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Réchauffement climatique : des centaines de millions de morts et une nature dévastée si rien n'est fait rapidement

Publié le par Notre Terre

Encore un titre dramatique vous diriez-vous. Un titre racoleur pour augmenter l'audience comme le font si bien nos grands médias.

Non, un titre qui résume à lui seul la connerie humaine.

 


Le réchauffement climatique est responsable de 300.000 morts par an et coute 90 milliards d'euros (125 milliards de dollars) chaque année, selon un rapport publié par le Forum humanitaire mondial de mai 2009. Selon ce rapport, vers 2030, les décès au réchauffement atteindront près d'un million par an.

 

Prendre des mesures radicales comme la suppression du nucléaire, du charbon, du pétrole, du gaz de schiste, supprimer l'obsolescence programmée des appareils électriques, imposer les énergies vertes, stopper le déboisement, favoriser le bio, nous coûterait indubitablement plus cher mais l'investissement serait vite rentabilisé, sans compter les millions de nouveaux emplois crées à travers le monde.

 

Nous agissons en parfaits égoïstes et on se dit en notre for inétrieur que l'on sera mort le jour où la Terre deviendra aride et stérile, le jour où les océans seront devenus si acides qu'aucune vie ne pourra y croitre. Nos enfants commenceront à le payer! Ils paieront le fait que leurs parents faisaient régulièrement Marseille-Les orres (station de ski) dans un porshe cayenne à 15 L au 100, qu'ils ne triaient pas leurs déchets, qu'ils jetaient leur télé sans même songer qu'un écran plat se répare (mais encore faut-il faire l'effort de trouver un réparateur honnête sur le botin).

 

Nos enfants paieront le fait qu'on préfère aller en vacances au Maroc dans un hôtel 4 étoiles pompant les ressources en eau des paysans juste à côté, plutôt que de découvrir sa propre région. Ils paieront le fait qu'on prenne la voiture pour faire 200 mètres pour prender son pain. Nous allons laisser l'enfer à nos enfants, nos parents ont déjà commencé.

 

Le réchauffement climatique n'est pas une fable, ce n'est pas un conte pour enfants pour leur dire qu'il faut trier le papier! Le Giec vient de rendre son dernier rapport, les meilleurs experts mondiaux dans toutes les disciplines scientifiques travaillent chaque jour depuis 25 ans pour nous avertir du danger imminent.

 

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La montée des eaux en Europe si rien n'est fait.

 

 

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Graves inondations au Brésil

 

 

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après le passage d'un ouragan aux USA

 

 


34 milliards de m3 par an d'eau soit plus d'un million de litres par seconde perdus par les glaciers. Cela entraine une hausse des mers de 0,12 millimètre par an.

 

Tout cecei impacte le climat mondial, c'est une vérité indéniable. Certains croient qu'un homme a marché sur l'eau il y a 2000 ans, qu'il multipliait les pains et le vin, qu'il guérissait les handicapés. D'autres croient que des vierges les attendent dans l'au delà si ils se font sauter pour leur Dieu, d'autres encore croient à des patriarches quasi immortels qui régnaient sur Terre.

Soit. Si vous ne devez croire qu'à une seule chose durant votre existence, croyez au réchauffement climatique et croyez à l'Apocalypse qu'il générera.

 

Vous arrivez à dormir sur vos deux oreilles la nuit? Dites vous que tout cela est ephémère et surtout arrêtez de croire que votre geste est anodin et qu'il n'a aucune conséquence pour la planète car tout le monde se dit ça et c'est justement  ça le problème.

 

 


Chaque seconde, ce sont 2536 litres d'eau ou 2,5 m3 d'eau que perd le glacier Pine Island, un des principaux glaciers de la calotte glacière de l'ouest antarctique,soit 80 km3 d'eau perdus par an.

 

 


Chaque seconde dans le monde, près plus de 1,2 million de kilos de CO2 sont émis dans l'atmosphère. Cela représente, en 2012, des émissions de 31.7 milliards de tonnes de CO2, dioxyde de carbon, dans l'atmosphère par an.

 

 

L'homme assassine la planète.Nous n'en avons pas de rechange et vivre sur Mars relève plus du fantasme qu'autre chose car les premiers vols habités ne sont pas prévus avant au moins 10 ans et l'implantation de colonies terriennes sur Mars se fera peut être dans 100 ans mais d'ici là, en 100 ans qu'aurons nous fait de notre bonne vieille Terre?

Notre planète, nous le savons aujourd'hui est le seul îlot de vie intelligente dans le système solaire et probablement dans la galaxie car les scientifiques à la recherche d'exoplanètes, n'ont rien trouvé...

 

Imaginez que nous sommes en train de détruire ce tout petit espace de vie dans le vide intersidéral...ça serait dramatique.

 

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La bétonisation du monde entraine des inondations et le recul de la biodiversité. (Banlieue de Los Angeles)

 

 

Chaque jour dans le monde, ce sont quelque 820 baleines, marsouins ou dauphins qui sont tués par l'homme, soit 300 000 mammifères marins massacrés par la pêche, les collisions avec les navires, ...

 

 

Chaque année, l'homme prélève 25% de la production végétale de planète pour ses besoins. Cela représente plus de 113 milliards de tonnes de biomasse chaque année, soit 16 tonnes par habitant de la planète en moyenne ! Toutes les secondes, 3,5 millions de kilos de matière végétale (compteur) sont prélevés par l'homme. Cela représente 25% de toute la production de biomasse de la planète. Vers 2050, le prélèvement des 9 milliards habitants de la Terre sera d'environ 140 milliards de tonnes.

 

 

Et vous savez quelle est l'ironie de tout ça? C'est que l'homme à l'échelle de la Terre ne représente que 4.6 secondes. En 4 secondes nous détruisons 5 milliards d'années d'évolution. Il faut réagir maintenant, nous n'avons plus le choix! Consommons local, arrêtons d'acheter des produits chinois polluants et merdiques, demandons des comptes à nos dirigeants, exigeons le meilleur pour la Terre, devenons plus sobres, mangeons moins de viande rouge, privilégions la marche et le vélo pour les courtes distances. Exigeons de nos politiciens des bâtiments à zéro émission. Mangeons moins mais mangeons mieux! Merci de votre attention.

 

 


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Orpaillage illégal : l'Amazonie sous pression

Publié le par Notre Terre

La plus grande Forêt du monde, le poumon de la planète, ce joyau vert, se meurt chaque jour un peu plus, une agonie lente et douloureuse, pour elle ainsi que pour les animaux qu'elle abrite.....nous serons les prochains.

 

 

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Une "île" émerge dans la mer d'Arabie après un séisme au Pakistan

Publié le par Notre Terre

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Le puissant séisme au Pakistan a donné naissance à une créature pour le moins étrange: une "île" sortie subitement à la surface de la mer d'Arabie, à des centaines de kilomètres de l'épicentre, qui étonne badauds et scientifiques.

 

"Ce n'est pas une petite chose, mais un truc immense qui est sorti de sous les eaux", se frotte encore les yeux Muhammad Rustam, un habitant de Gwadar, port stratégique pakistanais situé à quelques 400 kilomètres au sud de l'épicentre du séisme de magnitude 7,7 ayant secoué mardi la province du Baloutchistan et fait plus de 200 morts. 

Après le tremblement de terre, les habitants de Gwadar ont vu apparaître à quelques centaines de mètres au large de la côte un gigantesque monticule d'une vingtaine de mètres de hauteur, d'une quarantaine de mètres de longueur et d'une centaine de largeur. 

"C'est vraiment très étrange et aussi un peu effrayant de voir subitement une chose de la sorte sortir de l'eau", confie, encore médusé, M. Rustam.  

Des pêcheurs intrigués s'étaient approchés mardi de cette protubérance maritime qui aimante les flashes des photographes amateurs locaux. 

Effets inattendus ou surprenants 


Le séisme de magnitude 9,0 à l'origine du tsunami dévastateur au Japon en 2011 avait été d'une puissance telle qu'il avait déplacé d'environ 17 centimètres l'axe de la Terre et donc raccourci cette journée de 1,8 microseconde, selon les calculs de la Nasa.  

Et de nombreux autres séismes ont des effets inattendus ou surprenants pour le néophyte. Derrière la fascination de la "nouvelle île de Gwadar" se cache aussi une explication scientifique liée au mouvement des plaques tectoniques et aux "volcans de boue". 

Une équipe de l'Institut pakistanais d'océanographie s'est rendue sur cette île et y a trouvé des fortes concentrations de méthane. "Notre équipe a découvert des bulles qui remontait à la surface de l'île qui prenaient feu à proximité d'une allumette", a dit à l'AFP Mohammad Danish, chercheur à cet institut public.

 

Pour Gary Gibson, sismologue à l'université de Melbourne, en Australie, l'apparition de cette île à des centaines de kilomètres de l'épicentre du séisme est "très curieuse".  

"Cela s'est déjà produit par le passé dans cette région, mais c'est un événement hors du commun, très rare, je n'ai jamais entendu parler d'une chose de la sorte", à une telle distance de l'épicentre, explique-t-il à l'AFP. 

Cette "île" serait en fait un "volcan de boue", un monticule de sédiments poussé vers la surface sous la pression du gaz méthane lors du séisme, souligne M. Gibson. 

l'îlot n'est donc pas une structure fixe mais un amas de boue mêlée à des roches qui va se désagréger au fil du temps, contrairement à la croissance de monticule rocheux permanents à la rencontre de plaques tectoniques. 


Les anciens à Gwadar se souviennent encore du tremblement de magnitude de 8,1 dans la zone de Makran du Baloutchistan. Or ce puissant séisme avait aussi donné naissance à un même type "d'île", confirme M. Gibson. 

Une île "pousse" après le séisme 


Mais il ne sert à rien de baptiser ce monticule au large de Gwadar car il est voué à disparaître, selon les scientifiques. "Cette +île+ se dispersera au cours des prochaines semaines ou mois", estime Shamin Ahmed Shaikh, directeur du département de géologie à l'université de Karachi, métropole du sud du Pakistan. 

L'apparition de cette bosse étrange au large de Gwadar est due aussi à l'intense activité géologique dans cette région au carrefour des plaques tectoniques indienne et arabique, souligne-t-il.

 

 


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L'ogre chinois achète une partie de l'Ukraine pour satisfaire ses besoins alimentaires

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L'Etat chinois vient de faire l'acquisition de près de 30.000 km² de terres arables en Ukraine, soit un domaine cultivable aussi grand que la Belgique tout entière...

Les besoins alimentaires de la Chine semblent être à ce point démesurés que l'État n'a apparemment d'autres choix que de cultiver également en dehors de ses frontières, relaie le site Quartz. Par cet accord commercial étonnant, l'Ukraine prévoit donc de céder à la seconde puissance mondiale 5% de son territoire, 9% de ses terres arables et une superficie équivalente à la Belgique pour combler les besoins gargantuesques de l'Empire du milieu.

Ce contrat commercial conclu entre l'entreprise chinoise gouvernementale XPCC et son homologue local KSG Agro survient alors que l'Ukraine vient de lever l'interdiction pour les étrangers d'acheter des terres sur le territoire national. Le montant de la transaction n'a pas été communiqué mais l'on sait déjà que l'Ukraine recevra en contrepartie un prêt de trois milliards de dollars pour développer son industrie agricole, améliorer son équipement en la matière et son réseau routier.

L'initiative chinoise a évidemment été largement commentée. D'aucuns y voient les dérives du néo-colonialisme perpétré dans les régions affaiblies du globe par les grandes puissances ou les pays émergents qui viennent y puiser les ressources nécessaires aux besoins sans cesse plus conséquents de leur population.

Dans ce domaine, la Chine fait figure d'épouvantail, affirme Quartz. La première population mondiale dévore en effet un cinquième des ressources alimentaires mondiales mais se contente pourtant d'en produire moins d'un dixième. Et pour combler ce déséquilibre, l'État s'empare de terres cultivables aux quatre coins du monde...

 

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L'acidification de l’Arctique empêche les animaux marins de fabriquer leur coquille

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Une étude américano-canadienne montre que les émissions de CO2, en acidifiant les océans et en faisant fondre, via le réchauffement climatique, la calotte glaciaire, entraînent un déséquilibre chimique qui, dans l’Arctique canadien, perturbe le développement des invertébrés à la base de la chaîne alimentaire. Conjugués, les effets directs et indirects des émissions de CO2 dans l’atmosphère impactent l’écosystème océanique plus rapidement que prévu, même dans l’Arctique.

 

Ce constat est dressé par une équipe dirigée par Lisa Robbins, du Coastal and Marine Science Center de St. Petersburg (Floride), qui a analysé des données recueillies en 2010 et 2011 et concernant le pH, l’alcalinité des eaux de surface, la quantité de carbone non-organique dissous, la pression partielle en CO2 et l’indice de saturation en aragonite du bassin canadien de l’Arctique.


Le dioxyde de carbone (CO2) relâché dans l’atmosphère par l’homme, absorbé à 45% par les océans, s’y transforme en acides carbonatés qui, bien sûr, acidifient le milieu marin. De plus, le CO2, gaz à effet de serre, provoque un réchauffement global qui fait peu à peu fondre la banquise, libérant une superficie de plus en plus étendue d’eaux de surface, jusqu’alors exemptes de tout contact avec l’atmosphère. Ces eaux se mettent à leur tour à absorber le CO2 de l’air - accélérant le processus d’acidification.

 

Au-delà d’un certain seuil, cette acidité rend l’aragonite - un minéral carbonaté qui entre dans la constitution de la coquille ou du squelette externe de nombreux animaux marins - soluble dans l’eau. Ce composé est alors absorbé par les plus petits organismes, et fait défaut au corail, aux coquillages et autres invertébrés. D’autant plus qu’avec la fonte de la glace de mer due au réchauffement global, la concentration de l’eau en calcium et en carbonate, constituants de l’aragonite, baisse sensiblement. Privés de leur protection corporelle, les mollusques, à la base de la chaîne alimentaire, sont en danger.

Une acidification plus rapide que nulle part ailleurs L’étude montre que 20% du bassin arctique canadien est ainsi devenu corrosif pour certains de ses habitants. Les données suggèrent que cette acidification de l’Arctique atteint même une vitesse jusqu’alors jamais atteinte. Impliquée dans ce processus, la fonte de la calotte glaciaire - dont la superficie est suivie par satellite depuis 1979 - se poursuit en Arctique au rythme de 13% de surface en moins par décennie. Conséquence : "une acidification (…) aussi rapide (…) des océans n’a été observée nulle part ailleurs", souligne Lisa Robbins.

 

 


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