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Réchauffement climatique : les jours du Koala sont comptés

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Selon une nouvelle étude australienne, le koala australien pourrait disparaître prochainement, victime du réchauffement climatique. Les auteurs de l'étude appellent à réagir en urgence pour planter des arbres le protégeant de la canicule et des eucalyptus afin qu'il puisse se nourrir.

Pendant trois ans, Mathew Crowther, de l'université de Sydney, a suivi 40 koalas par satellite. Il a ainsi étudié en détail leurs habitudes, leur habitat et leur alimentation. Un suivi minutieux mais nécessaire. Il faut dire que 25% des koalas australiens sont morts suite à la canicule de 2009, un chiffre alarmant pour les scientifiques "compte tenu de la fréquence grandissante des événements climatiques extrêmes".

D'ailleurs, cette année en Australie, le mois de septembre a battu des records de chaleur par rapport aux autres années avec des températures supérieures de 2,75°C à la moyenne. Il était donc important de mieux connaître les habitudes de ces animaux, emblèmes de l'Australie, afin de les protéger.

Des arbres en guise de protection

Grâce à son étude, Mathew Crowther a pu constater qu'au cours de la journée, le koala australien se réfugie dans de grands arbres dont le feuillage le protège du soleil et des feux de brousse. "Notre recherche confirme que les koalas s'abritent pendant le jour dans différents types d'arbres, avant d'aller se nourrir dans les eucalyptus la nuit", a expliqué le chercheur repris par l'AFP.

"Ils se nourrissent principalement de feuilles d'eucalyptus, ils ont donc besoin de ces arbres, mais aussi d'arbres de la famille des belahs ou des brachychitons", a t-il ajouté. Mais ce n'est pas tout. "Nous avons également montré que, plus il faisait chaud dans la journée, plus les koalas avaient tendance à rechercher des arbres dotés d'un feuillage dense pour échapper aux températures élevées", ajoute-il.


Or, avec le changement climatique et d'autres menaces, les arbres ont également tendance à se raréfier, offrant encore moins de protection à des koalas déjà fragilisés. C'est pourquoi les scientifiques et protecteurs de la nature appellent à réagir. Une espèce pas assez protégée

 

En juin 2012, le koala a été reconnu comme espèce à protéger par le gouvernement australien mais seulement dans certaines régions du pays. De plus, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) continue de le considérer comme une préoccupation mineure malgré les menaces qui pèse sur l'espèce. Selon les dernières estimations, moins de 100.000 individus vivraient encore à l'état sauvage, contre 10 millions avant l'arrivée des colons britanniques en 1788. A l’heure actuelle, le koala est, non seulement menacé par le réchauffement climatique, mais également par le développement des villes, la circulation automobile, les chiens domestiques et les maladies.

 

 


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Comment les multinationales transforment l’eau en argent

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Les groupes français Veolia et Suez sont les leaders incontestés du marché mondial de l’eau privatisée. Dès qu’une commune cherche à remanier sa gestion de l’eau, les deux plus importants groupes mondiaux se disputent le marché. Ils sont présents sur tous les continents et constituent un oligopole qui pèse sur toute la surface du globe. En France, ils approvisionnent près de 80 % de la population en eau.


Extrait 1 : François Carlier parle du coût de l’eau

Water makes Money retrace le processus qui a conduit à l’abandon des régies publiques, encouragé par « le droit d’entrée » : une pratique consistant, pour les opérateurs privés, à mettre à disposition des communes une confortable somme d’argent afin de s’assurer la conversion au modèle du partenariat public-privé (PPP). Ces mariages d’intérêt ne sont pas restés sans conséquences pour les usagers : factures en constante augmentation, canalisations non entretenues… La longue liste de doléances a incité certaines municipalités, à l’instar de Paris et Grenoble, à choisir la « recommunalisation » pour protéger la ressource en amont et offrir aux habitants un service de qualité.

Extrait 2 : Gérard Chaussetparle de la nécessité d’économiserde l’eau

En France, mais aussi en Allemagne, au Kenya ou au Guatemala, par la voix d’experts tels que Maude Barlow, lauréate du prix Nobel alternatif, d’élus locaux dont Anne Le Strat, adjointe au maire de Paris chargée de l’eau, et de représentants d’associations de consommateurs, Water makes Money alerte sur les dangers liés à l’hégémonie de Veolia et Suez, qui se traduit par une présence grandissante des multinationales dans les médias, les partis politiques, les ONG et les universités… En éclaircissant les pratiques obscures des grands groupes privés et en montrant l’importance des décisions publiques, le documentaire Water makes Money cherche à alimenter le nécessaire débat sur la gestion de l’eau, ressource vitale universelle et objet des prochains troubles mondiaux…

 

 

 

 



Documentaire de Leslie Franke et Herdolor Lorenz
Coproduction : Kernfilm, La Mare aux Canards, Achille du Genestoux, ZDF/ARTE

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Petit Âge glaciaire : le puissant volcan en cause a été identifié

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Plusieurs indices le soulignent, le Petit Âge glaciaire aurait été provoqué par une éruption volcanique. Le volcan en cause vient d'être identifié en Indonésie, sur l'île de Lombok. Il s'agit du Samalas, dont l'explosion qualifiée de mégacolossale serait survenue entre mai et octobre de l'année 1257. L'enquête est passionnante... 

 

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Entre le XIIIe et le XIXe siècle, l'hémisphère nord a connu une période de refroidissement communément appelée Petit Âge glaciaire. Elle s'est traduite par une importante avancée des glaciers (notamment dans les Alpes), par des étés plus froids, des précipitations incessantes, des inondations plus régulières et par de mauvaises récoltes ayant causé des épisodes de famines. Nous connaissons ces conséquences grâce à divers écrits médiévaux ou à des œuvres d'art (les peintures de Brueghel l'Ancien et Brueghel le Jeune, par exemple). 

La fin de cette période a été datée avec précision depuis quelques années (1850-1860). En revanche, son début est longtemps resté flou, jusqu'à la parution de nouveaux résultats en 2012. Ainsi, l'hémisphère nord se serait abruptement refroidi entre 1275 et 1300, au point que seule une origine volcanique puisse expliquer cet événement. Or, fait intéressant, des dépôts hors normes de sulfates et de microparticules de verre ont été trouvés dans des carottes de glaces issues des pôles. Ils se seraient formés en 1258 ou 1259 et trahiraient la survenue d'une importante éruption volcanique qui pourrait tout expliquer. Elle aurait eu lieu sous les tropiques, mais le mystère depuis plus de 30 ans demeure quant au volcan responsable, car plusieurs candidats se bousculent. 

Au terme d'une minutieuse enquête, une équipe française dirigée par Franck Lavigne (université de Paris 1) a identifié le coupable. Il s'agit du Samalas, un volcan indonésien situé sur l'île de Lombok, à proximité du mont Rinjani. Selon les divers indices, son éruption aurait été l'une des plus fortes de l'Holocène, donc de ces 10.000 dernières années. L'information a été dévoilée dans la revue Pnas

Une éruption volcanique mégacolossale 

Les premiers éléments de preuve ont été trouvés dans le Babad Lombok, un ancien manuscrit en feuilles de palmier lontar. Il y est rapporté que le Samalas est entré en éruption à la fin du XIIIe siècle, avec de lourdes conséquences tant l'événement a été catastrophique. Plusieurs villages ont notamment été détruits par des coulées pyroclastiques, parmi lesquels figure la capitale de l'île à l'époque, Pamatan. À ce jour, le volcan présente une caldeira de huit kilomètres sur six kilomètres, dont la formation causée par l'effondrement de la chambre magmatique a également été rapportée dans l'écrit historique. 

Les indices suivants ont été obtenus en étudiant 130 affleurements sur les flancs de l'ancien volcan, où des ponces déposées en 3 phases successives et d'autres matériaux pyroclastiques sont visibles. Selon les estimations, près de 40 kmde téphras (ensemble des produits volcaniques, à l'exception de la lave) auraient été expulsés lors de l'éruption, dont le panache de cendres serait monté jusqu'à 43 km d'altitude (par rapport au niveau de la mer). Par ailleurs, des dépôts pyroclastiques ont également été trouvés à 25 km de volcan, sur la côte. 

À partir de ces éléments, l'indice d'explosivité volcanique a été évalué à 7 (mégacolossal) sur une échelle de 8. À titre de comparaison, l'éruption du Vésuve en l'an 79 se caractérise par un indice de 5, et celle du Krakatoa en 1883 par une valeur de 6. 

La stratosphère enrichie en aérosols soufrés 

Reste à savoir quand le Samalas est précisément entré en éruption. Pour le déterminer, des datations au carbone 14 ont été réalisées sur des branches et des troncs d'arbres calcinés. Ainsi, il serait emprisonné dans les dépôts pyroclastiques depuis le milieu du XIIIe siècle. L'équipe est cependant parvenue en se basant sur le document historique, mais aussi sur la dispersion des téphras, à préciser ce résultat : entre mai et octobre 1257, ce qui coïncide avec les observations faites sur les carottes de glace. Des correspondances chimiques ont finalement été étudiées pour valider l'origine des dépôts aux pôles. Elles se sont montrées positives. Le Samalas serait donc bien leur source. 

Ainsi, en 1257, une éruption volcanique mégacolossale est survenue sur l'île de Lombok. Elle a enrichi la stratosphère en aérosols soufrés, qui ont alors réfléchi une plus grande partie du rayonnement solaire vers l'espace, ce qui a contribué au refroidissement progressif de l'hémisphère nord. Les particules en suspension se sont rapidement déposées, mais d'autres mécanismes (nouvelles éruptions moins importantes, rétroactions diverses, etc.) ont pris le relais et ont donc maintenu le Petit Âge glaciaire durant encore plusieurs siècles.

 

 


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«Des frelons tueurs» font 42 morts en Chine

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Au moins 42 personnes sont mortes en Chine ces derniers mois suite à des piqûres de frelons géants qui prolifèrent en raison des températures anormalement élevées cet été.

 

 

 

 

 

Des nuées de frelons ont tué 42 personnes au cours des derniers mois dans le nord-ouest de la Chine où ils prolifèrent faute de prédateurs naturels, ont annoncé jeudi les médias officiels.


Les attaques ont commencé en juillet et ont fait 1.640 victimes dont 206 sont actuellement hospitalisées, a indiqué la Commission nationale de la Santé et du Planning familial, citée par l'agence de presse Chine nouvelle.

Selon Huang Rongyao, un responsable de la gestion des espèces nuisibles dans la ville d'Ankang qui a déclaré le plus grande nombre de piqûres, le phénomène est dû aux températures anormalement élevées enregistrées depuis le début de l'été dans la région. «En outre, les frelons sont sensibles aux couleurs vives, à l'odeur de transpiration, à l'alcool, au parfum et à toute chose odorante», a-t-il souligné.


Pas de prédateurs naturels


Hua Baozhen, entomologue à l'université agricole et forestière du Nord-Ouest, précise que la raréfaction des prédateurs naturels du frelon, tels que les araignées et les oiseaux, imputée aux bouleversements écologiques, favorise la prolifération du frelon.


CNWEST, le portail d'information du gouvernement du Shaanxi, a indiqué que les services forestiers de la province avaient dépêché trois équipes pour sensibiliser la population locale aux dangers de l'insecte.Ces frelons, les plus grands connus dans le monde, font à peu près la taille d'un pouce humain et un seul essaim peut abriter des milliers d'individus, selon China News.

Ils s'attaquent en groupe de préférence aux personnes ou aux animaux qui courent, ont rapporté des témoins, piquant à de nombreuses reprises une même cible. Chine nouvelle a diffusé des images de victimes présentant de gros hématomes ayant l'aspect d'une blessure par balle.

 

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