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Cadarache : vide grenier atomique

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TOTAL invente la destruction durable

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Le gaz, facteur important pour réduire les émissions de CO²

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Il faudra que la production mondiale de gaz naturel augmente de 70% pour que la planète commence à réduire assez vite ses émissions de gaz à effet de serre de manière à éviter les pires effets du réchauffement climatique, selon une nouvelle étude rendue publique mardi.


La demande mondiale de gaz naturel va passer à 4.800 milliards de mètres cubes par an en 2030, contre 2.800 milliards de mètres cubes actuellement, conclut l'IGU (International Gas Union) dans cette étude.

Le monde a besoin de combustibles à faible émission en carbone, comme le gaz naturel pour remplacer le charbon et fournir un appoint aux énergies renouvelables comme l'éolien et le solaire, qui sont dépendants des conditions météorologiques.

On s'attend à ce que les énergies renouvelables satisfassent 26% des besoins mondiaux en 2030, tandis que le part du charbon baissera et ne constituera plus que 14%. Le gaz devrait alors représenter 28% du marché mondial de l'énergie, contre 21% aujourd'hui.

Selon un tel scénario, les émissions de dioxyde de carbone de l'ensemble des sources d'énergie régresseront de 30 milliards de tonnes par an aujourd'hui à 27,2 milliards de tonnes en 2030.



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Fermons Fessenheim et sortons du nucléaire

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Fessenheim est un symbole pour tous ceux qui réclament la sortie du nucléaire. En octobre 2009, la plus vieille centrale nucléaire de France sera mise à l’arrêt pour sa troisième visite décennale. Cette inspection devra décider de l’arrêt définitif des deux réacteurs... ou de leur prolongation pour dix ans supplémentaires. EDF veut prolonger la vieille centrale de Fessenheim, dangereuse et non rentable, malgré tous les risques qu’elle fait peser sur les populations.

Le lobby nucléaire s’oppose à la fermeture de Fessenheim parce qu’elle inaugurerait le processus de fermeture de nombreux autres réacteurs qui arrivent en fin de vie. Au contraire, ce lobby tente de prolonger la durée de vie des centrales tout en se lançant dans la construction de nouveaux réacteurs EPR. La France a commencé à s’enfoncer dans l’option nucléaire en construisant Fessenheim, elle commencera à en sortir en fermant Fessenheim.

L’avenir, c’est la sobriété énergétique, la décentralisation de la production et le développement volontariste des énergies renouvelables. Ces solutions sont les seules capables de répondre durablement à nos besoins tout en luttant contre le réchauffement climatique.

Quelques semaines avant la Conférence Internationale sur le climat à Copenhague, profitons de ce rassemblement pour envoyer un message fort : le nucléaire n’est pas une énergie propre !

Retrouvons-nous toutes et tous les 3 et 4 octobre 2009 à Colmar, en Alsace, pour exiger que la centrale de Fessenheim ne redémarre jamais. L’arrêt définitif de Fessenheim à l’automne 2009 sera le signal de la sortie du nucléaire.

Venez habillés d’un vêtement jaune, la couleur du soleil et des énergies alternatives !



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Les ordures, source de pollution et de matière secondaire

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LE MONDE | 13.06.09 | 14h58

Plus on est citadin, plus on fabrique des ordures. Plus on est riche aussi. Rien ne vaut de se voir rappeler cette règle qui régit les montagnes de déchets que l'humanité produit en toujours plus grande quantité. Au minimum 4 milliards de tonnes ont été recensés sur la planète, en 2006, par Catherine Gallochet et Philippe Chalmin, du groupe Cyclope, qui publie Du rare à l'infini, panorama mondial des déchets (Ed. Economica, 456 p., 59 €) - "mondial" pour la première fois - en partenariat avec Veolia, le numéro un du nettoyage.



Pas facile de recenser ces détritus. Catherine Gallochet reconnaît qu'il manque au tableau "le bâtiment et les travaux publics, l'agriculture, la forêt et les mines", ce qui n'est pas rien. Cantonnons-nous aux déchets "municipaux", c'est-à-dire des particuliers (1,7 à 1,9 milliard de tonnes) et des déchets industriels non dangereux (1,2 à 1,67 milliard), le reste n'étant qu'estimé en raison des innombrables décharges sauvages et des statistiques flageolantes du Caire à Tananarive et de Manille à Naples.

Ce sont les Etats-Unis qui jettent le plus, soit 760 kg de déchets municipaux par habitant et par an, et l'Inde le moins, avec 82 kg. En 2005, les Chinois sont devenus en chiffres absolus les premiers producteurs mondiaux de détritus municipaux ou industriels avec 300 millions de tonnes : on ne devient pas impunément l'usine du monde.

Comment s'en débarrasser ? La décharge, l'incinération, le recyclage ou le compostage ? Cela dépend de l'histoire et de la géologie. La Grande-Bretagne, pays argileux, mettait tout en décharge ; elle veut maintenant abandonner cette pratique en la rendant la plus chère du monde, soit 70 euros la tonne. Le Japon brûle à tout-va, car il n'a guère d'espace. La France pratique toutes les techniques. La ville la plus en pointe, car elle recycle comme aucune autre, est Portland (Oregon, Etats-Unis).

Mais les ordures ne sont pas seulement une source de pollution. Elles se muent chaque année un peu plus en "matières secondaires". En effet, dans un monde où la rareté s'affirme chaque jour, note Philippe Chalmin, il faut "les traiter comme une ressource". Cela veut dire recycler les "fibres cellulaires de récupération", ce vieux papier qui entre désormais pour 60 % dans la fabrication du neuf. Même chose pour les métaux : la moitié du cuivre produit vient du recyclage.


 


Le prix de ces matières secondaires a suivi l'effondrement de celui des matières premières. En un an, le prix de la tonne de vieux papier est tombé de 250 dollars (178 euros) à 50 dollars (35 euros) et celui de la ferraille, de 650 à 130 dollars. Ce n'est pas une raison pour déserter un marché de 300 milliards d'euros et qui se remettra vite de sa déprime. Denis Gasquet, directeur général de Veolia Propreté, se dit "frappé de constater que, dans cette crise, c'est la première fois que l'environnement est considéré non comme un problème, mais comme la solution". Pourvu que cela dure !

Alain Faujas

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