialement comme un préchauffage des gaz d'admission par récupération de la chaleur des gaz d'échappement, le procédé Pantone, selon ses partisans, réduirait la consommation de carburants conventionnels et entraînerait une réduction des émissions polluantes. Aucune étude scientifique n'a démontré de réduction de consommation ou d'émission de gaz polluants avec ce type de dispositif.

On peut en fait distinguer plusieurs principes de réalisations :

   1. Le plan initialement publié par Pantone, et repris par J-L Naudin, utilise une recirculation des gaz d'échappement dans un « bulleur » afin de préchauffer et de vaporiser le carburant (généralement un mélange eau + essence). Mis en œuvre par certains particuliers sur des tondeuses, ce type d'installation est le plus médiatisé.Ce principe fait l'objet du brevet déposé par Paul Pantone.
   2. Une installation radicalement différente a été réalisée initialement sur le « Tracteur n°22 » par Antoine Gillier, puis sur d'autres véhicules. S'agissant d'un moteur Diesel, il n'était pas question de modifier le circuit d'injection de gazole pour mettre en place un bulleur. Le PMC (Processeur Multi Carburants) agit seulement sur un flux de vapeur d'eau, ajouté à l'entrée d'air. Ici, seule la vapeur d'eau est préchauffée et comprimée, il n'y a pas de bullage des gaz d'échappement.
   3. De nombreux autres essais ont vu le jour, avec des réussites variables, utilisant diverses vannes, carburateurs, préchauffage du bulleur, isolation thermique du tube externe... Une association française propose actuellement un module « prêt à poser », notamment pour les machines agricoles. Ces procédés dérivés peuvent éventuellement ne pas être couverts par le brevet de Pantone.

Le système s'applique pour tout moteur thermique (moteur de tondeuse et motoculteur 4 temps, moteurs de voiture et camion à essence ou diesel, groupe électrogène, chaudière de chauffage central à fuel, etc.). Le but est d'utiliser un carburant contenant 25% d'hydrocarbures (essence, fuel, pétrole brut, etc.) et 75% d'eau.

En fait, ce ne serait pas l'eau directement mais l'hydrogène tiré de cette eau, dont les partisans du Pantone disent disposer, grâce à la création inexpliquée d'un plasma. Sachant que les niveaux de température des gaz d'échappement sont à peu près 100 fois plus basses que celles d'un plasma, et que le tout est justifié par des explications pseudo-scientifiques irréalistes, l'auteur laisse planer des doutes sur les justifications scientifiques de son invention.

Ce «multi-carburant» est porté à ébullition dans un réservoir grâce a une partie des gaz d'échappement qui y sont conduits par le biais d'un bulleur. Les vapeurs d'hydrocarbures et d'eau dégagées par l'ébullition passent dans le «réacteur à plasma» où se reproduirait «le principe de l'orage». La décomposition thermochimique du mélange eau/carburant s'effectuerait dans ce réacteur.

Selon d'autres sources, le «réacteur» ne servirait qu'à préchauffer les gaz d'admission et l'eau du bulleur ne serait absolument pas modifiée atomiquement, car elle ne servirait qu'à capter les hydrocarbures présents dans les gaz d'échappement (une faible partie des gaz d'échappement sont envoyés dans le bulleur). Le principe ne serait donc pas si compliqué que ce qu'expose Paul Pantone sur son site Internet. En outre, l'affirmation de la création d'un plasma pour «électrifier les gaz d'échappement», en utilisant «une tige d'acier placée quelques minutes dans l'axe du champ magnétique terrestre», n'a pas de réalité scientifique.

Attention: sur les moteurs Diesel, les réservoirs se déforment à cause du gazole qui revient à haute température du moteur par le retour de pompe. En plus, il faut éviter les mesures à mi-plein car le gazole est un liquide qui se dilate, ou sinon, il faut attendre quelques bonnes heures ou une nuit avant de refaire son plein.

 


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FAO: la déforestation se poursuit à un rythme alarmant dans de nombreux pays

Publié le par Gerome

Des programmes ambitieux de plantation d'arbres en Asie et aux Etats-Unis ont permis de faire reculer le taux mondial de déforestation ces dix dernières années. Mais dans de nombreux pays, l'homme a continué d'abattre des forêts à un rythme "alarmant" pour les convertir en terres agricoles, selon une enquête rendue publique jeudi par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

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D'après les conclusions de cette "évaluation des ressources forestières mondiales 2010" qui porte sur 233 pays et territoires, quelque 13 millions d'hectares de forêts par an ont été convertis à d'autres usages ou ont disparu pour causes naturelles entre 2000 et 2010, contre 16 millions d'hectares par an dans les années 1990.

Le taux de déforestation au Brésil et en Indonésie, pays qui avaient accusé la plus forte perte de forêts dans les années 1990, a "considérablement baissé", précise la FAO sur son site web. Ces dix dernières années, le Brésil a vu disparaître en moyenne 2,6 millions d'hectares de forêts par an, contre 2,9 millions d'hectares par an dans les années 1990, tandis que les chiffres sont passés de 1,9 million à 0,5 million par an d'une décennie à l'autre en Indonésie.

De plus, des programmes "ambitieux" de plantation d'arbres dans des pays comme la Chine, l'Inde, le Vietnam et les Etats-Unis -conjugués à un développement naturel des forêts- ont ajouté plus de sept millions d'hectares de nouvelles forêts chaque année.

Résultat: la perte nette de superficies boisées est tombée à 5,2 millions d'hectares par an de 2000 à 2010, contre 8,3 millions d'hectares par an dans les années 90.

Aujourd'hui, la superficie totale des forêts de la planète représente un peu plus de 4 milliards d'hectares, soit 31% de la surface émergée. La perte annuelle nette de forêts (quand la somme des pertes de forêts dépasse les gains) durant la décennie 2000-2010 a correspondu à "un territoire équivalant plus ou moins au Costa Rica".

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Les disparitions les plus importantes ont été enregistrées en Amérique du Sud et en Afrique entre 2000 et 2010 (respectivement 4 millions et 3,4 millions d'hectares de pertes nettes annuelles). L'Océanie a également été touchée par les pertes de surfaces forestières dues en partie aux sécheresses en Australie depuis 2000.

A l'inverse, l'Asie a affiché un gain net d'environ 2,2 millions d'hectares par an durant la dernière décennie, surtout grâce à des programmes de plantation en Chine, en Inde et au Vietnam, où les zones boisées ont augmenté de près de 4 millions d'hectares par an ces cinq dernières années.

En Amérique du Nord et en Amérique centrale, les superficies boisées sont restées "relativement stables", tandis qu'en Europe, elles ont continué à s'étendre.

"Pour la première fois, nous sommes en mesure de montrer que le taux mondial de déforestation a régressé", a souligné jeudi Eduardo Rojas, sous-directeur général de la FAO responsable du Département des forêts, mettant en avant l'amélioration des politiques et législations forestières, l'assignation de l'utilisation de forêts aux communautés locales et aux populations autochtones, et la conservation de la biodiversité.


Eduardo Rojas a cependant déploré que les "superficies" des "forêts primaires", c'est-à-dire non perturbées par l'activité humaine, continuaient à diminuer. Selon l'enquête, les forêts primaires représentent 36% des superficies boisées totales de la planète, mais ont perdu plus de 40 millions d'hectares depuis 2000.

D'après Mette Løyche Wilkie, la coordonnatrice de l'Evaluation, le niveau élevé d'émissions de carbone issues de la déforestation et de la dégradation des forêts s'est abaissé au cours de la dernière décennie.


Mais elle avertit que les grands programmes de plantation en Chine, Inde et Vietnam devraient "s'achever en 2020". En d'autres termes, une "petite fenêtre d'opportunité" existe pour mettre en place des "mesures efficaces et permanentes de réduction des taux actuels de déforestation et de dégradation des forêts". Faute de quoi, prévient-elle, "nous risquons d'assister au brusque retour des taux élevés de pertes nettes de forêts et des émissions de carbone forestier des années 1990". AP


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Retirer la taxe carbone, c'est laisser gagner les sceptiques

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Du thon rouge au retrait de la contribution Climat Energie, le parti de la planète essuie une série de camouflets dont les conséquences ne laissent augurer rien de bon pour les générations futures. La chronique de Serge Orru, du WWF.


Nous vivons un étrange paradoxe. Les opinions publiques mondiales n'ont jamais été aussi conscientes de la crise écologique que nous vivons et dans le même temps, les élites, qu'elles soient politiques ou bureaucratiques, semblent revenir à une posture au mieux de frilosité, au pire de déni à l'encontre de cette réalité. En moins d'une semaine, le parti de la planète a dû essuyer une série de camouflets dont les conséquences ne laissent augurer rien de bon pour les générations futures.

Thon rouge, corail, requins marteaux, autant d'espèces en danger pour lesquels les Etats se sont montrés incapables de sortir de leur vision à court terme. Après Copenhague, la conférence de Doha sur le commerce des espèces est une déception de plus à mettre au crédit de l'inconscience générale.

Et comme ce n'est pas suffisant, nous apprenons que l'un des acquis du Grenelle et non le moindre est remis en cause. La contribution Climat Energie que l'on a abusivement appelée taxe carbone semble s'éloigner. Si l'abandon devait être confirmé au mois de juillet, c'est la compétitivité à long terme des entreprises françaises qui en sera la première victime.

En effet, la contribution Climat Energie avait pour vocation de permettre l'adaptation des entreprises françaises à la nouvelle donne énergétique et en particulier la remontée inexorable du prix des hydrocarbures. Celles et ceux qui claironnent aujourd'hui leur contentement sont en train de préparer des lendemains qui déchantent, tant pour le pouvoir d'achat des ménages qui sont dès maintenant en situation de précarité énergétique que pour la compétitivité des entreprises françaises trop dépendantes d'énergies fossiles dont le prix ne peut qu'augmenter erratiquement.

Alors, oui, le climat parlons-en! Parlons de ce climat écolo-sceptique qui est en train de prendre forme un peu partout et qui désespère jusqu'à notre secrétaire d'Etat à l'Ecologie. Plus que jamais nous devons débattre pour convaincre. Mais soyez sûrs que nous, les ONG, face à l'autisme productiviste, nous continuerons à défendre le futur.

Nous avons en main l'énergie et les solutions pour prendre en main notre avenir; ne l'hypothéquons pas sur l'autel des intérêts du court terme, ne remettons pas toujours à demain la construction d'un modèle économique écologique. Stop à la procrastination! Nous ne pouvons remettre éternellement à demain le combat contre des problèmes écologiques de plus en plus urgents.

Demain, se lèveront inévitablement des radicaux et des éco-warriors. À force de tirer sur la corde, on tire sur l'espoir. La fatalité du désespoir ne peut pas être une ligne d'horizon. Dans cette période d'obscurité, rallumons la conscience du monde. Soyons solidaires et nombreux pour transmettre une planète vivante et joyeuse à nos enfants.


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