Le braconnage, quatrième marché illégal au monde

Publié le par Gerome

Le braconnage, qui génère un chiffre d'affaires estimé à 19 milliards de dollars par an, est devenu le quatrième plus grand marché illégal au monde, selon un rapport publié mercredi par l'organisation environnementale WWF.

 

peau-leopard.jpg


"Après le trafic de drogue, la fabrication de fausse monnaie et la traite des êtres humains, le commerce des espèces est désormais le quatrième marché illégal le plus important dans le monde", relève le WWF.

Ce commerce, ajoute l'ONG, "se poursuit à une vitesse sidérante", "menace de nombreuses espèces animales", et "met en danger la stabilité et la sécurité de divers Etats africains".



En 2012, plus de 10.000 éléphants ont disparu des forêts et des savanes d'Afrique et environ deux rhinocécos sont tués chaque jour dans le sud du continent africain.

C'est deux fois plus qu'en 2007, où l'on estimait qu'un rhinocéros était tué chaque jour.

Ce sont les pays acheteurs asiatiques "qui sont les responsables de la hausse fulgurante de la demande d'ivoire et de corne de rhinocéros", ajoute le WWF.

Pour Jim Leap, directeur général de WWF International, le braconnage est un trafic "avec très peu de risques pour le crime organisé". "Il y a peu de chances de se faire attraper", et "peu de chances d'être puni, si l'on est pris", ce qui fait du braconnage une activité "à très haut rendement".

L'argent issu de ce trafic, a-t-il ajouté, sert à financer "les soulèvements, surtout en Afrique, c'est devenu la principale source de financement des pires insurrections" sur le continent africain.



En conséquence, a-t-il ajouté, ce trafic est devenu également "une menace pour les populations africaines", en plus d'être une "menace pour les espèces animales".

 

 


Publié dans Nature

Partager cet article

Elle vit depuis un an dans un arbre pour sauver une forêt

Publié le par Gerome

Son nom vous est sûrement inconnu, mais Miranda Gibson ne passe pas inaperçue en Australie. Depuis un an, cette militante de 31 ans vit sur une plateforme installée sur un arbre. Son objectif? Faire plier le gouvernement australien afin qu'il protège la forêt de Tasmanie des exploitants forestiers.


Suspendue par des câbles à 60 mètres au-dessus du sol, la jeune femme compte bien rester là-haut le temps qu'il faudra. Même si sa famille et ses amis lui manquent, pas question pour elle de renoncer à son combat. Et sa détermination commence à faire parler d'elle. Des musiciens comme Nick Cave, John Butler et Blue King Brown, viennent de lui témoigner leur soutien.

 

Car passer une année de sa vie pour sauver l'avenir d'une forêt n'est pas monnaie courante. "Ça a été une expérience incroyable et unique" confie-t-elle à News.au. "C'est un long et dur chemin, mais le plus triste dans cette histoire, c'est que je suis encore obligée de rester ici car la forêt n'est toujours pas protégée et je ne sais pas combien de temps je vais encore rester ici".

Sur sa plateforme, il n'y a pas grand chose. Juste un compost qui lui sert de toilette et un petit panneau solaire pour qu'elle puisse consulter son téléphone et son ordinateur. Elle reçoit parfois des visites et des gens lui apportent de quoi manger, mais pour le reste, Miranda vit seule. "L'une des choses les plus difficiles, c'est l'isolement, l'éloignement de ma famille et de mes amis. J'ai hâte de descendre et de passer du temps avec eux". 



Quitter son arbre? Elle n'y pense pas vraiment car "si vous y pensez tout le temps, rester devient invivable". En attendant, pour s'occuper et pour que les gens comprennent sa démarche, elle relate ses aventures sur son blog: de la forêt recouverte de neige aux oiseaux et animaux sauvages. C'est là aussi qu'elle reçoit du soutien des quatre coins de la planète. 

Pour le moment, aucune décision assurant la protection de cette forêt n'a été prise.

 

 


Publié dans Nature

Partager cet article

Le Costa Rica interdit la chasse

Publié le par Gerome

costa-rica.jpg

 

Le Congrès costaricien a interdit la pratique sportive de la chasse ce mardi 11 décembre, indique le quotidien The Guardian  . Les contrevenants s’exposent désormais à une amende de 3 000 dollars (2 305 euros). La loi vise notamment les safaris qui attirent des touristes du monde entier mais menacent l’exceptionnelle biodiversité de ce pays aux nombreux jaguars, puma et tortues sauvages. Le projet de loi émane d’un initiative populaire signée en 2010 par plus de 177 000 personnes.

 

 


Publié dans Les bonnes nouvelles

Partager cet article

Le chef indien Raoni demande l’aide de l’UE pour protéger la forêt amazonienne

Publié le par Gerome

Le chef indien brésilien Raoni a demandé mardi, au Parlement européen, l’aide de l’Europe pour empêcher le projet de barrage géant hydroélectrique du Belo Monte qui menace la forêt amazonienne.


Devenu mondialement connu à la fin des années 1980 pour son action écologique, le chef indien brésilien Raoni  effectue actuellement une tournée en Europe qui l'a mené en Allemagne, en Suisse, aux Pays-Bas mais aussi en France. Objectif : dénoncer les menaces qui pèsent de plus en plus sur la forêt amazonienne. Lundi, Raoni a ainsi plaidé au Parlement européen à Strasbourg pour que l'Europe intervienne auprès du gouvernement brésilien pour empêcher la construction du barrage hydroélectrique de Belo Monte  au cœur de l'Amazonie.

 

raoni.jpg


"J'aimerais vous demander, à vous les Européens, de parler de ce problème avec le gouvernement brésilien, de lui faire passer un message pour qu'il nous respecte en tant que peuple indigène", a déclaré le chef amérindien, qui arborait une coiffe à plumes jaunes et son fameux plateau labial. Les autorités brésiliennes "veulent nos terres, elles veulent nous détruire et je suis vraiment très inquiet pour notre peuple", a ajouté Raoni qui a relayé le même message dans toutes les villes qu'il a visité lors de cette nouvelle tournée.


"J'ai beaucoup combattu et je continue à m'inquiéter du déboisement de la forêt amazonienne. Je suis revenu pour transmettre ma préoccupation et reparler de la démarcation de nos terre : tant que je n'aurai pas réussi à délimiter cette zone, où vivent les Indiens, je ne serai pas tranquille", avait-il ainsi répondu début décembre à Métrofrance.


Sa déclaration à Strasbourg intervient toutefois à point nommé puisqu’au même moment la présidente du Brésil,  Dilma Rousseff, était en France pour une visite d'Etat de 48 heures. Or, alors que le combat de Raoni dure maintenant depuis plus de 30 ans, "elle est la seule chef d'État du Brésil qui ait toujours refusé de le recevoir", s'est insurgé Gert-Peter Bruch, le vice-président de l'association Planète Amazone.


Le Belo Monte, une "porte ouverte à la destruction de l'Amazonie"


Le combat n'est ainsi devenu que plus difficile pour Raoni : "avec tous les gouvernements brésiliens précédents, je pouvais parler de nos problèmes, mais la dernière (Dilma Roussef, ndlr) ne le permet pas : je n'ai accès qu'à ses ministres. Nous leur demandons de ne pas appliquer l'ordonnance 303, qui permet au gouvernement de faire des travaux, construire des barrages ou des routes et exploiter des mines dans les terres indigènes sans consulter les indiens". Mais aujourd'hui, de nombreux intérêts entrent en jeu en particulier dans le barrage du Belo Monte, le troisième plus grand au monde.


Construit sur le rio Xingu, le barrage doit mesurer 3.545 mètres de long pour 90 mètres de haut et dit permettre de fournir 38.600 gigawattheure (GWh) par an. Mais ce projet de 14,4 milliards de dollars est vivement dénoncé par les associations de protection de l'environnement, notamment car il va contraindre les communautés aux alentours à changer leur mode de vie. Reste que le combat mené jusqu'ici n'a pas encore permis de faire cesser la construction, malgré une suspension provisoire des travaux  en août dernier. D'où l'importance du nouvel appel lancé par Raoni en Europe.


Comme l’a souligné l'eurodéputée écologiste française Eva Joly "ce qui se passe au Brésil nous concerne", car "ce sont les entreprises européennes qui obtiennent des marchés là-bas". Alstom, notamment, doit fournir deux turbines de ce barrage pour un montant de  500 millions d'euros. Une autre élue écologiste française, Catherine Grèze a quant à elle qualifié le projet Belo Monte de "cheval de Troie". "On nous le vend comme un projet d'énergie renouvelable, alors que c'est la porte ouverte pour l'extraction minière et la destruction de l'Amazonie", a-t-elle ajouté.

 

 

 


Publié dans Nature

Partager cet article

Catastrophe écologique en Louisiane à cause de la fracturation

Publié le par Gerome

Elle n’a fait l’objet que de quelques manchettes et c’est pourtant une catastrophe écologique sans précédent qui s’est déroulée le 3 août dernier en Louisiane (Etats-Unis). En l’espace d’une nuit, plus de trois hectares de forêts marécageuses ont été engloutis, laissant place à un gouffre géant rempli d’eau, de saumure, de pétrole et de gaz naturel. D’après le site Truth-Out, les premiers signes du désastre sont apparus au printemps 2012 avec l’apparition de bulles dans les bayous, ces étendues d’eau formées par les anciens bras du Mississippi. Puis les résidents du comté d’Assumption Parish ont commencé à ressentir de petits tremblements de terres. Avant que la terre ne finisse soudainement par céder.

 

bayou_corne-4c9e8.jpg

 

La compagnie Texas Brine est dans le viseur des autorités publiques. Cette entreprise de forage et stockage basée à Houston traite depuis des années une caverne de sel souterraine, située sous la zone du gouffre, recourant à des techniques de fracturations, similaires à celles utilisées pour extraire les gaz de schiste. La saumure salée produite par ses puits est un élément vital pour l’industrie pétrochimique, rappelle Truth-Out. Des puits de forage pouvant atteindre 500 mètres ont été creusés pour repousser la saumure vers la surface.

 

Or, selon certains géologues, « la pression dans la caverne aurait provoqué un "frack out" ». Autrement dit, la pression pour extraire la saumure de manière verticale aurait été trop forte, fracturant la roche vers la surface et provoquant l’effondrement de terrain.


Quatre mois après les faits, 300 résidents vivant à proximité du gouffre dénommé « Bayou Corne » n’ont toujours pas pu regagner leur domicile. La compagnie Texas Brine est astreinte au versement d’une somme hebdomadaire de 875 $ à chaque ménage évacué. La société a également été condamnée à une amende de 100 000 $ par le commissaire de la Conservation de Louisiane, ce 1er décembre, pour ne pas avoir empêché la contamination des cours d’eau avoisinants. A l’heure actuelle, des quantités incalculables de pétrole et de gaz continuent de s’échapper de Bayou Corne. Un avant goût des impacts de la fracturation hydraulique des hiles et gaz de schiste ?

 

 


Publié dans Pollution

Partager cet article

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>