Les dauphins offrent des cadeaux aux Hommes

Publié le par Gerome

Des dauphins jouent au père Noël. En Australie, 12 Tursiops offrent des cadeaux aux êtres humains ! Ces cétacés partagent leur meilleure nourriture avec l'Homme, lui offrant thons, poulpes et fins poissons... Serait-ce une nouvelle preuve d'amicalité entre les deux espèces ? 

 

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Offrir sa nourriture est un acte significatif chez tous les animaux. Lorsque l'Homme partage son repas avec quelqu'un, il s'agit souvent d'un acte social, et l'individu livre un peu de son intimité. Dans le comportement animal, le partage de nourriture peut être un jeu, ou peut montrer le jugement de l'un sur la capacité de chasse de l'autre. L'idée de partage de nourriture est commune entre animaux de la même espèce. Il est en revanche très rare d'observer un partage entre deux espèces différentes. 

À Tangalooma, une station balnéaire sur l'île Moreton, en Australie, un étonnant partage se produit. Depuis quelques années, des dauphins sauvages offrent de la nourriture aux êtres humains. Si ce genre de cadeau n'est pas forcément celui que l'Homme mettrait sous son sapin de Noël, le geste n'en reste pas moins surprenant ! Depuis 1998, des Hommes se sont vu offrir des anguilles, du thon, un calamar, un poulpe et un assortiment de différents types de poissons. Certains de ces cadeaux ont une grande valeur aux yeux des dauphins. 

Flipper le dauphin s'appelle Fred 

Les dauphins Tursiops sont les plus étudiés de l'ordre des cétacés, mais leurs biologie et écologie sont encore assez méconnues. Depuis 1992, à la station balnéaire de Tangalooma, un programme de recherche, le Tangalooma Wild Dolphin Provisioning Program, donne la possibilité aux chercheurs de suivre en continu un groupe de dauphins. Nourri tous les soirs au crépuscule, ce groupe comporte une douzaine de Tursiops

En 1998, c'est Fred, un dauphin mâle, qui rapporta pour la première fois une murène morte à l'un des membres du programme. Depuis lors, 22 événements de ce type se sont produits. Un article paru dans le journal Anthrozoös décrit cet étonnant comportement des dauphins. 

Jusqu'alors, le geste de partage entre espèces n'avait pas été beaucoup documenté. Un des actes les plus connus d'échange entre l'animal et l'Homme est probablement le cas du chat qui laisse au pied de son maître la proie qu'il vient d'attraper. Mais Flip Nicklin, un photographe duNational Geographic, avait rapporté voilà quelques années une histoire étonnante. À Hawaï, lors d'une mission de plongée, il s'est vu offrir un mahi-mahi par une fausse orque (Pseudorca). Le photographe a accepté son présent, puis l'a rendu à l'animal, qui s'en est allé avec. 

Qu'est-ce qui pousse ces cétacés à offrir de si précieux cadeaux à l'Homme ? Les dauphins de l'île Moreton qui jouent au père Noël sont d'âges et de sexes différents. À ce jour, les scientifiques ne sont pas sûrs de leurs motivations. Souvent, le partage de nourriture entre espèces montre une volonté de jeu, un simple désir de partage de la nourriture ou la croyance que l'autre est un chasseur incompétent. Pour ces dauphins, c'était probablement une forme de comportement de jeu. Mais libre à chacun de l'interpréter comme il le souhaite...

 

 


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Antarctique : Hausse de 3.30m du niveau des océans à prévoir

Publié le par Gerome

L’Antarctique est au cœur de l’actualité, car les dernières données transmises par la Byrd ne sont pas favorables. Une hausse de 3.30 mètres du niveau des océans et des mers est à prévoir. Cette fonte entraînera la disparition de nombreuses villes côtières.

 

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Le réchauffement climatique n’est malheureusement pas une information fictive, il est réel. L’Antarctique est également touché puisque les informations de la station météo de la base de Byrd ne sont pas réjouissantes. La partie occidentale doit faire face à une fonte plus importante que prévu à cause de l’augmentation des températures. Cette dernière est estimée à 3 fois supérieures aux précédentes prévisions. Les scientifiques sont donc contraints de revoir leur modèle pour obtenir un nouveau scénario, il n’est pas très sympathique. Les degrés ont subit une hausse depuis 1958, l’Antarctique affiche une température augmentée de 2.4 °. Il faut tout de même savoir que cette région de la planète est sensible aux changements qui sont assez rapides et surtout méconnus.


Un scénario catastrophique

Dans tous les cas, la hausse des températures entraîne une fonte plus rapide de la glace. Cette dernière se transforme en eau comme tout le monde le sait et contribue à la montée du niveau des mers et des océans de la planète. Cela n’aurait pas vraiment d’importance si les zones côtières n’étaient pas habitées. Bien sûr, plusieurs villes ou villages pourraient ainsi disparaître.

 

Il faut savoir que, depuis les années 90, l’Antarctique perd en moyenne plusieurs tonnes de glace tous les ans. Les scénarios les plus catastrophiques sont donc envisagés par les spécialistes. Ils estiment que si l’intégralité de la glace de la zone sud fondait, une hausse de près de 3.30 mètres est à prévoir. Comme l’indique l’auteur de l’étude publiée dans la revue Nature Géoscience, David Bromwich, l’équilibre serait alors bouleversé au maximum.


Le niveau de tous les océans serait ainsi augmenté. Le réchauffement climatique est pour l’instant responsable de la hausse de 10% de la montée du niveau. Dans tous les cas, les nouvelles données sont deux fois plus importantes. La couverture de l’Antarctique occidentale qui dispose d’une masse dont l’épaisseur est de 4 kilomètres fond malheureusement plus vite que d’autres zones.

 

 


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L'agro-écologie, modèle agricole français de demain ?

Publié le par Gerome

Lors du colloque "Produisons autrement", le ministre de l'Agriculture a réaffirmé sa volonté de faire de la France le futur leader de l'agro-écologie. Il a présenté un projet qui devrait prendre forme d'ici 2014, en même temps que la nouvelle PAC.

 

"Ce n'est pas un débat purement agricole que nous avons, c'est un débat de société sur nos modèles de développement, à l'aube du XXIème siècle. (…) Jusque-là, l'agriculture biologique, les labels se sont construits dans la contestation. Ce qu'on cherche aujourd'hui, c'est une capacité à concilier les grands enjeux en rassemblant tous les acteurs", a déclaré Stéphane Le Foll, en clôture du colloque "Produisons autrement", organisé le 18 décembre au Conseil économique, social et environnemental à son initiative.

 

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A cette occasion, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a présenté son projet agro-écologique pour la France, un projet pluriannuel, qui s'inscrit "dans la grande démarche de transition écologique engagée par le gouvernement".

Outre une réorientation de la recherche, de la formation et des financements, le ministère de l'Agriculture va initier (ou poursuivre) six programmes d'actions : les plans Ecophyto et Antibio, un plan méthanisation, un plan protéine végétale, un plan apiculture et un plan agriculture biologique.


L'agro-écologie au cœur de la recherche et de la formation


Pour "connaître et capitaliser" sur les expériences agro-écologiques déjà menées en France, le ministre a confié une mission à Marion Guillou, présidente de l'établissement public de coopération scientifique Agreenium, afin d'identifier les éléments et fonctionnalités qui "serviront à construire les itinéraires agricoles de demain". Les instituts de recherche publics, tels que l'Inra, l'Irstea et le Cirad, inscriront l'agro-écologie comme priorité dans leurs programmes de recherche et appels à projets. De plus, "l'agro-écologie sera placée au cœur des contrats d'objectifs entre l'État et les instituts techniques agricoles, qui seront signés mi 2013".

 

Pour diffuser les nouveaux modèles et former les agriculteurs, le ministre souhaite mobiliser tous les acteurs (chambres d'agriculture, coopératives agricoles, instituts techniques, réseaux existants…). "Les crédits du CASDAR [compte d'affectation spéciale développement agricole et rural] seront ré-orientés en ce sens dans le cadre du prochain programme national de développement agricole (PNDAR) 2014-2020. Dès 2013, sans attendre ce prochain programme, au moins 3M€ supplémentaires seront mis au service du projet agro-écologique, à travers un appel à projets de mobilisation collective et le soutien de certaines actions des instituts techniques", précise le ministère.


L'introduction de l'agro-écologie, dans les programmes et référentiels pédagogiques de l'apprentissage, de la formation initiale et continue, sera expérimentée dès la rentrée 2013, pour une généralisation l'année suivante. "Un accent sera mis sur le rôle de démonstration des fermes des exploitations de l'enseignement agricole public".


Verdissement de la PAC et de la fiscalité


Pour accompagner le changement de modèle, les leviers budgétaires de la PAC seront utilisés. Mais alors que le budget alloué à la PAC 2014-2020 est encore incertain, Stéphane Le Foll a fait une petite mise au point : "Les pionniers ne se sont jamais demandés s'il y avait une contrepartie financière. On n'agit pas seulement par intérêt financier, mais parce qu'on vise un but précis".


Dans le cadre des discussions sur la future PAC, la France défendra un verdissement du premier pilier (aides directes). Quant aux aides du deuxième pilier, elles devraient soutenir en priorité les mesures agro-environnementales "systèmes", qui "permettront d'accompagner des changements de pratiques dans uneapproche globale sur l'exploitation et prendront en compteplusieurs enjeux".


Le projet de loi de Finances 2014 devrait également intégrer une fiscalité favorable à l'agro-écologie. Enfin, les Groupements d'intérêt économique et environnemental (GIEE), qui seront mis en place par la loi d'avenir sur l'agriculture, prévue pour fin 2013, "pourront mobiliser les outils budgétaires de la PAC en bénéficiant d'incitations plus fortes que pour des projets individuels. Ils bénéficieront aussi d'une fiscalité avantageuse".


Des programmes d'actions ciblés


Enfin, le ministre a annoncé sa volonté de renforcer le programme Ecophyto, initié en 2008, en fixant des objectifs plus précis, par filière et par territoire, et en encourageant les alternatives aux pesticides (lutte biologique…).

Le Plan EcoAntibio 2017, lancé en septembre 2012,prévoit de "sortir d'une logique de recours aux antibiotiques comme une assurance tout risque et les utiliser plutôt dans une logique de précision en s'appuyant sur l'observation et la prévention" et de changer de modèle de production dans l'élevage.


Toujours concernant l'élevage, un plan azote/méthanisation va être lancé pour "régler le problème des excédents d'azote organique". Il s'agira de produire du gaz et des fertilisants avec les excédents d'azote organique et de limiter l'usage de l'azote minéral lorsque des fertilisants organiques sont disponibles.

Pour en finir avec la dépendance fourragère de la France, un plan protéines végétales va être initié. Il vise à "tirer parti de l'intérêt agronomique et écologique de la culture des légumineuses, qui enrichissent en particulier les sols en azote et permettent de réduire les apports externes tout en augmentant les rendements".

Ces nouveaux plans s'ajoutent aux plans bio et apiculture durable, déjà prévus par le ministère de l'Agriculture.

 

 


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A 17 ans, un malaisien invente une batterie sur le principe de l'estomac de l'animal

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Inutile d’être ingénieur dans un laboratoire ultra-perfectionné de recherche et développement pour avoir les meilleures idées. Aujourd’hui, les batteries sont au centre de l’intérêt. A 17 ans, un Malaisien a trouvé une idée plutôt originale de produire de l’électricité. 


Lorsqu’il arrive à la Conférence Internationale de Sciences et d’Ingénierie d’Intel (ISEF) pour présenter son projet, le jeune Malaisien Mohammad Dzarul Hafiz Do Malek explique avoir eu l’idée de sa batterie organique lorsqu’il se rendait dans la ferme de canne à sucre de son grand-père.


Située loin de toute source d’énergie, Dzarul souhaitait utiliser les bouses de vache pour produire de l’électricité mais son père l’a encouragé à se servir plutôt du principe de l’estomac de l’animal où des enzymes décomposent les feuilles avalées pour produire de l’énergie.


En guise d’enzymes, Dzarul a utilisé du sucre roux. Après avoir testé et fait fermenter de nombreuses variétés de feuilles, la Chromoleana Odorata, une plante invasive dans la région, est celle qui offre le meilleur rendement. Même si son projetn’a pas pu être concrétisé immédiatement, Dzarul étudie aujourd’hui les sciences au lycée et espère bien un jour « faire de grandes et belles choses ».

 

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Une ferme éolienne géante au Kenya

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Le plus vaste parc éolien d'Afrique, c'est pour bientôt : d'ici la fin 2014, 365 éoliennes au bord du lac Turkana devraient produire 300 MW, soit 20% de l'électricité du Kenya.

 

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Dans la région de Turkana, au nord du pays, soufflent sans discontinuer les vents les plus puissants du monde, jusqu'à onze mètre par seconde. Le terrain idéal pour planter un parc éolien. Un consortium européen y érigera 365 éoliennes sur 165 km2. Le constructeur a signé avec le fournisseur public Kenya Power un contrat de vente sur vingt ans à 7,52 centimes d'euros par kilowatt par heure. C'est bien meilleur marché que l'énergie hydro-électrique produite dans le pays


Ce projet à peine amorcé coûtera la bagatelle de 585 millions d'euros. Il faudra lever des obstacles. En effet, environ 520 nomades habitent la zone et y font paître leurs troupeaux. Leur mode de vie, fassis sur le troc, ignore pour l'instant l'électricité. Durant la durée des travaux, certains d'entre eux seront obligés de quitter leur village situé sur le tracé de la route d'acheminement du matériel.

Ce sera à coup sûr un grand chantier qui va changer l'Afrique. Bon vent ! 

 

 


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