Un appareil qui produit de l'énergie a partir de l'air ambiant

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Voici le plan shématique d'un appareil qui peut produire de l'énergie sous forme électrique ou mécanique, à partir de la chaleur de l'air ambiant. Le principe est assez simple mais encore faut il y penser, il s'agit d'associer de façon adéquate une pompe à chaleur et un moteur Stirling.

 

 

L'appareil fonctionne de la manière suivante : une pompe à chaleur consommant un kilowatt par exemple, produit 5 kilowatts de chaleur et -4 kilowatts de froid, à partir de là le moteur Stirling qui fonctionne à de la différence de température produite par la pompe à chaleur, transfère 60% de l'énergie du coté chaud eu coté froid en convertissant les 40% restant en énergie mécanique. L’énergie produite peut entrainer directement le compresseur de la pompe à chaleur et il reste assez d’énergie pour entrainer par exemple un alternateur. Il ne reste plus qu'a récupérer les 40% d’énergie absorbée par le moteur Stirling dans l'air ambiant par un échangeur et le système peut fonctionner indéfiniment.


Ce système fonctionne car il exploite une source d’énergie qui est la chaleur de l'air. Il a donc pour effet de produire du froid (qui peut au passage être utilisé à des fins de climatisation ou de réfrigération). Il ne peut en aucun cas être comparé à des appareils à "mouvement perpétuel" qui sont sensés produire un mouvement sans source d'énergie. Une pompe à essence peut pomper plus d'énergie (sous forme d’essence) que n'en nécessite son fonctionnement, pour ce système, c'est pareil.

http://energie-gratuite.fr/energie-ambiante.php

 

 


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La rivière Buffalo menacée par une exploitation porcine

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La rivière nationale Buffalo, située dans l’état de l’Arkansas, est menacée par la construction d’une gigantesque exploitation porcine, dont l’unique client sera Cargill, le géant de l’agriculture et de l’agroalimentaire américain.

 

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La première rivière à avoir obtenu l’appellation “national river” aux Etats-Unis est en danger. En mars dernier, un permis a été délivré pour la construction d’une exploitation porcine industrielle a proximité de Big Creek, un des plus beaux endroits des Etats-Unis et aussi l’un des plus touristiques du pays. De quoi faire grogner les habitants de la région, les acteurs du tourisme régional ainsi que les écologistes, car il ne s’agit pas d’une ferme classique, mais bien d’une usine qui élèvera 6.500 porcs et produira 2 millions de gallons de déchets par an.


Plus d’un million de personnes naviguent en canoë chaque année sur ce qui est l’une des plus belles rivières des Etats-Unis, au sein du parc national qui la borde. Vont-ils désormais devoir cohabiter avec cette usine et ses déchets, qui risquent de se retrouver dans le cours d’eau? Les déchets de l’exploitation seront disséminés sur une douzaine de terrains environnants, très proches de la rivière. Au delà de la pollution visuelle, d’importantes pluies pourraient suffire à entraîner ces déchets vers la rivière et ainsi la polluer. Une pétition a été lancée et la bataille est engagée entre les opposants à ce projet et le département américain de l’agriculture. Espérons que l’autorisation initiale sera abrogée.

 

 


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Un puits de gaz de schiste provoque 109 séismes

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En une année, entre janvier 2011 et février 2012, pas moins de 109 séismes ont été détectés dans les environs de Youngstown, une ville de 70 000 âmes à la frontière de l’Ohio et de la Pennsylvanie, au cœur d’une région riche en gaz de schiste. Selon la revue scientifique Journal of Geophysical Research, c’est d’ailleurs un puits de forage de gaz de schiste, Northstar 1, qui a provoqué ces 109 séismes dans une zone où aucun tremblement de terre n’avait été enregistré par le passé. L’étude montre le lien entre la fracturation hydraulique, les injections de liquide à haute pression dans les failles souterraines, et l’activité sismique. Celle-ci a commencé deux semaines après les premières opérations de fracturation. Les secousses se sont arrêtées après la fermeture du puits fin 2011.


« Nous avons constaté que l’apparition, puis la disparition des tremblements de terre étaient liés à l’activité du Northstar 1. Les tremblements de terre étaient localisés dans les failles souterraines près du puits d’injection. Ces secousses sont probablement dues aux eaux usées introduites à haute pression dans la roche, provoquant des glissements », précise l’auteur de l’étude, le sismologue Won-Young Kim, professeur à l’Université de Columbia, cité par le site Enerzine. « En 2011, les tremblements de terre ont migré d’est en ouest sur toute la longueur de la faille, une indication qui montre que les tremblements de terre sont causés par l’expansion de la ligne de pression. »Située entre 3,5 et 4 km de profondeur, la grande majorité des secousses étaient des microséismes, d’une magnitude inférieure à 1,8. Mais le plus important a atteint une magnitude de 3,9, donc considéré comme mineur ou léger sur l’échelle de Richter.

 

Le puits en question appartient à la compagnie pétrolière, D&L Energy Group, basée à Youngstown. La compagnie est également mise à l’index par l’Agence états-unienne de protection de l’environnement (EPA) pour avoir rejeté dans la rivière voisine un mélange de pétrole, de boues de forage et de chlorure de sodium.

 

 


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La mer serait en train de boullir à Fukushima

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Une photo publiée sur Twitter montrant une mer bouillante au large de la centrale de Fukushima est en train de faire le buzz.

 

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Traduction du commentaire :

La mer est en train de bouillir au large des côtes de Fukushima au Japon et l'image de ce phénomène dévastateur a récemment été nommée "Photo du jour" par Coolbuster.

Si c'est fâcheux pour la faune et la flore des côtes japonaises, cela pourrait avoir des conséquences encore pires pour le continent Nord Américain.

Si les fuites de radiations se poursuivent, les eaux bouillantes pourraient se répandre à travers l'océan Pacifique jusqu'à la côte Ouest des USA ce qui causerait une énorme catastrophe environnementale.


Cette nouvelle apparaît 2 semaines après que Tepco eut annoncé que 330 tonnes d'eau hautement radioactive se sont échappées d'un des réservoirs de l'installation.

 

A suivre.

 

 


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L’agriculture urbaine‏ est en plein essor

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« L’agriculture urbaine ne permettra jamais d’atteindre une autosuffisance alimentaire pour de grandes villes. Cependant, elle pourrait devenir le mode de culture le plus économique et le plus rentable, notamment en termes d’énergie et de transport ».


L’effet démultiplicateur des apports de la participation citoyenne avec l’agriculture urbaine comme celle impulsée par les Incroyables Comestibles est reconnu par des études récentes. Ce n’est pas un hasard si la Ville de Paris soutient le mouvement participatif des citoyens jardiniers solidaires depuis plus d’un an par l’appel à participer lancé depuis la Maison des Acteurs du Paris durable et plus récemment par l’accueil des actions pédagogiques qui ont été menées sur les parvis de l’Hôtel de Ville en partenariat avec les représentants du collectif « Projet Vergers Urbains » composé du réseau informel d’acteurs issus des villes en transition, de la permaculture et du mouvement des Colibris impliqués à titre personnel ou associatif dans différentes structures visant à promouvoir les « cultures » urbaines.

L’agriculture urbaine s’est fortement développée ces dernières années par la mise en place de jardins partagés, d’associations de type AMAP (Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne), de systèmes de cultures sur les toits ou d’actions collectives citoyennes comme le mouvement des incroyables comestibles. Les circuits courts gagnent des adeptes.
Une étude de l’Institut Bruxellois pour la Gestion de l’Environnement menée en juin 2012, intitulée « Système d’alimentation durable », a comptabilisé les surfaces potentiellement cultivables dans la ville de Bruxelles pour le maraîchage, la fruiticulture ou l’aquaponie, techniques de cultures biologiques intensives à main d’œuvre intensive.

En comptant les terrains vagues, les jardins, les parcs et les toitures plates où la culture pourrait être envisagée, la superficie totale cultivable serait de 1300 hectares, générant plusieurs milliers d’emplois à temps plein. D’après les expérimentateurs de l’autosuffisance alimentaire, il est généralement admis qu’en régime à prévalence végétarienne, un hectare est nécessaire pour nourrir une famille. 1300 hectares sur la Ville de Bruxelles ne permettront donc pas d’assurer la sécurité alimentaire de la ville.

L’agriculture urbaine ne permettra jamais d’atteindre une autosuffisance alimentaire pour de grandes villes au vu des surfaces potentiellement cultivables. Cependant, elle pourrait devenir, d’ici quelques années, le mode de culture le plus économique et le plus rentable, notamment en termes d’énergie et de transport dans un contexte d’énergies fossiles toujours plus chères. Ce sont dans les villes que se trouvent à la fois les bouches à nourrir et la main-d’œuvre disponible, ce qui fait de ce mode d’agriculture un gisement d’emplois non négligeable à l’échelle européenne.

 

 

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